pankkake Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 The LA Times reports on the story of Michael A. Dodele, a convicted rapist, found murdered in a Lakeport trailer park. He moved there after having been released from prison just 35 days before. A 29-year-old construction worker has been arrested in the attack, and explained that he killed Dodele to protect his son from child molestation. He found out on the internet about Dodele being a sex offender, via the 'Megan's Law' database. The public entry for Dodele in the database was wrong — though he was found guilty of committing crimes against adult women he was not a child molester. Dodele's entry in Megan's Law DB has been removed. http://yro.slashdot.org/article.pl?sid=07/12/11/1330257
0100011 Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 Et ce n'est que le début du commencement. Quand je pense qu'hier au café lib certains me prenaient pour un parano de première alors que je présentais des exemples des dérives de la société du tout information
Invité jabial Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 Tout ça provient du fait que la société politiquement correcte part du principe que les gens vont tout naturellement accepter de vivre avec un criminel. Bah non. Dans un monde libertarien, les gens comme ce père vivraient des dans quartiers privés interdits aux anciens condamnés, et le problème ne se poserait pas.
0100011 Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 Dans un monde libertarien, les gens comme ce père vivraient des dans quartiers privés interdits aux anciens condamnés, et le problème ne se poserait pas. [mode provocation on] Je ne comprends pas ce que "anciens condamnés" peut signifier pour toi vu que tu ne veux plus jamais les revoir (l'exil comme seule et unique peine indifférenciée). Il n'y a pas d'anciens condamnés puisqu'ils le sont à tout jamais.[mode provocation off]
pankkake Posté 13 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 13 décembre 2007 Heu, ouais enfin c'est surtout les violeurs qui n'accepteraient pas de vivre avec des condamnés bien pire qu'eux, i.e. des meurtriers (bon, à part que là, le type est devenu meurtrier parce qu'il a tué le violeur, mais bref).
Brock Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 mefiez vous des phrases qui commencent par Dans un monde libertarien… et qui finissent par …et le problème ne se poserait pas
Cochon Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 http://yro.slashdot.org/article.pl?sid=07/12/11/1330257 Ces fichiers publics de "sexual offenders" sont une folie. Ils poussent la population à la surrenchère anti-pédophile et les pédophiles à devenir encore plus cachés et donc dangereux.
Brock Posté 13 décembre 2007 Signaler Posté 13 décembre 2007 qu'on pourrisse le quotidien des pédophiles a la limite je dis bravo qu'on mette n'importe qui dans n'importe quelle liste, de plus livree a la vindicte populaire, pour dire ensuite 'ah pardon, on s'est trompé' une fois qu'il y a eu mort d'homme, je trouve ca tres facheux, limite démocrate. Ces fichiers publics de "sexual offenders" sont une folie. Ils poussent la population à la surrenchère anti-pédophile et les pédophiles à devenir encore plus cachés et donc dangereux. c'est intéressant ! le partage 'citoyen' des informations privees sur la place publique, pour un grand lavage de linge sale en groupe, est une tendance collectiviste actuelle caracteristique des ideologies jeunes/de jeunes qui n'ont pas encore bien mesure a quel point les problemes se reglent de facon privée, personnelle et ponctuelle. Un peu comme l'enfant naif beugle 'pourquoi la dame elle a un bouton poilu sur le nez?' , la jeune culture neo-collectiviste des jeunes, par les jeunes, pour les jeunes, fait l'erreur de tout mettre sur la table, en appelant ca un comportement 'citoyen'. Il s'agit en realite que tous soient livrés a tous, ou plus exactement a l'état.
Jérôme Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 Tout ça provient du fait que la société politiquement correcte part du principe que les gens vont tout naturellement accepter de vivre avec un criminel. Bah non.Dans un monde libertarien, les gens comme ce père vivraient des dans quartiers privés interdits aux anciens condamnés, et le problème ne se poserait pas. Un ancien condamné, qui a purgé sa peine et qui n'est plus sous contrôle judiciaire, n'a pas à être traité comme un criminel. C'est une atteinte à sa liberté et à sa dignité. D'ailleurs le public n'a pas à savoir qu'il a été condamné. Cela m'amène donc à une question sur ce que serait une société libertarienne : La liberté d'expression est-elle totale ? Peut-on diffuser n'importe quelle information, vraie ou fausse, au sujet d'une personne, ou bien y-t-il une limite car on considère cela comme une atteinte à la liberté de cette personne ?
LaFéeC Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 c'est intéressant ! le partage 'citoyen' des informations privees sur la place publique, pour un grand lavage de linge sale en groupe, est une tendance collectiviste actuelle caracteristique des ideologies jeunes/de jeunes qui n'ont pas encore bien mesure a quel point les problemes se reglent de facon privée, personnelle et ponctuelle. Un peu comme l'enfant naif beugle 'pourquoi la dame elle a un bouton poilu sur le nez?' , la jeune culture neo-collectiviste des jeunes, par les jeunes, pour les jeunes, fait l'erreur de tout mettre sur la table, en appelant ca un comportement 'citoyen'. Il s'agit en realite que tous soient livrés a tous, ou plus exactement a l'état. J'aime bcp ce que tu viens de dire.
