sans Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 T'as du vivre dans une grotte durant son trépas pour ne pas te rendre compte que pour 80% des gens, c'était le diable en personne. Pas à ce point là, tu as seulement de mauvaises fréquentations
Tremendo Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Pas à ce point là, tu as seulement de mauvaises fréquentations Poney est démasqué, il ne traine qu'avec des gauchistes. Pour ma part, autour de moi on ne trouve pas 80% de gens défavorables à Thatcher, la majorité s'en fiche ou n'a aucune idée.
poney Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Les deux membres du MR qui ont fait une sortie pour revenir sur le positif de Thatcher se sont fait lyncher par toute la gauche et la droite et, je le sais de source sur puisque j'en connais un personnellement, on reçu plus de mots pour dire "t'es un con" que de soutiens.
eromawyn Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 - En quelques mots, pouvez-vous résumer la situation bulgare actuelle, sur le plan économique et politique ? En ce qui concerne la situation économique, après la chute du régime de Todor Zhivkov la Bulgarie s'est enfoncée dans une grave crise économique dans les années 90, tout comme d'autres pays de la région, avec notamment une période d'hyper-inflation et de fort chomâge. Le pays a commencé à retrouver une certaine stabilité à partir de la fin des années 90, lorsque la monnaie locale, le lev, a été peggée avec le Deutsch Mark. 1 BGN = 1 DEM, ce taux de change est toujours d'actualité, autrement dit, le taux de change avec l'euro est fixe. Il n'est pas rare de voir des bulgares manipuler et/ou calculer en euro, notamment pour les transactions immobilières. La candidature à l'Union Européenne a provoqué une importante croissance économique. Assurés de trouver un pays stable, avec de faibles salaires mais un important potentiel de croissance, de nombreuses sociétés sont venus investir : Microsoft a recherché des informaticiens bon marché, HP a installé un important centre de support technique multi-lingues, la viticulture a été fortement développée grâce à des capitaux allemands, Carrefour a ouvert les premiers hyper-marchés du pays, etc... Beaucoup de ces sociétés se sont installés dans les années précédants l'adhésion à l'UE (2007) ; les Bulgares espéraient un véritable "boom", notamment dans l'immobilier, qui n'a pas eu lieu, les investisseurs ont anticipé l'adhésion, quand les bulgares étaient persuadés que l'adhésion allait au contraire accélérer le rythme des investissements. Les prix de l'immobilier ont été divisé par deux depuis 2007 à Sofia (également sous l'effet de la crise des subprimes). Cependant, et au contraire de ses pays voisins, la Bulgarie peu endettée et avec un faible taux d'imposition (10% flat-rate) n'a pas vraiment subi l'effet de la crise grecque : la croissance a certes ralenti, mais ici pas de coupes importantes dans le budget de l'Etat, ou d'intervention du FMI. Pour la petite histoire, en baissant le taux d'imposition lors de l'introduction de la flat-tax, les rentrées fiscales ont augmenté (courbe de Laffer) : une bonne partie de l'argent gris s'est retrouvée déclarée. L'effet de ces investissements étrangers est indéniable, les salaires ont fortement augmenté, en particulier pour les personnes ayant des talents en informatique et/ou en langues étrangères. Le parc automobile est en forte croissance, provoquant d'importants embouteillages à Sofia. Certains Bulgares qui étaient partis à l'étranger pendant les années 90 ou au début des années 2000 reviennent au pays profiter eux aussi de l'importante croissance. Beaucoup disent ne plus reconnaitre leur pays : la côte sur la mer noire, autrefois sauvage, a été remplacée par de gigantesques complexes hôteliers (construits sans permis par des oligarques ?), la natalité autrefois quasi-nulle a augmenté, de gigantesques centres commerciaux ont été construits (et continuent d'être construits), avec des boutiques à l'occidentale. Cependant, il faut nuancer cet enrichissement ; pour le moment il ne profite qu'aux urbains qualifiés. Le taux de chomâge reste important dans les campagnes et parmis les gens non qualifiés ; certains villages gardent un air de 19ième siècle : il n'est pas rare d'y croiser une vache tirant une charette sur les routes. Je ne parle même pas des roms... Politiquement, la corruption et le "crime organisé" restent un problème majeur en Bulgarie. On dit qu'en Bulgarie quand on a de l'argent, on peut tout acheter, depuis des voix pour les élections jusqu'aux élections de Miss. Le cas de l'ancien premier ministre de centre-droit Boyko Borisov est assez repésentatif : ancien garde du corps de Todor Zhivkov, a monté une société de "sécurité" (la planque habituelle du crime organisé) après la chute du communisme, payerait les journalistes pour écrire des articles favorables a son sujet, toucherait de l'argent de la compagnie pétrolière russe Lukoil, aurait ses entrées dans la trafic de drogue du pays. Autant dire un oligarque à la tête du pays.
