Calembredaine Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 oui c'est interdire ça que je trouverais vraiment absurde, pas ce que dit AB (je n'oserais pas) . Justement, c'est interdit. Les stocks les plus frais sont donnés à des associations caritatives et aux maisons de retraite. Le reste est jeté et je peux te dire qu'il ne reste pas que trois radis.
Nico Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 * S'agiraient il de vestiges de lois bien franchouillardes qui perdurent au fil des années au profit de quelques lobbies et qui sont particulièrement anti-libérales ? Oui, c'est cela. Galland, c'est dont parle ce fil, et Royer, c'est la limitation des grandes surfaces, qui ont d'ailleurs des effets pervers ( des magasins comme Carrefour augmentent leur surface de vente au détriment du reste ).
A.B. Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 Justement, c'est interdit. Les stocks les plus frais sont donnés à des associations caritatives et aux maisons de retraite.Le reste est jeté et je peux te dire qu'il ne reste pas que trois radis. Je ne sais pas comment c'est en France, mais dans ma superette il y a un rayon spécial : "à consommer ce soir" avec des prix très bas pour tous les produits dont la date d'expiration est au lendemain.
maurice b. Posté 9 juillet 2007 Auteur Signaler Posté 9 juillet 2007 Je ne sais pas comment c'est en France, mais dans ma superette il y a un rayon spécial : "à consommer ce soir" avec des prix très bas pour tous les produits dont la date d'expiration est au lendemain. bonjour l'indigestion quand c'est sur un pack de 12 yaourts
A.B. Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 bonjour l'indigestion quand c'est sur un pack de 12 yaourts tu les manges sans risque pendant les 2 semaines qui suivent
wapiti Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 bonjour l'indigestion quand c'est sur un pack de 12 yaourts Les yaourts ça ne se périme pas. Quand ça devient trop acide, tu fais une vinaigrette avec.
A.B. Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 Les yaourts ça ne se périme pas. Quand ça devient trop acide, tu fais une vinaigrette avec. Je fais de la fausse mayonnaise avec un yahourt et de la moutarde, c'est plus sain et le gout est assez proche.
wapiti Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 Je fais de la fausse mayonnaise avec un yahourt et de la moutarde, c'est plus sain et le gout est assez proche. J'en doute mais j'essaierai. Dans le genre, moutarde - crème fraiche c'est excellent avec du poisson et des pommes de terre à la vapeur.
Général Stugy Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 Moi je n'en dis rien du tout (pour l'instant ), je faisais juste un rappel du texte de droit qui définit la vente à perte, Dalloz en main. Texte qui comprend, parmi les exceptions, les soldes et les produits périssables … Vendre à perte n'est évidemment pas le but du commerçant, on s'en doutait. Son bénéfice se calcule encore et toujours selon l'antique formule PV - PA avec laquelle je torture mes élèves. C'est PA qui n'est pas forcément évident à déterminer. Reste que le commerçant cherche surtout à pratiquer des prix d'appel afin d'attirer les chalands. L'interdiction de la vente à perte s'inscrit dans une volonté du législateur de réglementer la concurrence par les prix pour protéger tantôt les petits commerçants, tantôt les fournisseurs et tantôt les consommateurs, du moins c'est ce qu'on cherche à leur faire croire. Bien évidemment, cette réglementation n'échappe pas au sort funeste des tentatives de régulation de l'activité économique. Illégitime, elle est aussi inefficace car le 1er gestionnaire venu digne de ce nom trouve mille astuces pour la contourner et se livrer à la concurrence par les prix qu'il a pour stratégie. Au consomateur, adulte et responsable, de cesser de se comporter en pigeon en bas âge. Les pigeons sont bons à plumer et tant pis pour eux. Sinon Carrefour c'est aussi fait condamner pour ne pas avoir prévu un stock suffisant de produit affiché en promo dans sa pub. Ouh les vilains ! Ce n'est pas correct comme attitude commerciale. L'attitude à adopter (en tant que client averti) face à une telle situation consiste à réclamer un produit de qualité au moins équivalente au prix promotionnel affiché. Résultat bien plus rapide et positif pour nous autres qu'une amende qui ira éponger le déficit de l'Etat.
pankkake Posté 9 juillet 2007 Signaler Posté 9 juillet 2007 Ça n'a rien d'absurde. Si tu vends des denrées périssables et que pour une raison ou une autre tu te retrouve avec un stock important pas loin de la date de péremption il vaut mieux vendre à perte que payer 3 mois plus tard pour mettre ton stock à la déchetterie. Ou alors, si tu as acheté un million de PS3 en croyant que ça allait se vendre . En France c'est un peu pour ça qu'on a les soldes (une rustine de plus quoi), sinon en interdisant purement la vente à perte on ne saurait plus quoi faire des invendus .
