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Nouvelles du monde sans intérêt


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Oui, c'est du fait divers débile.

 

Ce qui est intéressant n'est pas la fessée, ni même le divorce, mais l'argumentation de la juge (notez le "la juge" et pas "du juge", comme par hasard).

 

Posté

Je ne sais pas ce que vous avez contre les faits divers, c'est quand-même plus intéressant et significatif que les chiffres bidonnés de la croissance, du chômage, de l'inflation, ou de la délinquance...

Posté

La fessée, c'est libéral-compatible ? Ça m'a pas l'air d'aller avec le principe de non-agression.

 

Quand un enfant met la main sur une surface excessivement chaude, il se brûle. Cette brûlure engendre une vive douleur qui a un effet direct : l'enfant ne remettra plus les mains sur une surface excessivement chaude à cause du souvenir de cette douleur.

 

La fessée c'est un replica exogène de cette douleur qui a pour but de prévenir que l'enfant ait à l'avenir un comportement qui le mettrait en danger, comme de traverser une route fréquentée par des véhicules pesant plusieurs dizaines de fois son poids. Si une voiture le percute, la douleur correctrice sera aussi présente mais elle sera accompagnée de menus désagréments – comme la mort par exemple. D'où à la fois l'utilité d'une fessée (ou autre douleur exogène) pour prévenir ce genre de cas, et la nécessité que de tels actes restent parcimonieux : l'excès de fessée lui faisant perdre son potentiel correcteur.

 

Ensuite, selon les cas, certains parents usent de la sanction physique à d'autres fins – généralement moins justifiables.

 

Dans la condamnation du père citée plus haut, il me semble que la sanction opérée par le père était hors de propos. De là à le sanctionner pénalement par contre...

Posté

C'est un bel exemple de la substitution de l'Etat à l'éducation des parents, ou plutôt la rééducation des parents par l'Etat.

 

A propos de faits divers, je vous recommande ce canard, qui est la bonne surprise du web français sur le plan éditorial, en particulier ces articles :

Paris sous les bombes des sadiques

Pas de bol, dudes : vous pouvez vous faire tuer partout, tout le temps

 

http://www.vice.com/fr/read/paris-sous-les-bombes-des-sadiques

 

Toutes les raisons pour lesquelles Londres est le pire endroit sur Terre

 

http://www.vice.com/fr/read/londres-est-le-pire-endroit-sur-terre

 

 

 

 

 

 

Posté

Ce qui est intéressant n'est pas la fessée, ni même le divorce, mais l'argumentation de la juge (notez le "la juge" et pas "du juge", comme par hasard).

 

Oui, c'est normal, quand l'Etat via l'Ednat n'a pas pu extraire ses poulains de leur substrat familial pré-républicain, la transubstantation (?) doit passer par le bras armé de l'Etat, la Justice Sociale Citoyenne et Solidaire.

 

Mais bon, le truc c'est que je sens que ça va finir en preuve ultime de je ne sais quelle théorie foireuse.

Posté

C'est un bel exemple de la substitution de l'Etat à l'éducation des parents, ou plutôt la rééducation des parents par l'Etat.

A propos de faits divers, je vous recommande ce canard, qui est la bonne surprise du web français sur le plan éditorial, en particulier ces articles :

Paris sous les bombes des sadiques

Pas de bol, dudes : vous pouvez vous faire tuer partout, tout le temps

http://www.vice.com/fr/read/paris-sous-les-bombes-des-sadiques

Toutes les raisons pour lesquelles Londres est le pire endroit sur Terre

http://www.vice.com/fr/read/londres-est-le-pire-endroit-sur-terre

La saison 1 de leurs mini-documentaires sur HBO est très intéressante.

Posté

 

Tu m'étonnes mec ! Chez Vice par exemple, il semble que cracher sur quelque chose ça ne relève pas juste d'un billet d'humeur sincère d'un chroniqueur, oula non on est dans une approche calculée, limite scientifique : chier par principe sur tout ce qui est vraiment cool, comme Londres (et son corollaire, réhabiliter ce qui est à juste titre ringard comme le Happy Hardcore), juste parce que personne ne l'a encore fait et que vous allez fouler un sentier intellectuel que votre lectorat croit vierge (et puis dans 5 ans vous écrirez juste le contraire...), c'est ça ce qui vous définit, votre raison d'être, votre putain de gagne-pages-vues.