Brock Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 merci La liberté d'expression est-elle totale ? Peut-on diffuser n'importe quelle information, vraie ou fausse, au sujet d'une personne, ou bien y-t-il une limite car on considère cela comme une atteinte à la liberté de cette personne ? n'importe qui faisant attention a ses interets fera attention aux informations qu'il fait circuler. Balancer n'importe quoi dans toutes les directions est caracteristiques des idiots et des gens qui manquent d'experience ( cf les jeunes ).
Saucer Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 c'est intéressant ! le partage 'citoyen' des informations privees sur la place publique, pour un grand lavage de linge sale en groupe, est une tendance collectiviste actuelle caracteristique des ideologies jeunes/de jeunes qui n'ont pas encore bien mesure a quel point les problemes se reglent de facon privée, personnelle et ponctuelle. Un peu comme l'enfant naif beugle 'pourquoi la dame elle a un bouton poilu sur le nez?' , la jeune culture neo-collectiviste des jeunes, par les jeunes, pour les jeunes, fait l'erreur de tout mettre sur la table, en appelant ca un comportement 'citoyen'. Il s'agit en realite que tous soient livrés a tous, ou plus exactement a l'état. Le fameux culte de la transparence. Big Brother n'est jamais loin. J'aime aussi ce que tu viens de dire, mais tu pourrais le dire en comic sans ms, c'est mieux.
h16 Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 Le fameux culte de la transparence. Big Brother n'est jamais loin. J'aime aussi ce que tu viens de dire, mais tu pourrais le dire en comic sans ms, c'est mieux. On frôle la sanction, là !
Noodles Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 Et ce n'est que le début du commencement. Quand je pense qu'hier au café lib certains me prenaient pour un parano de première alors que je présentais des exemples des dérives de la société du tout information On t'a pas pris pour un parano de première rassure toi, bien sur qu'il y a des dérives, ce cas en est un trés bon exemple. Mais bon c'est un cas assez original, enfin un américain moyen qui joue les punisher avec un violeur c'est pas commun. Alors certes la société du tout information accouche de nouvelles dérives, de nouveaux problèmes, mais je persiste à penser que si on fait le bilan cette société actuelle, on est plus gagnant qu'autre chose en finalité. Mais bon j'ai bien compris ta position lors du café lib, l'information a aujourd'hui un caractère "sacré", on a tendance à la prendre pour argent comptant. Puis elle se propage à une telle vitesse que la moindre désinformation peut être fatale, elle le fut pour ce violeur.
h16 Posté 14 décembre 2007 Signaler Posté 14 décembre 2007 (Et n'hésite pas à te présenter dans le fil adhoc )
melodius Posté 15 décembre 2007 Signaler Posté 15 décembre 2007 Moi j'aimerais savoir si le nombre de viols d'enfant est en diminution depuis qu'on a instauré ces bases de données publiques. Si c'est le cas, et que la corrélation est claire, j'y suis favorable. Le droit d'un gamin à ne pas être abusé sexuellement dépasse le droit de l'abuseur de ne pas courir de risques du fait de sa perversion.
Largo Winch Posté 15 décembre 2007 Signaler Posté 15 décembre 2007 mefiez vous des phrases qui commencent par Dans un monde libertarien… et qui finissent par …et le problème ne se poserait pas Tu veux empêcher un anarcap de tenir des propos anarcap ?
melodius Posté 15 décembre 2007 Signaler Posté 15 décembre 2007 et qui finissent par Tu veux empêcher un anarcap de tenir des propos anarcap ? Eh, il y a anarcap et anarcap, ne l'oublie pas…
Invité jabial Posté 17 décembre 2007 Signaler Posté 17 décembre 2007 Un ancien condamné, qui a purgé sa peine et qui n'est plus sous contrôle judiciaire, n'a pas à être traité comme un criminel. C'est une atteinte à sa liberté et à sa dignité. D'ailleurs le public n'a pas à savoir qu'il a été condamné. Du droit des criminels à l'ignorance de leurs concitoyens, protégée par la violation du droit d'innocents à l'expression. C'est beau comme du Marx. Moi j'aimerais savoir si le nombre de viols d'enfant est en diminution depuis qu'on a instauré ces bases de données publiques. Si c'est le cas, et que la corrélation est claire, j'y suis favorable. Le droit d'un gamin à ne pas être abusé sexuellement dépasse le droit de l'abuseur de ne pas courir de risques du fait de sa perversion.
