Piratage: accord signé à l'Elysée

[Invité Arn0]

Il n'y a transgression de contrat que s'il y a accord au départ. Le problème du copyright c'est que c'est un contrat qu'on t'interdit de refuser. C'est très bien montré dans "Good copy, bad copy".

On peut très bien refuser d'adhérer au contrat (il suffit de pas acheter) et il est tout à fait possible de déroger aux droit d'auteurs (creative commons par exemple).

En plus, c'est le problème de l'auteur s'il décide de se faire payer après avoir littéralement signé un chèque en blanc à tout le monde, c'est-à-dire donné à tous les moyens de se distribuer ses œuvres. En ce sens, le business-model basé sur le copyright marche sur la tête.

Pas compris.

Sinon le buisiness-model du copyright marche plutôt bien (l'écrasante majorité des revenus de la création artistique provient encore de la vente de contenu protégé par le droits d'auteurs). Il n'est remis en cause que le cadre privé (la diffusion publique, comme dans les salles de cinéma ou à la télé/radio, n'est pas concernée par exemple vu la relative facilité du contrôle du respect des droits) et encore partiellement.

[Invité jabial]

A titre personnel le copyright ne me dérange pas (c'est une license comme une autre). Ce qui me dérange beaucoup plus, c'est le renversement de la charge de la preuve. De plus, pankkake n'a pas tort lorsqu'il évoque la légitime défense face aux majors, qui ont demandé et obtenu des impôts sur la matériel informatique que j'utilise tous les jours et certainement pas pour de la musique.

[pankkake]

Propagande :

http://torrentfreak.com/piracy-morals-and-…-change-071323/ (déconnexion totale entre consommateurs et maisons de disque)

http://torrentfreak.com/isps-should-block-…and-tpb-071226/ (la censure de l'Internet demandée une fois de plus, cette fois ci au mépris des utilisations légitimes)

Note : je suis tout à fait conscient d'avoir une position extrémiste, il y a une partie de provocation immature non négligeable dans ce que je raconte

[maurice b.]

Les bonnes nouvelles de l'année 2008 que vous attendiez !

Source le Figaro

EMI,le numéro trois mondial du disque a décidé de ne pas renouveler certains contrats de ses 14 000 artistes….

Selon le plan de restructuration, présenté aujourd'hui aux salariés à Londres, entre 1 500 et 2 000 emplois vont être supprimés. Soit au moins un tiers des employés….

Les économies toucheront également les 14 000 artistes sous contrat chez EMI. Seuls 200 d'entre eux contribuent aux revenus de la maison de disques, qui débourse 25 millions de livres sterling (33 millions d'euros) par an pour pilonner les CD invendus….

Massifs, les licenciements attendus chez EMI ne sont pas isolés.

Les dernières nouvelles de départs dans l'industrie du disque faisaient état d'une réduction de 6 % des effectifs du label Def Jam (Universal)

…du départ de 70 personnes chez Sony BMG fin 2007.

…Depuis mai, 400 personnes sont sur la sellette chez Warner Music.

Le leader du secteur, Universal Music, emploie aujourd'hui un peu plus de 8 300 personnes, contre 12200 en 2003….

Selon la Fédération internationale de l'industrie phonographique (Ifpi), «…plusieurs dizaines de milliers d'emplois ont été perdus dans la musique à travers le monde …».

[Vincent]

Les bonnes nouvelles de l'année 2008 que vous attendiez !

Youpi ! On pourra organiser un banquet d'enfant rôtis ce soir pour fêter ça !

[Saucer]

Youpi ! On pourra organiser un banquet d'enfant rôtis ce soir pour fêter ça !

Y'en a marre de manger des enfants. Je veux manger du maurice b.

[maurice b.]

Youpi ! On pourra organiser un banquet d'enfant rôtis ce soir pour fêter ça !

Quand on a la prétention de faire valoir des idées politiques, de tels enfantillages laissent vraiment perplexes.

[DiabloSwing]

On est resté puérils et juvénils.

[ts69]

Les bonnes nouvelles de l'année 2008 que vous attendiez !

en effet, les gros vont disparaître au profit des petits

[Vincent]

Quand on a la prétention de faire valoir des idées politiques, de tels enfantillages laissent vraiment perplexes.

Je trouve, au contraire, les infantillages très appropriés à la politique.

Puis c'est pas moi qui ai commencé.

[Calembredaine]

Les bonnes nouvelles de l'année 2008 que vous attendiez !

Les majors n'ont plus besoin d'artistes ni de salariés pour vivre, elles perçoivent le montant des taxes sur les supports de stockage.

[maurice b.]

