Ash Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Je souscrit pleinement à la présentation qui est faite. Voici exactement ce que j'attends d'un parti libéral. Bien loin de l'ambiguité d'un Alternative Libérale. Dommage que ce ne soit qu'en Suisse… La droite libérale: nos valeurs Croyant en l’action politique, La droite libérale a l’ambition d’insuffler une nouvelle énergie à la politique. Loin des débats stériles, l’action politique, certes institutionnelle, est essentiellement l’engagement individuel de chaque membre de la communauté. Aussi, l’ambition de La droite libérale est d’être un large mouvement populaire. Pour La droite libérale, l’abstentionnisme n’est pas une fatalité. La droite libérale veut réconcilier les citoyens avec la politique, notamment par l’affirmation claire de ses valeurs et de son positionnement sur la droite de l’échiquier politique. C’est ainsi sans complexe que La droite libérale affirme être conservatrice de valeurs. La droite libérale considère que les libertés individuelles sont des valeurs intangibles et qu’il convient de les défendre en tout temps et en tout lieu. Ce conservatisme de valeurs ne signifie nullement un conservatisme de structures. Au contraire. La droite libérale s’engage pour que les structures étatiques et sociales soient constamment réinventées et permettent, ainsi, le plein exercice des libertés individuelles. Toutefois, il ne peut y avoir de libertés individuelles sans responsabilité individuelle; la jouissance des libertés individuelles passe par le respect absolu des lois. À cet égard, La droite libérale ne sacrifiera pas les libertés individuelles pour une sécurité illusoire. La droite libérale s’engage pour une sécurité réelle et garantie à chacun et à chacune. En ce domaine particulier, l’action de l’Etat doit être déterminée. La sécurité publique ne doit pas être l’objet de coupes budgétaires. Au contraire. Investir dans la sécurité, c’est investir dans les libertés individuelles. Libertés individuelles qui, pour ne pas être théoriques, appellent une limitation stricte des prélèvements fiscaux et obligatoires. Dans une perspective libérale, La droite libérale s’attache énergiquement à réformer en profondeur les diverses formes d’imposition et de taxation des personnes physiques et des personnes morales. Réformes d’autant plus nécessaires qu’une économie prospère est l’unique pilier d’une politique sociale efficace. Depuis des décennies, l’interventionnisme étatique en matière de politique sociale démontre ses limites et son échec. Pour La droite libérale, il est temps de rompre avec un filet social ruineux et inefficace pour dresser un tremplin social, dont le fondement est la notion d’insertion et non celle d’assistanat. Si la sécurité, la fiscalité et la politique sociale sont les trois axes principaux de l’action politique de La droite libérale, ce mouvement dynamique et ouvert se préoccupe de tous les enjeux politiques ou de société. La droite libérale ne se définit pas comme un parti, mais comme un mouvement politique. Aussi, si l’une des ambitions de La droite libérale est, à terme, de disposer d’élus dans les délibératifs municipaux et les législatifs cantonaux et fédéraux, La droite libérale, pour influencer le débat politique et redonner le goût de la politique à ceux qui l’ont perdu, souhaite créer de réels débats citoyens en développant des actions militantes, des opérations de réflexion (think tank) et en exerçant des “pressions” sur les élus (lobbying) http://www.nack.ch/blog/2006/11/05/droite-…ique-genevoise/ NB: Merci à Pan pour l'info.
Calembredaine Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Je souscrit pleinement à la présentation qui est faite. Voici exactement ce que j'attends d'un parti libéral. Bien loin de l'ambiguité d'un Alternative Libérale. Hé bé… Si tu ne trouves pas ce texte ambigu, je ne sais pas ce qu'il te faut. Un "programme" de ce style en France me foutrait les jetons tant il peut être interprété de différentes façons.
Ash Posté 5 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2006 Je ne suis peut-être pas fait pour la France. Ensuite c'est une présentation et non un programme.
wapiti Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 Je ne suis peut-être pas fait pour la France.Ensuite c'est une présentation et non un programme. Tout aussi confus que le manifeste d'AL.
Libérus Posté 5 novembre 2006 Signaler Posté 5 novembre 2006 L'initiative est intéressante, dans un paysage genevois plutôt atone. Mais j'attends de voir un programme détaillé.
