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A.B.

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Qui a écrit :

La bureaucratie, pouvoir gigantesque mis en mouvement par des nains, est née ainsi. Si en subordonnant toute chose et tout homme a sa volonté, Napoléon avait retardé pour un moment l'influence de la bureaucratie, ce rideau pesant placé entre le bien à faire et celui qui pourrait l'ordonner, elle s'était définitivement organisée sous le gouvernement constitutionnel, nécessairement ami des médiocrités, grand amateur de pièces probantes et de comptes enfin tracassier comme une petite bourgeoise.
Posté
Qui a écrit :

Ca me fait penser à Victor Hugo, surtout pour les deux formules : "pouvoir gigantesque mis en mouvement par des nains" et "rideau pesant placé entre le bien à faire et celui qui pourrait l'ordonner"

Mais bureaucratie était-il employé à son époque ?

Posté
Pour ma part, je suis assez d'accord : sans a certitude que l'Amérique allait intervenir, une paix aurait eu plus de chance d'être signée au printemps 1917 (le Vatican et l'Autriche-Hongrie faisaient l'impossible en ce sens).

Le Vatican et l'Autriche-Hongrie, la belle affaire !

On peut poursuivre la logique plus loin : il aurait été souhaitable que la France s'écroule immédiatement.

Oui. Ou l'Allemagne.

Pour la citation de Sekonda, ça doit être un écrivain français du XIXe, mais quand à savoir lequel…

Posté
Le Vatican et l'Autriche-Hongrie, la belle affaire !

L'autrichon gris, petit animal furtif et malingre, ne méritait pas qu'on en parle.

Posté
Qui a écrit :

Courteline ?

L'autrichon gris, petit animal furtif et malingre, ne méritait pas qu'on en parle.

:icon_up:

Posté
Le Vatican et l'Autriche-Hongrie, la belle affaire !

Avant de te gausser renseigne-toi sur toute la diplomatie secrète qui n'a jamais cessé tout au long de la Première Guerre mondiale et qui aurait parfaitement se conclure sur une paix de compromis. Et, pour plus ample informé, l'empire austro-hongrois, c'était loin d'être de la gnognotte à l'époque.

Posté
Avant de te gausser renseigne-toi sur toute la diplomatie secrète qui n'a jamais cessé tout au long de la Première Guerre mondiale et qui aurait parfaitement se conclure sur une paix de compromis. Et, pour plus ample informé, l'empire austro-hongrois, c'était loin d'être de la gnognotte à l'époque.

Reste que ça n'a pas abouti.

Posté
Ca me fait penser à Victor Hugo,

Non

ça doit être un écrivain français du XIXe,

Oui

Courteline ?

Non

Posté
J'ai beau savoir (espérer?) que c'est de l'humour, je sors tout de même mon :icon_up:

La question ne se pose même pas. Visiblement, en France, il existe parfois un léger problème de comprenure envers l'humour belge.

AAAH, un rolleyes tarannesque, ça me manquait. Tu fais ça si bien.

Posté
Avant de te gausser renseigne-toi sur toute la diplomatie secrète qui n'a jamais cessé tout au long de la Première Guerre mondiale et qui aurait parfaitement se conclure sur une paix de compromis. Et, pour plus ample informé, l'empire austro-hongrois, c'était loin d'être de la gnognotte à l'époque.

Justement. L'Autriche-Hongrie, si puissante qu'elle fût, n'était pas l'Allemagne. De toute façon, les réactions pour le moins mitigées des autres belligérants à l'exhortation de Benoît XV laissent assez peu de doutes sur le fait que cette tentative n'aurait de toute façon pas abouti. De plus, la diplomatie secrète active pendant la première guerre mondiale n'a pas été plus proche de la paix là qu'à un autre moment.

Ah si, à propos, dans la très longue liste des grandes conneries dues à la WWI, il y a le démantelement de l'Autriche-Hongrie.

Posté
Avant de te gausser renseigne-toi sur toute la diplomatie secrète qui n'a jamais cessé tout au long de la Première Guerre mondiale et qui aurait parfaitement se conclure sur une paix de compromis. Et, pour plus ample informé, l'empire austro-hongrois, c'était loin d'être de la gnognotte à l'époque.

D'ailleurs, je conseille cet excellent bouquin de Fejtö, où les divergences de vues entre l'Autriche-Hongrie et l'empire wilhelmien, les manigances de la France, et la conviction de Charles Ier, dernier empereur austro-hongrois (béatifié il y a plus de trois ans), qu'il fallait mettre un terme à cette boucherie, sont bien expliquées :

Posté
La question ne se pose même pas. Visiblement, en France, il existe parfois un léger problème de comprenure envers l'humour belge.

Le problème c'est que le belge s'écrit comme le français.

Posté
Le problème c'est que le belge s'écrit comme le français.

Avec moins de fautes.

:icon_up::doigt::mrgreen: JE PLAISANTE : IL N'Y A PAS DE LANGUE BELGE.

Sinon, les railleries sur la diplomatie vaticane, c'est toujours un peu facile, du genre : "Le pape, combien de divisions ?"

