Normous Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Pensez-vous ce scénario possible: Victoire de Sarkozy le 6 mai. Bon score de la gauche aux législatives et soit la gauche gouverne seule soit avec l'UDF. En gros cohabitation directe.
Apollon Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Très improbable. Les députés UDF rentreront àma dans le rang dès la présidentielle passée, peut-être dès le premier tour. Dans l'hypothèse inverse, ils risqueraient tous leur avenir sur une élection, pour un gouvernement peu réaliste.
Mike Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Il y a toujours la prime au président pour les législatives… le camp qui a perdu aux présidentielles, un peu dégouté, ne se mobilise pas. Gros score de la gauche exclu. Alliance avec l'UDF impossible… sauf à créer une scission au sein du PS, ce qui serait une bonne chose: recentrage du centre de gravité de la politique française entre l'UMP et un nouveau parti formé par l'aile gauche de l'UDF et l'aile droite du PS. Bref on marginalise l'extrême gauche. Bon pas en avant.
Normous Posté 18 avril 2007 Auteur Signaler Posté 18 avril 2007 Très improbable. Les députés UDF rentreront àma dans le rang dès la présidentielle passée, peut-être dès le premier tour. Dans l'hypothèse inverse, ils risqueraient tous leur avenir sur une élection, pour un gouvernement peu réaliste. Sarko fera payer à l'UDF et présentera des candidats UMP partout. Donc les députés UDF ont du souci à se faire pour leur poste. Il y a toujours la prime au président pour les législatives… le camp qui a perdu aux présidentielles, un peu dégouté, ne se mobilise pas. Gros score de la gauche exclu. Alliance avec l'UDF impossible… sauf à créer une scission au sein du PS, ce qui serait une bonne chose: recentrage du centre de gravité de la politique française entre l'UMP et un nouveau parti formé par l'aile gauche de l'UDF et l'aile droite du PS. Bref on marginalise l'extrême gauche. Bon pas en avant. Non parce que la les électeurs sont à gauche mais ne peuvent pas encadrer Royal, mais peuvent soutenir le PS aux législatives… Il y a toujours la prime au président pour les législatives… le camp qui a perdu aux présidentielles, un peu dégouté, ne se mobilise pas. Gros score de la gauche exclu. Alliance avec l'UDF impossible… sauf à créer une scission au sein du PS, ce qui serait une bonne chose: recentrage du centre de gravité de la politique française entre l'UMP et un nouveau parti formé par l'aile gauche de l'UDF et l'aile droite du PS. Bref on marginalise l'extrême gauche. Bon pas en avant. Non parce que la les électeurs sont à gauche mais ne peuvent pas encadrer Royal, mais peuvent soutenir le PS aux législatives…
Apollon Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Il y a toujours la prime au président pour les législatives… le camp qui a perdu aux présidentielles, un peu dégouté, ne se mobilise pas. Gros score de la gauche exclu. Alliance avec l'UDF impossible… sauf à créer une scission au sein du PS, ce qui serait une bonne chose: recentrage du centre de gravité de la politique française entre l'UMP et un nouveau parti formé par l'aile gauche de l'UDF et l'aile droite du PS. Bref on marginalise l'extrême gauche. Bon pas en avant. …et la gauche du PS s'allie à l'extrême-gauche, je ne suis pas sur du tout qu'elle y perde du pouvoir de nuisance. Sarko fera payer à l'UDF et présentera des candidats UMP partout. Je n'y crois pas un instant.
phantom_opera Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Nos institutions sont nulles quand même. Présidentielle puis législatives dans la même année, ça n'a aucun sens. Vraiment des cons ceux qui nous gouvernent.
