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Le Thalys c'est l'enfer niveau horaires pour faire Paris ou Lille vers Bruxelles et réciproquement.

 

L'ICE n'a rien de plus que le TGV Est sinon.

 

Sinon pour le confort ça dépend davantage des fauteuils que des trains, et plus précisément de l'appui tête latéral.

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Y en a genre toutes les 30 min depuis Paris, c'est ça l'enfer ?

 

Un TER entre Marseille et Salon de Provence toutes les deux heures, ça, c'est l'enfer.

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Y en a genre toutes les 30 min depuis Paris, c'est ça l'enfer ?

 

Un TER entre Marseille et Salon de Provence toutes les deux heures, ça, c'est l'enfer.

Bon là déjà tu ne compares pas la même catégorie de service, hein. (Bruxelles Tournai me semble plus comparable.)

 

Ensuite c'est surtout le Thalys vers Londres l'enfer. faut se taper une arrivée précoce façon aéroport. (ou presque.)

 

Le TGV Lille-Bruxelles me faisait un effet plus cossu que le Thalys Paris-Bruxelles.

 

'fin bon, j'm'en tape en fait, hein.

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Vers Londres, mais c'est toi qui disait Paris :)

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M'rappelais p'us bien, j'ai bien pris le Thalys pour les Paris Bruxelles et le TGV pour Lille. 

 

La qualité de service sur le Thalys n'est pas meilleure.

(Quoique le bar n'ouvre pas sur Lille - Bruxelles vu que ça ne dure qu'une demi heure, m'souviens p'u bien non plus.)

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Encore un qui n'a jamais pris le Thalys ou l'ICE.

 

Mes amis coco' de France sont venus boire des coups à Bruxelles plusieurs fois. Leur premier Thalys, en descendant, ils étaient persuadé au début d'avoir été en 1ere classe. Réaction des encartés PCF : "putain le thalys c'est vachement plus classe que la SNCF".

 

Ben tient.

 

Bah si... Pourquoi cette violence dans tes propos?

 

Sans compter que la société Thalys est détenue à 62% par la SNCF...

 

Quoi qu'il en soit le TGV en France n'est pas pourri.

 

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Puisque tu peux le faire en une et avec beaucoup moins de problèmes, carrément.

 

Et j'ai dit près de Marseille (cette ville est un trou noir à emmerdes) ; c'est à dire les lignes qui nécessite de passer par là (Nice-Paris, typiquement).

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On parlait de l'offre TGV jusqu'à maintenant.

 

Toi ce que tu critiques c'est le réseau en étoile qui s'est développé très logiquement autour de Paris. Oui le réseau a mal été pensé. Tu peux aussi citer Paris - Toulouse qui se fait en 5 heures 30 minimum.

 

EDIT : Certains axes ont été favorisés, à plus ou moins juste titre, au profit d'autres axes.

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Oui et l'offre TGV est pourrie comparé à son concurrent principal (indice : ça vole). C'est un fait, ça ne veut pas dire que le train c'est nul, c'est juste pas adapté pour tous les voyages.

Le réseau en étoile n'est pas vraiment un problème, au contraire, si il a été conçu en pensant aux alternatives et en rationalisant le fait que le train ben c'est de la merde pour passer les obstacles naturels (je me demande si le tunnel sous la Manche est rentable ?), alors c'est plutôt bien. Mais si il a été pensé juste comme "pouvoir aller à Paris depuis n'importe quel point de la France", alors c'est un peu de l'argent gâché (on a l'habitude).

Posté

Oui et l'offre TGV est pourrie comparé à son concurrent principal (indice : ça vole). C'est un fait, ça ne veut pas dire que le train c'est nul, c'est juste pas adapté pour tous les voyages.

Le réseau en étoile n'est pas vraiment un problème, au contraire, si il a été conçu en pensant aux alternatives et en rationalisant le fait que le train ben c'est de la merde pour passer les obstacles naturels.

 

L'offre ferroviaire d'un point de vue très général, comparée à l'offre aérienne, est effectivement médiocre. Cela est du, en grande partie, à la complexité et aux couts liés à la création des infrastructures de transport nécessaire à la circulation des trains. Le maillage du territoire est rendu plus complexe. Mais l'offre ferroviaire dispose quand même de quelques avantages qui lui sont propres, comme une desserte de centre-ville à centre-ville.

 

 

(je me demande si le tunnel sous la Manche est rentable ?)

 

Pas encore, mais à partir de 2015 normalement (première année où le groupe va payer l’impôt sur les sociétés).

 

 

Mais si il a été pensé juste comme "pouvoir aller à Paris depuis n'importe quel point de la France", alors c'est un peu de l'argent gâché (on a l'habitude).