eromawyn Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Poney est démasqué, il ne traine qu'avec des gauchistes. Pour ma part, autour de moi on ne trouve pas 80% de gens défavorables à Thatcher, la majorité s'en fiche ou n'a aucune idée. Mais sur les 20% de gens qui ont une opinion sur Thatcher, tu vas surtout avoir des opinions très défavorables. J'ai même vu des gauchistes se réjouir de sa mort. J'ai encore été le seul con à tenter de la défendre.
eromawyn Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 - Il y a, actuellement, des Bulgares dans la rue. Manifestations, blessés, ... Quels sont les enjeux ? Avant cet hiver, la Bulgarie n'avait connu qu'une seule période de manifestation ; ce fut lors de la chute du communisme. Depuis lors, de temps en temps on avait une manifestation d'une centaine de personnes, notamment au sujet des "monopoles", mais jamais un grand mouvement populaire. Avant tout, il faut savoir que les bulgares, longtemps sous domination ottomane, puis sous le régime communiste voyent l'impôt et les monopoles publics comme un outil par lequel la classe dominante (turcs, puis leaders communistes, puis maintenant oligarques) gagne de l'argent sur le dos de tout le monde. Frauder l'impot ou ne pas payer ses factures d'électricité, de chauffage urbain ou d'eau est en Bulgarie un acte hautement moral. La Bulgarie est une démocratie mais dont les citoyens raisonnent comme s'ils étaient dans une dictature. En ce qui concerne le chauffage urbain de Sofia (un réseau d'eau chaude souterraine), force est de contaster l'ineffience du service : il est impossible de contester ses factures (certains bulgares se plaignent de payer pour un garage non chauffé par exemple), on a affaire a un système ultra-bureaucratique. Mais il est aussi impossible de couper l'eau chaude d'un appartement (sauf dans les nouveaux logements) : de nombreuses personnes ne payent pas, ou pas entièrement leur facture de chauffage, et continuent de se chauffer. Pour l'électricité c'est différent : un retard de payement de quelques semaines, et l'opérateur envoye une équipe vous couper l'électricité (très rapidemment). Aussi le marché de l'électricité à été "privatisé" : plusieurs opérateurs, d'origine étrangère, se partagent le marché (monopolistique) de l'électricité, les tarifs de l'électricité sont fixés par le gouvernement. Bien que l'électricité soit bon marché en Bulgarie (environ 7 cts d'€ du kWh), la facture mensuelle des mois d'hivers peut représenter un montant important du salaire d'un ouvrier. La compagnie d'électricité est donc au bulgare ce que Milton Friedman est au militant socialiste. Ce qui a mis le feu aux poudre a été la facture d'électricité du mois de décembre dans la ville de Varna. C'est l'hiver, il fait plus froid qu'à l'habitude, et la facture porte sur plus de 40 jours (au lieu de 30 jours habituellement). Beaucoup de personnes ont cru à une augmentation durable de 50 ou 100% de leur facture d'électricité. Sans même parler des "factures de propagandes" avec des zéros rajoutés par photoshop diffusés sur facebook. Beaucoup ne peuvent pas, ou difficilement la payer (j'ai souvent entendu "au moins le chauffage urbain, si on le paye pas, c'est pas grave, on ne nous le coupe pas"). Pas de facilité de payement pour les gens dans le besoin comme en France ou en Belgique. Ceci entraîne une série de petites manifestations dans le calme au mois de février, qui petit à petit vont devenir plus grosses et atteindre la capitale. Manifestations d'abord au sujet du prix de l'électricité, mais aussi de manière plus vaste contre la corruption. Théoriquement apolitique, spontané (merci facebook et les réseaux sociaux) et soutenu par aucun parti politique, mais on sent bien que c'est avant tout le peuple de gauche dans la rue. Une de leur revendication était notamment la renationalisation de 50% des compagnies d'électricité ! (sic !) Lorsque les manifestations ont atteinds la capitale, Boyko Borrisov a limogé son ministre des finances, et promis une baisse du prix de l'électricité. Ceci n'a pas calmé les manifestants, bien au contraire : les manifestations ont grossi, dont une très importante manifestation