Taranne Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 Une étude révèle que 43% des 37 millions d'Américains pauvres sont devenus extrêmement pauvres25.02.2007 11:11 Le fossé entre les riches et les pauvres aux USA est de plus en plus large. Quelque 43% des 37 mio de pauvres que comptent les USA ont basculé dans l'extrême pauvreté (+26%).Il s'agit du taux le plus élevé dans ce pays depuis 1975. Près de 16 millions de gens vivent dans "une pauvreté profonde et sévère", soit avec un revenu de moins de 9900 dollars (12'200 fr.) par an pour une famille de 4 personnes, dont 2 enfants. Le seuil individuel de "grande pauvreté" correspond à un revenu de 5080 USD par année. Si la productivité du travail a augmenté en flèche depuis 01, la croissance des salaires est restée à la traîne. (SWISS TXT) http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=…y=1172398285000
Punu Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 Vu que l'état américain ne cesse de grossir, il est tout à fait possible que la situation économique des pauvres en pâtisse. Plus d'état = plus d'inégalités.
Ash Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 C'est inquiétant. Si ça continue comme ça ils finiront au niveau de vie du Français moyen.
Invité jabial Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 C'est inquiétant. Si ça continue comme ça ils finiront au niveau de vie du Français moyen.
Jesrad Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 La pauvreté ne se mesure qu'en pouvoir d'achat. Donc, ma question est: comment ont-ils mesuré la pauvreté des américains ? Ma seconde question est: comment s'étonner que lorsque les dépenses publiques explosent alors que leur rentabilité moyenne baisse, les pauvres trinquent ? Il faut bien que la richesse consommée par l'état fédéral américain (Homeland Security, guerre en Iraq) vienne de quelque part.
José Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 Si ça continue comme ça ils finiront au niveau de vie du Français moyen. Qu'est-ce donc qu'être pauvre aux États-Unis ? Parmi ceux que, officiellement, on désigne "pauvres" dans ce pays (personnes ayant un revenu inférieur de moitié au revenu médian), 46% possèdent leur propre maison, 66% l'air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 30% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD et 73% un four à micro-ondes. Le "pauvre" des États-Unis moyen dispose également de plus d'espace pour vivre qu'une famille moyenne (une famille normale, pas pauvre !) de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d'autres villes européennes. Si nous descendons dans l'échelle et nous fixons sur ceux qui possèdent moins, seuls 6% des maisons des pauvres officiels sont insuffisamment grandes (il y a plus d'une personne par chambre). Par ailleurs, il y a très peu ou aucune trace de malnutrition aux États-Unis induite par la pauvreté. La faim est définie comme "le malaise ou la sensation douloureuse causée par la manque d'aliment". Or, aux États-Unis, le problème sanitaire relié à la nourriture parmi les pauvres n'est pas le manque d'aliments, mais bien la surconsommation d'aliments. http://www.heritage.org/Research/Welfare/bg1713.cfm
Marchange Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 http://www.heritage.org/Research/Welfare/bg1713.cfm Merci pour le lien ! Je le ressortirai celui-là. C'est vraiment bien de sourcer, c'est ce qui nous manque souvent pour défendre ce que l'on dit.
Baltar Posté 26 février 2007 Signaler Posté 26 février 2007 Ce que j'aime sur Heritage c'est le classement mondial des libertés économiques. http://www.heritage.org/research/features/…x/countries.cfm Quand on me sort que le libéralisme est mauvais pour la France, je balance son classement. Si on me dit que le libéralisme est mauvais, je met ce classement en parallèle avec les indices de développement humain.
Jeeves Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Ce que j'aime sur Heritage c'est le classement mondial des libertés économiques.http://www.heritage.org/research/features/…x/countries.cfm Quand on me sort que le libéralisme est mauvais pour la France, je balance son classement. Si on me dit que le libéralisme est mauvais, je met ce classement en parallèle avec les indices de développement humain. et l'IDh tu peux le sourcer stp?
José Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 et l'IDh tu peux le sourcer stp? http://hdr.undp.org/reports/global/2005/francais/
Baltar Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 http://hdr.undp.org/reports/global/2005/francais/ Yep, on click statistics à gauche et c'est pleins de chiffres intéressants en tout genre. Par contre, l'IPH, l'indice de pauvreté utilisé par l'UNDP, est aussi un indice de pauvreté relatif (tellement relatif qu'il n'utilise pas le même mode de calcul pour les pays riches et les pays pauvres). L'IPH-2 utilisé pour les pays riches dépend en partie du pourcentage de personnes vivant avec moins de la moitié du revenu médian (le lien de Jesrad explique pourquoi c'est mal, plus un pays est riche et plus le seuil de pauvreté est élevé).
xiii Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Qu'est-ce donc qu'être pauvre aux États-Unis ? Parmi ceux que, officiellement, on désigne "pauvres" dans ce pays (personnes ayant un revenu inférieur de moitié au revenu médian), 46% possèdent leur propre maison, 66% l'air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 30% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD et 73% un four à micro-ondes. Le "pauvre" des États-Unis moyen dispose également de plus d'espace pour vivre qu'une famille moyenne (une famille normale, pas pauvre !) de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d'autres villes européennes. Si nous descendons dans l'échelle et nous fixons sur ceux qui possèdent moins, seuls 6% des maisons des pauvres officiels sont insuffisamment grandes (il y a plus d'une personne par chambre). Par ailleurs, il y a très peu ou aucune trace de malnutrition aux États-Unis induite par la pauvreté. La faim est définie comme "le malaise ou la sensation douloureuse causée par la manque d'aliment". Or, aux États-Unis, le problème sanitaire relié à la nourriture parmi les pauvres n'est pas le manque d'aliments, mais bien la surconsommation d'aliments.http://www.heritage.org/Research/Welfare/bg1713.cfm Merci pour ces infos !!! C'est véritablement du pain bénit dans un débat !!!
Stan Selene Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 On est effectivement tous plus riches aujourd hui que louis XIV et pourtant on a moins dans le compte en banque.
William White Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Qu'est-ce donc qu'être pauvre aux États-Unis ? Parmi ceux que, officiellement, on désigne "pauvres" dans ce pays (personnes ayant un revenu inférieur de moitié au revenu médian), 46% possèdent leur propre maison, 66% l'air conditionné, près des trois quarts au moins une voiture, et 30% deux ou plus, 97% un téléviseur couleur et plus de la moitié deux ou plus, 78% un lecteur vidéo ou DVD et 73% un four à micro-ondes. Le "pauvre" des États-Unis moyen dispose également de plus d'espace pour vivre qu'une famille moyenne (une famille normale, pas pauvre !) de Paris, Londres, Vienne, Athènes ou d'autres villes européennes. Si nous descendons dans l'échelle et nous fixons sur ceux qui possèdent moins, seuls 6% des maisons des pauvres officiels sont insuffisamment grandes (il y a plus d'une personne par chambre). Par ailleurs, il y a très peu ou aucune trace de malnutrition aux États-Unis induite par la pauvreté. La faim est définie comme "le malaise ou la sensation douloureuse causée par la manque d'aliment". Or, aux États-Unis, le problème sanitaire relié à la nourriture parmi les pauvres n'est pas le manque d'aliments, mais bien la surconsommation d'aliments.http://www.heritage.org/Research/Welfare/bg1713.cfm Oui enfin, à ce petit jeu là, chacun peut prendre son étalon favori pour mesurer la richesse. En nombre de Big mac ou en protèses dentaires, je ne suis pas certain du résultat. Sinon pour l'immobilier c'est plutôt convaincant, encore que les marchés intérieurs sont très différents entre eux.
