Aller au contenu

Nouvelles du monde sans intérêt


Rincevent

Messages recommandés

Posté

70% d'augmentation des faits divers relatés dans les journaux tévé, dixit un article du Monde.

 

L'importance énorme donnée au faits divers explique bien sûr ce sentiment d'insécurité abordé ici et là et alimentant diverses polémiques. Ceci étant, comment savoir si réellement, des événements comme celui de cet infirmier agressé avait lieu il y a quelques années, ou bien s'agit il de faits nouveaux et récents ?

Posté

En plus il n'y a rien de plus vague que le "sentiment d'insécurité"... on fait un sondage demandant aux gens s'ils se sentent "plus ou moins en sécurité qu'avant, en général, a titre personnel, sur une échelle de 1 a 10, blablabla, puis on annonce solennellement a la grand messe de 20h que "les français ne sentent pas en sécurité", assaisonne ca d'une bonne dose de reportages société et faits divers scandaleux grace a un subtil subterfuge politique consistant à demander aux flics de "faciliter le travail de la presse en faisant preuve d'une transparence exemplaire sur la communication des éléments nécessaires a l'information du public", ce qui signifie concrètement que le moindre SR du moindre canardcde province va avoir droit a un rapport du commissariat au moindre chien écrasé, infos sur lesquelles le journaleux va se precipiter avec gratitude, alléché par la perspective d'un scoop, d'un contact privilégié ou plus simplement pour remplir le journal... et on fait campagne sur l'insécurité.

En attendant a Marseille ca continue a être la fête apparemment, et personne pour s'interroger sur le fait que cette poussée de criminalité se produit comme par hasard dans un bled dont la BAC s'est plus illustrée , ces dernières années, par ses arrangements mafieux entre flics ripoux et truands que par son sens civique.

Y aurait un lien de causeva effet vous croyez ?

Posté

Pour le cas de l'infirmier blessé je n'en sais rien mais il n'y avait pas d'insécurité il y a 40 ans.

Posté

Ah bon ? Clairement il y a un grave problème de délinquance dans certains quartiers aujourd'hui. Pas question de nier cette réalité. Mais dire qu'il n'y avait "pas d'insécurité" il y a 40 ans c'est abusif.

Posté

dire qu'il n'y avait "pas d'insécurité" il y a 40 ans c'est abusif.

Je ne vois pas en quoi.

Posté

Personnellement, j'ai vu bien plus d'altercations il y a une quinzaines d'années en arrière. Cela doit faire fait au moins autant de temps que je n'ai plus eu une seule embrouille avec un bidule à casquette/pantalon jaune pisse.

Posté

Personnellement, j'ai vu bien plus d'altercations il y a une quinzaines d'années en arrière. Cela doit faire fait au moins autant de temps que je n'ai plus eu une seule embrouille avec un bidule à casquette/pantalon jaune pisse.

 

tu a du vieillir, tu dois les exciter moins

Posté

Mesrine, les postiches, action directe, la gang des lyonnais, la french connection... un peu plus tôt: l'oas, le fln... encore plus tôt: la cagoule, les bandes qui ont motivé la création des brigades du tigre...

Je ne dis pas que rien n'a changé, mais n'idealisons pas le passé. Des voyous il y en a eu sous tous les régimes, et ils n'étaient pas plus sympathiques qu'aujourd'hui...

Posté

tu a du vieillir, tu dois les exciter moins

 

Mouais , peut être à mettre en parallèle avec ma carrure digne de l'Undertaker.

Posté

Ah bon ? Clairement il y a un grave problème de délinquance dans certains quartiers aujourd'hui. Pas question de nier cette réalité. Mais dire qu'il n'y avait "pas d'insécurité" il y a 40 ans c'est abusif.

Il y a 20, il n'y avait pas d'agression dans les hôpitaux par les patients.

Le seul truc se passait vis à vis du crime organisé. Mais c'était entre eux.

Posté

euh pardon mais il y a 20 ans il y avait des bombes dans les hopitaux a Bogota, et aussi la guerre en Yougsolavie alors alors alors hein hein

Posté

euh pardon mais il y a 20 ans il y avait des bombes dans les hopitaux a Bogota, et aussi la guerre en Yougsolavie alors alors alors hein hein

Je croyais que tout le monde parlait de la dégradation de la situation en France et pas dans le monde.

Posté

Il y a 20, il n'y avait pas d'agression dans les hôpitaux par les patients.

Le seul truc se passait vis à vis du crime organisé. Mais c'était entre eux.

Ouais. Pis ils avaient le sens de l'honneur. Jacques Tillier ou le baron Hempin ils l'ont bien senti, le sens de l'honneur. ..

Posté

Ouais. Pis ils avaient le sens de l'honneur. Jacques Tillier ou le baron Hempin ils l'ont bien senti, le sens de l'honneur. ..

 

Oh, un journaliste et un belge, broutilles que cela. 

Posté

Pour le cas de l'infirmier blessé je n'en sais rien mais il n'y avait pas d'insécurité il y a 40 ans.

Ha ha ha ha ha ha.

 

Mais bien sûr, avant, à la Police Nationale, on se tournait les pouces, il n'y avait rien à faire.

 

Dans les 70s, par exemple, il n'y avait pas une dizaine de braquages de banque par jour, non non bien sûr bien sûr, pas de gang des postiches, pas de gang de la banlieue sud, pas de gang des Lyonnais, tout ça c'est de la propagande.

Posté

Dans les 70s, par exemple, il n'y avait pas une dizaine de braquages de banque par jour, non non bien sûr bien sûr, pas de gang des postiches, pas de gang de la banlieue sud, pas de gang des Lyonnais, tout ça c'est de la propagande.