le 19 février qui fut la seule a ne pas s'être déroulée calmement (10 blessés). Le lendemain, Boyko Borissov annonçait sa démission.... acte peu courageux quand on sait que son mandat prenait fin quelques mois plus tard. Malgré la démission de Boissov, les manifestations ont continué pendant un bon mois, leur taille se réduisant petit à petit. Anecdotiquement, on a même vu de petits rassemblement en faveur de Borisov. Les manifestations n'ont pas réussi à créer un parti politique reprenant leur revendication et à se présenter aux élections, et ce sont donc les partis traditionnels, rejetés par tous pour leurs liens avec l'oligarchie, qui sont revenus au pouvoir... Avec 120 députés de "gauche" (socialistes + parti turc) et 120 députés de "droite" (GERB de Borisov et Ataka, extreme-droite xenophobe), on aurait pu craindre un blocage à la belge. Il n'en a rien été, le nouveau gouvernement est formé d'une coalition improbable entre gauche et extrème-droite, socialistes, parti turc et parti xenophobe. Vendredi dernier ce nouveau gouvernement a nommé un de ses "protégé" comme chef de sécurité nationale : Delyan Peevski, un oligarque qui possède des médias. Spontanément (via facebook en réalité), le soir même, 50 000 personnes étaient rassemblés devant l'assemblée nationnale pour demander l'annulation de sa nomination. Samedi matin, Peevski démissionnait.... samedi soir et dimanche, c'est 100 000 personnes dans les rues de Sofia, pour demander la démission du nouveau premier ministre qui viens de démontrer ses liens avec l'oligarchie. Petit particularité : cette fois, c'est plutôt la droite dans la rue. - Comment voyez-vous l'évolution des mouvements de protestation ? Il y eu encore une fois une très importante manifestation hier soir, mais j'ai l'impression que ça se réduit un peu. Oresharski n'a aucune raison de démissionner, il n'y a pas d'échéances électorales prochaines, et tous les partis de la coalition actuelle sont certains de perdre des voix en cas d'élections anticipés. Tout commes les manifestations de l'hiver, le plus probablement celles-ci vont probablement perdre en importance petit à petit... En ce qui concerne l'électricité malheureusement, j'ai un peu peur que ces manifestations n'aient été contre-productives. CEZ, un opérateur d'origine tchèque, a perdu sa licence. C'est difficile de croire que les marchés n'aient pas été un peu truqués, certes, mais qui voudra venir investir dans l'électricité en Bulgarie, sachant que la très forte sensibilité politique de l'électricité entraîne donc un gros risque sur les investissements ? Un rendement de 15-20% devrait en tout bonne logique être exigé, ce qui n'est pas en faveur d'une baisse de prix de l'électricité (qui n'est déjà pas chère). En réalité, il existe une solution acceptable et qui permettrait de créer un vrai marché "visible" de l'électricité, donc de mettre fin aux monopoles. Les compagnies de fourniture d'accès internet en Bulgarie possèdent toutes leur propres MAN aérien. Prendre un abonnement internet équivaux donc à tirer un câble dans la rue. Ca fait des sacs de noeuds pas très jolis. De la même manière, on peut imaginer que plusieurs compagnies d'électricité aient leur propres réseaux de distribution, et éventuellement leurs propres centrales électriques, chacune pratiquant des prix libres. Plus de monopoles, plus de regard de l'Etat dans la fourniture d'électricité, cela mettra-t'il fin à la mauvaise réputation des compagnies d'électricité ? Probablement, si cela devait permettre une forte baisse du prix de l'électricité, ce dont je n'ai aucune idée. Contre les sacs de noeuds, on peut aussi imaginer que chaque municipalité (ou chaque quartier) puisse décider d'entretenir le réseau local d'électricité, et permettre à plusieurs compagnies d'électricité de s'y raccorder. Ainsi la facture aurait une composante entretien du réseau qui reviendrait à la municipalité, et une autre production et fourniture d'électricité aux portes de la ville, avec plusieurs fournisseurs possibles à prix libres.
h16 Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Bien, je remets en forme et zou, voilà un bel article sur la Bulgarie pour CP. Ok ?