Domi Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Sur le plan théorique je fais l'analyse suivante ( à condition d'admettre que le libéralisme économique augmente la croissance): Les revenus des pauvres dépendent de deux facteurs: - revenus gagnés ( principalement des salaires). - revenus redistribués. Avec plus de libéralisme, et la supression d'une grande partie de la redistribution, les revenus gagnés vont augmenter avec la croissance et les gains de productivité, mais le gain se fait surtout à long terme, les premières années, il est faible. Il reste que les augmentations de salaires réels peuvent-être différentes selon le niveau où l'on se situe dans l'échelle des salaires. En ce qui concerne les revenus redistribués, la part du gateau à redistribuer sera plus petite tandis que le gateau grossira avec le système libéral. Mais la grossissement du gateau est un phénomène dont les effets se font sentir à long terme. Bref, il est tout à fait possible qu'à court terme plus de libéralisme amène plus de pauvreté. En ce qui concerne les Etats-unis, cette baisse du pouvoir d'achat des 5% les plus pauvres correspond-elle à une baisse des revenus salariaux ou à une baisse des sommes redistribués? Il serait intéressant de connaitre les mêmes évolutions pour la france ou d'autres pays, libéraux ou non. Je me demande aussi si l'on tient compte dans les revenus de ces américains, des effets des dons privés.
Rincevent Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 […] Bref, il est tout à fait possible qu'à court terme plus de libéralisme amène plus de pauvreté. […] L'effet est très connu : on dit classiquement que le bénéfice des réformes libérales suit une "courbe en J".
Domi Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Merci. Est-ce qu'AB qui vit ausx Etats-unis a plus de données sur ce dont il est question et pour répondre aux questions que je me pose (baisse des revenus gagnés ou des revenus redistribués)?
A.B. Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Ben je vis a Manhattan et je ne vis pas personnellement la pauvrete donc c'est dur a dire
Domi Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Ben je vis a Manhattan et je ne vis pas personnellement la pauvrete donc c'est dur a dire Je ne me demandais pas ce que tu voyais "à vue de nez" mais les informations que tu avais à travers les journeaux, la presse etc, sur ces questions. Je pensais que ça pouvait être un sujet de polémique aux Etats-unis. Précision: je cherche rarement l'information en angalis sur internet, le lisant mal.
A.B. Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 Je ne me demandais pas ce que tu voyais "à vue de nez" mais les informations que tu avais à travers les journeaux Iraq iraq iraq, iraq iraq iraq, bush bush, cheney, iraq, iraq, iraq.
Invité Arn0 Posté 27 février 2007 Signaler Posté 27 février 2007 On est effectivement tous plus riches aujourd hui que louis XIV et pourtant on a moins dans le compte en banque.Heu, cela dépends de ce que l'on compare. Par exemple en terme de mètres carrés de logement habitable Louis est largement gagnant (en tout cas vis-à-vis de moi).
Invité jabial Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Les revenus des pauvres dépendent de deux facteurs:- revenus gagnés ( principalement des salaires). - revenus redistribués. Et hop, tu oublies le troisième facteur, qui représente tout de même 66% du revenu d'un smicard : - les impôts! Avec plus de libéralisme, et la supression d'une grande partie de la redistribution, les revenus gagnés vont augmenter avec la croissance et les gains de productivité, mais le gain se fait surtout à long terme, les premières années, il est faible. Et non : dès les baisses d'impôts, le revenu gagné effectif augmente très fortement. Bref, il est tout à fait possible qu'à court terme plus de libéralisme amène plus de pauvreté. Des réformes libérales partielles et bien ciblées peuvent amener à court terme plus de pauvreté ; une réforme générale, même progressive, amène plus de richesse tout de suite, sauf pour les inactifs - et même ces derniers gagnent une bien meilleure chance de se réinsérer dans le marché du travail. Heu, cela dépends de ce que l'on compare. Par exemple en terme de mètres carrés de logement habitable Louis est largement gagnant (en tout cas vis-à-vis de moi). D'un autre côté, son habitation ne correspond pas au critère de logement décent en deça desquels on ne peut louer. En plus de ça, le chauffage laisse à désirer, en été, il a chaud tout roi qu'il est, s'il doit aller voir sa cousine dans sa seigneurie il met trois jours en carosse et en l'absence de suspensions ça saute bien sans parler du fait que ledit carosse n'est pas chauffé en hiver et est très mal fermé (ça vente dedans). S'il attrape une maladie, il a moins de possibilité de se soigner qu'un clochard aux USA, la moindre blessure qui s'infecte et il est cuit, sa bouffe peut être avariée vu les méthodes de l'époque… Faut-il que je continue?