Ash Posté 5 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 5 novembre 2006 Tout aussi confus que le manifeste d'AL. Et en quoi !?
rixxe Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Tout aussi confus que le manifeste d'AL. Voilà Bientôt une "alternative" au Parti libéral genevois?L'ancien président du PLG pourrait créer un nouveau parti. Le projet politique sur lequel Blaise-Alexandre Le Comte s'était fait élire à la tête des libéraux va-t-il pouvoir se concrétiser hors de ce parti? Pas impossible, à en croire l'ex-président du Parti libéral genevois (PLG). "Alternative libérale" Contraint à la démission après seulement 109 jours d'exercice, BALC n'a en effet pas déserté le terrain politique. Alors que son livre brûlot prend place sur les rayons des libraires, il alimente son blog de réflexions sur l'actualité. On y trouve ainsi quelques commentaires sévère sur l'action de ses anciens collègues libéraux, à l'instar de Nathalie Fontanet dont il fustige notamment la "vacuité du programme" Mais surtout, BALC popularise sur son site les thématiques chères à l'Alternative libérale. Ce jeune mouvement politique français, né du mouvement associatif Liberté chérie, se veut ni conservateur ni socialiste et prône la société du libre choix. "J'ai de la sympathie pour ce mouvement et veut contribuer à le faire connaître", explique l'ancien président des libéraux. Est-ce pour lui savoir gré de l'attention qui leur est portée depuis Genève que des cadres de ce jeune parti ont récemment fait le déplacemment depuis la France? "Il y a de place en Suisse pour un mouvement de ce type", consent à avouer Blaise-Alexandre Le Comte. Qui ne se cache pas de poursuivre l'ambition d'imposer prochainement ce mouvement dans le paysage politique genevois. "Il est nécessaire de créer une nouvelle structure pour porter le message libéral", explique-t-il. Peu convaincu de la capacité du Parti libéral à se réinventer, il réfléchit donc à la possibilité de continuer ailleurs l'oeuvre qu'il n'a pas pu réaliser à sa tête: "J'ai rapidement voulu reconstruire quelque chose", explique-t-il. Entouré de quelques militants qui lui sont restés fidèles dans l'adversité, Blaise-Alexandre Le Comte met ainsi la dernière main à une charte qui déclinera à la sauce helvétique quelques uns des axes programmatiques. À suivre… Bertrand Stämpfli, Tribune de Genève, 27 octobre 2006 http://blaise-alexandre.blogspot.com/2006/10/bientt-une-alternative-au-parti-libral.html Il y a plusieurs choses qui m'intrigue chez ce type. Pourquoi appeler un parti qui se veut ni socialiste, ni conservateur, la droite libérale? Pourquoi vouloir abandonner le côté économico-humaniste - comme il le déclare un peu plus haut dans son blog - tout en faisant la promotion d'un livre (Pascal Salin - Libéralisme) dont la conclusion est: "L'humanisme n'est pas mort et ne peut avoir d'autre visage que celui du libéralisme."?
Libérus Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Il y a plusieurs choses qui m'intrigue chez ce type. Pourquoi appeler un parti qui se veut ni socialiste, ni conservateur, la droite libérale? La frontière gauche-droite ne doit pas être niée ou sous-estimée, mais elle est fluctuante d'un pays à l'autre, d'une époque à l'autre. On peut être libéral de droite, de gauche, ou du centre. Ce qui paraît impossible, c'est d'être libéral d'extrême-gauche ou d'extrême droite.
Calembredaine Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 On peut être libéral de droite, de gauche, ou du centre. J'aimerais bien que vous développiez un peu. J'ai du mal à comprendre ce qu'est un libéral de droite ou un libéral de gauche. Un libéral est libéral. Point barre. J'ai toujours cru que ceux qui se disaient "libéral de gauche (ou de droite)" le faisaient pour prévenir et s'excuser à l'avance de vieux réflexes qui pourraient resurgir de temps en temps ayant été de gauche ou de droite par le passé avant d'apercevoir la lumière
Taranne Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Pourquoi appeler un parti qui se veut ni socialiste, ni conservateur, la droite libérale? Parce que le libéralisme est actuellement à droite, tout comme il était à gauche voici deux siècles. La dérive des continents à l'échelle du jeu politique en somme.
