A.B. Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Je ne crois pas que les entreprises soient le produit de l'Etat. Il y a des économies naturelles à internaliser certaines tâches dans une entreprise. Les couts de transport et de transaction baissant, les marchés étant plus efficace avec la meilleure circulation de l'information permise par la technologie nous nous dirigeons de fait vers des entreprises de plus en plus petites et spécialisées. Les poches de socialisme que peuvent etre les grandes entreprises dégonflent non pas du fait d'un triomphe de la liberté mais simplement car la technologie permet une division du travail encore plus poussée qu'il n'était jadis possible.
Rincevent Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Arrêtons de réinventer le fil à couper l'eau chaude. Coase a eu son prix Nobel d'Economie en 1991 pour un vieil article de 1937, intitulé "The Nature of the Firm", qui répond précisément à la question "Pourquoi existe-t-il des entreprises ?". La réponse est "Parce qu'il existe des coûts de transaction". Ci-joint, le lien.
xcommander Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Les anarchistes (ceux que vous appellez "anarchistes de gauche" ou "anarchistes socialistes") s'opposent généralement à la syndicalisation forcée. Je connais des syndicalistes CNT-AIT qui disent clairement : "syndique-toi ou pas, mais organise-toi". Pour des critiques anarchistes du syndicalisme, on pourra relire les articles de Libertad (récemment republiés dans une compilation Le Culte de la Charogne) Enfin, c'était une apartée
Ronnie Hayek Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Je ne suis pas certain que ce soit précisément sa thèse. Il me semble qu'il considère que le salariat sous un régime au caractère soc-dem très poussé (La Suède de naguère, par exemple) est proche de l'esclavage, au sens où tu es nourri, logé et transporté par l'Etat, et où tu as fort peu d'influence sur ton emploi ou ton salaire. Non, sa thèse est claire: le salariarat est dans la filiation de l'escalavage. Nous étions plusieur Bruxellois à en avoir discuté avec lui IRL.
Rincevent Posté 20 juillet 2007 Signaler Posté 20 juillet 2007 Non, sa thèse est claire: le salariarat est dans la filiation de l'escalavage. Nous étions plusieur Bruxellois à en avoir discuté avec lui IRL. Merci de la précision ; tu as peut-être une référence bibliographique où il expose son point de vue plus en détail ? (P.S. : Il est vraiment aussi méchant que sa photo WL le laisse augurer ? )
Serge Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Non, sa thèse est claire: le salariarat est dans la filiation de l'escalavage. Nous étions plusieur Bruxellois à en avoir discuté avec lui IRL. …tu as peut-être une référence… ou plusieurs ? ( profitons-en un peu, hi, hi )
Ronnie Hayek Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Merci de la précision ; tu as peut-être une référence bibliographique où il expose son point de vue plus en détail ?(P.S. : Il est vraiment aussi méchant que sa photo WL le laisse augurer ? ) Dans ce livre-ci: A part ça, c'est vraiment un bonhomme charmant, ne t'inquiète pas.
POE Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Arrêtons de réinventer le fil à couper l'eau chaude. Coase a eu son prix Nobel d'Economie en 1991 pour un vieil article de 1937, intitulé "The Nature of the Firm", qui répond précisément à la question "Pourquoi existe-t-il des entreprises ?". La réponse est "Parce qu'il existe des coûts de transaction". Ci-joint, le lien. Pourquoi avoir écrit un article de 17 pages, si la réponse tient en une ligne ? Pourquoi avoir attendu 54 ans pour le récompenser de cette article ? En clair, je ne comprends pas bien la question(pourquoi existe il des entreprises), ni la réponse.
Calembredaine Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Certains chefs d'entreprise ont des contraintes qui font qu'il faut un lien de subordination, ne serait-ce que pour les horaires d'ouverture (j'ai bossé à la caisse d'un supermarché ouvert le dimanche, si le travail ce jour là n'avait été imposé, je m'en serai volontiers passé !) La subordination permet effectivement de régler ce problème à l'instar du servage ou de l'esclavage. Note qu'il y a un autre moyen de résoudre ce souci: le contrat. Un contrat n'implique nullement un lien de subordination.
