José Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Quelle petite bite ce Pinoncelli. Ce qui aurait eu de la gueule, cela aurait été de brûler le Centre Pompidou. Enfin, n'est pas Érostrate qui veut.
Invité Arn0 Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Bruler le centre Pompidou serait un acte de légitime défense contre l'agression envers les riverains et les passants que représente les millions de photons maléfiques qui en émane. En conséquence cela ne mérite pas condamnation.
Coldstar Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Bruler le centre Pompidou serait un acte de légitime défense contre l'agression envers les riverains et les passants que représente les millions de photons maléfiques qui en émane. En conséquence cela ne mérite pas condamnation. Avant, il faudra que je m'en prenne à titre individuel à l'oeuvre "Croix noire sur fond blanc" en la badigeonnant de Tipex.
Rincevent Posté 28 janvier 2007 Signaler Posté 28 janvier 2007 Avant, il faudra que je m'en prenne à titre individuel à l'oeuvre "Croix noire sur fond blanc" en la badigeonnant de Tipex. Tipex sur le flacon duquel figure d'ailleurs l'oeuvre "Croix noire sur fond orange"…
Taisei Yokusankai Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 J'ai du mal à supporter certains formes d'art abstrait, formes tellement abstraites d'art qu'elles me semblent assez fumeuses - du type de certaines oeuvres de Duchamp ou de Malevitch… Tu compares Malevitch et Duchamp??
Dardanus Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 Tu compares Malevitch et Duchamp?? Il vaut mieux prendre Duchamp ou son Malevitch en patience ?
Largo Winch Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 Quelle petite bite ce Pinoncelli. N'est-ce pas là un plagiat honteux des proses artistiques de pankkake ?
José Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 N'est-ce pas là un plagiat honteux des proses artistiques de pankkake ? Vraiment ? Alors ce fut involontairement.
Harald Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 Avant, il faudra que je m'en prenne à titre individuel à l'oeuvre "Croix noire sur fond blanc" en la badigeonnant de Tipex. Dans le genre foireux subventionné par le maire de paris, il y a Fabrice Hybert: "1m² de rouge à lèvres" (rouge à lèvres sur bois) "Squareball" Sans oublier l'indispensable "balançoire à godemichés"
h16 Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 P'tain, je suis un artiste, alors ? En tout cas, en voyant les exemples de Harald et certaines de mes productions qui partent dans un grand chlouf de chasse d'eau, je me dis qu'il y a un … débouché pour moi ! Enfin la glwâre ! Enfin les zonnneurs ! Enfin la célébriété !
Coldstar Posté 29 janvier 2007 Signaler Posté 29 janvier 2007 P'tain, je suis un artiste, alors ? En tout cas, en voyant les exemples de Harald et certaines de mes productions qui partent dans un grand chlouf de chasse d'eau, je me dis qu'il y a un … débouché pour moi ! Obligatoire: RE-
Punu Posté 10 février 2007 Auteur Signaler Posté 10 février 2007 Suite. Le vandale de l'urinoir de Duchamp échappe à une lourde condamnationLE MONDE | 10.02.07 | 14h20 • Mis à jour le 10.02.07 | 14h21 "Vous vous embrasserez dehors, nous ne sommes pas dans un salon !" Avec un demi-sourire, le président de la 12e chambre de la cour d'appel de Paris évacue la petite foule venue s'entasser dans son tribunal le 9 février, afin d'entendre le verdict condamnant l'artiste Pierre Pinoncelli à trois mois de prison avec sursis et deux ans de mise à l'épreuve, pour avoir entaillé Fountain, l'urinoir de Marcel Duchamp, en janvier 2006 au Centre Pompidou. Embrassades, car si la cour d'appel a