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La Censure


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Posté
Je signale, parce que cela a échappé à certains, que l'auteur du texte a lui-même été condamné :

http://www.actuabd.com/spip.php?article4781

Pas glop. Qqn se dévoue pour trouver la décision. Donnez moi la date et la Cour et je me débrouille.

Je relève que exactement comme je l'ai expliqué il n'y a pas diffamation mais injure pour le dessin lui-même. L'auteur de la préface est lui condamné pour diffamation.

Je trouve bizarre que le dessinateur soit sanctionné, seul l'arrêt pourrait nous donner son rôle exact.

Posté
Je signale, parce que cela a échappé à certains, que l'auteur du texte a lui-même été condamné :

http://www.actuabd.com/spip.php?article4781

Aha. De la préface, pour être précis, mais bon, ça ne change pas grand chose.

Ca me rappelle le procès contre le Ministère AMER, il me semble qu'eux aussi avaient été condamnés, non ?

Il faut croire que la police dispose de bons relais auprès de la magistrature - car il y a un autre point étonnant, et c'est la condamnation d'une publication du syndicat des magistrats par des magistrats.

A ce propos, je m'interroge sur le système de responsabilité en matière de délits de presse. Y a-t-il en France un système de responsabilité en cascade, à l'instar de ce qui existe en Belgique, ou un autre système qui déroge au droit commun de la responsabilité ?

Posté
Il faut croire que la police dispose de bons relais auprès de la magistrature - car il y a un autre point étonnant, et c'est la condamnation d'une publication du syndicat des magistrats par des magistrats.

Ca sent le règlement de comptes. :icon_up:

Posté
En bref il y en a un qui se fait baiser.

Hein ? Non. Chacun récupère son fric ou son vélo.

Autre chose: en Gallie, les frais d'enquête, recherche, appréhension du voleur seraient à la charge du voleur et provisionné au départ par les assurances. Au besoin, on enverrait le condamné faire des travaux d'intérêt privé.

Posté
Hein ? Non. Chacun récupère son fric ou son vélo.

Autre chose: en Gallie, les frais d'enquête, recherche, appréhension du voleur seraient à la charge du voleur et provisionné au départ par les assurances. Au besoin, on enverrait le condamné faire des travaux d'intérêt privé.

Tu oublies que le voleur est insolvable, tu crois qu'il vole pour s'amuser ? :icon_up: Le mettre aux travaux forcés ne m'apparait pas très libéral.

@ tout le monde : j'organise un concours de plaidoirie, proposez-moi vos sujets si vous voulez. N'hésitez pas. ça peut être une bonne occasion de faire réfléchir sur les thèmes libéraux. Du tordu mais pas trop, et du juridique.

Posté
Le mettre aux travaux forcés ne m'apparait pas très libéral.

Recouvrer une dette c'est tres liberal.

Posté
Tu oublies que le voleur est insolvable, tu crois qu'il vole pour s'amuser ? :icon_up:

De deux choses l'une:

- soit il a une assurance, qui est déjà provisionnée, qui est donc solvable, et qui prend la somme nécessaire sur le montant de sa garantie

- soit il n'a pas d'assurance, auquel cas personne n'ira empêcher quiconque de le mettre aux travaux forcés (à moins de payer à sa place la réparation par charité). Il a rejeté la civilisation humaine, il ne peut pas exiger quoi que ce soit d'elle.

Autre chose: en Gallie, les gens qui n'ont rien et volent pour survivre ce sont soit les gratteurs, soit les émigrés clandestins (sortis illégalement de leur pays d'origine). Pour les premiers, il n'y a rien à faire, ils préfèrent se laisser crever plutôt que faire le moindre mea culpa ou réparer leurs torts: ils sont un poids porté par les assureurs anticrime et donc tous leurs clients, comme ils touchent tout le monde il n'y a pas d'assureur qui puisse échapper à ce poids et s'en servir comme argument concurrentiel. Pour les seconds, être arrêtés et condamnés est une bénédiction car cela leur procure, en fin de compte, un travail et des conditions de vie décentes: ils sont intégrés par la réparation, et une fois leur tort réparé ils deviennent vite de très bons clients pour l'assureur qui les a attrapés (si celui-ci les traite dignement)): gagnant-gagnant.