Chitah Posté 19 décembre 2007 Signaler Posté 19 décembre 2007 Du droit des criminels à l'ignorance de leurs concitoyens, protégée par la violation du droit d'innocents à l'expression. Lorsqu'on a commis une faute, et qu'on a payé, les compteurs sont remis à zéro. Et la réhabilitation ça n'existe pas peut-être. C'est beau comme du Marx. Ca m'étonne que toi aussi tu confondes corrélation et implication…. EDIT : en latin pour faire classe, on peut dire post hoc ergo propter hoc.
Chitah Posté 19 décembre 2007 Signaler Posté 19 décembre 2007 Un site tout à fait intéressant, on a le nom et l'adresse de tout "sexual offender" (de l'exhibitionnisme au viol) : http://www.familywatchdog.us/
pankkake Posté 19 décembre 2007 Auteur Signaler Posté 19 décembre 2007 On voit ce qu'ils ont fait ou alors ils risquent de se faire trucider par de gros beaufs pour avoir fait pipi dans la rue ?
Chitah Posté 19 décembre 2007 Signaler Posté 19 décembre 2007 On voit ce qu'ils ont fait ou alors ils risquent de se faire trucider par de gros beaufs pour avoir fait pipi dans la rue ? Exemple d'une fiche d'un type : http://www.familywatchdog.us/ViewOffenderMap.asp?oID=TX04262293&aID=&at=1&sid=&sp=1&nm=
Invité jabial Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 Lorsqu'on a commis une faute, et qu'on a payé, les compteurs sont remis à zéro. Non. Quand tu as commis une faute et que tu as payé, on ne peut plus légitimement utiliser de violence contre toi pour le fait de ta faute passée. Par contre, tu n'as aucun "droit à être considéré comme un innocent". Tu n'es pas un innocent, et il est du droit des victimes et de leurs représentants de dévoiler ton identité. Il est du droit des gens de se méfier d'un criminel, c'est normal et naturel. Il n'y a pas de "retour en arrière dans le temps" possible.
Chitah Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 Non. Si. Quand tu as commis une faute et que tu as payé, on ne peut plus légitimement utiliser de violence contre toi pour le fait de ta faute passée. Toutafé. Par contre, tu n'as aucun "droit à être considéré comme un innocent". Tu n'es pas un innocent, et il est du droit des victimes et de leurs représentants de dévoiler ton identité. Il est du droit des gens de se méfier d'un criminel, c'est normal et naturel.Il n'y a pas de "retour en arrière dans le temps" possible. Qui a parlé de retour dans le temps? Qui a parlé de droit a être considéré comme un innocent? Qui?
Invité jabial Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 Demander à ce qu'on cache aux gens l'identité des violeurs et en particulier des violeurs d'enfants, c'est établir un "droit à être considéré comme un innocent" qui n'a pas lieu d'être. Si c'est ça, alors qu'on les tue, purement et simplement. Je préfère encore ça que de les relâcher sur les gamins.
melodius Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 On voit ce qu'ils ont fait ou alors ils risquent de se faire trucider par de gros beaufs pour avoir fait pipi dans la rue ? N'importe quoi. Sinon, ce n'est pas parce qu'on a purgé sa peine qu'on a un droit à l'oubli. D'ailleurs, ce droit n'existe pas chez nous non plus. Le casier judiciaire, vous en avez entendu parler ? Le certificat de bonne vie et moeurs ? Ici, somme toute, tout ce qu'on fait est faciliter l'usage de ces renseignements.
Chitah Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 Demander à ce qu'on cache aux gens l'identité des violeurs et en particulier des violeurs d'enfants, c'est établir un "droit à être considéré comme un innocent" qui n'a pas lieu d'être. Si c'est ça, alors qu'on les tue, purement et simplement. Je préfère encore ça que de les relâcher sur les gamins. Réponse de forme : Faudrait pas que dégoter des établissements de "droit à" partout devienne une manie non plus. Ou alors, si tu veux, on peut avoir un dialogue merdique, si tu veux je peux te répondre un truc du genre "quoi, toi jabial, tu es pour le fichage des gens, comme la Gestapo le faisait avec les juifs, ce qui nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire!" Réponse de fond : De telles informations dans les mains de n'importe qui, c'est la porte ouverte à tous les abus. Songe au nombre de dénonciations calomnieuses qu'on a vu ces dernières années, je me souviens d'un type, prof d'EPS, qui s'était fait coffrer très vite suite à une accusation, et qui s'est suicidé. Peu de temps après, les enfants expliquaient que c'était du mytho.
Invité jabial Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 Il ne s'agit pas de ficher les accusés mais les condamnés. Après, c'est à la justice, imparfaite par nature, soit, mais bien utile tout de même, de faire son boulot en appliquant la présomption d'innocence.
LaFéeC Posté 20 décembre 2007 Signaler Posté 20 décembre 2007 c'est la porte ouverte à tous les abus. La porte est ouverte, mais ceux qui abusent sont ceux qui en franchissent le seuil. Ie : je peux savoir que mon voisin a été condamné pour exhibition sexuelle, m'en méfier, ne pas lui parler, mais tant que je ne l'agresse pas, il n'y a rien à redire…
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