LaFéeC Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Tiens, c'est drôle, d'habitude les libéraux sont farouchement pour l'ouverture des magasins le dimanche et les jours fériés ….Leur principal argument c'est de dire que le salarié est dans l'immense majorité des cas volontaire pour effectuer ces corvées …, vous êtes l'exception qui confirme la règle ? Les libéraux ne sont pas "pour" l'ouverture des commerces le dimanche, ils sont "pour" la liberté du commerçant de choisir ses jours d'ouverture, point barre. Dans mon boulot actuel, je n'ai aucun intérêt à travailler le dimanche par ex. Je travaillais un dimanche sur 2 en connaissance de cause, j'étais au courant *avant* de signer le contrat, tout comme je travaillais le matin à partir de 4h. Rien de réjouissant, cela dit, j'aurais pu aussi ne pas travailler et vivre des aides publiques. Vous avez la facheuse habitude de nous attribuer des dires qui ne sont pas les notres. D'ailleurs, personne n'a pas parlé ici d'immense majorité, il se trouve que nombreux sont les salariés de la GD à être volontaires pour les dimanches et jours fériés, juste parce que cela rapporte double, voire triple, ce qui n'est aps négligeable. Chaque secteur d'activité à ses contraintes, à l'individu de savoir ce qu'il est prêt à accepter (j'ai bossé en boite, tous les weeks end jusqu'à 6h du matin, et j'étais volontaire pour ça) et à orienter ses recherches dans ce sens. Sur que si on veut en faire le moins possible en gagnant bcp, en ayant ses 5 semaines, sans prendre de risques (ie ne pas être patron ou indépendant), sans avoir de responsabilité et en bossant avec des horaires de fonctionnaire, ce genre de travail ne se trouve pas au coin de la rue, mais je n'aime pas du tout cette mentalité.
bugs Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 Les libéraux ne sont pas "pour" l'ouverture des commerces le dimanche, ils sont "pour" la liberté du commerçant de choisir ses jours d'ouverture, point barre. Dans mon boulot actuel, je n'ai aucun intérêt à travailler le dimanche par ex.Je travaillais un dimanche sur 2 en connaissance de cause, j'étais au courant *avant* de signer le contrat, tout comme je travaillais le matin à partir de 4h. Rien de réjouissant, cela dit, j'aurais pu aussi ne pas travailler et vivre des aides publiques. Vous avez la facheuse habitude de nous attribuer des dires qui ne sont pas les notres. D'ailleurs, personne n'a pas parlé ici d'immense majorité, il se trouve que nombreux sont les salariés de la GD à être volontaires pour les dimanches et jours fériés, juste parce que cela rapporte double, voire triple, ce qui n'est aps négligeable. Chaque secteur d'activité à ses contraintes, à l'individu de savoir ce qu'il est prêt à accepter (j'ai bossé en boite, tous les weeks end jusqu'à 6h du matin, et j'étais volontaire pour ça) et à orienter ses recherches dans ce sens. Sur que si on veut en faire le moins possible en gagnant bcp, en ayant ses 5 semaines, sans prendre de risques (ie ne pas être patron ou indépendant), sans avoir de responsabilité et en bossant avec des horaires de fonctionnaire, ce genre de travail ne se trouve pas au coin de la rue, mais je n'aime pas du tout cette mentalité. Attendez, ne tombez pas dans le discours caricatural … je n'ai aucune facheuse habitude, je me contente de vous lire et de relever des points qui me semblent intéressants : Vous dites "(j'ai bossé à la caisse d'un supermarché ouvert le dimanche, si le travail ce jour là n'avait été imposé, je m'en serai volontiers passé !)", c'est cela qui m'intéresse, pas vos digressions sur les aides sociales … le mot imposé me gène considérablement, car dans le discours libéral on n'entend parler que de choix, c'est tout de même un peu contradictoire , non ? De plus, pourquoi assimiler dans votre réponse le fait de s'interroger sur ce choix qui n'en est pas un , (ie: votre première réponse sur ce domaine citée plus haut) au statut de fainéant patenté qui veut en faire le moins possible … sans prendre de risques … en ayant ses 5 semaines, etc … Ou est le libre arbitre et l'absence de jugement de valeur sur le souhait d'un salarié et surtout, ou est la liberté ? refus du travail du dimanche = assisté ? Si votre définition de la position libérale a ce sujet, a savoir " Les libéraux ne sont pas "pour" l'ouverture des commerces le dimanche, ils sont "pour" la liberté du commerçant de choisir ses jours d'ouverture, point barre." que faites vous de la liberté du salarié de vouloir garder ce jour de repos puisque vous reconnaissez vous même, en tant que libérale, qu'on vous l'avait imposé ? j'avoue que je suis curieux de lire votre réponse …
WALDGANGER Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 que faites vous de la liberté du salarié de vouloir garder ce jour de repos Non, ta question ça n'est pas "que faites vous de la liberté", ta question c'est "que faites vous du droit à avoir un travail salarié dans l'entreprise X et à ne pas travailler le dimanche", et la réponse est que ce droit n'existe pas, il s'agit une fois de plus d'un "faux droit".