Coldstar Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Pensez-vous ce scénario possible:Victoire de Sarkozy le 6 mai. Bon score de la gauche aux législatives et soit la gauche gouverne seule soit avec l'UDF. En gros cohabitation directe. Je crois ce scénario possible mais pas improbable. D'ailleurs, je crois le possible uniquement dans ce sens (impossible si Royal gagne). Le fait est que l'UMP s'est quand même pris des roustes électorales sévères depuis qu'elle est au gouvernement, que son bilan n'est pas fameux et habilement démoli par l'opposition (CPE, chiffres du chômage). La théorie physico-politique du "sortez-les-sortants" n'a jamais été démenti depuis trente ans (aucun camp n'a gagné deux législatives de suite). Cette théorie SLS m'a fait miser sur la victoire de la gauche aux élections, mais il faut avouer que cette théorie est mise à mal par - la popularité de Sarkozy (très supérieure à la moyenne UMP) cf son positionnement de premier policier de France qui plaît bien malgré tout. - la nullité de la campagne socialiste - leurs dissensions internes (surtout: plus qu'à l'UMP) - son manque de réseaux forts (ces saloperies qui gangrènent la politique via les noyautages) - … et le très gros déficit de CARRURE PRESIDENTIELLE de Royal sur Sarkozy. Moins lié à sa "féminitude" qu'à l'absence d'expérience et de longévité en gros ministère ou chef de parti. Bref, mon analyse est que l'électorat devrait en principe rejeter l'UMP après 5 ans de gouvernement, mais ces quelques avantages comparatifs incontestables (quoi qu'on pense de la pertinence des critères que j'ai soulevés) pourraient quand même permettre à Sarkozy de renverser la spirale annoncée de la défaite "SLS"… pour son élection à lui. Reste qu'un effet démobilisation historiquement très important permet toujours au camp vainqueur de la présidentielle de capitaliser aux législatives. Mais si la marge électorale est infime et que les lignes bougent (cf Bayrou) même après la présidentielle, une cohabitation est définitivement envisageable. On peut aussi concevoir que cet effet soit beaucoup moins puissant que d'ordinaire, si les électeurs de gauche, qui diabolisent pas mal Sarko, se montrent revanchards. En cas de victoires de Sarkozy le 6 mai, il restera encore une probabilité non négligeable (je la juge à 5-10%, et c'est énorme pour du jamais-vu) qu'on se tape la cohabitation dans la foulée. En cas de ticket Sarkozy président / majorité à dominante PS à l'Assemblée, on se prépare au soir du 2ème tour des Législatives la soirée électorale télévisée la plus onctueuse depuis des lustres. H16 a intérêt à avoir du stock pour le pop-corn.
Rincevent Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Nos institutions sont nulles quand même. Présidentielle puis législatives dans la même année, ça n'a aucun sens. Vraiment des cons ceux qui nous gouvernent. Ca pourrait avoir un sens, si ces élections n'avaient qu'un seul tour.
Wali Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Pensez-vous ce scénario possible:Victoire de Sarkozy le 6 mai. Bon score de la gauche aux législatives et soit la gauche gouverne seule soit avec l'UDF. Je vois l'assassinat de Sarkozy le 6 ou le 7 mai par un fanatique de la gauche. Si les élections législatives ont lieu malgré la guerre civile s'instaurant en France, l'UMP fera un raz-de-marée de votes grâce à l'émotion suscitée par la tragique fin du premier flic de France.
$teph Posté 18 avril 2007 Signaler Posté 18 avril 2007 Pensez-vous ce scénario possible:Victoire de Sarkozy le 6 mai. Bon score de la gauche aux législatives et soit la gauche gouverne seule soit avec l'UDF. En gros cohabitation directe. Je pense que si Sarko gagne, la gauche va se désintégrer, les rivalités Fabius, Jospin, DSK et cie vont commencer à éclater avec l'échec de Royal! Bref, possible mais j'y crois pas. Je pense par contre que l'UDF pourrait faire un bon score aux législatives. Idéalement les français veulent sarko président (pour l'homme) mais une politique socialiste, ce qui me fait espèrer c'est que si la gauche perd la présidentielle elle ne sera pas en bonne position pour les législatives. Mais sur le plan des idées la france veut clairement un gouv de gauche. En fait sarko va "bai***" ces français là.
