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Les Immigrés N'aggravent Pas La Criminalité


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Le problème de la criminalité aux États-Unis n'est pas "occasioné" ni même aggravé par les immigrés, indépendamment de leur situation migratoire. Bien que, depuis 1994, la population "illégale" ait doublée dans ce pays, durant cette même période l'indice des homicides a diminué de 38%, celui des vols de 41% et celui des délits contre la propriété de 26%. Cette réduction s'observe également dans les villes à haute consentration de population immigrée comme Los Angeles, New York et Miami, selon les chiffres du recensement de 2000. Les immigrants possèdent des indices plus bas d'emprisonnement que ceux nés aux États-Unis. Ainsi, toujours en 2000, l'indice d'emprisonnement des étrangers était deux fois et demi inférieur à celui des blancs non hispaniques nés dans le pays et presque 17 fois inférieur à celui des afro-américains.

Crime Rates Have Declined as Immigration Has Increased
  • Even as the undocumented population has doubled to 12 million since 1994, the violent crime rate in the United States has declined 34.2 percent and the property crime rate has fallen 26.4 percent.
  • Cities with large immigrant populations such as Los Angeles, New York, Chicago, and Miami also have experienced declining crime rates during this period.

Immigrants Have Lower Incarceration Rates than Natives

  • Among men age 18-39 (who comprise the vast majority of the prison population), the 3.5 percent incarceration rate of the native-born in 2000 was 5 times higher than the 0.7 percent incarceration rate of the foreign-born.
  • The foreign-born incarceration rate in 2000 was nearly two-and-a-half times less than the 1.7 percent rate for nativeborn non-Hispanic white men and almost 17 times less than the 11.6 percent rate for native-born black men.
  • Native-born Hispanic men were nearly 7 times more likely to be in prison than foreign-born Hispanic men in 2000, while the incarceration rate of native-born non- Hispanic white men was almost 3 times higher than that of foreign-born white men.
  • Foreign-born Mexicans had an incarceration rate of only 0.7 percent in 2000—more than 8 times lower than the 5.9 percent rate of native-born males of Mexican descent. Foreign-born Salvadoran and Guatemalan men had an incarceration rate of 0.5 percent, compared to 3.0 percent of native-born males of Salvadoran and Guatemalan descent.
  • Foreign-born Chinese/Taiwanese men had an extremely low incarceration rate of 0.2 percent in 2000, which was threeand-a-half times lower than the 0.7 percent incarceration rate of native-born men of Chinese/Taiwanese descent.
  • The incarceration rate of foreign-born Laotian and Cambodian men (0.9 percent) was the highest among Asian immigrant groups in 2000, but was more than 8 times lower than that of native-born men of Laotian and Cambodian descent (7.3 percent).
  • With the exception of Laotians and Cambodians, foreign-born men from Asian countries had lower incarceration rates than those from Latin American countries, as did their native-born counterparts. This is not surprising given that immigrants from India, Taiwan, China, South Korea, and the Philippines are among the most educated groups in the United States, while immigrants from Cambodia, Laos, Mexico, and Central American countries are among the least educated.

Immigrants Have Lower Incarceration Rates than Natives among High-School Dropouts

  • For all ethnic groups, the risk of imprisonment was highest for men who were high-school dropouts. But among the foreign-born, the incarceration gap by education was much narrower than for the native-born.
  • The highest incarceration rate among U.S.-born men who had not fi nished high school was seen among non-Hispanic blacks, 22.3 percent of whom were imprisoned in 2000—more than triple the 7.1 percent incarceration rate among foreign-born black high-school dropouts.
  • The incarceration rate of native-born Hispanic men without a high-school diploma in 2000 (12.4 percent) was more than 11 times higher than the 1.1 percent rate of foreign-born Hispanic high-school dropouts.
  • Foreign-born Mexicans without a high-school diploma had an incarceration rate of 0.7 percent in 2000—more than 14 times less than the 10.1 percent of native-born male highschool dropouts of Mexican descent behind bars.
  • Only 0.6 percent of foreign-born Salvadoran and Guatemalan high-school dropouts in 2000 were in prison, which was nearly 8 times lower than the 4.7 percent incarceration rate among native-born men of Salvadoran and Guatemalan descent who lacked high-school diplomas.
  • The 0.9 percent incarceration rate of foreign-born Vietnamese high-school dropouts in 2000 was vastly lower than the 16.2 percent rate of native-born high-school dropouts of Vietnamese descent. The incarceration rate of native-born high-school dropouts of Indian descent (6.7 percent) was far greater than the 0.3 percent rate among foreign-born Indian high-school dropouts.