Posté
Depuis quand libéralisme = droit ????

Je m'étonne de ton étonnement.

Les anarcaps n'ont-ils pas pris l'habitude de définir le libéralisme comme une "théorie du droit" ? N'as-tu jamais remarqué que la plupart des anarcaps qui argumentent sur lib.org ont totalement dépouillé le libéralisme de son essence philosophique pour le réduire à trois, quatre concepts pseudo-juridiques (contrat, droit d'exclure, souveraineté absolue du propriétaire) censés fournir une grille d'interprétation du monde qui les entoure ? N'as-tu jamais constaté les dangers inhérents au simplisme et au manichéisme de leur modèle qui permet certes de revendiquer une "cohérence", parée de toutes les vertus, mais qui finalement se trouve être inapte à appréhender la complexité du réel (les conduisant parfois même à nier certaines réalités afin de préserver cette "cohérence") ?

Invité jabial
Posté
Tu oublies que le voleur est insolvable, tu crois qu'il vole pour s'amuser ? :doigt: Le mettre aux travaux forcés ne m'apparait pas très libéral.

Et pourtant, c'est la seule solution libérale : il reste en prison tant que sa victime n'est pas remboursée, et il sort aussitôt qu'il l'a remboursée. C'est beaucoup plus logique que de condamner un voleur à une peine fixe.

N'as-tu jamais remarqué que la plupart des anarcaps qui argumentent sur lib.org ont totalement dépouillé le libéralisme de son essence philosophique pour le réduire à trois, quatre concepts pseudo-juridiques (contrat, droit d'exclure, souveraineté absolue du propriétaire) censés fournir une grille d'interprétation du monde qui les entoure ? N'as-tu jamais constaté les dangers inhérents au simplisme et au manichéisme de leur modèle qui permet certes de revendiquer une "cohérence", parée de toutes les vertus, mais qui finalement se trouve être inapte à appréhender la complexité du réel (les conduisant parfois même à nier certaines réalités afin de préserver cette "cohérence") ?

La liberté c'est l'esclavage, etc etc etc… :icon_up:

Posté
Je m'étonne de ton étonnement.

Les anarcaps n'ont-ils pas pris l'habitude de définir le libéralisme comme une "théorie du droit" ? N'as-tu jamais remarqué que la plupart des anarcaps qui argumentent sur lib.org ont totalement dépouillé le libéralisme de son essence philosophique pour le réduire à trois, quatre concepts pseudo-juridiques (contrat, droit d'exclure, souveraineté absolue du propriétaire) censés fournir une grille d'interprétation du monde qui les entoure ? N'as-tu jamais constaté les dangers inhérents au simplisme et au manichéisme de leur modèle qui permet certes de revendiquer une "cohérence", parée de toutes les vertus, mais qui finalement se trouve être inapte à appréhender la complexité du réel (les conduisant parfois même à nier certaines réalités afin de préserver cette "cohérence") ?

S'il y a bien quelqu'un qui soit conscient de cette dérive, c'est Melo.

Invité jabial
Posté
L'opposé du relativisme n'est pas le simplisme.

Appeler simplisme une vérité simple est l'arme de celui qui n'aime pas la vérité. Il est plus facile d'être malhonnête quand les relations ne sont pas clairement établies et qu'on peut se cacher derrière une complexité artificielle, alors que la complexité réelle se trouve dans les interactions entre les gens (l'économie) et non dans les règles de droit.

Posté
Appeler simplisme une vérité simple est l'arme de celui qui n'aime pas la vérité. Il est plus facile d'être malhonnête quand les relations ne sont pas clairement établies et qu'on peut se cacher derrière une complexité artificielle, alors que la complexité réelle se trouve dans les interactions entre les gens (l'économie) et non dans les règles de droit.

Si les règles de droit étaient si simples à comprendre, pourquoi alors suivre une formation de juriste ?

Posté
Et pourtant, c'est la seule solution libérale : il reste en prison tant que sa victime n'est pas remboursée, et il sort aussitôt qu'il l'a remboursée. C'est beaucoup plus logique que de condamner un voleur à une peine fixe.

Et aussi beaucoup plus efficace pour la victime, pour les gestionnaires de la prison et pour le détenu lui-même : plus le détenu est productif, moins longtemps il reste à l'ombre.