Ash Posté 6 novembre 2006 Auteur Signaler Posté 6 novembre 2006 Droite et Gauche sont des familles politiques. C'est subjectif. Le Libertarian Party, par exemple, est à droite aux USA.
rixxe Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Parce que le libéralisme est actuellement à droite, tout comme il était à gauche voici deux siècles. La dérive des continents à l'échelle du jeu politique en somme. Je suis bien d'accord. Mais si une personne veut créer un parti reprennant les idées libérales classique, je pense qu'elle ferait mieux de mettre l'accent sur l'opposition individualisme || collectivisme au lieu de s'empétrer dans ces définitions gauche-droite - qui n'ont d'ailleurs plus beaucoup de sens à l'heure actuelle.
Libérus Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 J'aimerais bien que vous développiez un peu. J'ai du mal à comprendre ce qu'est un libéral de droite ou un libéral de gauche.Un libéral est libéral. Point barre. J'ai toujours cru que ceux qui se disaient "libéral de gauche (ou de droite)" le faisaient pour prévenir et s'excuser à l'avance de vieux réflexes qui pourraient resurgir de temps en temps ayant été de gauche ou de droite par le passé avant d'apercevoir la lumière Dans un autre fil, vous avez fortement mis en doute l'existence d'un libéralisme de gauche. Pour ma part, je me situe clairement à droite et en même temps j'admets pleinement l'existence d'un libéralisme de gauche (Canto-Sperber,Gauchet, Rosanvallon), avec lequel je souhaite dialoguer. Vous dites que tout tient à nos origines. C'est possible. Et alors, est-ce que notre origine, notre parcours, n'a aucune importance dans notre identité politique ? Il y a deux erreurs à éviter : 1) Hypostasier ces différences, alors qu'elles sont mouvantes. 2) Faire comme si elles n'existaient pas (et c'est ainsi que j'interprète votre première phrase)
A.B. Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 +1 pour avoir place Hypostasier. Elles en ont pour l'électeur. Oui, le salaire minimum et le service public aussi. C'est une raison ?
Taranne Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Je suis bien d'accord. Mais si une personne veut créer un parti reprennant les idées libérales classique, je pense qu'elle ferait mieux de mettre l'accent sur l'opposition individualisme || collectivisme au lieu de s'empétrer dans ces définitions gauche-droite - qui n'ont d'ailleurs plus beaucoup de sens à l'heure actuelle. C'est aussi et surtout que le mot "droite" n'est pas forcément très porteur dans les pays (suivez mon regard) de tradition politique fortement marquée à gauche. Un parti qui s'intitule "La Droite Libérale" ne pose peut-être pas de problème en Suisse, mais je doute qu'il décolle vraiment en France (sans parler de la diabolisation de tout ce qui touche au libéralisme…)
David Boring Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Tout ceci est une question de marketing politique. Il me parait clair qu'actuellement dans la plupart des pays tout parti réellement libéral est voué à se faire immédiatement cataloguer comme "de droite". Ce que ledit parti peut choisir d'assumer ou de refuser, il est possible d'argumenter dans les 2 cas. Par contre croire qu'un parti nouveau venu peut à lui seul changer la perception que les gens se font de ces 2 camps me parait passablement utopique…
Invité jabial Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Le Libertarian Party, par exemple, est à droite aux USA. Non. Il est considéré comme de gauche par les droitistes et de droite par les gauchistes.
William White Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Par rapport à l'UDC, comment se positionne ce parti?
Libérus Posté 6 novembre 2006 Signaler Posté 6 novembre 2006 Oui, le salaire minimum et le service public aussi. C'est une raison ? En France, si vous êtes contre le salaire minimum et/ou contre le service public, vous êtes automatiquement catalogué à droite. Si vous êtes pour la libéralisation du cannabis et/ou l'homoparentalité, vous êtes automatiquement classé à gauche. Je comprends que beaucoup d'entre nous se sentent mal à l'aise dans ce carcan. On a envie de dire: "De l'air !"
Calembredaine Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Pour ma part, je me situe clairement à droite Certes mais vous n'êtes clairement pas libéral. Y-a-t-il sur ce forum des anarcap de gauche ou de droite? Si oui, pourraient-ils m'expliquer que ce signifie être de gauche ou de droite tout en étant anarcap? J'ai bien une hypothèse: Par exemple, un libéral est pour la liberté de moeurs mais n'est pas libertin pour autant. Cela dit il existe des libéraux libertins. Pour en revenir à cette notion gauche-droite, un libéral de gauche ou de droite serait quelqu'un qui ferait passer la liberté avant ses convictions personnelles qui, elles, seraient orientées? Ai-je bon?