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Sinon Carrefour c'est aussi fait condamner pour ne pas avoir prévu un stock suffisant de produit affiché en promo dans sa pub. Ouh les vilains ! Ce n'est pas correct comme attitude commerciale. L'attitude à adopter (en tant que client averti) face à une telle situation consiste à réclamer un produit de qualité au moins équivalente au prix promotionnel affiché. Résultat bien plus rapide et positif pour nous autres qu'une amende qui ira éponger le déficit de l'Etat.Ben si tu réclames et qu'on n'accède pas à ta demande tu fais quoi ?En l'occurence c'est de la publicité mensongère, une forme de fraude, et il est normal que la justice s'en mêle.
Général Stugy Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Ben si tu réclames et qu'on n'accède pas à ta demande tu fais quoi ? Un procès pardi Mais ça marche plus souvent qu'on ne le croit, pratique à l'appui. En l'occurence c'est de la publicité mensongère, une forme de fraude, et il est normal que la justice s'en mêle. Tout à fait car il y a des clients lésés dans l'affaire. Le commerçant a fait une offre contractuelle et il doit la tenir. Dans les limites du raisonnable. Mon exemple personnel : la perceuse en promo pour la semaine était déjà en rupture de stock le lundi à 11 heures. Aucun juge n'aurait accepté ça et le commerçant le savait bien. La même situation le vendredi ne m'aurait sans doute pas permis de m'équiper aussi bien à si peu cher.
Nicolas Luxivor Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Le commerçant a fait une offre contractuelle et il doit la tenir. Dans les limites du raisonnable. Pour éviter cela, on écrit sur la publicité: photo non contractuelle et offre valable dans la limite des stocks disponible. Mon exemple personnel : la perceuse en promo pour la semaine était déjà en rupture de stock le lundi à 11 heures. Aucun juge n'aurait accepté ça et le commerçant le savait bien. La même situation le vendredi ne m'aurait sans doute pas permis de m'équiper aussi bien à si peu cher. Je pense surtout que le commerçant n'avait pas peur du tribunal mais avait conscience que son offre n'allait pas obtenir son put: la publicité.
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Pour éviter cela, on écrit sur la publicité: photo non contractuelle et offre valable dans la limite des stocks disponible.Cela n'est pas valable si c'est de mauvaise foi. Si les stocks disponibles sont ridiculement bas par exemple (genre deux perceuses pour une grande surface, dans ce cas il faudrait directement signaler le nombre de produits disponibles).
Nicolas Luxivor Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Cela n'est pas valable si c'est de mauvaise foi. Si les stocks disponibles sont ridiculement bas par exemple (genre deux perceuses pour une grande surface, dans ce cas il faudrait directement signaler le nombre de produits disponibles). Oui… La mauvaise foi… Voila une base juridique… Donc, on condamne l'intention. Une affiche ou encore un catalogue se fait en 15 jours quand on le fait rapidement: conception, graphisme et surtout impression prennent au minimum une semaine. Le reste du temps est en transport et en diffusion. Ecrire 15 jours à l'avance un stock que l'on ne connait pas vraiment sauf au jour de l'inventaire, c'est une gageure. Je sais que sur une centaines d'articles cela semble possible. Mais ce n'est pas sur 100 articles que l'on travaille. Et surtout, c'est un roulement (achat/vente) permanent. Difficile à gérer avec précision. Il faut tenir compte de tous ces éléments (et de bien d'autres encore) pour déterminer la mauvaise foi…
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Oui… La mauvaise foi… Voila une base juridique… Donc, on condamne l'intention. En l'occurrence je pense que même si les stocks sont ridiculement bas par erreur et bien c'est quand même une fraude. D'une manière plus générale OUI l'intention est un élément très important que la justice doit prendre en compte. Je ne sais pas qui est le premier libertarien qui avancé cette idée absurde que l'intention n'a pas d'importance sur le plan juridique, mais on peut dire qu'il a fait beaucoup de dégât.
Général Stugy Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Oui… La mauvaise foi… Voila une base juridique… Donc, on condamne l'intention. 1.000 excuses mais tu exagères Que le magasin ne soit pas capable de prévoir ses stocks, qu'il fasse sa campagne promotionnelle en urgence pour contrer la concurrence, c'est son problème et pas le mien. Moi, j'ai en main un papier qui me propose un produit à un prix alléchant. Le commerçant ne peut pas me le fournir et me fait une offre nettement moins intéressante. Je ne suis pas d'accord et oui, j'ai le sentiment très fort qu'on se fout de ma gueule avec une mauvaise foi qui excite en moi les instincts belliqueux de mes ancêtres ripailleurs à moustaches, tresses et braies à rayures. J'ai fait le déplacement et j'exige réparation pour avoir perdu mon temps et mon argent. Le libéralisme n'est pas un renard libre dans un poulailler libre, puisque désormais les poules ont des dents.