Posté
Recouvrer une dette c'est tres liberal.

De deux choses l'une:

- soit il a une assurance, qui est déjà provisionnée, qui est donc solvable, et qui prend la somme nécessaire sur le montant de sa garantie

- soit il n'a pas d'assurance, auquel cas personne n'ira empêcher quiconque de le mettre aux travaux forcés (à moins de payer à sa place la réparation par charité). Il a rejeté la civilisation humaine, il ne peut pas exiger quoi que ce soit d'elle.

Et pourtant, c'est la seule solution libérale : il reste en prison tant que sa victime n'est pas remboursée, et il sort aussitôt qu'il l'a remboursée. C'est beaucoup plus logique que de condamner un voleur à une peine fixe.

D'abord tu mésestimes le coût d'entretien d'un condamné. Si un condamné doit payer ses charges et la réparation alors qu'il est en prison, alors il risque d'y rester pour de bon :icon_up:

Ensuite tu commets àmha la même erreur que les deux posteurs sus-cités à savoir que la cohérence de la théorie te fait rejeter toute solution pragmatique et aboutit à des sanctions impitoyables et draconiennes pour les déviants. Ma solution libérale est autre parce que j'estime qu'aucun homme ne peut plier ainsi un autre homme à sa conception des choses. Il ne faut pas perdre de vue que la conception anarcap de l'homme et du monde n'est qu'un système explicatif parmi d'autres.

Invité jabial
Posté
Si les règles de droit étaient si simples à comprendre, pourquoi alors suivre une formation de juriste ?

La théorie est ensembles est simple, et pourtant, il a fallu des siècles de mathématiques pour en arriver là, et pour la comprendre plus que superficiellement il faut avoir fait des études supérieures de mathématiques.

D'abord tu mésestimes le coût d'entretien d'un condamné. Si un condamné doit payer ses charges et la réparation alors qu'il est en prison, alors il risque d'y rester pour de bon :doigt:

Qui paiera alors? Les victimes? Les travailleurs? Drôle de justice!

Ensuite tu commets àmha la même erreur que les deux posteurs sus-cités à savoir que la cohérence de la théorie te fait rejeter toute solution pragmatique et aboutit à des sanctions impitoyables et draconiennes pour les déviants.

Quant à toi, ton incohérence te fait accepter des solutions injustes pour les gens normaux.

Ma solution libérale est autre parce que j'estime qu'aucun homme ne peut plier ainsi un autre homme à sa conception des choses.

Si tu penses vraiment ce que tu écris là, alors effectivement toute justice est impossible. C'est curieux finalement comme certains "conservateurs" rejoignent les progs finalement…

Il ne faut pas perdre de vue que la conception anarcap de l'homme et du monde n'est qu'un système explicatif parmi d'autres.

Comme le communisme, le culte de quetzacoatl, etc etc etc sans doute? :icon_up:

Posté
D'abord tu mésestimes le coût d'entretien d'un condamné. Si un condamné doit payer ses charges et la réparation alors qu'il est en prison, alors il risque d'y rester pour de bon :doigt:

L'assureur a intérêt à ce qu'il rembourse sa dette rapidement, surtout s'il s'est engagé à devenir client chez eux à sa sortie. Ensuite, avec le système bancaire que je préconise (Hawala-Ripple) il n'y a même pas besoin d'enfermer le gus pour s'assurer qu'il paie.

Ensuite tu commets àmha la même erreur que les deux posteurs sus-cités à savoir que la cohérence de la théorie te fait rejeter toute solution pragmatique et aboutit à des sanctions impitoyables et draconiennes

Hein ?!

Excuse-moi, mais traiter les criminels dignement et leur offrir les meilleures incitations possibles pour:

- ne pas commettre de crime (parce qu'ils seront alors en dette vis à vis de la victime)

- se rendre au plus vite (parce que ça minimise la réparation à effectuer)

- coopérer (ça minimise les frais d'appréhension)

c'est "impitoyable" et "draconien" ?

:icon_up:

Posté
Qui paiera alors? Les victimes? Les travailleurs? Drôle de justice!

La prison existe précisément parce que le condamné ne peut pas payer en argent son infraction, soit parce qu'il n'a pas d'argent, soit parce que ce n'est pas payable en argent, la prison sert à le faire "payer" d'une autre façon, par la privation de la liberté.