rixxe Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 C'est aussi et surtout que le mot "droite" n'est pas forcément très porteur dans les pays (suivez mon regard) de tradition politique fortement marquée à gauche. Un parti qui s'intitule "La Droite Libérale" ne pose peut-être pas de problème en Suisse, mais je doute qu'il décolle vraiment en France (sans parler de la diabolisation de tout ce qui touche au libéralisme…) Je doute que ça décolle aussi à Genève. C'est le canton le plus à gauche de Suisse. Elles en ont pour l'électeur. Pas si sûr. Toujours à Genève: Le Mouvement Citoyens genevois refuse de siéger à l'extrême droite du Grand Conseil Car les élus du MCG sont révoltés. Ils ne veulent pas que leur groupe siège à l'extrême droite de l'hémicycle, ainsi qu'en a décidé le Bureau provisoire du Grand Conseil, le 24 octobre dernier. «Les partis de l'Entente socialo-libérale montrent leur mépris du vote populaire», s'insurge Roger Golay. Les députés du MCG estiment qu'en étant forcés de siéger à l'extrême droite, l'opinion de leur électorat est bafouée: «Nous n'acceptons pas l'étiquette d'extrémistes, poursuit le policier. Nous avons été élus avec le slogan ni gauche ni droite: notre véritable place est celle du centre.» Même si ce parti semble se situer à l'extrême droite, ce qui est important dans cette histoire, c'est que leur députés se sont fait élire avec le slogan "ni de droite, ni de gauche". edit: layout
phoenix Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 En France, si vous êtes contre le salaire minimum et/ou contre le service public, vous êtes automatiquement catalogué à droite.Si vous êtes pour la libéralisation du cannabis et/ou l'homoparentalité, vous êtes automatiquement classé à gauche. Je comprends que beaucoup d'entre nous se sentent mal à l'aise dans ce carcan. On a envie de dire: "De l'air !" J'ai envie de dire: commençons par nous faire de l'air nous même et ne pas nous auto-définir de droite ou de gauche. Dans le cas où en effet cette distinction n'a pas lieu d'être au sein du libéralisme, ce qui est le propos de ce débat. Donc pour répondre à cette question: je conçois éventuellement des libéraux qui défendent la liberté de choix pour tous mais choisissent pour eux même de suivre des valeurs conservatrices sur des sujets de société. Appelons les de droite s'ils le veulent. Ou appelons les conservateur, ce qui me semble plus judicieux. Dans tous les cas, je n'ai rien contre eux, du moment qu'il suivent cette définition-ci, à savoir ne pas imposer leurs choix conservateurs à d'autres (c'est à dire de bien être libéral!) Je conçois également des libéraux qui ne voient pas l'efficacité des valeurs conservatrices pour leur cas personnel. Est ce cela le libéralisme de gauche? Peut être. Appelons cela libertarianisme (ou est ce que j'offusque quelqu'un en m'appropriant ce mot?). Mais dans tous les cas, ce sont des distinctions que je pense insignifiante du point de vue politique, car notre priorité à tous, c'est de laisser chacun choisir lui-même, pas d'imposer ces projets personnels droite ou gauche. Cette droite ou gauche existe donc peut être mais ne devrait pas relever du domaine de la politique. Je ne sais pas si c'est très clair ce que je dis. Certes mais vous n'êtes clairement pas libéral. Y-a-t-il sur ce forum des anarcap de gauche ou de droite? Si oui, pourraient-ils m'expliquer que ce signifie être de gauche ou de droite tout en étant anarcap? J'ai bien une hypothèse: Par exemple, un libéral est pour la liberté de moeurs mais n'est pas libertin pour autant. Cela dit il existe des libéraux libertins. Pour en revenir à cette notion gauche-droite, un libéral de gauche ou de droite serait quelqu'un qui ferait passer la liberté avant ses convictions personnelles qui, elles, seraient orientées? Ai-je bon? Je me rends compte que j'ai dis un peu la même chose que toi finalement!
Libérus Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Certes mais vous n'êtes clairement pas libéral. C'est votre obsession depuis longtemps. Elle ne facilite pas le dialogue.