Normous Posté 7 mai 2007 Auteur Signaler Posté 7 mai 2007 UP Alors qu'en pensez-vous désormais étant donné la "faible" avance de Sarkozy?
Apollon Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 UPAlors qu'en pensez-vous désormais étant donné la "faible" avance de Sarkozy? Nette avance de Sarkozy, je pense qu'il aura aisément sa majorité. ps: faute dans le titre.
Dardanus Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Le seul intérêt des législatives est la façon dont l'opposition va se recomposer ou non : situation du PS et relations ou non avec les bayroutistes.
Wallace Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Nos institutions sont nulles quand même. Présidentielle puis législatives dans la même année, ça n'a aucun sens. Vraiment des cons ceux qui nous gouvernent. Le but principal de la Ve, est d'assurer une stabilité aux institutions, or en cas de cohabitation la stabilité est limite, et tout peu "sautter politiquement" au moindre accrochage. Et à ce titre il est nécessaire que les législatives suivent de peu les présidentielles, afin que les risques, pour que l'électorat ait changé d'avis, soient faibles, et éviter ainsi la cohabitation. Il est donc important que Présidentielles et Législatives ne soient pas trop espacées.
David Boring Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Le but principal de la Ve, est d'assurer une stabilité aux institutions, or en cas de cohabitation la stabilité est limite, et tout peu "sautter politiquement" au moindre accrochage. Et à ce titre il est nécessaire que les législatives suivent de peu les présidentielles, afin que les risques, pour que l'électorat ait changé d'avis, soient faibles, et éviter ainsi la cohabitation. Il est donc important que Présidentielles et Législatives ne soient pas trop espacées. Ça me parait douteux en regardant les trois cohabitations que nous avons connues, et qui ne me semblent pas avoir été des périodes spécialement instables. De temps en temps le président faisait le guignol, organisant un petit référendum ou refusant de signer un bout de papier, mais rien de bien méchant. Au cours de la dernière, le premier ministre et le gouvernement ont même été quasiment inchangés pendant cinq ans (à part un DSK mis en examen par ci, un Allègre dégommé par les syndicats par là : les risques du métier), ce qui est plutôt rare en France. En fait la cohabitation gêne surtout les politiciens car la présence de l'ennemi limite leur pouvoir. Ce qui n'empêche pas les mêmes de venir ensuite disserter doctement sur la séparation des pouvoirs et les terrrrribles dangers qu'il y a à laisser "tous les leviers du pouvoir" dans les mêmes mains.
Ash Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Le seul intérêt des législatives est la façon dont l'opposition va se recomposer ou non : situation du PS et relations ou non avec les bayroutistes. Non. Le seul intérêt est qu'ils vont inévitablement se bouffer entre eux.
Wallace Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 De temps en temps le président faisait le guignol, organisant un petit référendum ou refusant de signer un bout de papier, mais rien de bien méchant. Au cours de la dernière, le premier ministre et le gouvernement ont même été quasiment inchangés pendant cinq ans (à part un DSK mis en examen par ci, un Allègre dégommé par les syndicats par là : les risques du métier), ce qui est plutôt rare en France. Beh oui, mais cela dépend de la façon dont on voit les choses, le refus de signer les ordonnances, et les autres chiques du président envers le gouvernement et l'assemblé, peuvent apparaitres comme de graves signes d'instabilité, qu'il n'y a pas en cas de fait majoritaire parfait. Mais il est vrai que cette instabilité demeure relative et affecte peu la vie du citoyen.
Libérus Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Je crois ce scénario possible mais pas improbable……
risketou Posté 7 mai 2007 Signaler Posté 7 mai 2007 Pensez-vous ce scénario possible:Victoire de Sarkozy le 6 mai. Bon score de la gauche aux législatives et soit la gauche gouverne seule soit avec l'UDF. En gros cohabitation directe. Je pense ce scénario possible et même probable, en dépit du scrutin majoritaire. J'en parlait déjà il y a quelques jours. Comme l'on dit certain le bonus/malus Sarko/Ségo jouera moins au niveau local et j'au du mal à imaginer un UMP avec plus de 50% des sièges; je vois plutôt un 40%, reste à voir, et tout l'enjeu est là, comment vont se ventiler les 60% restants entre PD, PS et PC. J'espère que ça va péter au PS: mais Lang a coupé DSK hier soir.