Les majors n'ont plus besoin d'artistes .

Effectivement, les artistes n'auront plus à souffrir des intermédiaires,ils pourront proposer leurs oeuvres directement au public dans les couloirs de la RATP.

[Brock]

tu comprends rien toi…

[john_ross]

Effectivement, les artistes n'auront plus à souffrir des intermédiaires,ils pourront proposer leurs oeuvres directement au public dans les couloirs de la RATP.

Et ou serait le problème?

J'imagine qu'en d'autre temps mon cher maurice vous auriez défendu les pauvres employés fabricant de carosses contre les méchants consommateurs achetant des automobiles!

Voir même vous auriez signé la petition des marchands de chandelles!

[Brock]

dans les couloirs de la RATP

dans les couloirs de l'interweb, Maurice !

l'interweb qui remplace le reseau de distribution centralise et mafieux que sont en realite les majors.

Les gens qui vont se trouver a la rue sont des administratifs qui peuvent se recaser ous ils veulent, et les artistes qui sont 'vires' ne percevaient aucune royaltie de toute facon.

On assiste a la degringolade du pouvoir quasi-etatique et ridicule des majors, totalement pas du tout compensee par aucune subventaxe, c'est ce qui arrive a tout ce qui peut etre distribue par internet, et c'est tres bien.

[Invité Arn0]

dans les couloirs de l'interweb, Maurice !

l'interweb qui remplace le reseau de distribution centralise et mafieux que sont en realite les majors.

Les gens qui vont se trouver a la rue sont des administratifs qui peuvent se recaser ous ils veulent, et les artistes qui sont 'vires' ne percevaient aucune royaltie de toute facon.

On assiste a la degringolade du pouvoir quasi-etatique et ridicule des majors, totalement pas du tout compensee par aucune taxe, c'est ce qui arrive a tout ce qui peut etre distribue par internet, et c'est tres bien.

C'est beau comme du Attac…

[pankkake]

en effet, les gros vont disparaître au profit des petits

Je l'ai peut-être déjà dit ici, mais je suis tombé par hasard sur une annonce d'un petit machin indépendant Toulousain qui proposait :

- 2/3 journées de studio

- pressage de 500 CD (ça vous parait petit, mais c'est suffisant pour le retrouver quelques jours après sa sortie sur Internet, du moins si le groupe n'est pas catastrophique*), avec boitier plastique, jaquettes avant/arrière

- impressions de flyers

… le tout pour 2000€.

Donc bon les maisons de disque, oui ça sert à rien.

* j'ai découvert énormément de groupes quelques jours après la sortie de ce genre de CD, c'est hallucinant

Sinon, je soupçonne les maisons de disque de médiatiser leurs licenciements plutôt que de chercher à diminuer leurs coûts (voir cette page, et je vous conseille de lire la note de bas de page avant de dire que celui qui a écrit ça est un bouffon). C'est le parfait argument socialiste pour faire encore plus de lois pro-MAFIAA.

Sinon, que pensez-vous de ça ? : http://slashdot.org/article.pl?sid=08/01/02/1430228

[José]

Effectivement, les artistes n'auront plus à souffrir des intermédiaires,ils pourront proposer leurs oeuvres directement au public dans les couloirs de la RATP.

Merde pour les artistes qui ne peuvent vivre sans tendre la sébile.

[maurice b.]

Mauvaise nouvelle encore pour les majors du disque.

EMI enregistre la demission des Rolling Stones qui auraient qualifié le PDG de la firme "d'esclavagiste".

[Brock]

Mauvaise nouvelle encore pour les majors du disque.

EMI enregistre la demission des Rolling Stones qui auraient qualifié le PDG de la firme "d'esclavagiste".

esclavagisteuuuh

tsoinn tsoinn

[Invité Arn0]

Mauvaise nouvelle encore pour les majors du disque.

EMI enregistre la demission des Rolling Stones qui auraient qualifié le PDG de la firme "d'esclavagiste".

Enfin mauvaise nouvelle pour EMI mais bonne nouvelle pour Universal (enfin a priori, après faut les conditions de ce nouveau contrat).

[maurice b.]

un très bon essai que je recommande :

par Denis Olivennes éditions Grasset

"la gratuité c'est le vol : quand le piratage tue la culture"

[pankkake]

un très bon essai que je recommande :

par Denis Olivennes éditions Grasset

"la gratuité c'est le vol : quand le piratage tue la culture"

Rien que le titre contient un ensemble de mensonge éhontés que même un politicien n'oserait faire. Et j'ai vraiment envie de coller des baffes à ces pseudos défenseurs de la culture qui en sont les premiers fossoyeurs.