Calembredaine Posté 21 juillet 2007 Signaler Posté 21 juillet 2007 que faites vous de la liberté du salarié de vouloir garder ce jour de repos Chacun est libre de ne pas travailler le dimanche. Je dirais même plus, chacun est libre de ne pas travailler du tout. Une fois de plus, tu confonds pouvoir et vouloir: Que fais-tu de ma liberté de posséder une Ferrari ou de sortir avec miss Univers? Que Ferrari refuse de m'en donner une, cela brime-t-il ma liberté? Si miss Univers refuse mes avances, brime-t-elle ma liberté? Je suis libre de ne pas respirer, de ne pas manger, de me flageller, de traverser l'Atlantique à la nage. Je suis naturellement libre d'acquérir une Ferrari mais je ne peux pas. De la même façon, je suis libre de ne pas travailler le dimanche encore faut-il en accepter la responsabilité et les conséquences.
alex6 Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Vous dites "(j'ai bossé à la caisse d'un supermarché ouvert le dimanche, si le travail ce jour là n'avait été imposé, je m'en serai volontiers passé !)", c'est cela qui m'intéresse, pas vos digressions sur les aides sociales …le mot imposé me gène considérablement, car dans le discours libéral on n'entend parler que de choix, c'est tout de même un peu contradictoire , non ? Ne faîtes pas exprès non plus, "imposé" doit se lire ici dans le cadre du contrat. La liberté se situe donc en amont, entre la signature ou la non-signature. Une fois le contrat signé tu as des obligations, ça n'a plus rien à voir avec la liberté au sens géneral du terme. Si votre définition de la position libérale a ce sujet, a savoir " Les libéraux ne sont pas "pour" l'ouverture des commerces le dimanche, ils sont "pour" la liberté du commerçant de choisir ses jours d'ouverture, point barre." que faites vous de la liberté du salarié de vouloir garder ce jour de repos puisque vous reconnaissez vous même, en tant que libérale, qu'on vous l'avait imposé ? Imposé par contrat, personne n'est venu imposer à LaFée de travailler.
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Non, ta question ça n'est pas "que faites vous de la liberté", ta question c'est "que faites vous du droit à avoir un travail salarié dans l'entreprise X et à ne pas travailler le dimanche", et la réponse est que ce droit n'existe pas, il s'agit une fois de plus d'un "faux droit". Ben non, vous me prêtez des propos que je n'ai pas tenu …
Bellegarrigue Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ben non, vous me prêtez des propos que je n'ai pas tenu … Dans ce cas j'aimerais bien savoir ce que vous vouliez dire avec ceci : Si votre définition de la position libérale a ce sujet, a savoir " Les libéraux ne sont pas "pour" l'ouverture des commerces le dimanche, ils sont "pour" la liberté du commerçant de choisir ses jours d'ouverture, point barre." que faites vous de la liberté du salarié de vouloir garder ce jour de repos puisque vous reconnaissez vous même, en tant que libérale, qu'on vous l'avait imposé ? Pour ne pas travailler le dimanche il suffit de ne pas travailler dans une entreprise qui ouvre le dimanche. De même, pour ne pas travailler dans l'eau il faut éviter de se former à la plongée sous-marine.