Libérus Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Donc pour répondre à cette question: je conçois éventuellement des libéraux qui défendent la liberté de choix pour tous mais choisissent pour eux même de suivre des valeurs conservatrices sur des sujets de société. Appelons les de droite s'ils le veulent. Ou appelons les conservateur, ce qui me semble plus judicieux. Dans tous les cas, je n'ai rien contre eux, du moment qu'il suivent cette définition-ci, à savoir ne pas imposer leurs choix conservateurs à d'autres (c'est à dire de bien être libéral!) Les libéraux peuvent éventuellement adhérer à des valeurs dites conservatrices. Ce sont, si vous voulez, des libéraux conservateurs. Ce ne sont pas pour autant des conservateurs: ils ne cherchent pas à imposer ces valeurs au reste de la société. Telle est la différence essentielle entre libéraux et conservateurs, qui a été bien mise en lumière par Hayek dans "La Constitution de la Liberté".
melodius Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Certes mais vous n'êtes clairement pas libéral. Y-a-t-il sur ce forum des anarcap de gauche ou de droite? Si oui, pourraient-ils m'expliquer que ce signifie être de gauche ou de droite tout en étant anarcap? A mon sens tu es nettement de gauche par ton adhésion enthousiaste et sans réserves à la "pensée '68". Je ne comprends pas comment tu concilies ça avec l'anarcapie, mais bon, j'imagine que c'est réciproque, puisque moi-même, après m'être fait traiter de gauchiste par les péheffes, je suis devenu l'incarnation de la réaction la plus noire sans avoir le moins du monde changé mes options de base. Comprenne qui pourra.
Le martien Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Certes mais vous n'êtes clairement pas libéral. Euh, non… je dirais dans le pire des cas : "vous n'êtes pas clairement libéral". Ce qui n'est pas la même chose. Je vois les choses ainsi : - en général, les libéraux de droite sont les libéraux-conservateurs, les libéraux de gauche sont les libéraux dits "modérés" si on veut (quoique l'expression est ambigüe, car elle peut cacher une forte dose de social-démocratie). D'un regard libertarien, ils "imposent" des points de vue respectivement de droite (en général sur les moeurs, drogue, immigration, etc…), ou de gauche (légère redistribution des richesses). Disons que c'est un compromis pour certains observateurs. Une compromission pour d'autres. - plaçons nous maintenant du côté des libertariens, ou pour aller vite, du côté de ceux qui prône un libéralisme intégral. Ici, contrairement au premier cas, d'un regard libertarien, ils n' "imposent" pas leurs points de vue. Cependant, si l'on se place du côté des valeurs personnelles et subjectives, des familles politiques, si l'on se penche sur les raisonnements plutôt que sur les conclusions, on peut aussi retrouver un clivage droite/gauche. Et notamment sur les questions qui touchent au droit à la vie, à la religion, etc… Tout ça pour dire qu'à mon sens "les anarcaps n'ont pas le monopole du libéralisme".
Taranne Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Tout ça pour dire qu'à mon sens "les anarcaps n'ont pas le monopole du libéralisme". Voilà qui est toujours bon à rappeller.
phoenix Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Les libéraux peuvent éventuellement adhérer à des valeurs dites conservatrices. Ce sont, si vous voulez, des libéraux conservateurs. Ce ne sont pas pour autant des conservateurs: ils ne cherchent pas à imposer ces valeurs au reste de la société. Telle est la différence essentielle entre libéraux et conservateurs, qui a été bien mise en lumière par Hayek dans "La Constitution de la Liberté". Heu,… c'est pas ce que j'ai dis? Quoi que, je vois peut être où je n'ai pas été clair. Quand je dis "appelons les des conservateurs", je sous entendais bien sûr des "libéraux-conservateurs". Mon propos n'était pas de dire que les libéraux conservateurs sont en fait des conservateurs qui se prétendent libéraux (du moins pas ceux qui suivent la définition que j'ai donné et que tu as rappelé.). C'était juste pour employer un terme pour distinguer les valeurs persos de certains libéraux. Pour faire plus simple, si ta définition de libéral conservateur est: "avant tout libéral car je n'impose pas mes choix persos à d'autres, et il se trouve que ces choix persos sont conservateurs, mais finalement on s'en fout car je ne les impose pas!", alors nous sommes bien d'accord. Tout ça pour dire qu'à mon sens "les anarcaps n'ont pas le monopole du libéralisme". Tout au plus avons nous le monopole de l'anarcho-capitalisme Et encore. Ce en sont que des mots.
L'affreux Posté 7 novembre 2006 Signaler Posté 7 novembre 2006 Non. Il est considéré comme de gauche par les droitistes et de droite par les gauchistes. Il est donc au centre. (je sors) Euh, non… je dirais dans le pire des cas : "vous n'êtes pas clairement libéral". Ce qui n'est pas la même chose. Ou encore, il n'est clairement pas intégriste.
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