Rincevent Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Que veux-tu comme preuve? As-tu deja discute avec quelqu'un de Thatcher et entendu un avis positif, meme en Angleterre? C'est l'intransigeance de la dame de fer qui est restee ainsique sa non-consideration de la condition des mineurs de l'epoque. Qu'elle ait eu raison sur le fond ne change rien, elle n'a jamais eu de legimite populaire. Elle a toujours été réélue haut la main. Les gens ont beau dire qu'ils la détestent, ça importe peu. Everybody lies.
Cthulhu Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Elle a toujours été réélue haut la main. Les gens ont beau dire qu'ils la détestent, ça importe peu. Everybody lies. Elle est assez populaire en Angleterre, c'est un fait. Par contre, en France, c'est nettement moins le cas.
alex6 Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 bonjour jme presente je m'appelle Henri Les ravages de l'alcool sur la jeunesse. On en parle pas assez.
Hayek's plosive Posté 20 juin 2013 Signaler Posté 20 juin 2013 Que veux-tu comme preuve? As-tu deja discute avec quelqu'un de Thatcher et entendu un avis positif, meme en Angleterre? C'est l'intransigeance de la dame de fer qui est restee ainsique sa non-consideration de la condition des mineurs de l'epoque. Qu'elle ait eu raison sur le fond ne change rien, elle n'a jamais eu de legimite populaire. N'importe quoi. C'est pas parce qu'elle fut detestee a Liverpool ou Newcastle qu'elle a pas été adulée dans le reste de l'Angleterre, notamment a Londres. Si elle etait autant détestée, pourquoi a-t-on fait changer la loi pour qu'elle soit le premier PM a avoir sa statue de son vivant au Parlement? Pourquoi des milliers de gens étaient sur le passage de son cercueil il y a 2 mois? Pourquoi est-elle regulierement citee parmi les PM les plus populaires du Royaume? http://en.wikipedia.org/wiki/Historical_rankings_of_Prime_Ministers_of_the_United_Kingdom
alex6 Posté 21 juin 2013 Signaler Posté 21 juin 2013 Quand on parle de legitimite populaire, c'est que bien plus de 50% de la population doit etre en soutien. Les sondages la placent certes comme etant plus populaire que les autres PM depuis 45 (sauf Churchill) mais avec un ratio 50/50 donc plutot partage. Qu'elle ait eu des soutiens c'est indiscutable, que beaucoup considerent son action comme decisive, c'est tout aussi certain. En revanche, je maintiens qu'elle est surtout arrivee au pouvoir parcequ'en face c'etait un desastre politique et economique complet et que par la suite, elle n'a pas eu les faveurs populaires (qui n'etaient par ailleurs pas du tout necessaire a son action) parceque son action etait percue comme etant une attaque du capital sur le travail. Il ne faut pas oublier le fort pouvoir de manipulation du Labour et des importants relais communistes de l'epoque. Ils ont fortement participe a faire baisser la popularite des actions de la dame de fer.
Malky Posté 21 juin 2013 Signaler Posté 21 juin 2013 En revanche, je maintiens qu'elle est surtout arrivee au pouvoir parcequ'en face c'etait un desastre politique et economique complet et que par la suite, elle n'a pas eu les faveurs populaires (qui n'etaient par ailleurs pas du tout necessaire a son action) parceque son action etait percue comme etant une attaque du capital sur le travail. Il ne faut pas oublier le fort pouvoir de manipulation du Labour et des importants relais communistes de l'epoque. Ils ont fortement participe a faire baisser la popularite des actions de la dame de fer. Ben... elle a quand même été PM pendant 3 législatures, il fallait bien un minimum de soutien populaire pour que les tories gardent la majorité. (Ooh je viens de me rendre compte que je suis né le même jour qu'elle (mais pas la même année))
Tremendo Posté 21 juin 2013 Signaler Posté 21 juin 2013 Ben... elle a quand même été PM pendant 3 législatures, il fallait bien un minimum de soutien populaire pour que les tories gardent la majorité. (Ooh je viens de me rendre compte que je suis né le même jour qu'elle (mais pas la même année)) Sans compter qu'elle est virée par son propre parti qui dirigera l'Angleterre encore 7 ans de plus, et non pas sanctionnée par les urnes.