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Pour ne pas travailler le dimanche il suffit de ne pas travailler dans une entreprise qui ouvre le dimanche. Merci, je crois que n'aurais pas trouvé la réponse tout seul …
Bellegarrigue Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Merci, je crois que n'aurais pas trouvé la réponse tout seul … Et oui, je pense qu'effectivement tu n'as pas trouvé la réponse tout seul, car, pour répéter Ash, dans ce cas où est ton problème ?
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Et oui, je pense qu'effectivement tu n'as pas trouvé la réponse tout seul, car, pour répéter Ash, dans ce cas où est ton problème ? Ha mais moi j'ai pas de problème, je ne fais que constater qu'une libérale reconnait qu'on lui a imposé de travailler le dimanche et comme elle en avait sans doute besoin, elle a pris ce job, point final … Je ne faisais que mettre en parrallèle les ce que vous appellez les faux droits et ce que moi j'appelle les fausses libertés … c'est tout…
WALDGANGER Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ha mais moi j'ai pas de problème, je ne fais que constater qu'une libérale reconnait qu'on lui a imposé de travailler le dimanche et comme elle en avait sans doute besoin, elle a pris ce job, point final …Je ne faisais que mettre en parrallèle les ce que vous appellez les faux droits et ce que moi j'appelle les fausses libertés … c'est tout… Tu viens de découvrir que dans la vie on ne fait pas tout ce qu'on veut. On ne fait pas ce que l'on veut parce que certaines choses sont impossibles, et d'autres choses nécessitent d'agresser des individus.
Bellegarrigue Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ha mais moi j'ai pas de problème, je ne fais que constater qu'une libérale reconnait qu'on lui a imposé de travailler le dimanche et comme elle en avait sans doute besoin, elle a pris ce job, point final …Je ne faisais que mettre en parallèle les ce que vous appellez les faux droits et ce que moi j'appelle les fausses libertés … c'est tout… Chaque fois que tu as "besoin" de quelque chose cela t'amène à effectuer des actions dont tu as a jaugé les inconvénients et les avantages. Encore une fois il y a plein de boulots qui n'ont aucune utilité à être pratiqués le dimanche, ou le soir, ou le midi, ou en plein air, ou sous le regard des autres, bref c'est à toi de juger des désagréments qui te seront le moins désagréables. Tu es libre de te déplacer mais pas sans un minimum te fatiguer (sauf évidemment à faire supporter par des esclaves l'effort nécessaire…). C'est sans doute ce que tu appelles des "fausses libertés" ? Mais dis moi, qu'est-ce donc qu'une vraie liberté pour toi ?
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Tu viens de découvrir que dans la vie on ne fait pas tout ce qu'on veut. On ne fait pas ce que l'on veut parce que certaines choses sont impossibles, et d'autres choses nécessitent d'agresser des individus. Merci, mais à 49 ans je crois que j'ai déjà "découvert" pas mal de choses concernant la vie …. Vous pourriez préciser ce que vous entendez par "d'autres choses necessitent d'agresser des individus" … ???
WALDGANGER Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Merci, mais à 49 ans je crois que j'ai déjà "découvert" pas mal de choses concernant la vie ….Vous pourriez préciser ce que vous entendez par "d'autres choses necessitent d'agresser des individus" … ??? Et bien par exemple celle dont nous discutons. Un travail salarié nécessite un accord contractuel entre les deux parties. Si l'une des deux parties refuse une clause il n'y a pas d'accord. A moins d'obliger la partie récalcitrante en le menaçant de recourir à la violence contre lui. En l'occurence dans ton exemple c'est l'Etat qui utiliserait la violence.
