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Émeutes Et Insécurité En France


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Non non, comme je l'ai dit plus haut, depuis 1944 la troupe on ne l'envoie que pour des cas gravissimes.

A-t-on envoyé la troupe à Ouvéa, ou bien le GIGN? A l'époque, la grotte d'Ouvéa était une prise d'otage de nature totalement séditieuse et sépartiste. On a bien entendu envoyé le GIGN, pas l'armée.

Ouvéa était, dans sa structure, une opération militaire. Y ont pris part le service action de la DGSE, les nageurs de combat de la Marine Nationale et le GIGN. Le 13eme RDP a participé à la partie collecte du renseignement pour préparer l'action.

Enfin, n'oublions pas qu'un bateau de la marine a ouvert le feu au 100mm sur les côtes.

Le GIGN était incapable de faire quoi que ce soit sans l'armée.

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Depuis quand les rosbeefs ont le droit d'avoir un avis sur la ponctuation ? Même des auteurs classiques omettent des virgules indispensables à une lecture fluide.

Depuis que c'est la langue la plus apprise dans le monde!

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Mais, je croyais que la gendarmerie, et donc le GIGN, sont des militaires. Ce qui explique d'ailleurs que leur armements sont plus lourds que ceux de la police.

SInon c'est marrant cette histoire dans les quartiers nords d'Amiens: encore beaucoup de polémiques à 2 balles, et comme toujours rien ne sera résolu. Le calme reviendra sans doute avec la rentrée des classes.

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Ouvéa était, dans sa structure, une opération militaire. Y ont pris part le service action de la DGSE, les nageurs de combat de la Marine Nationale et le GIGN. Le 13eme RDP a participé à la partie collecte du renseignement pour préparer l'action. Enfin, n'oublions pas qu'un bateau de la marine a ouvert le feu au 100mm sur les côtes. Le GIGN était incapable de faire quoi que ce soit sans l'armée.

Très bien. Tu confirmes donc que même lors de l'un des cas de sédition les plus graves qu'a subi la France depuis la seconde guerre mondiale, l'armée n'est que très indirectement intervenue.

J'espère que tu ne compares pas les voyous dont on parle avec des types capables de prendre en otage une vingtaine de représentants de la loi.

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Très bien. Tu confirmes donc que même lors de l'un des cas de sédition les plus graves qu'a subi la France depuis la seconde guerre mondiale, l'armée n'est que très indirectement intervenue.

Tu as dû mal lire mes propos. L'armée est directement intervenue.

La Marine Nationale a tiré au 100mm sur les côtes. Il se peut que cela soit lors d'un autre événement mais cela a eu lieu.

Le 13eme RDP a participé aux opérations de renseignement (on nomme cela de la "recherche" maintenant) pour aider à trouver le site, le décrire et guider les éléments d'assaut.

Les hommes de la DGSE ainsi que les nageurs de combat ont participé directement à l'assaut. En fait, leur mission était de s'emparer de l'entrée de la grotte. La grotte elle-même était sous la responsabilité des gendarmes car il y avait des otages à l'intérieur. Pour faire face à ce genre de problème, ils sont mieux formés. Les deux unités militaires furent choisi car le GIGN était incapable de travailler en jungle seul et elles étaient les seuls qui, à l'époque, avaient une formation de contre-terrorisme.

Pour résumer, les forces armées ont bien été engagées directement et je pense que ce fut une très bonne chose.

J'espère que tu ne compares pas les voyous dont on parle avec des types capables de prendre en otage une vingtaine de représentants de la loi.

Ce ne sont pas les même clients en effet. Une émeute de cité ou de Black Block, c'est une émeute. Mais leur acteur sont différents dans leurs motivations. De même que je ne parle pas de terrorisme ici. Même si les réseaux terroristes trouvent refuge dans les zones où la police ne va pas.

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Pour résumer, les forces armées ont bien été engagées directement et je pense que ce fut une très bonne chose.

Je comprends bien, mais il s'agit d'un évènement absolument inédit dans l'histoire de la France d'après la seconde guerre mondiale. Très peu de choses sont ne serait-ce que lointainement comparable.