Quant à toi, ton incohérence te fait accepter des solutions injustes pour les gens normaux.

La solution juste doit être réaliste à défaut il n'y a pas de justice du tout.

Si tu penses vraiment ce que tu écris là, alors effectivement toute justice est impossible. C'est curieux finalement comme certains "conservateurs" rejoignent les progs finalement…

La justice doit être rendue par des institutions générées et ordonnées spontanément avec le temps. Le progressisme serait de croire qu'une nouvelle élite éclairée doit imposer sa conception particulière de la justice.

Comme le communisme, le culte de quetzacoatl, etc etc etc sans doute? :icon_up:

Je ne dis pas qu'is se valent.

Excuse-moi, mais traiter les criminels dignement et leur offrir les meilleures incitations possibles pour:

- ne pas commettre de crime (parce qu'ils seront alors en dette vis à vis de la victime)

- se rendre au plus vite (parce que ça minimise la réparation à effectuer)

- coopérer (ça minimise les frais d'appréhension)

c'est "impitoyable" et "draconien" ?

Dracon était un législateur grec qui souhaitait une société sans crimes ni délits. A cette fin, il imposa une peine extrêmement lourde pour chaque infraction. Je n'ai pas utilisé "draconien" pour la lourdeur disproportionnée de la sanction mais pour le dogmatisme constructiviste.

ps : je ne connais pas le système auquel tu fais référence mais comme je l'ai écris à Jabial la meilleure justice provient d'un ordonnancement spontané. Les systèmes construits globaux me dressent les cheveux sur la tête : aucune question sur la personne du juge, sur les garanties des minorités (au sens large), pas de contrepouvoir, sanctions surréalistes…

Invité jabial
Posté
La prison existe précisément parce que le condamné ne peut pas payer en argent son infraction, soit parce qu'il n'a pas d'argent, soit parce que ce n'est pas payable en argent, la prison sert à le faire "payer" d'une autre façon, par la privation de la liberté.

Tu ne réponds pas à ma question. Qui paierai l'incarcération? Les innocents?

La solution juste doit être réaliste à défaut il n'y a pas de justice du tout.

Tout à fait, c'est bien la raison pour laquelle ta vision des choses est mauvaise.

La justice doit être rendue par des institutions générées et ordonnées spontanément avec le temps. Le progressisme serait de croire qu'une nouvelle élite éclairée doit imposer sa conception particulière de la justice.

Ben voyons. La justice, ça ne pousse pas sur les arbres. Ca consiste à employer la force contre les criminels pour empêcher le crime, pas à faire le juste milieu entre voleur et volé (qui consiste à laisser le voleur prendre la moitié).

Au passage, je trouve hallucinante la référence à Dracon, qui punissait le vol de mort, alors que mon exigence "draconienne" est que le voleur rembourse. C'est un peu comme si on traitait de fasciste qui exige que des élèves se mettent en rang.

Posté
Tu ne réponds pas à ma question. Qui paierai l'incarcération? Les innocents?

En cas d'insolvabilité du condamné, il n'y a pas d'autres solutions libérale que de faire payer la collectivité. Quelles sont les autres possibilités ? Faire travailler de force le condamné ? Pas réaliste, son travail n'est pas assez productif… et pas libéral. Vendre ses organes ? Pas moral, pas libéral… L'exiler ? Pas libéral…

Il n'y a aucune solution parfaite, juste des solutions meilleures que les autres.

Ben voyons. La justice, ça ne pousse pas sur les arbres. Ca consiste à employer la force contre les criminels pour empêcher le crime, pas à faire le juste milieu entre voleur et volé (qui consiste à laisser le voleur prendre la moitié).

?

Au passage, je trouve hallucinante la référence à Dracon, qui punissait le vol de mort, alors que mon exigence "draconienne" est que le voleur rembourse. C'est un peu comme si on traitait de fasciste qui exige que des élèves se mettent en rang.

J'avais écrit un ps dans mon post précédent qui devançait ce reproche, il répond toujours à ta question. (edit : ah non c'est juste avant le ps)

Posté
En cas d'insolvabilité du condamné, il n'y a pas d'autres solutions libérale que de faire payer la collectivité.

