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La servitude libérale ?


Vincent

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Posté
Une année-lumière est la distance parcourue par la lumière en une année, mais comme ce n'est pas très réaliste on va plutôt dire que c'est la vitesse de pointe de la navette Discovery multipliée par 10 (histoire de se donner de la marge).

:icon_up:

Posté
Il faut nous donner des exemples concrets de la vraie vie réelle alors, parce que si je suis devenu libéral, c'est justement parce que je me suis intéressé aux faits, pas après avoir lu quelques bouquins (qui sont venus après).

Désolé pour le côté pléonastique, c'est voulu.

L'anarcapie est une idéologie bourgeoise, réservée à ceux qui peuvent se défendre. D'ailleurs, c'est tellement bourgeois que personne ne peut faire sécession car personne n'a le pouvoir de se défendre face à un état. Donc, personne n'est anarcap concrètement, dans les faits.

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L'anarcapie est une idéologie bourgeoise, réservée à ceux qui peuvent se défendre. D'ailleurs, c'est tellement bourgeois que personne ne peut faire sécession car personne n'a le pouvoir de se défendre face à un état. Donc, personne n'est anarcap concrètement, dans les faits.

Il manque un smiley va jouer sur l'autoroute.

Invité jabial
Posté
Toutes les idéologies sont bourgeoises, marxisme compris.

C'est vrai que c'est dur de faire plus bourgeois que le marxisme. L'ouvrier ayant lu Marx, c'est un fantasme de l'ex-URSS. Un ouvrier communiste, c'est juste un gars qui essaye d'obtenir plus d'argent pour moins de travail. La théorie, il s'en contrebranle.

Posté
L'anarcapie est une idéologie bourgeoise, réservée à ceux qui peuvent se défendre. D'ailleurs, c'est tellement bourgeois que personne ne peut faire sécession car personne n'a le pouvoir de se défendre face à un état. Donc, personne n'est anarcap concrètement, dans les faits.

Ben ouais, c'est comme les opposants au nazisme, au communisme et autres idéologies collectivistes totalitaires : la quasi-totalité étaient déportés dans des camps. Donc concrètement ce n'étaient pas des opposants, dans les faits.

Posté
L'antinazisme est une idéologie bourgeoise, réservée à ceux qui peuvent se défendre. D'ailleurs, c'est tellement bourgeois que personne ne peut faire sécession car personne n'a le pouvoir de se défendre face à un état. Donc, personne n'est antinazi concrètement, dans les faits.
Posté

Comme je constate que personne n'a rien de mieux à faire, continuons notre petite étude de texte :

"On dit souvent que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, mais cette expression est trop vague pour éclairer les esprits. De manière plus précise, cela signifie simplement que la liberté des uns s’arrête là où commence la propriété des autres."

http://www.quebecoislibre.org/04/040207-4.htm

Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

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Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

Ce à quoi les axiomatiques répondent (et c'est je crois la meilleure utilisation de ce concept) : chacun est propriétaire de lui-même.

Posté
Ce à quoi les axiomatiques répondent (et c'est je crois la meilleure utilisation de ce concept) : chacun est propriétaire de lui-même.

Mais kerman est un matérialiste la propriété voyons ce n'est que l'accumulation de biens matériels!

Posté
Comme je constate que personne n'a rien de mieux à faire, continuons notre petite étude de texte :

Ce que j'aimerai savoir, c'est : que cherches-tu à prouver, ou que cherches-tu à comprendre ?

Si tu veux prouver que le libéralisme, cémal, tu vas avoir beaucoup de souci et de travail.

Si tu cherches à comprendre, force est de constater que tes efforts souffrent d'une fort petite concrétisation.

Ce sont des questions sérieuses : à ce point, ton introspection me semble absolument nécessaire.

Posté
Comme je constate que personne n'a rien de mieux à faire, continuons notre petite étude de texte :

"On dit souvent que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, mais cette expression est trop vague pour éclairer les esprits. De manière plus précise, cela signifie simplement que la liberté des uns s’arrête là où commence la propriété des autres."

http://www.quebecoislibre.org/04/040207-4.htm

Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

Non. La propriété d'autrui restreint la liberté d'un pauvre autant qu'elle restreint la liberté d'un riche ; ni plus ni moins.

Posté
Comme je constate que personne n'a rien de mieux à faire, continuons notre petite étude de texte :

"On dit souvent que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, mais cette expression est trop vague pour éclairer les esprits. De manière plus précise, cela signifie simplement que la liberté des uns s’arrête là où commence la propriété des autres."

http://www.quebecoislibre.org/04/040207-4.htm

Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

1- La propriété commence par celle de soi. L'absence de propriété privé n'existe donc pas

2-Un "pauvre" est forcément propriétaire, sinon, il meure. (de faim, de froid, etc.)