Nicolas Luxivor Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 En l'occurrence je pense que même si les stocks sont ridiculement bas par erreur et bien c'est quand même une fraude.D'une manière plus générale OUI l'intention est un élément très important que la justice doit prendre en compte. Je ne sais pas qui est le premier libertarien qui avancé cette idée absurde que l'intention n'a pas d'importance sur le plan juridique, mais on peut dire qu'il a fait beaucoup de dégât. Je ne suis pas libertarien… Attention! L'intention est improuvable. Juger l'intention est ce qui pourri un droit jusqu'à la moelle. En droit, seul les faits peuvent être condamnés. Dernière précision, l'idée de ne juger que sur des faits est très ancienne. Car les dérives qu'apporte le jugement d'une intention sont catastrophiques! Les dégats dépassent largement ce que tu semble imaginer… …Je ne suis pas d'accord et oui, j'ai le sentiment très fort qu'on se fout de ma gueule avec une mauvaise foi qui excite en moi les instincts belliqueux de mes ancêtres ripailleurs à moustaches, tresses et braies à rayures. J'ai fait le déplacement et j'exige réparation pour avoir perdu mon temps et mon argent. Voila, je pense qu'on ne peut pas appeler l'acte du commerçant (de ne pouvoir vendre) un acte publicitaire. Or, le but premier était de faire de la publicité. Tu voudrais faire condamner un gars qui se fourvoie sur la nature même de son activité? Ok, tu as un préjudice et tu en juges l'étendu. Mais ton préjudice vaux un déplacement supplémentaire chez un avocat, une préparation d'audience, le travail que tu fourni (y compris celui que tu ne comptes pas car non rémunéré) etc… Parce qu'un gars est incompétent… C'est comme tu veux. Mais moi je ne reviens plus chez lui ou je ne tiens plus compte de ses « promotions ». Même si c'est le seul supermarché du coin.
Jesrad Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 À m'n'avis le supermarché est condamnable à hauteur des frais que les clients ont engagé pour venir et essayer de se procurer le téléviseur. Après tout, on ne peut pas juger de l'intention qu'il y avait à afficher un mauvais prix, seulement des faits subséquents. Le supermarché est donc responsable des conditions qui ont poussé les gens à venir et s'engager dans l'achat. C'est effectivement une forme de fraude. On peut aussi le voir comme un contrat implicite rompu (les prix affichés sont censés être les bons, à la charge du supermarché). Si on me demandait de juger l'affaire j'y collerais une vingtaine d'euros de dommages par client.
Général Stugy Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Il y a plus que de l'intention dans cette affaire ! Un prospectus avec un produit, un prix et une durée d'opération est une offre contractuelle et pas une simple, publicité ! Mille millions de mille sabords En n'ayant plus du produit proposé le 1er jour de la promo, prévue pour en durer 6, le commerçant se met à la faute et s'oblige à réparer. S'il ne veut rien entendre, c'est le boulot du juge que de trancher l'affaire. Alors commence le difficile calcul du préjudice. Je ne me serai jamais emm… à ester en justice pour une poignée d'euros sur une perceuse, surtout pas ici en France, où elle est si rapide. J'ai fort heureusement une stature imposante, une voix qui porte et sait très bien jouer au c… aussi. Le commerçant a très vite jugé lui-même l'affaire et tranché au mieux de nos intérêts à tous les deux. Carrefour a voulu jouer les rapias, tant pis pour eux.
POE Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 L'intention est improuvable. Juger l'intention est ce qui pourri un droit jusqu'à la moelle. En droit, seul les faits peuvent être condamnés. Précisément, on peut tout à fait juger de faits qui traduisent une certaine intention criminelle.
Invité Arn0 Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 L'intention est improuvable. Juger l'intention est ce qui pourri un droit jusqu'à la moelle.Doit-je en conclure qu'il faut condamner autant un homicide involontaire qu'un autre volontaire ?
Calembredaine Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 (genre deux perceuses pour une grande surface, dans ce cas il faudrait directement signaler le nombre de produits disponibles). Metro est spécialiste de ce genre de chose, ce n'est même pas deux produits, c'est zéro. Ce qui s'est traduit par une suppression définitive de Metro comme fournisseur de la société.