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Chaque fois que tu as "besoin" de quelque chose cela t'amène à effectuer des actions dont tu as a jaugé les inconvénients et les avantages. Encore une fois il y a plein de boulots qui n'ont aucune utilité à être pratiqués le dimanche, ou le soir, ou le midi, ou en plein air, ou sous le regard des autres, bref c'est à toi de juger des désagréments qui te seront le moins désagréables. Tu es libre de te déplacer mais pas sans un minimum te fatiguer (sauf évidemment à faire supporter par des esclaves l'effort nécessaire…). C'est sans doute ce que tu appelles des "fausses libertés" ?Mais dis moi, qu'est-ce donc qu'une vraie liberté pour toi ? Ha mais je suis d'accord sur le principe, si lorsque l'on embauche quelqu'un il est clairement stipulé que le poste nécessite quelques particularités par rapport à un contrat standart, je suis évidemment tout à fait pour. Le problème dans la réalité des faits est le changement des règles en cours de partie … et donc la validité du contrat initial. Ce que vous appellez de faux droits, au non de la liberté, c'est votre logique de pensée, la mienne c'est d'appeller fausse liberté, la liberté de ne pas avoir la possibilité de choix, comme c'était le cas pour La fée clochette … C'est tout, mais c'est important de le préciser, car il y a quand même une différence et cela ne fait pas de vous des montres sanguinaires, ni de moi un mangeur d'enfants. Cela me fait simplement penser qu'au dela des mots, le sens de ceux ci n'a pas tout à fait la même signification pour un libéral convaincu et pour un apolitique, ni hostile à priori, ni adhérent pour le moment tant je trouve que jouer sur les mots n'a finalement aucun intéret dans la mesure ou nous savons tous de quoi nous parlons et des maux dont nous souffrons.
José Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 …la liberté de ne pas avoir la possibilité de choix… Mondieumondieumondieumondieumondieu… …jouer sur les mots n'a finalement aucun intéret…
WALDGANGER Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ha mais je suis d'accord sur le principe, si lorsque l'on embauche quelqu'un il est clairement stipulé que le poste nécessite quelques particularités par rapport à un contrat standart, je suis évidemment tout à fait pour.Le problème dans la réalité des faits est le changement des règles en cours de partie … et donc la validité du contrat initial. Ce que vous appellez de faux droits, au non de la liberté, c'est votre logique de pensée, la mienne c'est d'appeller fausse liberté, la liberté de ne pas avoir la possibilité de choix, comme c'était le cas pour La fée clochette … C'est tout, mais c'est important de le préciser, car il y a quand même une différence et cela ne fait pas de vous des montres sanguinaires, ni de moi un mangeur d'enfants. Cela me fait simplement penser qu'au dela des mots, le sens de ceux ci n'a pas tout à fait la même signification pour un libéral convaincu et pour un apolitique, ni hostile à priori, ni adhérent pour le moment tant je trouve que jouer sur les mots n'a finalement aucun intéret dans la mesure ou nous savons tous de quoi nous parlons et des maux dont nous souffrons. Le problème c'est que ta vision n'est pas à même de produire du droit. Elle est intéressante d'un point de vu métaphysique ou philosophique, c'est en effet une définition possible de la liberté tout à fait acceptable. Seulement prends un exemple d'un contrat, pas forcément un contrat de travail, entre deux individus, aucun des deux individus n'est libre selon ta définition puisqu'il n'est pas possible que les deux individus inscrivent ce qu'ils souhaitent dans ce contrat (sauf si ils ont exactement les mêmes intérets). Et même une agression extérieure ne changera pas cela. Tu pourras rendre l'un des deux plus "libre" mais pas les deux. Partant de là les libéraux ne cherchent pas à accroitre ce que tu appelles toi "liberté", ils pensent simplement qu'une intervention extérieure sous la menace d'utiliser la violence est immorale et dangereuse d'une part, et par ailleurs la non intervention (notamment de l'Etat) permet aux individus de trouver les meilleures solutions.
Invité Arn0 Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ha mais je suis d'accord sur le principe, si lorsque l'on embauche quelqu'un il est clairement stipulé que le poste nécessite quelques particularités par rapport à un contrat standart, je suis évidemment tout à fait pour.Le problème dans la réalité des faits est le changement des règles en cours de partie … et donc la validité du contrat initial. Généralement le contrat de travail prévoit les durées et les jours de travail ainsi que les conditions pour pouvoir déroger à ces dispositions. Je ne vois donc pas trop où tu veux en venir.