C'est marrant, c'est ce qui se passe dans le système que j'ai décrit: les gratteurs (sur)vivent aux crochets des autres en commettant des vols qu'il n'est pas réalistiquement rentable de punir.

Posté
C'est marrant, c'est ce qui se passe dans le système que j'ai décrit: les gratteurs (sur)vivent aux crochets des autres en commettant des vols qu'il n'est pas réalistiquement rentable de punir.

Oui. Mais ce n'est pas parce que ce n'est pas rentable que ça ne doit pas être fait, ou dit autrement, c'est rentable de les punir car cette punition satisfait la soif de vengeance.

Invité jabial
Posté
En cas d'insolvabilité du condamné, il n'y a pas d'autres solutions libérale que de faire payer la collectivité.

Solution libérale : faire payer la collectivité.

Cherchez l'erreur.

Moi, je ne veux pas payer. Dommage, hein? Tu paieras tout seul. Penses-y bien en travaillant, tu vas avoir un sacré passif.

Quelles sont les autres possibilités ? Faire travailler de force le condamné ? Pas réaliste, son travail n'est pas assez productif…

Tu n'en sais rien, et quand bien même, ce sera toujours ça de gagné.

et pas libéral.

Ben voyons. C'est pas le libéralisme que tu nous décris là, c'est la société paradisiaque des voleurs irresponsables.

Vendre ses organes ? Pas moral, pas libéral…

Pas libéral effectivement. On ne peut pas toucher à l'intégrité physique d'un individu qui n'a que volé.

L'exiler ? Pas libéral…

Pardon? Une copropriété peut parfaitement décider de ne pas accepter de condamnés sur son territoire.

Il n'y a aucune solution parfaite, juste des solutions meilleures que les autres.

Ta solution est en tout cas une des pires - déresponsabiliser le voleur aux frais des travailleurs. Bravo.

J'avais écrit un ps dans mon post précédent qui devançait ce reproche, il répond toujours à ta question. (edit : ah non c'est juste avant le ps)

Non, ni le PS ni ce qui précède ne répond à mon objection.

Oui. Mais ce n'est pas parce que ce n'est pas rentable que ça ne doit pas être fait, ou dit autrement, c'est rentable de les punir car cette punition satisfait la soif de vengeance.

Ma prophétie dans la discussion sur la peine de mort se réalise : quand on donne la main, le bras y passe. Maintenant, faire rembourser le voleur, c'est pas de la justice mais de la vengeance. Les honnêtes gens sont vraiment des salauds. Pauvres criminels! :icon_up:

Posté
Solution libérale : faire payer la collectivité.

Cherchez l'erreur.

Moi, je ne veux pas payer. Dommage, hein? Tu paieras tout seul. Penses-y bien en travaillant, tu vas avoir un sacré passif.

On retombe dans la confusion anarchie/libéralisme.

Ben voyons. C'est pas le libéralisme que tu nous décris là, c'est la société paradisiaque des voleurs irresponsables.

Et la prison alors ?…

Pas libéral effectivement. On ne peut pas toucher à l'intégrité physique d'un individu qui n'a que volé.

ça veut dire qu'autrement on pourrait vendre ses organes !!!!? :icon_up: Pas question. Aucun tribunal n'a le pouvoir légitime de faire enlever des organes, quelle que soit sa certitude en ses idées !

Ta solution est en tout cas une des pires - déresponsabiliser le voleur aux frais des travailleurs. Bravo.

Et la prison c'est pour la gallerie ?

Posté
En cas d'insolvabilité du condamné, il n'y a pas d'autres solutions libérale que de faire payer la collectivité. Quelles sont les autres possibilités ? Faire travailler de force le condamné ? Pas réaliste, son travail n'est pas assez productif… et pas libéral. Vendre ses organes ? Pas moral, pas libéral… L'exiler ? Pas libéral…

Euh… Le condamné a fait fi du droit d'autrui, il fait donc fi du sien (réciprocité). Somme toute logique, le faire travailler pour rembourser sa dette ne me semble pas anti-libéral. Son travail serait pas assez productif ? si le condamné sait que plus vite il rembourse plus vite il sort, ou plus vite il peut travailler pour lui, alors cela pourrait l'inciter à travailler correctement, du moins efficacement.