Ronnie Hayek Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 L'intention est improuvable. Juger l'intention est ce qui pourri un droit jusqu'à la moelle. En droit, seul les faits peuvent être condamnés. Ben voyons, et après monsieur ricanera au sujet des anarcaps ! L'intention peut être prouvée ou déduite des faits.
Nicolas Luxivor Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Ben voyons, et après monsieur ricanera au sujet des anarcaps !L'intention peut être prouvée ou déduite des faits. Si elle est déduite des faits et sans équivoque possible OK. Mais je pense qu'en matière de droit, on doit limiter drastiquement l'usage de cette pratique. Car cela implique des moyens d'enquête conséquent. Moyens qui violent nécessairement la liberté des individus. Donc exclure catégoriquement tout ce qui n'est pas d'ordre criminel. (Je réponds donc à POE et à Arn0 par la même occasion).
A.B. Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 La technique decrite est couramment appelée aux US bait'n switch. Un stock ridiculement bas appate le client avec un prix très bas et au magasin on lui propose un autre produit. Le principe du doigt dans l'engrenage facilite alors la vente. Il y a évidemment tromperie, et c'est la bonne foi du magasin dans "le stock disponible" qui doit être examinée par la justice. Oui il y a une différence qualitative entre un stock limité et un stock de 2 perceuses.
Timur Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Ben si tu réclames et qu'on n'accède pas à ta demande tu fais quoi ?En l'occurence c'est de la publicité mensongère, une forme de fraude, et il est normal que la justice s'en mêle. Une publicité mensongère aurait été d'informer que tout client sera servi, ce qui n'a pas été le cas. Donc il n'y a pas mensonge. Dans un Carrefour il n'y a qu'une seule bouteille de Château Lafite à 130 euros. Vas-tu interdire Carrefour de faire de la pub sur cette bouteille car il n'en a qu'une seule en magasin? J'ai fait le déplacement et j'exige réparation pour avoir perdu mon temps et mon argent. Personne ne t'a forcé à faire le déplacement mon vieux. Si je te dis viens à Paris je te donne 100 000 euros. Si tu viens et que je ne te donne rien, tu vas me mettre devant le juge? C'est comme tu veux. Mais moi je ne reviens plus chez lui ou je ne tiens plus compte de ses « promotions ». Brava.
A.B. Posté 10 juillet 2007 Signaler Posté 10 juillet 2007 Une publicité mensongère aurait été d'informer que tout client sera servi, ce qui n'a pas été le cas. Donc il n'y a pas mensonge. Indiquer un prix, dans la limite des stocks disponibles est une phrase qui a un sens et des connotations, cette phrase engage le commerçant vis à vis du client. Il n'y a aucune raison de dépouiller cette phrase de son sens, qui peut-être compris à la lumière des us et coutumes pour la ramener a un énoncé mathématique. Pour abonder dans ton sens, de toute manière, dans la pratique, le bait & switch est difficile à prouver et c'est le boycott qui fonctionne le mieux, Internet aidant énormément pour cela.
Rincevent Posté 11 juillet 2007 Signaler Posté 11 juillet 2007 Pour revenir sur le sujet lui-même, je propose deux documents (entre autres). Une analyse économique aussi pointue qu'intéressante de l'interdiction de la revente à perte, par Claire Chambolle. Une synthèse très accessible de la régulation de la grande distribution en France. Pour ceux qui veulent aller plus loin, voici l'intégralité de la bibliographie que j'ai utilisée pour préparer mon Café Liberté sur la grande distrib' face à l'Etat.
Général Stugy Posté 11 juillet 2007 Signaler Posté 11 juillet 2007 Pour abonder dans ton sens, de toute manière, dans la pratique, le bait & switch est difficile à prouver et c'est le boycott qui fonctionne le mieux, Internet aidant énormément pour cela. D'accord avec toi. La maxime est connue : " un client satisfait le dit à 3 autres ; un client mécontent le dit à 10 autres ". Rien de plus efficace. A priori Timur ne devrait pas trop nous en vouloir de lancer un mouvement de boycott, quoique l'entrave à la liberté de duper son monde soit très limite. Je rappelle cependant que le cas que je proposais était très clair, un peu comme la seule et unique bouteille de champagne de Timur. Dans mon monde, la confiance et la bonne foi font la douceur des relations sociales, même marchandes. Mon vendeur de perceuses avait l'air bien penaud et pas trop fier. Il n'a pas cogité bien longtemps pour me proposer une solution "morale", prouvant par là que nous partagions finalement la même conception. Ou alors c'était un remarquable comédien. Merci Rincevent ; voilà de quoi m'occuper ce matin ! Tu es très matinal.
Messages recommandés
Archivé
Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.