The Paradox of Assimilation

  • The higher rate of imprisonment for native-born men than foreign-born men highlights a darker side to assimilation than is commonly recognized.
  • The process of assimilation often involves the acquisition by immigrants and their descendants of English-language profi ciency, higher levels of education, valuable new job skills, and other attributes that ease their entry into U.S. society and improve their chances of success in the U.S. economy.
  • However, other aspects of assimilation are not as positive. For instance, immigrants, especially those from Latin America, have lower rates of adult and infant mortality and give birth to fewer underweight babies than natives despite higher poverty rates and greater barriers to health care. But their health status—and that of their children—worsens the longer they live in the United States and with increasing acculturation.
  • The children and grandchildren of many immigrants—as well as many immigrants themselves the longer they live in the United States—become subject to economic and social forces, such as higher rates of family disintegration and drug and alcohol addiction, that increase the likelihood of criminal behavior among other natives.
  • The risk of incarceration is higher not only for the children of immigrants, but for immigrants themselves the longer they have resided in the United States. However, even immigrants who had resided in the United States for 16+ years were far less likely to be incarcerated than their native-born counterparts.

http://www.ailf.org/ipc/special_report/sr_022107.pdf

Invité jabial
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Je me demande d'ailleurs ce qui peut causer le fait qu'une immense partie de la population noire américaine est incapable de se sortir de la pauvreté alors que des immigrés qui débarquent sans rien y arrivent en une génération.

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Je me demande d'ailleurs ce qui peut causer le fait qu'une immense partie de la population noire américaine est incapable de se sortir de la pauvreté alors que des immigrés qui débarquent sans rien y arrivent en une génération.

L'explication est des plus simples : l'État "protège" les afro-américains mais pas les travailleurs immigrés.

Invité jabial
Posté
L'explication est des plus simples : l'État "protège" les afro-américains mais pas les travailleurs immigrés.

C'est pas faux, effectivement si on supprime les incitants à court terme pour s'en sortir, la plupart des gens ne voient pas plus loin et restent au point de départ :icon_up:

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Taguieff me disait il y a quelques mois qu'on observe empiriquement que l'immigration aux Etats-Unis suit un schéma en trois phases. La première génération travaille dur tout en bas de l'échelle et s'engage dans l'armée, la deuxième génération est très agitée et violente, et la troisième est totalement intégrée.

C'est pas faux, effectivement si on supprime les incitants à court terme pour s'en sortir, la plupart des gens ne voient pas plus loin et restent au point de départ :icon_up:

Je crois qu'on ne citera jamais assez les oeuvres de Thomas Sowell sur ce thème.

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Je me demande d'ailleurs ce qui peut causer le fait qu'une immense partie de la population noire américaine est incapable de se sortir de la pauvreté alors que des immigrés qui débarquent sans rien y arrivent en une génération.
Euh, "immense", faut pas exagérer non plus hein. Les lois ségrégationnistes (école, bus, toilettes…) n'ont été levées que dans les années 60, ce ne ferait que 2 générations. Pour avoir travaillé avec des African Americans, je peux te dire qu'ils sont blacks à l'extérieur mais bien blancs à l'intérieur, il y a qu'à voir la place qu'occupent Rice et Powell (qui lui est immigré jamaicain).

Et puis il faut dire que les USA pratiquent l'immigration choisie avec des quotas et des permis de travail (je ne crois pas qu'ils en délivrent beaucoup pour le métier d'éboueur). Un informaticien indien ou un ramasseur de fraise mexicain n'a pas une propension si énorme que ça à la criminalité. Et au moindre écart, c'est la déportation (terme utilisé chez eux comme chez les British sans la moindre gêne). Ca aide à réduire le taux de criminalité.

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Je connais des étrangers ici qui effectivement craignent car en tant qu'étranger la réponse peut etre l'expulsion et l'interdiction du territoire. Ils ne craignent non pas parce que ce sont des délinquants, mais souvent parce qu'ils bossent au black, ou sont sans papiers etc..

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Je connais des étrangers ici qui effectivement craignent car en tant qu'étranger la réponse peut etre l'expulsion et l'interdiction du territoire. Ils ne craignent non pas parce que ce sont des délinquants, mais souvent parce qu'ils bossent au black, ou sont sans papiers etc..