Bellegarrigue Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Ha mais je suis d'accord sur le principe, si lorsque l'on embauche quelqu'un il est clairement stipulé que le poste nécessite quelques particularités par rapport à un contrat standart, je suis évidemment tout à fait pour.Le problème dans la réalité des faits est le changement des règles en cours de partie … et donc la validité du contrat initial. Si les termes du contrat ne sont pas respectés celui-ci doit être dénoncé, et le cas échéant donner lieu à des réparations. Ce que vous appellez de faux droits, au nom de la liberté, c'est votre logique de pensée, la mienne c'est d'appeller fausse liberté, la liberté de ne pas avoir la possibilité de choix, comme c'était le cas pour La fée clochette … Euh, Lucilio l'a déjà dit autrement mais C'est quoi la (fausse)-liberté de ne pas avoir la possibilité de choisir ? Etre obligé de travailler pour gagner sa vie parce qu'on n'est pas né fils de ? Je réitère ma question : qu'est-ce que pour toi une vraie liberté ?
bugs Posté 22 juillet 2007 Signaler Posté 22 juillet 2007 Le problème c'est que ta vision n'est pas à même de produire du droit. Elle est intéressante d'un point de vu métaphysique ou philosophique, c'est en effet une définition possible de la liberté tout à fait acceptable. Seulement prends un exemple d'un contrat, pas forcément un contrat de travail, entre deux individus, aucun des deux individus n'est libre selon ta définition puisqu'il n'est pas possible que les deux individus inscrivent ce qu'ils souhaitent dans ce contrat (sauf si ils ont exactement les mêmes intérets). Et même une agression extérieure ne changera pas cela. Tu pourras rendre l'un des deux plus "libre" mais pas les deux. Partant de là les libéraux ne cherchent pas à accroitre ce que tu appelles toi "liberté", ils pensent simplement qu'une intervention extérieure sous la menace d'utiliser la violence est immorale et dangereuse d'une part, et par ailleurs la non intervention (notamment de l'Etat) permet aux individus de trouver les meilleures solutions. Mais ma vision des choses n'a pas vocation à produire du droit, même si je suis juriste (spécialisé en droit social, certes … mais juriste tout de même). Dans ta définition du contrat tu prends comme référence le fait qu'un écrit liant deux intérets n'est possible en gardant un équilibre qu'a condition que les contractants aient les mêmes intérets. je ne suis pas d'accord, je qualifierais plutot dans ce cas les intérets de " complémentaires" ce qui devrait être la norme entre contractants civilisés. Une agression extérieure, l'état, est effectivement un moyen de rétablir un pseudo équilibre qui ne sera de toute façon pas viable dans la mesure ou l'une des parties n'étant pas libre, elle sera in fine tentée de revenir sur les termes ou s'estimera lésée. Ce que je voulais exprimer c'est l'idée que si un agent extérieur, une contrainte, ou une loi issue d'un "faux droit" est effectivement néfaste, un abus de position dominante ou un rapport de force déséquilibré, que je qualifierais dans le cas d'un contrat de travail, d' agent intérieur, (l'employeur, par exemple …) profitant d'une situation particulièrement favorable, cherchant avant tout à imposer son point de vue sans aménagement possible, le contrat conclu souffrira des mêmes tares que dans le cas ou il est limité par l'état, et conduira les contractants dans l'impasse, dans la mesure ou l'une des parties se sentira lésée, étant contrainte non par un individu seul, mais par un environnement conjoncturel qui l'oblige a signer le dit contrat. Dans ce cas d'espèce, et dieu sait si c'est fréquent, on ne peut parler de réelle liberté et à mon sens le libéralisme fait fausse route en tentant de sacraliser ce mot si cher à tous qu'est la liberté. Si le libéralisme est aussi peu admis dans l'opinion, ce n'est pas pour d'autres raisons. Il y a surement d'autres voies que le collectivisme corrompu et le libéralisme débridé qui se contente d'apporter une réponse sémantique à des problèmes concrets dont souffrent beaucoup d'êtres humains …
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