 

En terme de grande criminalité, je pense plutôt qu'il y a eu diminution, probablement due a l'augmentation des moyens techniques de la police.

 

Maintenant, en terme d'insécurité, je ne sais pas si il y à plus de quartiers "chauds" en valeur absolue, qu'il y a 50 ans, je pense que oui, mais c'est surtout la mobilité de sa population qui à changé, pas tant les racailles en elles même, mais la profusion des RER et des bagnoles faciles à 'emprunter'.

 

La communication sur le sujet à changé également sur les 50 dernières années, la tendance à excuser et a politiser la racaille change nécessairement la perception de la fiabilité de la justice à confiner leurs actes.

Posté

En terme de grande criminalité, je pense plutôt qu'il y a eu diminution, probablement due a l'augmentation des moyens techniques de la police.

 

Maintenant, en terme d'insécurité, je ne sais pas si il y à plus de quartiers "chauds" en valeur absolue, qu'il y a 50 ans, je pense que oui, mais c'est surtout la mobilité de sa population qui à changé, pas tant les racailles en elles même, mais la profusion des RER et des bagnoles faciles à 'emprunter'.

 

La communication sur le sujet à changé également sur les 50 dernières années, la tendance à excuser et a politiser la racaille change nécessairement la perception de la fiabilité de la justice à confiner leurs actes.

 

Oui, voilà. De là à dire qu'il n'y avait pas d'insécurité il y a 40 ans, il faut au moins avoir envie de troller. Ma mère tenait un bar dans les années 70 à Paris et les histoires qu'elles me racontent parfois me font halluciner.

Posté

Oh les bars parisiens c'est chou comparé aux bars du Sud. A Nice, racontent les grand-mères, un bar faisait le saut tous les mois.

Posté

Ha ha ha ha ha ha.

Mais bien sûr, avant, à la Police Nationale, on se tournait les pouces, il n'y avait rien à faire.

Dans les 70s, par exemple, il n'y avait pas une dizaine de braquages de banque par jour, non non bien sûr bien sûr, pas de gang des postiches, pas de gang de la banlieue sud, pas de gang des Lyonnais, tout ça c'est de la propagande.

Je crois qu'il voulait parler d'insécurité dans les hôpitaux, d'agressions sur du personnel soignant (ou même des médecins généralistes en dehors des hôpitaux, courant aussi aujourd'hui, à tel point que les médecins fuient certains quartiers)
Posté

Ma mère tenait un bar dans les années 70 à Paris et les histoires qu'elles me racontent parfois me font halluciner.

 

Oui enfin bon, si tu vois double au moment de les entendre – les histoires – j'ai quelques doutes sur la véracité de ce qui est rapporté ici :mrgreen:

Posté

La communication sur le sujet à changé également sur les 50 dernières années, la tendance à excuser et a politiser la racaille change nécessairement la perception de la fiabilité de la justice à confiner leurs actes.

Il va bien falloir un jour reconnaître que ce discours est ultra-minoritaire en France.

Posté

Il va bien falloir un jour reconnaître que ce discours est ultra-minoritaire en France.

 

Pourquoi reconnaître "un jour", il est ultra-minoritaire, comme tout discours politique, mais ça ne l’empêche pas d’être très présent.

 

Le discours islamophobe aussi est ultra-minoritaire, ça ne l’empêche pas d'avoir des conséquences sur toute la population.

Posté

Pourquoi reconnaître "un jour", il est ultra-minoritaire, comme tout discours politique, mais ça ne l’empêche pas d’être très présent.

 

Le discours islamophobe aussi est ultra-minoritaire, ça ne l’empêche pas d'avoir des conséquences sur toute la population.

Le discours islamophobe créé une adhésion autour de lui (cf. les innombrables unes d'hebdos français sur la menace de l'islam).

 

Le discours fluffy et bisounours comme on dit sur l'insécurité créé le contraire de l'adhésion, le peuple voit que ce discours ultra-minoritaire est complètement à l'ouest, on ne vole pas et on ne brûle pas des voitures juste à cause de la pauvreté.

 

La différence est là. Par conséquent : oublions ces discours fluffy que personne n'écoute

Posté

Il va bien falloir un jour reconnaître que ce discours est ultra-minoritaire en France.

 

Ça dépend dans quel segment de population : chez les graphistes et les designers, c'est moins embêtant que chez les juges par exemple.

Posté

Je crois qu'il voulait parler d'insécurité dans les hôpitaux, d'agressions sur du personnel soignant (ou même des médecins généralistes en dehors des hôpitaux, courant aussi aujourd'hui, à tel point que les médecins fuient certains quartiers)

Il paraît clair qu'il y a nécessairement moins d'agressions dans les hôpitaux au 16ème siècle car il y en avait moins qu'actuellement. Le personnel hospitalier était moins nombreux, etc.

 

Si tu veux, c'est un peu comme les histoires de déni de grossesse et de bébés congelés. L'affaire Véronique Courjault n'aurait pas pu avoir lieu au XVIème siècle puisque les congélateurs n'existaient pas.

 

Et à ce propos, un fait stupéfiant : nous nous souvenons tous qu'après l'affaire Courjault, il y a eu dans les mois qui suivent la révélation d'une, deux, trois affaires similaires. Depuis, plus rien. Et avant, rien non plus, ce genre de faits divers n'existait pas.

 

Lors d'une interview de Simone Veil à la fin des années 80, je me souviens l'avoir entendue manifester son étonnement par rapport aux affaires de pédophilie. Lorsqu'elle était ministre, elle voyait les dossiers s'entasser sur son bureau par centaines. Personne n'en parlait, les affaires étaient traitées sans qu'on en fasse des caisses et des caisses.

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...