Travailler au black n'est il pas un acte de délinquance en France ?

Posté
Euh, "immense", faut pas exagérer non plus hein. Les lois ségrégationnistes (école, bus, toilettes…) n'ont été levées que dans les années 60, ce ne ferait que 2 générations. Pour avoir travaillé avec des African Americans, je peux te dire qu'ils sont blacks à l'extérieur mais bien blancs à l'intérieur, il y a qu'à voir la place qu'occupent Rice et Powell (qui lui est immigré jamaicain).

Ceux avec qui tu travailles ne sont pas forcément représentatifs du reste. Apparemment, il y en a de plus en plus qui deviennent PDG de grosses entreprises. Mais l'"intégration" d'une bonne partie d'entre eux dans la société américaine reste difficile, apparemment.

Au passage "A la recherche du bonheur est un trés beau film" que je conseille à tout le monde d'aller voir.

Invité jabial
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Et puis il faut dire que les USA pratiquent l'immigration choisie avec des quotas et des permis de travail (je ne crois pas qu'ils en délivrent beaucoup pour le métier d'éboueur). Un informaticien indien ou un ramasseur de fraise mexicain n'a pas une propension si énorme que ça à la criminalité. Et au moindre écart, c'est la déportation (terme utilisé chez eux comme chez les British sans la moindre gêne). Ca aide à réduire le taux de criminalité.

J'ai quelques doutes sur l'effet sur la criminalité mais bon…

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Je me demande d'ailleurs ce qui peut causer le fait qu'une immense partie de la population noire américaine est incapable de se sortir de la pauvreté alors que des immigrés qui débarquent sans rien y arrivent en une génération.

J'avais étudié le thème des minorités ethniques aux USA pour un devoir d'anglais de fin d'année il y a plusieurs années sur le thème général de la civilisation américaine, et après avoir parcouru la plupart des livres sur la question, et avoir lu en entier le livre de référence de Claude Lévy, je n'ai toujours pas eu de réponse vraiment claire à cette question et je me la pose toujours. Ce qu'on sait sur les Noirs-Américains, c'est que c'est la communauté la plus pauvre des USA, la communauté la mieux répartie sur le territoire américain, un taux de fécondité qui a rejoint celui des Blancs non-hispanique, une communauté relativement homogène avec toutefois une division nette entre les Noirs "libéraux" et le reste de la population Noirs-Américaine. Les Noirs libéraux sont les Noirs qui sont parvenus à rejoindre la classe moyenne américaine grâce à l'affirmative action des années 70-80, mais cette affirmative action n'a pas réussi à assimiler réellement ces Noirs libéraux avec le reste de la population américaine, ces Noirs libéraux se retrouve dans des banlieues chic (golden guettos) des grandes villes sans contact avec les Blancs qui restent encore relativement hostiles à la population noire, ni contact avec le reste de la population noire dont elle méprise. (Ce que je trouve détestable chez ces Noirs libéraux, c'est qu'ils ont été les premiers à vouloir l'arrêt de l'affirmative action alors que ce sont les premiers à en avoir profiter, mais bon là c'est personnel…)

Ce que je crois personnellement, en extrapolant le compte rendu de mon devoir, c'est que les Noirs américains gardent encore cette hostilité envers les Blancs et ne souhaitent pas tellement suivre le modèle de réussite par amour propre, l'assistanat ne les aide pas non plus à progresser, et aussi car il faut le dire, contrairement à l'idée qu'on se fait de l'évolution des moeurs, le racisme anti-Noirs n'a pas réellement disparu aux USA (car les USA ne se limitent pas à NY), d'où par exemple encore aujourd'hui une certaine hostilité envers des Noirs qui réussissent. Le poids de l'histoire pour rejoindre minitax.

Sinon, pour répondre à Rincevent, non les générations d'immigrés ne se comportent pas comme ça, une étude américaine l'a démontré il y a déjà un bon moment. La première génération travaille est relativement sérieuse, la deuxième est justement la génération qui a la plus forte volonté de s'intégrer et c'est justement cette génération là qui est la plus patriotique. Durant la WW2, une grande partie des soldats qu'on a envoyé en Normandie était des fils d'immgrants de la 2e génération, Italiens, Polonais, Juifs, etc., de même la communauté japonaise de la deuxième génération dans les années 40-50, les Nisei, ont fourni un effort colossal durant la guerre contre le Japon (même si une grande partie des Japonais étaient mis en quarantaine par le gouvernement Américain à cette époque). C'est justement à partir de la troisième génération qu'il pourrait (j'insiste sur le conditionnel) y avoir des problèmes, mais ce n'est pas automatique et fort heureusement. C'est palpable, moi aussi je remarque que bien souvent les fils et filles d'immigrés récents sont souvent bien plus français que les Français de souche, avec un désir réel d'intégration, selon la logique du processus naturel d'imitation.