confirmé la peine de première instance, condamnant l'artiste à payer 14 352 euros au Musée national d'art moderne (Centre Pompidou) pour les frais de réparation, elle a estimé que la demande de dommages de ce musée "au titre d'une éventuelle perte de valeur" de l'oeuvre était irrecevable. En première instance, le Centre Pompidou réclamait 427 000 euros pour la Fontaine, qu'il estime à 2,8 millions d'euros. La cour avait accordé 200 000 euros. En appel, l'avocat général avait laissé à la sagesse de la cour "le très, très sérieux problème des dommages et intérêts". Les motifs du jugement ne sont pas encore connus. Me Emmanuel Arnaud, l'avocat de Pinoncelli, en développe deux. Le premier, c'est que, si le centre Pompidou est le dépositaire de l'oeuvre, il n'en est pas propriétaire. "Ce serait à l'Etat d'aller en justice, explique Me Arnaud. On ne peut pas exclure qu'il engage une nouvelle action au civil, mais on peut aussi espérer qu'il cesse sa vindicte." Le second a été développé par Me Arnaud dans sa plaidoirie : "Nous ne pensons pas que cet urinoir est une oeuvre d'art, mais un simple objet, multiple qui plus est, qui a été conceptualisé par Marcel Duchamp." Et le concept, lui, n'a subi aucun préjudice. Cet argument qui vise à dissocier le concept de l'objet qu'il induit, s'il est repris par la justice, bouleverserait le statut de bien des oeuvres conceptuelles. L'avocat de Pierre Pinoncelli, sans en contester le principe, trouve excessif les 14 352 euros de restauration, somme évaluée par le Centre Pompidou - une première restauration, en 1993, avait coûté 16 336,80 francs. 70 ACTIONS ARTISTIQUES " Mes amis me disent que ce geste couronne ma carrière", a expliqué l'artiste, âgé de 78 ans, à la sortie du tribunal. Une carrière bien remplie, puisqu'il a réalisé plus de 70 actions, au sens artistique du terme, depuis 1963. On lui doit, en 1969, un "attentat culturel contre Malraux" : il avait aspergé le ministre de peinture rouge lors de l'inauguration du Musée Chagall de Nice. En 1975, il avait braqué une banque avec un fusil, mais sans munitions, pour protester contre un jumelage entre Nice et Le Cap, en Afrique du Sud, sous le régime de l'apartheid. En 2002, dans un musée de Colombie, il s'est tranché un doigt en signe de solidarité avec Ingrid Betancourt, pour "partager la violence faite à l'otage retenue par les FARC". L'artiste, auteur d'une action nommée Diogène, premier SDF, aurait été contraint de vendre sa maison en cas de jugement défavorable ; il était donc soulagé, mais inquiet sur l'avenir de son travail : "Je ne sais pas ce que je vais faire, désormais." Et d'ajouter, avec un clin d'oeil, "J'aimerais, à la limite, refaire de la peinture !" Harry Bellet
Taisei Yokusankai Posté 13 février 2007 Signaler Posté 13 février 2007 Ce qui est marrant là-dedans, c'est qu'on a là une utilisation de la logique de l'art conceptuel "l'important, c'est le concept". De fait, le type ne détruit pas le concept, il modifie l'objet dont on devrait se foutre. Le plus intéressant, c'est que les défenseurs de Duchamp viennent à donner une preuve par l'absurde de la fumisterie d'une bonne partie de l'art conceptuel, puisqu'ils défendent bec et onlge l'objet lui-même.
Fredo Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 Dans le genre foireux subventionné par le maire de paris, il y a Fabrice Hybert: "1m² de rouge à lèvres" (rouge à lèvres sur bois) "Squareball" Sans oublier l'indispensable "balançoire à godemichés" Comment donc font-ils ? N'ont-ils aucun scrupule ?
DiabloSwing Posté 18 février 2007 Signaler Posté 18 février 2007 J'ai mal lu le nom du monsieur ayant placé le "R" au début du nom…j'ai eu peur !