alex6 Posté 21 juin 2013 Signaler Posté 21 juin 2013 Ben... elle a quand même été PM pendant 3 législatures, il fallait bien un minimum de soutien populaire pour que les tories gardent la majorité. La encore, regarde le track record du Labour avant elle. Ils ont mis le pays dans un tel etat que plus personne n'en voulait pour des lustres. Le cote action et volontariste de Thatcher etait tres apprecie, c'est ce qui seduisait les electeurs. De la a y voir une ferveur populaire, je ne suis pas certain. En meme temps, je n'y etais pas donc bon...
Rincevent Posté 21 juin 2013 Signaler Posté 21 juin 2013 La encore, regarde le track record du Labour avant elle. Ils ont mis le pays dans un tel etat que plus personne n'en voulait pour des lustres. Le cote action et volontariste de Thatcher etait tres apprecie, c'est ce qui seduisait les electeurs. De la a y voir une ferveur populaire, je ne suis pas certain. En meme temps, je n'y etais pas donc bon... Il y a une différence entre la "ferveur populaire" et la "légitimité populaire" dont tu parlais dans le message de départ. C'est exactement la même différence qui sépare les minorités vociférantes de la majorité silencieuse.
Rübezahl Posté 22 juin 2013 Signaler Posté 22 juin 2013 Il y a une différence entre la "ferveur populaire" et la "légitimité populaire" dont tu parlais dans le message de départ. C'est exactement la même différence qui sépare les minorités vociférantes de la majorité silencieuse. +1 on passe notre temps à se tromper sur la taille/volume/nombre des antagonistes parce que justement ils ont une stratégie bien rodée pour faire croire qu'ils sont plus nombreux que ce qu'ils sont. Le gauchiste est une chouette effraie expert à ce jeu. Certaines personnes croient que SOS Racisme a une once de légitimité. Il n'en est rien. SOS Racisme, c'est une petite poignée d'adhérents + une masse de subventions démesurée qui leur permet d'amplifier leur message. A cause de l'amplification, on s'imagine qu'ils sont nombreux à émettre le message ... Il n'en est rien. C'est un leurre. Une coquille vide + un mégaphone ... + du relais irréfléchi L'expertise à ce jeu est reconnue et récompensée, puisqu'une crapule comme H Désir est 1° secr du PS.
Avus von Hipster Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Bonjour amis libéraux (et plus libéraux si affinités) Mon nom est Boris, j'ai dû très certainement m'inscrire sous un autre pseudo avec lequel je n'ai pas posté et n'ayant pas l'envie de retrouver l'ancien, me voila avec un magnifique, rutilant, pétulant et flatulent pseudal qui est très certainement bien plus drôle que le précédent. Avus : C'est plus court qu'Autobahn, qui représentent les autoroutes libérales sans limitations et les voitures allemandes, je concède cette passion parfois honteuse (ma préférence va pour Audi face aux deux autres) von : Les particules allemandes pour aller dans la logique complète du pseudo. D'une, les noms composés en von son très jolis et de deux, ça fait un petit clin d'oeil à un Ludwig von probablement très populaire ici, je parle bien évidemment de Beethoven. D'ailleurs, Mises est ukrainien, comme moi Hipster : J'avais hésité à m’appeler Adolf Hipster mais même si c'est rigolo, ce n'est pas de très bon goût. Hipster ça évoque ces gens qui cherchent sans cesse à se démarquer tout en ayant quand même un point de vue très consensuel pour certaines personnes. Cela me définit bien si seulement ce n'était pas utilisé de manière aussi péjorative. Sinon j'ai 17 ans, je vais entamer une dernière année dans le système scolaire obligatoire en Terminale L avant de passer le bac et de sans doute, soit entamer des études payantes à l'étranger dans l'économie ou les sciences sociales, soit intégrer une école privée en France dans le large domaine de la manufacture, de l'artisanat et de la confection (j'ai pensé à tailleur) Libéral depuis que j'ai découvert que c'était ce qui définissait ce en quoi j'ai toujours plus ou moins cru (en gros un an) Amateur de Bastiat, Hayek, mais surtout de Boulgakov, qui était très certainement un libéral qui s'ignorait.