 

Il a fallu faire des arbitrages. Mais comme ces arbitrages ont été faits et continue d'être faits avec de l'argent public, il est clair que nul ne peut être satisfait (à part celui qui jouit des dessertes TGV actuelles).

 

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J'ai un bon souvenir des lignes de bus "longue-distance" en Espagne. (Alicante -Séville, assez long mais confortable.)

 

Je n'ai pas testé les lignes de bus interrégionales françaises. (mais il paraît que c'est bien Eurolines et IdBus)

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Eurolines

 

 

J'ai fait l'Europe de l'Est avec. :P

 

C'était top pour un prix défiant toute concurrence.

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Y en a genre toutes les 30 min depuis Paris, c'est ça l'enfer ?

Un TER entre Marseille et Salon de Provence toutes les deux heures, ça, c'est l'enfer.

+ 1, il est super le Thalys Paris-Bruxelles. Régulier, propre, je me suis crue en première classe. :lol:

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Imagine en première classe alors! T'as le droit à ton petit plateau repas, les hôtesses te demandent si tu as besoin d'un taxi une fois arrivé, etc. Bon en même temps l'offre s'adapte à la clientèle! Y-en a du beau monde qui parcourt ce Thalys.

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Sérieusement, ça existe un train qui n'est pas un bus géant ?

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Quelqu'un a testé le covoiturage ? C'est en moyenne 4 à 5 fois moins cher que le train, d'après mes recherches.

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Quoi qu'il en soit le TGV en France n'est pas pourri.

Ben vu ce que ça coûte on peut quand même espérer.

C'est grâce au TGV que tous les autres trains français sont aussi mal foutus, la manne de l'état n'étant pas extensible à l'infini, il faut faire des choix.

Et comme ils veulent faire de la France une vitrine pour vendre leur TGV à la Chine, les petites régions peuvent bien crever avec leurs trains moisis.

 

Sauf évidemment s'ils ont un politicien de leur région qui aménagera une petite gare TGV pas loin de chez eux, quitte à ce que ça coûte un pont pour dévier les travaux.

Hein François ??

Posté

C'est grâce au TGV que tous les autres trains français sont aussi mal foutus, la manne de l'état n'étant pas extensible à l'infini, il faut faire des choix.

Et comme ils veulent faire de la France une vitrine pour vendre leur TGV à la Chine, les petites régions peuvent bien crever avec leurs trains moisis.

 

Sauf évidemment s'ils ont un politicien de leur région qui aménagera une petite gare TGV pas loin de chez eux, quitte à ce que ça coûte un pont pour dévier les travaux.

Hein François ??

 

Très bien résumé!

Posté

Sérieusement, ça existe un train qui n'est pas un bus géant ?

 

Japan Rail Green Car:

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j'ai des bons souvenir de l'ICE également.

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Quelqu'un a testé le covoiturage ? C'est en moyenne 4 à 5 fois moins cher que le train, d'après mes recherches.

 

Plusieurs fois pour aller à Paris et revenir, probablement encore dans 10 jours vu que j'ai toujours pas pris mes billets de train et que va me couter plus cher qu'une accompagnatrice de luxe.

 

Mais je n'aime pas du tout, je hais faire tant de voiture quand je connais pas le pilote, je hais ne pas conduire moi meme, je déteste devoir faire semblant d'être sympa et parler à des gens dont je n'ai que foutre.

 

Je préfère de loin le car. T'es peinard, personne te demande rien et c'est trop pour penser que ça se conduit avec un chauffeur sur la route.

 

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Quelqu'un a testé le covoiturage ? C'est en moyenne 4 à 5 fois moins cher que le train, d'après mes recherches.

J'en fait très régulièrement avec blablacar. Automatiquement lorsque le trajet existe et dure un temps raisonnable en fait. C'est beaucoup beaucoup moins cher que le train.

Je l'ai déjà fait sur Paris-Lille, trouvé en une heure pour cause de changement d'horaires de train. Mais jamais sur Paris-Bruxelles.

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Quand le sport met le collectivisme au service du profit

 

En Europe, le professionnalisme est sans cesse dérégulé, malgré les tentatives de fair-play financier en football. Les ligues nord-américaines, elles, appliquent des mesures de redistribution des revenus... cachant mal des fins ultracapitalistes. Décryptage.