h16 Posté 8 mai 2007 Signaler Posté 8 mai 2007 Je serai trèèès heureux que le PC disparaisse ou, au moins, perde son groupe. C'est aussi ce qui pend au nez de l'UDF/MD…
melodius Posté 8 mai 2007 Signaler Posté 8 mai 2007 Je ne comprends pas pourquoi on n'organise pas cette élection en même temps que l'élection présidentielle. Je n'y vois que des avantages, contrairement à la solution actuelle.
Taranne Posté 8 mai 2007 Signaler Posté 8 mai 2007 Je ne comprends pas pourquoi on n'organise pas cette élection en même temps que l'élection présidentielle. Je n'y vois que des avantages, contrairement à la solution actuelle. Pour la même raison que les deux tours sont espacés d'une quinzaine; afin que les gens puissent "réfléchir". Enfin j'imagine.
risketou Posté 8 mai 2007 Signaler Posté 8 mai 2007 Dans notre régime actuel, hyper-étatisé, pourquoi pas; si on veut poursuivre la logique. A la base, les pouvoirs se doivent d'être les plus séparés possibles; il faut donc espacer les élections, et même renouveller les sièges au fil du temps.
Taranne Posté 8 mai 2007 Signaler Posté 8 mai 2007 L'avis de Eric Dupin: Etroit Sarkozy La droite a remporté une victoire franche le 6 mai 2007, mais elle n’a pas envahi le territoire de la gauche. Les 46,9% des suffrages exprimés recueillis par Ségolène Royal témoignent de la résistance d’un camp qui s’est senti menacé par la dynamique électorale de Nicolas Sarkozy. C’est un vote identitaire et défensif qui a permis à la candidate de gauche d’échapper à une défaite trop cuisante. Alors que 63% des électeurs de Sarkozy ont voulu manifester dimanche leur « adhésion à ce candidat », ce n’est le cas que pour 47% de ceux qui ont choisi Royal. La motivation du « refus de l’autre candidat » (50%) l’emporte dans l’électorat de cette dernière. Les employés et surtout les ouvriers, qui ont majoritairement voté à gauche, sont les catégories sociales qui ont le plus fréquemment émis un vote de refus et non d’adhésion. Les reports de voix montrent que la polarisation droite-gauche a pleinement fonctionné dimanche. La traditionnelle échelle d’auto-positionnement droite-gauche garde toute sa pertinence : 91% des électeurs qui se situent « au centre gauche » ont voté Royal tandis que 92% de ceux qui se placent « au centre droit » choisissaient Sarkozy. C’est ainsi que l’électorat de François Bayrou s’est divisé en deux parties égales. Les uns ont rejoint la gauche et les autres la droite, chacun tombant du côté où il penchait. Le centre n’apparaît alors que comme un lieu instable soumis en dernière analyse à la bipolarisation. Les extrêmes ne se sont pas plus évadés de la dialectique droite-gauche, n’en déplaise à Jean-Marie Pen. Dans une proportion équivalente de l’ordre des deux tiers, la grande majorité des électeurs d’extrême droite et d’extrême gauche a conforté le candidat de son camp. Les frontières traditionnelles se retrouvent dans l’analyse sociologique du vote. En dépit de ses efforts pour conquérir l’électorat populaire, particulièrement courtisé au cours de cette compétition présidentielle, Sarkozy n’a guère réussi à déborder du territoire classique de la droite. Le profil sociologique du vote en sa faveur est même nettement plus étroit que celui de Jacques Chirac en 1995. L’homme de la « fracture sociale » avait alors séduit une majorité de jeunes électeurs. Son successeur, pour sa part, ne devient majoritaire qu’à partir de 50 ans. Avec seulement 40% des suffrages des 18-24 ans, Sarkozy obtient quinze points de moins que Chirac dans cette tranche d’âge. Le candidat de l’UMP renforce, à l’inverse, ses positions chez les électeurs les plus âgés pour culminer à 64% chez les plus 65 ans. On note que les électeurs de plus de 50 ans constituent 52% de son électorat contre seulement 37% de celui