3- Par définition, la liberté ne peut exister si autrui décide pour vous. C'est bien la propriété qui permet de définir la liberté: vous faites ce que vous voulez avec ce que vous possédez. En outre la propriété permet de fixer les frontières de la liberté de chacun; elle s'arrête effectivement où commence celle des autres. Vous pouvez écrire "propriété" à la place de "liberté", cela revient au même.

Cette frontière caractérise un des fondements du libertarisme: l'axiome de non agression. Violer la propriété d'autrui, c'est agresser autrui.

Posté
Comme je constate que personne n'a rien de mieux à faire, continuons notre petite étude de texte :

"On dit souvent que la liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres, mais cette expression est trop vague pour éclairer les esprits. De manière plus précise, cela signifie simplement que la liberté des uns s’arrête là où commence la propriété des autres."

http://www.quebecoislibre.org/04/040207-4.htm

Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

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Posté
Ce à quoi les axiomatiques répondent (et c'est je crois la meilleure utilisation de ce concept) : chacun est propriétaire de lui-même.

Et à quoi me sert la propriété d'un corps si je n'ai pas la capacité de le mettre quelque part ?

Posté
Et à quoi me sert la propriété d'un corps si je n'ai pas la capacité de le mettre quelque part ?

La capacité ? Tu veux donc parler d'un corps fantômatique, ectoplasmique ou transcendant. Dans tous les cas, t'aurais pas dû croiser les faisceaux.

Posté
Si la liberté s'arrête là où comme celle la propriété d'autrui, pas de propriété, pas de liberté, n'est-ce pas ?

Que ta liberte s'arrete a celle de la propriete d'autrui, ca ne dit absolument rien du lien entre ta propriete et ta liberte.

Dans cette phrase le lien est entre TA liberte et la propriete d'AUTRUI. Que tu ai des proprietes ou pas ne change rien a ta liberte, c'est les proprietes des AUTRES qui limitent ta liberte.

La conclusion serait meme exactement l'inverse de la tienne: pas de propriete (d'autrui), liberte totale.

Posté
Et à quoi me sert la propriété d'un corps si je n'ai pas la capacité de le mettre quelque part ?

Mais tu l'as, de fait : depuis un moment déjà, tu as manifestement la capacité de mettre la partie supérieure de ton corps, depuis le cou jusqu'en haut, dans la partie inférieure de ton corps. C'est très fort.

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Posté
La conclusion serait meme exactement l'inverse de la tienne: pas de propriete (d'autrui), liberte totale.

Conclusion, collectivisons tout ça, et notre liberté n'en sera que plus grande. J'ai faux ?

Posté
Conclusion, collectivisons tout ça, et notre liberté n'en sera que plus grande. J'ai faux ?

Voyons voir… L'expérience a-t-elle déjà été tentée ? Oui. Le résultat fut-il un gain de liberté ? Non. Fut-il au moins neutre ? Non.

Bon, bah tu as faux.

Posté
Conclusion, collectivisons tout ça, et notre liberté n'en sera que plus grande. J'ai faux ?

"pas de propriete d'autrui, liberte totale" signifie que dans les situations ou tu n'es pas confronte a la propriete d'autrui, ta liberte n'est pas restreinte. L'interpreter, dans le contexte, comme "l'absence de propriete rend libre" c'est soit que tu ne fait aucun effort de rigueur et de comprehension, soit que tu joue avec nous.

Dans le 2eme cas, bravo tu m'as bien eut :icon_up:

Posté
"pas de propriete d'autrui, liberte totale" signifie que dans les situations ou tu n'es pas confronte a la propriete d'autrui, ta liberte n'est pas restreinte. L'interpreter, dans le contexte, comme "l'absence de propriete rend libre" c'est soit que tu ne fait aucun effort de rigueur et de comprehension, soit que tu joue avec nous.

Dans le 2eme cas, bravo tu m'as bien eut :icon_up:

Non, l'absence de propriété et de capacité réduit à rien ta liberté. On dira à une personne dans ce cas, vous n'avez rien à faire là, de droit toujours.

In fine, ça m'explique bien ce que je voulais savoir, si la liberté est absolue ou non en libéralisme. Merci à toi. Conclusion, non, donc.

Pour ce qui concerne la propriété, je ne sais pas encore, mais à priori, oui.

Posté
In fine, ça m'explique bien ce que je voulais savoir, si la liberté est absolue ou non en libéralisme. Merci à toi. Conclusion, non, donc.

Si la liberté est absolue, c’est qu’il n’y a pas de droit.

Je doute que tu apprécie l’exercice par un autre de sa liberté absolue sur toi…

Donc non, bien sur, la liberté absolue n’existe pas ‘en libéralisme’ (quoi que ça puisse vouloir dire).

Ou veut tu en venir exactement, tu voulais savoir si le libéralisme était la loi de la jungle, ben voila, maintenant tu sais, la réponse est non !

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