Harald Posté 19 février 2007 Signaler Posté 19 février 2007 Comment donc font-ils ? N'ont-ils aucun scrupule ? Et encore, ce n'est rien à côté de la cabine téléphonique qui fait partie des oeuvres d'arts placées le long du trajet du tramway Delanoë. On touche, là, au sommet de la tartufferie, le tout bien sûr payé par de l'argent public. http://www.leperroquetlibere.com/Calle-talent-!_a216.html Calle talent !Presque deux millions de francs pour une cabine téléphonique qui ne permet pas de téléphoner, c'est possible à Paris… Le tramway, Sophie Calle lui dit merci ! Le tramway n'arrive pas seul. Il est accompagné d'un parcours artistique jalonné d'oeuvres qui, à défaut de ravir les Parisiens et les usagers du tram, ont permis de renflouer le compte en banque de quelques performers de la scène contemporaine : Christian Boltanski, Claude Lévêque, Angela Bulloch, Peter Kogler… Ces petits veinards se sont en effet partagés la bagatelle de 4 millions d'euros. Parmi ces attractions, une oeuvre remporte la palme : "Le téléphone" de Sophie Calle. De quoi s'agit-il? D'une cabine téléphonique en forme de pétales posée sur le pont de Garigliano. Enfin, il ne s'agit pas vraiment d'une cabine téléphonique puisqu'elle ne permet pas de passer d'appels. En revanche, elle recevra de temps en temps des coups de fil de l'artiste qui tapera la discute avec les passants. Cette idée brillante d'une cabine téléphonique qui ne permet pas de téléphoner a coûté au contribuable la coquette somme de 269.880,36 euros. Pour la réalisation du bidule, Sophie Calle a fait appel à son vieux pote l'architecte Franck Gehry qui a officié comme sous-traitant. Sophie Calle a promis de téléphoner "plusieurs fois par semaine pendant trois ans", mais "de façon aléatoire". Ca va faire cher le coup de fil… Tout ça pour entendre "une voix un peu pointue, reconnaissable entre toutes, celle de Sophie Calle" (dixit 20 Minutes…). Et les passants qui ne lui auront pas raccroché au nez pourront discuter avec Sophie Calle entre "huit secondes ou quatre heures", "selon le hasard et l'humeur du moment". L'humeur de l'artiste, évidemment… Dommage que la mairie n'ait pas prévu des enregistrements des appels. Outre le fait qu'ils auraient permis de vérifier la prestation fournie (à ce prix-là, c'est la moindre des choses), ils auraient sans doute offert à la postérité des moments d'anthologie : - Allo, c'est Sophie Calle - Sophie qui? - Non, pas qui, Calle - Connais pas ! (Tut, Tut, Tut…) Passé l'enthousiasme de l'inauguration du tram et une fois le -très tranquille- contrat de l'artiste arrivé à échéance, restera la cabine. La nature est ainsi faite qu'elle ne restera sans doute pas inutile longtemps et il est probable qu'elle abrite rapidement les pigeons ou des SDF virés de Paris-Plage. Mais c'est sans doute l'objet véritable de l'art que d'être en phase avec les réalités de son époque. Le point de vue d'un "artistiquement engagé" sur cette cabine.
Invité jabial Posté 24 février 2007 Signaler Posté 24 février 2007 A la faillite. Aucun groupe d'hommes n'est assez intelligent pour planifier l'économie. Mais ça, c'est pas politiquement correct, alors chut.
Salatomatonion Posté 25 février 2007 Signaler Posté 25 février 2007 Et encore, ce n'est rien à côté de la cabine téléphonique qui fait partie des oeuvres d'arts placées le long du trajet du tramway Delanoë. On touche, là, au sommet de la tartufferie, le tout bien sûr payé par de l'argent public. Parmi ces attractions, une oeuvre remporte la palme : "Le téléphone" de Sophie Calle. De quoi s'agit-il? D'une cabine téléphonique en forme de pétales posée sur le pont de Garigliano. Enfin, il ne s'agit pas vraiment d'une cabine téléphonique puisqu'elle ne permet pas de passer d'appels. En revanche, elle recevra de temps en temps des coups de fil de l'artiste qui tapera la discute avec les passants.
Salatomatonion Posté 25 février 2007 Signaler Posté 25 février 2007 Oh mon Dieu, Salat : merci ! Merci !!! Mais c'est toujours un plaisir. J'étais en train d'écrire d'autre conneries nocturnes à ce moment là alors une de plus.
Fredo Posté 10 mars 2007 Signaler Posté 10 mars 2007 Je t'encourage vivement à continuer d'écrire des conneries pareilles.
Anto Corra Posté 24 mars 2007 Signaler Posté 24 mars 2007 Si je comprends bien, chaque fois que je coule un bronze, j'égale Rodin? Vous avez tout compris. Il faut ajouter que pour Monsieur Pacquement, nous avons le devoir d'admirer votre oeuvre, mais nous n'avons pas le droit de marcher dedans.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.