Ce ne sont pas les même clients en effet. Une émeute de cité ou de Black Block, c'est une émeute. Mais leur acteur sont différents dans leurs motivations. De même que je ne parle pas de terrorisme ici. Même si les réseaux terroristes trouvent refuge dans les zones où la police ne va pas.

Je connais Toulouse, Mohammed Merah n'habitait pas du tout mais alors pas du tout dans ce genre d'endroits, c'est le quartier de la Côte Pavée, le quartier lambda de chez lambda.

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Je comprends bien, mais il s'agit d'un évènement absolument inédit dans l'histoire de la France d'après la seconde guerre mondiale. Très peu de choses sont ne serait-ce que lointainement comparable.

1) L'histoire de France ne se contente pas de l'après guerre. Il faut avoir une vue plus globale.

2) Il y a d'autres cas comme Mai 68 où des unités (dont des chars) ont été prépositionnées autour de Paris avec armes et munitions pour s'en emparer sur ordre. Le gouvernement n'en est pas venue à cette extrémité mais elle était prête. Il y a les grèves de 1948 (même si là c'est plutôt la continuité des méthodes qui prévalurent jusque dans les années 40.). Sous certains angles, on peut penser à la Guerre d'Algérie. Et enfin, il y a le plan Vigipirate, actif depuis 1995.

Je connais Toulouse, Mohammed Merah n'habitait pas du tout mais alors pas du tout dans ce genre d'endroits, c'est le quartier de la Côte Pavée, le quartier lambda de chez lambda.

MM est-il le seul?

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Un petit texte de X. Raufer pour mettre les choses au point:

Résumons : des bandes de cités passées au crime organisé, soutenues par un fan club de « sociologues » présentant immuablement ces gangsters comme « des victimes de l’exclusion et du racisme » ; une municipalité aveugle à la gravité de la menace (« Marseille n’est pas Chicago ! ») ; enfin, des policiers et magistrats coupés du milieu criminel local, comptant les cadavres et réagissant ensuite tant bien que mal. Voici maintenant la phase du traitement : quatre questions sur l’efficace et l’inefficace en matière de lutte anti-crime.

1 – Faut-il "envoyer l’armée" à Marseille ?

Pour être gentil, cette lubie locale relève de l’affolement ; plus sévèrement, du showbiz. Nulle part ni jamais, une armée n’est efficace contre des criminels noyés dans une population complice (l’économie souterraine) ou apeurée (la loi du silence). Il ne s’agit pas ici de la bataille d’Alger, mais de neutraliser de fort classiques bandes criminelles, face auxquelles une police vite et bien informée est efficace. Et qu’elle le soit est un problème politique, de gouvernement, puisqu’en France la police est nationale.

2 -  Et le "Comité interministériel" de M. Ayrault ?

La composition même du comité sent le spectacle. De façon ennuyeuse, la réalité marseillaise est incomprise par le gouvernement, qui réagit comme il le peut, en faisant de la com’.

Avant d’engager ces conciliabules, le Premier ministre et ses conseillers devraient se poser une question fondamentale, que voici. Et si, à Marseille et alentours, les tueries à l’arme de guerre n’étaient pas le mal lui même, mais le seul symptôme d’un drame plus profond ? Car, dans la région PACA, pourquoi cette paralysie de la police et de la justice face au banditisme ? En privé, des magistrats régionaux s’inquiètent : pourquoi n’y a-t-il plus de grosse saisie de cocaïne en PACA depuis deux ans ? Pourquoi, quand on veut arrêter de gros truands, des opérations secrètes de la police échouent-elles trop souvent ? Pourquoi des policiers font-ils irruption à l’aube dans des logis vides, pour n’y trouver qu’un lit encore chaud ? Répondre à ces dramatiques questions, c’est régler l’affaire au fond - plutôt que de s’obnubiler sur les Kalachnikov, simples objets en eux-mêmes inoffensifs, si nul bandit n’en use.

3 – Que devrait faire le gouvernement en matière de lutte contre les bandes criminelles ?