Amazon fait cette sage recommandation sur la page du livre (noté 1/5, comme c'est étonnant) :

[José]

par Denis Olivennes éditions Grasset

"la gratuité c'est le vol : quand le piratage tue la culture"

Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver.

[Rincevent]

un très bon essai que je recommande :

par Denis Olivennes éditions Grasset

"la gratuité c'est le vol : quand le piratage tue la culture"

Je rappelle que Denis Olivennes est patron de la FNAC, et qu'en conséquence il ne défend que sa chapelle. Ce qui me fait penser à la pétition, lancée il y a plusieurs mois par Alter' Eco', intitulée "Pourquoi nous consentons à l'impôt", et qui avait été majoritairement signée par des fonctionnaires (Etat et hôpitaux, universitaires, …) et des parafonctionnaires subventionnés jusqu'à la moelle (cultureux de tous acabits, journaleux et médiatiques, …). De même que cette pétition aurait dû s'appeler "Pourquoi nous consentons à recevoir vos impôts", le livre d'Olivennes aurait dû s'intituler "La FNAC c'est le vol : Quand le piratage tue ma petite affaire".

[Invité jabial]

Quand j'entends le mot culture, je sors mon révolver.

C'est une réplique d'une pièce de théatre de l'entre-deux guerres, qui ne doit rien à Herman Goering qui ne l'a que reprise à son compte.

[Chitah]

Je rappelle que Denis Olivennes est patron de la FNAC, et qu'en conséquence il ne défend que sa chapelle.

Et surtout son futur travail, à savoir président de la Haute Autorité de je-sais-pas-quoi, que la commission dont il est membre (et qu'il préside même je crois) a proposé la création.

[free jazz]

C'est une réplique d'une pièce de théatre de l'entre-deux guerres, qui ne doit rien à Herman Goering qui ne l'a que reprise à son compte.

Pièce de Hans Johst, national-socialiste passionné et connu comme "barde de la SS"; la réplique exacte était "Quand j’entends le mot culture, j’enlève le cran de sureté de mon Browning." Elle fut ensuite popularisée par la propagande et reprise par Baldur von Schirach, le chef des jeunesses hitlériennes.

Malgré cette sombre paternité, elle me vient spontanément à l'esprit à chaque fois que j'entends une émission de télé ou un homme politique prétendant défendre la "culture". D'abord parceque ce mot abusivement mis à toutes les sauces finit par être insignifiant. Ensuite parcequ'il sert de prétexte et de slogan aux dirigistes de tout poil pour nous imposer une culture officielle massivement médiocre et taxophile, sur laquelle prospère un panier de crabes proto-mafieux et honteusement subventionné. La politique culturelle est devenue le nationalisme des imbéciles.

Je mets à part quelques exceptions comme le Théâtre de la Ville ou le Palais de Chaillot.

[maurice b.]

Je rappelle que Denis Olivennes est patron de la FNAC, et qu'en conséquence il ne défend que sa chapelle.

… le livre d'Olivennes aurait dû s'intituler "La FNAC c'est le vol : Quand le piratage tue ma petite affaire".

Il faut aussi savoir que la très grande majorité des clients réguliers de la FNAC sont des fonctionnaires et en particulier ceux de l'Education Nationale.

D'ailleurs la combine la plus connue consiste à acheter du materiel , des DVDs ou des CDs , en partie, au frais du contribuable.

Il leur suffit d'acheter divers livres pedagogiques pour l'enseignement, de se faire faire une facture pour obtenir une reduction d'impot ou de la faire passer en note de frais.

Ensuite, on rapporte les livres et la FNAC fait un avoir du montant ….avec lequel on s'achète ce qu'on veut.

[Chitah]

ce mot abusivement mis à toutes les sauces finit par être insignifiant. Ensuite parcequ'il sert de prétexte et de slogan aux dirigistes de tout poil pour nous imposer une culture officielle massivement médiocre et taxophile, sur laquelle prospère un panier de crabes proto-mafieux et honteusement subventionné. La politique culturelle est devenue le nationalisme des imbéciles.

Pour raconter ma life : ma copine était étudiante dans le domaine de la médiation culturelle (métiers d'impresarios, producteurs, etc…) quand je l'ai rencontrée, avec une dose d'étatisme colossale.

Une fois qu'elle s'est frottée au milieu, à la réalité de ce qu'il était, et que tu décrit fort bien freejazz, sa critique de celui-ci a basculé et est désormais extrêmement violente et dure.

J'avais même envoyé un de ses écrits (rapport de stage dans un truc subventionné) à un éminent forumeur de Lib.org, qui doit certainement s'en rappeler.