Theor Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Mon nom est Boris, j'ai dû très certainement m'inscrire sous un autre pseudo avec lequel je n'ai pas posté et n'ayant pas l'envie de retrouver l'ancien, me voila avec un magnifique, rutilant, pétulant et flatulent pseudal qui est très certainement bien plus drôle que le précédent. Lell C'est terrible comme le monde est petit, hein Boris ?
Corned beef Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Je vais me limiter à Avus. Bienvenue Avus.
Avus von Hipster Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Lell C'est terrible comme le monde est petit, hein Boris ? Lell, c'était exactement ça, merci. (le mot de passe doit être le même j'imagine) Soit, je garde Avus, c'est plus swaggy swag.
Fenster Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Pas la peine, pankkake, on t'a reconnu. Corrigé!
poney Posté 30 juin 2013 Signaler Posté 30 juin 2013 Lell C'est terrible comme le monde est petit, hein Boris ? J'ai loupé un épisode... sinon, bienvenu Boris !
Malky Posté 1 juillet 2013 Signaler Posté 1 juillet 2013 Hipster : J'avais hésité à m’appeler Adolf Hipster mais même si c'est rigolo, ce n'est pas de très bon goût. http://hipsterhitler.com/ Tu connais peut-être déjà En attendant, bienvenue à toi.
sans Posté 1 juillet 2013 Signaler Posté 1 juillet 2013 Hipster ça évoque ces gens qui cherchent sans cesse à se démarquer tout en ayant quand même un point de vue très consensuel pour certaines personnes. Cela me définit bien si seulement ce n'était pas utilisé de manière aussi péjorative. Tout fout le camp depuis le départ de pankakke. Bienvenue quand même !
jean bon Posté 2 juillet 2013 Signaler Posté 2 juillet 2013 Bonjour à tous,Je ne me souviens plus trop comment je suis tombé sur un article de Contrepoints pour la première fois, sans doutes par hasard pendant la campagne présidentielle. À l’époque j'ignorais tout du libéralisme, j'étais plutôt analphabète en économie et la politique ne m'intéressait pas plus que ça. Tout juste savais-je que je n'étais vraiment pas socialiste et je voyais un peu de lucidité chez Bayrou quand il évoquait la dette publique. Un an plus tard, après avoir lu Bastiat, Wikiberal, Hayek et une sacré tonne d'articles de Contrepoints, eh bien... on ne voit vraiment plus le monde de la même façon. Ce fut une sacrée claque, un bol d'air frais d'autant plus savoureux que je découvrais des idées qui non seulement m'étaient totalement inconnues mais auquel en plus j'adhérais souvent du premier coup. Comment avait-on pu me cacher tout ça! À cause de vous: -Je lis H16 et Contrepoints tout les jours -Je passe pour un illuminé dans mon entourage (pas tout le monde, mais presque) -Je suis devenu totalement allergique aux médias qu'il m'arrivait de feuilleter auparavant. Je croyais honnêtement par exemple que le Monde était un journal neutre -Je suis devenu climato-jemenfoutiste -Je n'ai plus trop envie de vivre en France (je n'y habite pas en fait) Mes prochains achats de livres sont La démocratie en Amérique de Tocqueville, Pulp Liberalism de Daniel Tourre et aussi un livre de Bastiat pour le faire lire à mon entourage. Sans doutes les Sophismes économiques, premier bouquin que j'avais lu sur le libéralisme et qui a vraiment tout changé pour moi.Je cherche aussi des critiques honnêtes du libéralisme (je me méfie de ma "conversion" un peu rapide). Mais 99% du temps il s'agit d'hommes de paille totalement grotesques (sur internet en tout cas).
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