 

«Aux États-Unis, le modèle économique sportif est tout sauf libéral. C'est un ensemble de mesures collectivistes, on pourrait même dire que ce sont des moyens communistes ! Tandis qu'en Europe, ils sont de plus en plus libéraux », résume Jean-François Bourg, chercheur au Centre de droit et d'économie du sport à Limoges. Un paradoxe qui peut surprendre au pays dulibéralisme triomphant mais qui existe bel et bien afin de prévenir les inégalités. Ou comment les ligues de sport collectif outre-Atlantique ont mis en place un système de redistribution des richesses pour éviter des écarts - financiers ou sportifs - trop conséquents entre le haut et le bas du tableau pour préserver la glorieuse incertitude du sport mais, surtout, pour générer des profits considérables... Parmi tous les mécanismes de régulation, le plus extrême reste le partage des revenus. En NFL, la ligue du football américain roi, 75 % du profit global est ainsi redistribué équitablement entre chaque équipe ! Dominé par les droits télévisuels et les produits dérivés, il grimpe à hauteur de 10 milliards de dollars (7,2 milliards d'euros) par an. Un record absolu qui permet à ses 32 franchises (clubs) de faire toutes partie des 50 plus riches au monde, tous sports confondus... Et ce n'est qu'un exemple.

 

Des sponsors dominants

 

Une équipe termine le championnat en bas de tableau ? Elle a la priorité pour recruter de nouveaux joueurs la saison suivante, lors de la Draft (bourse aux joueurs). La masse salariale de certains clubs dépasse le plafond autorisé ? Ils doivent verser des pénalités à ceux qui le respectent. Un joueur est transféré ? L'échange doit se faire sur un pied d'égalité entre les deux clubs, validé par la ligue concernée. En 2011, la NBA a ainsi opposé un veto au départ du basketteur Chris Paul, la star des Hornets de La Nouvelle-Orléans, vers les Los Angeles Lakers, considérant la contrepartie insuffisante. Même dans le baseball, qui n'observe pas ces règles contrairement au basket, au football américain et au hockey, un fonds collectif est redistribué aux équipes les plus défavorisées financièrement. À côté de ces mesures, le fair-play financier, mis en place par l'UEFA dans le football (un club ne doit pas dépenser plus d'argent qu'il n'en génère - NDLR), est loin de soutenir la comparaison. Et cette tendance à la dérégulation dans un marché européen non harmonieux n'a fait qu'accentuer les écarts ces dernières années. Ainsi, les clubs français, sanctionnés par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) d'interdiction de recrutement ou de rétrogradation, se retrouvent face à des concurrents européens souvent très endettés et qui perçoivent des droits télévisés plus importants dans leurs pays respectifs. « En Europe, les conséquences (de la dérégulation) font aussi qu'il y a très peu de suspense, pointe Jean-François Bourg, avec deux ou trois prétendants au titre seulement, soit les plus gros budgets. » Mais si l'Oncle Sam favorise un système plus égalitaire, ce n'est pas uniquement pour la beauté du sport. Avant tout, c'est la maximisation des profits qui compte. En encourageant l'incertitude, on développe l'intérêt du public qui vient au stade, l'audience télévisuelle et les sponsors. Lorsque tout le monde croit pouvoir gagner, plus de gens paient. Ou quand des moyens collectivistes servent un but très capitaliste.

 

Organisation « à but non lucratif »...

 

Un mutualisme appliqué à des degrés divers selon les ligues. Jeffrey Kessler, avocat ayant représenté les joueurs lors des négociations collectives de 2011 en NFL et en NBA, explique que la ligue de basket a refusé catégoriquement le partage des revenus entre équipes comme au foot américain. « C'était impossible de mettre cela sur la table, se souvient-il, ils préfèrent aller chercher l'argent dans la poche des athlètes. » Une régulation uniforme est d'ailleurs impossible, comme l'explique Daniel Kaplan, du SportsBusiness Journal, en raison des différents formats des sports. « En hockey et au basket, chaque équipe joue 82 matchs par saison, contre 16 en foot américain. La négociation des droits télévisés diffère donc complètement. » De même, l'Europe, avec son système de montée et de descente, pourrait difficilement s'inspirer de la régulation des clubs nord-américains évoluant en ligues fermées. Pour Dave Zirin, auteur et journaliste pour Edge of Sports et The Nation, le système à l'américaine est loin d'être la panacée. « Les propriétaires de clubs (qui sont aux commandes de chaque ligue - NDLR) peuvent prendre les joueurs et supporters en otages en bloquant les matchs s'ils n'obtiennent pas l'accord qui les arrange ! » s'insurge-t-il, avant de citer d'autres excès. L'un d'eux est le chantage aux municipalités pour la construction des stades, sous menace de délocalisation des clubs. Un chercheur indépendant américain, Robert Baade, a pourtant démontré que les conséquences économiques locales sont non existantes. Malgré cette étude de 1994 - poursuivie par plusieurs travaux récents -, au moins 70 % des coûts de construction et de maintenance des arènes sportives sont financés par de l'argent public via cette menace. Au pays de la lutte contre le « Big Government », l'ironie est savoureuse.