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Ce que je crois personnellement, en extrapolant le compte rendu de mon devoir, c'est que les Noirs américains gardent encore cette hostilité envers les Blancs et ne souhaitent pas tellement suivre le modèle de réussite par amour propre, l'assistanat ne les aide pas non plus à progresser, et aussi car il faut le dire, contrairement à l'idée qu'on se fait de l'évolution des moeurs, le racisme anti-Noirs n'a pas réellement disparu aux USA (car les USA ne se limitent pas à NY), d'où par exemple encore aujourd'hui une certaine hostilité envers des Noirs qui réussissent. Le poids de l'histoire pour rejoindre minitax.

Thomas Sowell est là encore instructif :

The black family - which survived slavery, discrimination, poverty, wars, and depressions - began to come apart as the federal government moved in with its well-financed programs to "help".
The cold, hard fact is that blacks were rising economically more rapidly in the 1940s and 1950s than after the civil rights revolution of the 1960s.
Sinon, pour répondre à Rincevent, non les générations d'immigrés ne se comportent pas comme ça, une étude américaine l'a démontré il y a déjà un bon moment. La première génération travaille est relativement sérieuse, la deuxième est justement la génération qui a la plus forte volonté de s'intégrer et c'est justement cette génération là qui est la plus patriotique. […]

Intéressant ; tu as la référence de l'étude en question ?

Posté

Je viens juste de retrouver les références (pas facile de retrouver les retrouver, heureusement que je me souviens un peu près de l'endroit des bons passages!).

Dans les références de Claude Lévy, il faut citer le sociologue américain Marcus Lee Hansen qui a analysé ce qu'il appelle le "réveil ethnique" des années 60. Je cite le passage qui nous intéresse:

"Cette renaissance ethnique s'explique: alors que la deuxième génération s'efforce de s'acculturer et de s'intégrer à tout prix, gommant tout ce qui peut la distinguer des autres Américains, la troisième génération, américanisée, cherche, elle, à affirmer sa spécificité, à retrouver ses racines".

La "révolution" des années 60 pour les droits civiques des Noirs américains, révolution encouragée par les Noirs mais aussi par la grande majorité des Blancs, ce n'était pas dû à un équilibre naturel des choses, à une logique de ce qu'il appelle "l'idéologie américaine", mais à ce qu'il appelle un réveil ethnique des Noirs, mais aussi un réveil ethnique des white ethnics. En gros dans les années 60 se sont rencontrés en même temps les 3e génération de plusieurs groupes ethniques en même temps et cette génération "dorée", qui a fait avancer la cause des Noirs, a provoqué cette révolution, non pas par allégence à l'idéologie "melting-potiste" américaine mais au contraire en réaction contre celle-ci.

Tous sont unanimes dans les années 60 sur ce réveil ethnique, Nathan Glazer (avec Beyond the Melting Poten 1963) et Patrick Moynihan (avec Assimilation in American Life en 1964), et vont dans le sens que l'égalité en droit s'est fait par opposition à la pensée dominante du melting-pot. Ils parlent d'un transfert vers une société pluriculturelle vers une société pluristructurelle, mais là on s'éloigne du débat.

Enfin, on peut citer aussi Michael Novak qui lui a montré que ce réveil ethnique et l'octroi des droits civiques aux Noirs était dû…aux Blancs. Ce sont en fait les white ethnics, pour la plupart catholiques et juifs, essentiellement pauvres, qui ont été réellement les leaders pour l'octroi des droits civiques pour les Noirs-Américains, en réaction à l'establishment protestant. Ce mouvement dans les années 60, dont la concrétisation finale a été l'octroi des droits civiques pour les Noirs-Américains, dénonçait le prétendue américanisation qui n'était en fait qu'un "waspification".