Posté
Balzac ?

bravo

A mon tour :

De même que les biens d'équipements priment aujourd'hui le bien-être pour assurer le bien-être de demain, de même les vacances de la vérité sont nécessaires, pendant la période ingrate, pour faire éclater demain la vérité… Vu sous cet angle, le communisme est un immense essai de vérité à terme et de liberté à crédit… Dans tel ou tel pays où le communisme s'est introduit par la violence, l'opinion entière sera communiste dans une génération ; annoncer qu'elle l'est dès maintenant n'est qu'une anticipation.
Posté
D'ailleurs, je conseille cet excellent bouquin de Fejtö, où les divergences de vues entre l'Autriche-Hongrie et l'empire wilhelmien, les manigances de la France, et la conviction de Charles Ier, dernier empereur austro-hongrois (béatifié il y a plus de trois ans), qu'il fallait mettre un terme à cette boucherie, sont bien expliquées :

Début 1917, il y eut effectivement un début de discussion entre l'entourage de Charles Ier et celui de Briand (à l'époque hors du pouvoir), mais elles butèrent sur l'Alsace Lorraine, que l'allié allemand de l'Autriche Hongrie ne souhaitait en aucun cas rétrocéder à la France.

La Première Guerre Mondiale: le plus stupide et le plus insensé des conflits … l'Europe doit aux chauvins russes, autrichiens, allemands, français, etc, sa retraite prématurée.

Posté
Sinon, les railleries sur la diplomatie vaticane, c'est toujours un peu facile, du genre : "Le pape, combien de divisions ?"

Certes, mais, malheureusement, c'est la triste réalité.

Début 1917, il y eut effectivement un début de discussion entre l'entourage de Charles Ier et celui de Briand (à l'époque hors du pouvoir), mais elles butèrent sur l'Alsace Lorraine, que l'allié allemand de l'Autriche Hongrie ne souhaitait en aucun cas rétrocéder à la France.

Et, pour revenir à Benoit XV, dans son exhortation, il proposait que l'Alsace-Moselle reste à l'Allemagne.

Posté
Et, pour revenir à Benoit XV, dans son exhortation, il proposait que l'Alsace-Moselle reste à l'Allemagne.

Ce qui aurait eu pour effet de nous permettre d'acheter les bons crus de riesling ou de gewurtztraminer à meilleur prix. :icon_up:

Posté
Et bien, c'est une belle connerie. Le problème, ça n'a pas été l'entrée en guerre des Américains, et on peut douter très fortement que tout ce que Churchill décrit soit lié à cette entrée en guerre, ça a été le début de la guerre en elle-même entre nations européennes.
Pour ma part, je suis assez d'accord : sans a certitude que l'Amérique allait intervenir, une paix aurait eu plus de chance d'être signée au printemps 1917 (le Vatican et l'Autriche-Hongrie faisaient l'impossible en ce sens).
On peut poursuivre la logique plus loin : il aurait été souhaitable que la France s'écroule immédiatement.
Oui. Ou l'Allemagne.

Irrémédiablement d'accord avec la conclusion stéphano-appolonienne. Une paix en 1917 n'aurait empêché ni l'abandon de l'étalon-or, ni la militarisation de la société, déjà bien avancée. Le problème d'une victoire allemande eût été une adulation plus précoce de l'Etat-providence (bismarckien) puisque victorieux.

Sinon, pour la citation d'Apollon, j'aurais dit Lénine, ou Gorki (pour le style un peu recherché).

Posté
Sinon, pour la citation d'Apollon, j'aurais dit Lénine, ou Gorki (pour le style un peu recherché).

Indice : c'est un Français à propos de l'URSS..

Posté
Indice : c'est un Français à propos de l'URSS..

J'ai du mal à définir l'orientation de l'auteur de la citation…

Posté
Indice : c'est un Français à propos de l'URSS..

Je dirais un "nouveau philosophe" en pleine période Maoidolâtre durant sa jeunesse. Je tire au hasard et je sors du chapeau André Glucksmann.

Posté
J'ai du mal à définir l'orientation de l'auteur de la citation…

C'est un peu le but, non ? :icon_up:

Je dirais un "nouveau philosophe" en pleine période Maoidolâtre durant sa jeunesse. Je tire au hasard et je sors du chapeau André Glucksmann.

Nan

Posté
C'est un peu le but, non ? :icon_up:

Quand il dit

le communisme est un immense essai de vérité à terme et de liberté à crédit

ou encore

l'opinion entière sera communiste dans une génération ; annoncer qu'elle l'est dès maintenant n'est qu'une anticipation

S'en rejouit-il? ou au contraire, cela le chagrine-t-il?

André Glucksmann.

C'était une des proposition que j'ai faillit faire…

A l'inverse, j'ai aussi pensé à Revel.

Mais je penche pour un coco sympathisant.

Posté
S'en rejouit-il? ou au contraire, cela le chagrine-t-il?

Mystère.

A l'inverse, j'ai aussi pensé à Revel.

Non

Jean-Saul Partre?

Non

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