Conserver le leadership dans le business de la démolition à 2 balles justifié à grands coups de name dropping (le petit con lecteur d'Oberkampf après tout, ira pas vérifier si la BT Tower est vraiment dans le West End, il sera juste impressionné par ta maitrise de ce que tu dis.. roi de l'esbrouffe), conserver ce leadership pour des mecs qui ont besoin d'être perçus comme hipster/thought leader pour pouvoir quand même bouffer malgré leurs années de glandouille en fac de lettres, plus qu'un petit plaisir de reconnaissance sociale comme ça serait pour nous autres : ça semble être pour vous une véritable question de survie.

 

C'est marrant, tous les commentaires démontent Vice et son auteur... Ultimate trolling... ^^

Posté

C'est marrant, tous les commentaires démontent Vice et son auteur... Ultimate trolling... ^^

 

L'intérêt de Vice, c'est de parler des vices, dans l'envers du décor généralement enjolivé par les journaux, quitte à enquêter dans les recoins sordides. Le parti-pris éditorial est assumé, donc il est ridicule de le lire pour ensuite se plaindre que l'article noircit le tableau. C'est d'ailleurs la mise en balance avec celui sur Paris qui est intéressant. Si Londres est devenue un bordel international de luxe pour cadres cocaïnomanes et poufiasses dégénérées sous MDMA et sous la surveillance de Big Brother, c'est encore préférable à Paris, où l'on voit que la ville transformée par les socialistes en parc d'attraction muséifié devient la nuit tombée un entrelacs de coupe-gorges, de ruelles dangereuses et de cloaques tenus par les racailles.

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Oui oui, c'est drole de troller. Et plus c'est hypocrite, plus c'est efficace.

 

Le trolling a force est devenu le nouveau truc branché, avec des bons mots, des phrases bien senties, ca devient hype chez les petits minets parisiens.

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L'homme laisse derrière lui une femme, dont il était récemment séparé, et une fille. "Ma petite femme et ma fille, je veux que vous sachiez que je vous aime mais Monsieur Mittal m'a tout repris: la fierté, la politesse et le courage de me battre pour ma famille", écrit notamment Alain Vigneron.

 

 

:icon_tresfache:

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Quel lâche.

 

+1 encore un type qui n'est pas foutu de se buter sans coller ça sur un tiers...

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Quel lâche.

 

Je connais personnellement des gens au chomage depuis peu dans les usines liegeoises. Ils sont réellement décimés, à terre. C'est plus un réel désespoir que de la lâcheté.

 

La question est : pourquoi, diable pourquoi, alors que ça fait 40 ans qu'on pense que ces usines vont fermer, qu'on nous trouve un "bain de sang social" chaque année, des gens continuent à s'y investir tant (mentalement, physiquement, émotionellement). Pourquoi est-ce que ça reste un horizon indépassable pour certains ? Pour ce que je peux en juger personnellement : une forme de tradition familiale et locale forte. Une croyance en l'impossible destruction totale de cet outil de travail. L'environnement familial peut se comprendre aisément dans les milieux ouvriers. Mais l’impossibilité de destruction de cet outil ? Hint : il ne se passe pas un souci dans ces usines sans que les élus PS (et autres, mais surtout PS) ne ratent l'occasion de dire à quel point l'Etat peut sauver ces outils et que ces industries seraient parfaitement viable sans l'appétit pognonesque de Mittal (aujourd'hui, Arcelor avant, d'autres encore plus en avant dans le temps). Les syndicats et les élus PS entretiennent un culte autour de ces usines à Liège et laissent volontairement courir l'idée que c'est possible de les maintenir et de les faire fleurir. Le seul problème, pour eux, c'est que Mittal veut les fermer pour gagner plus d'argent. Les gens comme cet ouvrier qui bossent depuis leurs 14 ans et qui n'ont à peine que leur diplome de primaire croient ça. Ca leur parait bien plus plausible que n'importe quel autre discours, face aux millions de bénefices que génère Mittal chaque année. Ces élus sont les vrais responsables de ces drames.