Ah, je viens juste de relire un passage qui pourrait nous intéresser sur les raisons du fait que les Noirs-Américains soient toujours pauvres aux USA. D'après Stephen Steinberg, auteur de "The ethnic myth: race, ethnicity and class in America", un peu à contre courant dans les années 60, il trouve que le concept de pluralisme ethnique n'est qu'un "faux-fuyant". Je cite Lévy à propos de la pensée de Steinberg:

"pour lui, l'idéalisation des valeurs ethniques ancestrales, aujourd'hui dilués voir abandonnés, n'a d'autre fonction que d'occulter la réalité américaine, de brouiller la prise de conscience de l'appartenance à une classe, et contribue ainsi à la persistance des inégalités sociales".

Steinberg est rejoint par Thomas Sowell (un économiste conservateur noir-américain) qui trouve que:

"le culte de l'ethnicité, bien loin d'être une réponse aux problèmes réels auxquels sont confrontés les Noirs, ne fait que les masquer".

Alors je crois que ça rejoint un peu ce que j'ai dit plus haut, c'est-à-dire que les Noirs-Américains demeurent pauvres parce qu'ils se sont enfermés dans l'idée que le Noir est pauvre, que le Noir n'a pas à faire ce que les Blancs font, un peu par amour propre et par "réaction ethnique". Sans doute les Noirs-Américains détestent les Noirs qui deviennent médecins, professeurs, avocats, etc. parce qu'ils les trouvent lâches d'avoir rejoint l'establishment wasp… Collin Powell a été certes le premier Noir à avoir accès au plus haut grade de l'armée américaine, le premier à avoir atteint le poste le plus important dans une administration gouvernementale (après celui de Président), mais Collin Powell n'est pas un Noir comme un autre, c'est un immigré, et ça change tout. Il n'a pas le même poids de l'histoire sur ses épaules, étant d'origine jamaïcaine.

Donc je crois aussi que si la communauté noirs-Américaine veut évoluer dans la société américaine, elle doit travailler sur elle-même et se remettre en cause, c'est un combat qui n'est pas matériel. Aussi, je pense que toutes les aides que les Américains ont donné aux Noirs-Américains n'ont servi à rien, car le problème de fond des Noirs-Américains n'a jamais été réglé.

Voilà. :icon_up:

EDIT: Je me suis trompé pour Marcus Lee Hansen et je l'ai corrigé dans le post, sa théorie sur les générations issues de l'immigration suit la réflexion sur les white ethnics du début du XXe siècle, donc avant les années 60 (rien à voir avec les Noirs-Américains, mais la logique est la même). Je viens juste de m'en rendre compte en voyant sa date de naissance et de mort (1892-1938), donc il ne parlait pas de la révolution des années 60 de toute évidence :doigt:

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EDIT2: Je viens de me rendre compte qu'on a cité une référence commune, Thomas Sowell (l'économiste conservateur noir). Bah pour ta citation:

"The cold, hard fact is that blacks were rising economically more rapidly in the 1940s and 1950s than after the civil rights revolution of the 1960s."

Je crois que ça rejoint un peu l'analyse fait dans le post plus haut, c'est-à-dire que les Noirs avant le fameux "réveil ethnique" suivaient sans doute une voie normale de progrès de vie sans se poser de question (même si ils n'avaient pas de droit de vote, ni de droits égaux par rapport aux Blancs), donc ils se sont enrichis de manière naturel, mais le "réveil ethnique" leur a fait prendre conscience de leur ethnicité et donc cette réaction a été un handicap pour eux, car ils se sont construit une image du Noir qui ne devait pas s'assimiler au Blanc. En fait, maintenant que j'y pense, une pensée qui n'est pas si idiote que ça, mais cette révolution dans les années 60 était essentiellement dû aux Blancs, car les pour les Noirs ça fait déjà belle lurette qu'ils ont dépassé le stade du passage de la 2e à la 3e génération. La question que je me pose est que sans le réveil ethnique des Blancs, est-ce qu'il y aurait eu un réveil ethnique des Noirs? A en juger Sowell, ce réveil ethnique a été néfaste pour les Noirs, donc il se peut que les Blancs, indirectement, se sont rendus responsables de l'état actuel des Noirs-Américains…

Enfin bon, on va pas réécrire l'histoire et croire telle ou telle hypothèse, ça reste quand même des fantasmes d'intellos tout ça :icon_up:

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Travailler au black n'est il pas un acte de délinquance en France ?

Illégal mais pas illégitime. Sachant qu'ils risquent de se faire jarter à cause de leur statut, à leur place je ferais pareil pour survivre.

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