 

Le contribuable américain, lui, apprécie peu, surtout quand il découvre que les ligues bénéficient d'un lobbying jusqu'au niveau fédéral. Avec son statut d'organisation « à but non lucratif », qui lui permet de ne pas payer d'impôts, la NFL en est l'exemple le plus frappant. Lynda Woolard, supportrice des Saints (La Nouvelle-Orléans), souligne le courroux des fans : « Seuls 13 % des Américains savent que la NFL bénéficie de ce statut (selon un sondage réalisé par la Fairleigh Dickinson University - NDLR), mais ils sont quasiment tous contre dès qu'ils l'apprennent ! » précise celle qui a lancé, en 2012, la pétition pour abolir cet arrêté datant des années 1960 et ayant recueilli plus de 300 000 signatures.

 

Ryan Rudominer, copropriétaire des Green Bay Packers, seul club détenu par ses supporters, a poursuivi cette démarche en faisant du contre-lobbying auprès du Congrès américain. « Le salaire du président de la NFL (presque 30 millions de dollars, soit 22 millions d'euros annuels) est plus gros que leurs dépenses caritatives, c'est un abus total ! » s'exclame-t-il, en enchaînant : « Le collectivisme, c'est entre eux, pas vers le public. » Mais à force de vouloir abuser du système, celui-ci pourrait se retourner contre les propriétaires : plusieurs sénateurs et députés américains veulent ainsi faire voter le Fans Act, contre les mesures de chantage et de blocage des ligues, et le PRO Sports Act, contre leurs exemptions fiscales. Et pour une fois, à Washington, les deux bords politiques se rejoignent, de l'influent démocrate Richard Blumenthal, aux figures de proue républicaines, John McCain et Paul Ryan, notamment. Un paradoxe de plus.

 

l'Humanité
Sports, lundi 2 juin 2014
États-Unis
Posté

 

Ils ne le savent pas parce qu'ils ne quittent jamais la France, sauf pour l'Italie qui fait pire. Du coup, ils pensent que c'est cool.

Moi ça me fait toujours délirer quand des gens qui n'ont jamais été en Angleterre te disent que les trains anglais sont de la merde. De plus en plus je m'énerve.  

 

Seuls nos TGV valent quelque chose. C'est pour ça que la SNCF remporte de nombreux contrats pour l’élaboration de LGV à travers le monde (au travers de sa filiale Systra spécialisée dans l'ingénierie des systèmes ferroviaires, entreprise leader dans le monde).

Les AVE espagnols sont en train de concurrencer pas mal les TGV français, ceci dit aucun des deux ne gagne de l'argent, contrairement à une idée reçue la SNCF perd énormément sur les TGV.

 

C'est pourri de faire Paris - Marseille en 3 heures?

Si tu habites plus près d'Orly ou de Roissy que de la gare de Lyon ou Marne-la-Vallée, et que là où tu te rends c'est plus près de Marignane que du Vieux Port, effectivement c'est moins bien le TGV que l'avion.

Accessoirement il aurait été beaucoup plus rentable de développer les aéroports et compagnies aériennes (privés bien entendu) plutôt que construire des milliers de kilomètres de rame nécessitant des expropriations coûteuses et commander des trains énormes.

Et si les autorités cessaient leurs contrôles de sécurité dans les aéroports l'avion aurait été encore plus rapide qu'il ne l'est déjà.

En revanche c'est sûr que le confort est supérieur dans les trains.

 

Quelqu'un a testé le covoiturage ? C'est en moyenne 4 à 5 fois moins cher que le train, d'après mes recherches.

Moi j'ai testé. Sur les trajets courte distance, c'est-à-dire moins de 2 heures le covoiturage est deux fois moins cher que le train, au-delà la différence augmente. 

Sur les trajets courts le covoiturage c'est plus rapide, les trains doivent faire plus d'arrêts, au-delà non mais la différence de prix augmentant cela compense.

Posté

L'Huma.

Allons.

 

Ceci dit, c'est un peu vrai, la NBA et d'autres league on des masses salariales plafonnées et ça rend les championnats plus palpitant parce qu'il n'y a plus deux ou trois clubs potentiellement champion (les plus riches, faut l'avouer) mais une dizaine.

 

Posté

La NBA n'est palpitante qu'à la fin, avant tout le monde joue avec son équipe bis. Que l'huma propose ce genre de mesures devrait mettre la puce à l'oreille.

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