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C'est plus un réel désespoir que de la lâcheté.

 

Oui, on avait eu un exemple de cette détresse : la femme d'un sidérurgiste, licencié, partant à la pré-pension, racontant à la télé (qu'elle recevait dans la véranda de sa maison quatre façades) qu'elle avait dû dire à ses filles qu'elles ne pourraient pas aller au ski pendant l'hiver.

Trop tragédie grecque.

Posté

Oui, on avait eu un exemple de cette détresse : la femme d'un sidérurgiste, licencié, partant à la pré-pension, racontant à la télé qu'elle avait dû dire à ses filles qu'elles ne pourraient pas aller au ski pendant l'hiver.

Trop tragédie grecque.

 

C'est bête ils peuvent faire du ski sur les terrils, et toute l'année en plus.

Posté

Je connais personnellement des gens au chomage depuis peu dans les usines liegeoises. Ils sont réellement décimés, à terre. C'est plus un réel désespoir que de la lâcheté.

 

Le cumul n'est pas interdit, il y a des milliers de personnes désespérées qui continuent à vivre pour leur famille sinon pour eux, le suicide d'un homme seul, je peux le comprendre, le suicide d'un "bon pere de famille" (enfin déjà c'est un responsable syndical hein...) non.

 

Quand on est désespéré, on va voir un prêtre, ou un psy, au pire en effet on se suicide, lentement ou rapidement, mais en aucun cas on fait un suicide politique.

 

Le mec réellement au fond d'une dépression aiguë, il ne cherche pas l'exposition médiatique, il n'envisage même pas de tirer le moindre 'avantage' de son suicide, il cherche juste à échapper à l'enfer.

 

Non, je ne crois pas au désespoir dans ce cas, même si bien entendu il existe.

Posté

 

Quand on est désespéré, on va voir un prêtre, ou un psy, au pire en effet on se suicide, lentement ou rapidement, mais en aucun cas on fait un suicide politique.

 

Le mec réellement au fond d'une dépression aiguë, il ne cherche pas l'exposition médiatique, il n'envisage même pas de tirer le moindre 'avantage' de son suicide, il cherche juste à échapper à l'enfer.

 

Non, je ne crois pas au désespoir dans ce cas, même si bien entendu il existe.

Pourtant le suicide de Mohamed Bouazizi a été perçu comme un acte politique contre la mainmise de l'Etat et la corruption sur le petit commerce.

Posté

Je ne dis pas si il a eu raison ou pas. A vrai dire je m'en fou.

 

Mon questionnement va plus loin, et il est déjà ancien, quand j'ai eu mes premiers amis embauché chez Arcelor, ce qui me paraissait totalement idiot. J'étais épaté par leur fierté de bosser pour la grande et fameuse industrie sidérurgique liégeoise. Un peu comme un croco dans un magasin de sac à main en cuir. J'entends encore mon gd père dire à mon cousin "tu finiras au chômage dans 10 ans, idiot". Mais rien n'y fait. Y a un climat qui pousse à penser que c'est un emploi d'avenir, climat savamment créé et entretenu par les politiciens locaux. Et quand ça craque, les gens pleurent. Ils sont réellement à bout. Un ami de ma maman est dans le cas. C'est un vrai questionnement personnel, j'ai envie de dire "mec, j'ai 28 ans et depuis gosse je n'entends que chomage, licenciement et fermeture de la phase à chaud, pourquoi t'as pas été ailleurs ?". Mais tu te rends bien compte que dans la tête des gens, ça ne se passe pas du tout comme ça.

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Mohamed Bouazizi n'a pas organisé le cirque médiatique autour de sa mort, il n'en espérait aucun bénéfice posthume, ça fait une différence considérable.

 

Posté

Vous êtes sévères avec ceux qui espèrent mourir pour quelques choses.

Ce gars était un peu comme un terroriste qui se fait exploser pour sa cause.

C'était peut être un prétexte pour se donner du courage pour passer à l'acte, certes, m'enfin bon.

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