de Royal. Sarkozy n’est majoritaire que chez les retraités et inactifs (58%) ainsi que dans la catégorie traditionnellement très marquée à droite des artisans, commerçants et chefs d’entreprises (82%). Royal domine dans l’ensemble des catégories salariées, des cadres aux ouvriers même si l’on remarque que la sous-catégorie des salariés du secteur privé à majoritairement voté à droite. Il n’empêche que Sarkozy a perdu du terrain, toujours par rapport à Chirac, chez les employés et les ouvriers où la gauche a respectivement recueilli 57% et 59% des suffrages. Royal est parvenue à garder le soutien des milieux populaires qui avaient massivement voté à gauche lors des régionales et des européennes de 2004. Le candidat de l’UMP a néanmoins marqué des points dans une fraction de cet électorat populaire. La droite progresse par rapport à 1995 parmi les électeurs du niveau d’éducation le plus modeste. On remarque aussi que Sarkozy, s’il obtient son meilleur score dans la tranche des plus hauts revenus, a été majoritaire parmi les Français aux ressources les plus limitées. Géographiquement, les territoires de chaque camp sont également respectés. Les zones de forces de Sarkozy ressemblent à celles de Chirac d’il y a douze ans, à l’exception des départements proches de la Corrèze où se situait le fief du président sortant. Le candidat de l’UMP obtient cependant des scores plus élevés que son prédécesseur dans le Nord-Est de la France où Le Pen avait enregistré ses meilleurs résultats le 22 avril. Ce sont généralement dans les départements où le FN reste le plus influent que Sarkozy progresse le plus d’un tour à l’autre. La carte du vote Royal de second tour trahit également l’influence des reports de voix. La candidate du PS a progressé à la fois dans les départements où la « gauche non socialiste » avait été la plus présente, comme l’Allier ou le Cher, mais aussi dans les zones de forces de Bayrou comme l’Ouest breton. Les événements des derniers jours de la campagne ont pesé sur le résultat final sans qu’ils aient profondément bousculé les rapports de forces. Le fameux débat du 2 mai semble avoir avantagé Sarkozy mais dans des proportions relativement équilibrées: il est cité comme un événement qui a compté dans le vote de 38% des électeurs de Sarkozy et dans 31% de ceux de Royal. De même, 15% de ceux qui ont voté pour le candidat de droite disent avoir fait leur choix « après le débat entre les deux candidats » contre 12% de ceux qui se sont prononcés en faveur de la candidate de gauche. Si Sarkozy a réussi à créer une dynamique d’adhésion en sa faveur, une hostilité personnelle à son endroit a limité l’ampleur de son succès. Les électeurs de Royal qui ont d’abord voté pour s’opposer à lui ne citent son « programme » qu’en troisième raison après « certains propos qu’il a tenus » et « sa personnalité ». La stratégie du « tout sauf Sarkozy » était insuffisante pour assurer la victoire de la gauche mais le nouveau président de la République devra tenir compte des réticences d’une partie importante de la population envers lui. Son élection ne suscite d’ailleurs pas un large enthousiasme dans l’opinion : seulement 50% des électeurs se disent « satisfaits » de sa victoire contre 41% de « mécontents ». Les limites du succès de Sarkozy se lisent encore au travers de son pourcentage par rapport aux votants. Les bulletins blancs et nuls ont représenté 4,2% des votants (soit à peu près autant qu’en 2002 et 1995). Le candidat victorieux a recueilli 50,8% des suffrages des électeurs qui se sont rendus aux urnes dimanche. C’est toutefois mieux que Chirac qui avait été élu, en 1995, sans obtenir la majorité absolue des votants… http://ericdupin.blogs.com/murmures/2007/0…it_sarkozy.html
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