h16 Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 D'un autre côté, son habitation ne correspond pas au critère de logement décent en deça desquels on ne peut louer. En plus de ça, le chauffage laisse à désirer, en été, il a chaud tout roi qu'il est, s'il doit aller voir sa cousine dans sa seigneurie il met trois jours en carosse et en l'absence de suspensions ça saute bien sans parler du fait que ledit carosse n'est pas chauffé en hiver et est très mal fermé (ça vente dedans). S'il attrape une maladie, il a moins de possibilité de se soigner qu'un clochard aux USA, la moindre blessure qui s'infecte et il est cuit, sa bouffe peut être avariée vu les méthodes de l'époque… Faut-il que je continue? Aaaah, mais on oublie un facteur important : l'Etat, c'est lui !
Invité jabial Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Phrase sans doute apocryphe. De fait, beaucoup de gens préfèrent le pouvoir à la richesse ; quant à moi, si celle-ci doit poursuivre le mouvement des cinq cent dernières années, alors je préfère être petit employé dans mille ans qu'un milliardaire maintenant.
h16 Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Phrase sans doute apocryphe. De fait, beaucoup de gens préfèrent le pouvoir à la richesse ; quant à moi, si celle-ci doit poursuivre le mouvement des cinq cent dernières années, alors je préfère être petit employé dans mille ans qu'un milliardaire maintenant. Dans mille ans, tu as cependant nettement plus de chances d'être un petit tas de poussières.
Invité Arn0 Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Des réformes libérales partielles et bien ciblées peuvent amener à court terme plus de pauvreté ; une réforme générale, même progressive, amène plus de richesse tout de suite, sauf pour les inactifs - et même ces derniers gagnent une bien meilleure chance de se réinsérer dans le marché du travail.D'un autre côté, son habitation ne correspond pas au critère de logement décent en deça desquels on ne peut louer. En plus de ça, le chauffage laisse à désirer, en été, il a chaud tout roi qu'il est, s'il doit aller voir sa cousine dans sa seigneurie il met trois jours en carosse et en l'absence de suspensions ça saute bien sans parler du fait que ledit carosse n'est pas chauffé en hiver et est très mal fermé (ça vente dedans). S'il attrape une maladie, il a moins de possibilité de se soigner qu'un clochard aux USA, la moindre blessure qui s'infecte et il est cuit, sa bouffe peut être avariée vu les méthodes de l'époque… Faut-il que je continue? Mouais. Il avait accès au principal intérêt d'être riche pour moi : l'accès aux plus belles femmes. Cela mérite pas mal de sacrifice.
h16 Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Mouais. Il avait accès au principal intérêts d'être riche pour moi : l'accès aux plus belles femmes. Cela mérite pas mal de sacrifice. Heu… Franchement, quand on connait son état de santé (ses dents, son dos, etc…), les méthodes employées pour guérir et les résultats obtenus, ça vaut pas toutes les jolies femmes du monde. Aïe.
Invité jabial Posté 28 février 2007 Signaler Posté 28 février 2007 Dans mille ans, tu as cependant nettement plus de chances d'être un petit tas de poussières. J'entendais être né mille ans plus tard, évidemment… Mouais. Il avait accès au principal intérêt d'être riche pour moi : l'accès aux plus belles femmes. Cela mérite pas mal de sacrifice. Il y a des limites quand même.
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