Ce que les services spéciaux et la police française font fort bien avec les islamistes : du renseignement ciblé. Or, notre police ne fait pas de renseignement criminel. Pour des raisons troubles, son ancien chef a toujours refusé d’engager la DCRI dans le renseignement criminel opérationnel. Le ministre de l’Intérieur et le nouveau chef de la DCRI devraient d’urgence agir en ce sens. Quand on saura, précisément et assez tôt, ce que prépare le milieu (ici, marseillais) ; quand on découvrira qui le protège et qui l’informe - ce qui est plus crucial encore - le problème sera bientôt résolu. Il faut commencer par le renseignement criminel. C’est décisif car comme le disait Platon : « Le commencement est la moitié du tout ».

4 – Et qu’a fait jusqu’à présent le gouvernement ?

On va de l’affligeant au catastrophique. Mme Taubira a clamé à sons de trompe qu’elle allait vider les prisons - imaginez le sentiment d’impunité - d’invincibilité même - qui enivre dès lors de jeunes brutes pas toujours très subtiles.

Mais il y a pire encore. En août, Mme Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, annule brutalement la création d’une nouvelle section de criminologie au Conseil National des Universités - alors qu’une vraie vague criminelle déferle sur la France. Ce consternant diktat rappelle les excès de 1794 : « La République n’a pas besoin de savants ». Une ministre de la Recherche décidant à la soviétique de ce qui est scientifique ou pas. L’irénisme et le lyssenkisme comme les deux mamelles sécuritaires du gouvernement. Le comité interministériel de M. Ayrault devrait être plutôt pittoresque…

http://www.atlantico.fr/decryptage/marseille-pas-besoin-armee-mais-veritable-volonte-gouvernement-comprendre-agir-xavier-raufer-467688.html

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A-t-on envoyé la troupe à Ouvéa, ou bien le GIGN? A l'époque, la grotte d'Ouvéa était une prise d'otage de nature totalement séditieuse et sépartiste. On a bien entendu envoyé le GIGN, pas l'armée.

A Ouvéa, on a quand meme sorti des lances flammes pour nettoyer des nids de mitrailleuses; j'ai quand même des gros doute que le GIGN aie ca en stock (ou alors ca aurait pu servir contre Merah)

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1) L'histoire de France ne se contente pas de l'après guerre. Il faut avoir une vue plus globale.

Merci, mais je croyais que les sujets dont on parle ici sont totalement nouveaux? Je croyais que la délinquance était sous une forme totalement nouvelle actuellement, qui nécessite un changement de doctrine en employant notamment l'armée. Je ne comprends pas, sur quelle échelle de temps tu raisonne?

2) Il y a d'autres cas comme Mai 68 où des unités (dont des chars) ont été prépositionnées autour de Paris avec armes et munitions pour s'en emparer sur ordre. Le gouvernement n'en est pas venue à cette extrémité mais elle était prête. Il y a les grèves de 1948 (même si là c'est plutôt la continuité des méthodes qui prévalurent jusque dans les années 40.). Sous certains angles, on peut penser à la Guerre d'Algérie. Et enfin, il y a le plan Vigipirate, actif depuis 1995.

Et alors? Le plan Vigipirate c'est du showbiz pour pas que le chiffre d'affaires des grands magasins ne baisse trop quand ça chauffe à l'étranger niveau attentat. Le plan Vigipirate a permis de faire quoi concrètement niveau terrorisme.

L'interview de Rufer montre justement que ce sur quoi pêchent les autorités françaises, c'est le renseignement, le truc de ouf, innovant, qu'on appelle "enquêter" (je vais déposer ce mot, je viens d'inventer un concept de dingue, de nature à changer radicalement la lutte contre la délinquance). Cela n'a rien à voir avec les rodomontades des moudjahidines de clavier, qui demandent d'envoyer la troupe pour aller abattre des voyous.

MM est-il le seul?

Alors, de ma longue expérience en tant que chef suprême des services secrets français, encore un truc de dingue, je pense que le nombre de terroristes potentiels en France est strictement supérieur à zéro.

Je sais, je devrais faire payer les gens tellement ce que je dis est intelligent est original, mais pour vous c'est cadeau, c'est gratuit : je pense qu'il existe des gens mal intentionnés parmi les 65 millions d'habitants de notre pays.

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Amusant comment tu glisses d'un sujet à l'autre.

1) Les émeutes urbaines sont bel et bien un phénomène nouveau.

2) Il y a bien le besoin de changements doctrinaux.