Quant à la vente d'organes, il me semble que toute décision de justice doit etre juste et proportionnelle au préjudice subi, aucun juge ne verrait cette solution acceptable !

L'exil, j'avoue je ne vois pas en quoi cela permettrait de "réparer" les dégâts et d'indemniser la victime.

Cependant, l'exil pourrait faire parti d'un règlement de copropriété (ce serait intelligent d'ailleurs), style, tout copropriétaire (de l'immeuble, du quartie, de la ville, que sais-je) ayant été condamné pour : violences physiques, vol aggravé, meurtre, viol …. (liste non exhaustive, sachant que le règlement de copro étant connu AVANT toute acquisition) se verra dans l'obligation de vendre son bien, ou quitter l'espace commun de la copro..

bref : la liberté contractuelle permet d'imaginer des solutions qui sont à l'heure actuelle inimaginable car, par ex., illégales !

Posté
Euh… Le condamné a fait fi du droit d'autrui, il fait donc fi du sien (réciprocité).

Même un condamné a des droits.

Somme toute logique, le faire travailler pour rembourser sa dette ne me semble pas anti-libéral. Son travail serait pas assez productif ? si le condamné sait que plus vite il rembourse plus vite il sort, ou plus vite il peut travailler pour lui, alors cela pourrait l'inciter à travailler correctement, du moins efficacement.

Je suis bien d'accord, ce à quoi je m'oppose c'est le travail forcé.

Posté
Même un condamné a des droits.

Le condamné a des droits, certes, mais le fait de nier à l'Autre une partie de ses droits entraine, de facto, une perte de droit légitime !

Si le Droit de chaque individu n'est pas limité par le droit des autres, alors le droit ne sert à rien.

Un voleur doit s'attendre à devoir rembourser, par la force s'il le faut, sa victime.

Posté
Le condamné a des droits, certes, mais le fait de nier à l'Autre une partie de ses droits entraine, de facto, une perte de droit légitime !

Si le Droit de chaque individu n'est pas limité par le droit des autres, alors le droit ne sert à rien.

Un voleur doit s'attendre à devoir rembourser, par la force s'il le faut, sa victime.

Bah oui c'est évident :icon_up:

Il devra rembourser de force mais pas par travail forcé.

Invité jabial
Posté
On retombe dans la confusion anarchie/libéralisme.

Ah bon, il y a besoin de supprimer l'Etat pour faire payer aux voleurs, et non aux travailleurs, les conséquences de leurs vols?

a veut dire qu'autrement on pourrait vendre ses organes !!!!?

Exemple typique où le prélèvement forcé d'organes est légitime : un type plante un couteau dans le foie d'un autre. Manque de pot, il est compatible. Il va sans dire que c'est la victime de la tentative de meurtre qui doit survivre.

Même un condamné a des droits.

Oui, c'est pour ça qu'on ne l'abat pas sur place après l'avoir torturé.

Je suis bien d'accord, ce à quoi je m'oppose c'est le travail forcé.

Je suis désolé mais le droit de la victime à être remboursé passe avant le droit du voleur à se reposer. Fallait pas voler.

Posté
Ah bon, il y a besoin de supprimer l'Etat pour faire payer aux voleurs, et non aux travailleurs, les conséquences de leurs vols?

Si le voleur est solvable il peut rembourser, s'il ne l'est pas on peut toujours le punir mais on ne pourra pas le faire réparer par du travail forcé.

Exemple typique où le prélèvement forcé d'organes est légitime : un type plante un couteau dans le foie d'un autre. Manque de pot, il est compatible. Il va sans dire que c'est la victime de la tentative de meurtre qui doit survivre.

Eh ben. Va falloir faire le jugement, l'appel et autres recours bien rapidement.

Oui, c'est pour ça qu'on ne l'abat pas sur place après l'avoir torturé.

Là tu parles du suspect, pas du condamné. Ils ont des droits différents.

Je suis désolé mais le droit de la victime à être remboursé passe avant le droit du voleur à se reposer. Fallait pas voler.

Dans un monde où tout le monde serait d'accord sur toutes les règles, un monde sans erreur judiciaire, sans risque d'abus, pourquoi pas? Mais d'ici là… Personne de toute façon n'a légitimité pour instituer le travail forcé à fin de réparation. (héhé ce fil n'arrête pas de dévier)

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