3) Personne n'a défendu ici l'engagement direct des forces armées.

4) généralement, je réfléchi sur 1500ans. À peu près.

5) Vigipirate que cela soit efficace ou non est bien un engagement direct des forces armées. C'était là la question, pas son efficacité.

6) Si X. Raufer répète certaines choses, peut être que ce n'est pas une évidence. Surtout quand il sous entend que la police est noyautée et que les moyens de renseignement intérieur n'ont jamais été employés dans ce domaine. La question bateau, qui pourtant n'est jamais posée, est: pourquoi? Et certains hommes politiques n'ont pas trop intérêt à la réponse.

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Si X. Raufer répète certaines choses, peut être que ce n'est pas une évidence. Surtout quand il sous entend que la police est noyautée et que les moyens de renseignement intérieur n'ont jamais été employés dans ce domaine. La question bateau, qui pourtant n'est jamais posée, est: pourquoi? Et certains hommes politiques n'ont pas trop intérêt à la réponse.

En effet, cette séparation date elle du passage de Sarko a l'intérieur, ou est elle de longue date ?

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Non mais vraiment n'importe quoi, localement on trouve des perles chez les politicards quand même.

Franchement, je trouve que c'est plutot a l'echelle nationale que c'est le plus interessant. Un peu comme les championnats de foot, en fait.

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http://www.lefigaro....-militaires.php

Une bataille rangée a opposé une soixantaine de soldats et de jeunes dans la nuit de vendredi à hier en marge d'une fête locale. Les soldats du 8e Régiment de parachutistes d'infanterie de marine (RPIMa) ont été insultés aux cris de "sales militaires" ou "sales Français" à leur sortie d'un bar du centre où ils avaient pris un verre, a rapporté le colonel Eric Chasboeuf, chef de corps du 8e RPIMa.

Broutilles que tout cela.

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inimaginable au Canada ou les soldats sont vu comme des heros.Il y a cependant of course au Quebec une tranche gauchiss de la population qui les appelle des 'motives' et transpose le manque de respect destine aux politiques sur le troufion de base qui n'y peut pas grand chose.C'est la norme depuis bien longtemps en fRance ou l'intello se doit de detester le militaire, ce qui finit par deteindre sur tous les djeunz.

Posté

http://www.lefigaro....-militaires.php

Broutilles que tout cela.

Je discutais récemment avec une cliente alsacienne, qui m'expliquait que les fêtes de village dégénéraient très souvent en bagarres, au minimum impliquant deux ou trois personnes au moins, ce qu'elle déplorait bien évidemment. Elle note par ailleurs qu'il est de moins en moins courant que celles-ci se concluent au couteau ou à la chevrotine.

C'est en effet fou que des militaires soient impliqués et que cela ait terminé en baston générale, mais j'imagine que l'ingurgitation de boissons éthanolées n'est pas étranger à tout cela.

Oui c'est quelque chose qui devient banal à Castres, Carcassone, et Lorient également.

Ah bon? :online2long:

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Oui par exemple à Lorient, les commandos marine ont été consignés dans leurs quartiers le samedi soir, il y a un ou deux ans, suite à une histoire similaire. A Castres l'année dernière la caserne a été attaquée en pleine journée. Cela étant dit de la frite avec les militaires dans les villes de garnison, il y en a toujours eu. C'est la répétition de ce genre de faits qui peu paraître surprenante.

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Bah oui. Pour défendre une nana qui se fait casser les gonades, il faut bien avoir bu. À moins que ce soit la boisson qui fasse aller casser les couilles aux nanas.

Posté

De la castagne dans des villes de garnison, c'est courant, soit.

Mais là, on parle de dizaines de militaires d'un côté et d'autant de djeunzs de l'autre.

Posté

C'est normal.

Avec l'arrivée du téléphone portable et le fait qu'il y ait une activité en ville tout le monde est là. Pour peu que le régiment soit complet en ce moment.

Pour les voyous, ce sont des bandes et là aussi cela se regroupe très vite.

Posté

De la castagne dans des villes de garnison, c'est courant, soit.

Mais là, on parle de dizaines de militaires d'un côté et d'autant de djeunzs de l'autre.

Et les djeunz tenaient encore debout après ???

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