Corned beef Posté 4 août 2014 Signaler Posté 4 août 2014 J'ai même eu l'occasion de discuter avec des féministes ce week end MANSPLAINING !
poney Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Un bon féministe : Tu prétends que « l'idéologie féministe aveugle le sens commun et empêche toute analyse objective », et pourtant un peu plus loin tu parles de ton attrait pour le « féminisme positif ». Peux-tu donner plus de détails sur ton rapport au féminisme ?Pour tout ce qui est parité et égalité des sexes, je me revendique féministe. Mais je déplore que le féminisme moderne soit juste une kyrielle de plaintes et de revendications et que tout soit analysé à travers le prisme de la domination masculine. Je regrette aussi que ce mouvement soit dominé par une élite issue de la classe moyenne qui confond l'intérêt général avec ses propres intérêts. Cette idéologie victimise les femmes, quel que soit le problème. Elles sont toujours soit forcées, soit soumises, soit contraintes. Les féministes considèrent les femmes comme des êtres dépourvus de libre-arbitre. Les féministes fabriquent les victimes, là où il n'y en n'a pas forcément. Je ne peux pas m'empêcher de comparer ces jeunes femmes qui soutiennent des causes qui en valent la peine, comme Malala Yousafzai qui se bat pour l'éducation des filles au Pakistan ou Fahma Mohamed qui milite contre l'excision, avec des féministes dont l'unique revendication est d'obliger les banques à imprimer des portraits de femmes sur leurs billets ou de forcer les magazines à bannir la nudité de leurs pages. Il y a aussi ces tarés qui manifestent avec des slogans du genre « La prostitution, c'est de la violence envers les femmes » ou encore « La prostitution c'est de la misogynie ». C'est un ramassis de conneries et un non-sens total. http://www.vice.com/fr/read/amsterdam-diaries-interview-832
Malky Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Un bon féministe... ...c'est comme un bon chasseur. J'ai bon ?
NoName Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Un bon féministe : http://www.vice.com/fr/read/amsterdam-diaries-interview-832 Un féministe intelligent. Je pensais que c'était une légende comme les licornes moi.
Noob Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Bon je préfère les références de Jabial en ce qui concerne les féministes à rebrousse poil. Il y a une libertarienne dont j'ai oublié le nom qu'il cite dans un de ses articles. J'ai vu des vidéos d'elle sur youtube, elle a pas sa langue dans sa poche c'est très drôle. The factual feminist sur youtube est bien aussi par exemple.
sans Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Un bon féministe : http://www.vice.com/fr/read/amsterdam-diaries-interview-832 C'est un féministe de la vielle école, le féminisme mainstream aujourd'hui c'est juste une forme extrême et à peine camouflée de misogynie. Les féministes de nos jours ce sont des gens qui méprisent les femmes et qui veulent les faire rentrer dans un moule préfabriqué de gré ou de force, contrôler leur façon de s'habiller, leur mode de vie, et jusqu'à leur sexualité. Edit : le féminisme vielle école ça reste globalement du n'importe quoi hein, mais bon, disons que ça inclu des trucs pas mal qui vont dans le sens de la liberté. Mais la liberté de la femme est vu d'avantage comme un moyen pour plus d'égalité que comme une fin en soi.
Lancelot Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Je trouve ça contre-productif de jouer à "y en a des biens". La grille de lecture féministe n'a aucun intérêt, tout ce que le féminisme politique peut défendre de valable (par exemple l'isonomie) est théorisé plus efficacement par le libéralisme.
Rincevent Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Bon je préfère les références de Jabial en ce qui concerne les féministes à rebrousse poil. Il y a une libertarienne dont j'ai oublié le nom qu'il cite dans un de ses articles. J'ai vu des vidéos d'elle sur youtube, elle a pas sa langue dans sa poche c'est très drôle.Wendy McElroy ?
Noob Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Peut-être qu'elle est bien, mais je pensais a Camille Paglia. C'est un sacré phénomène cette miss.
sans Posté 5 août 2014 Signaler Posté 5 août 2014 Je trouve ça contre-productif de jouer à "y en a des biens". La grille de lecture féministe n'a aucun intérêt, tout ce que le féminisme politique peut défendre de valable (par exemple l'isonomie) est théorisé plus efficacement par le libéralisme. This.
G7H+ Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 Il faudrait faire une version liberale (ou seulement raisonnable) de ceci : http://www.huffingtonpost.fr/muriel-douru/le-feminisme-mais-pour-quoi-faire_b_5633338.html?fb_action_ids=10152562568430891&fb_action_types=og.likes
Brock Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 Je trouve ça contre-productif de jouer à "y en a des biens". La grille de lecture féministe n'a aucun intérêt, tout ce que le féminisme politique peut défendre de valable (par exemple l'isonomie) est théorisé plus efficacement par le libéralisme. la liberte, quelle horreur ! les gens libres font de mauvais soldats pour les causes de merde
Fenster Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 La belgique ce pays de klettes : http://www.sudinfo.be/1072421/article/2014-08-05/fini-les-mechantes-blagues-a-l-encontre-du-sexe-oppose-le-sexisme-fait-son-entre
Corned beef Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 La définition du sexisme selon cette loi. « tout geste ou comportement, qui a manifestement pour objet d’exprimer un mépris à l’égard d’une personne, en raison de son appartenance sexuelle, ou de la considérer comme inférieure ou de la réduire essentiellement à sa dimension sexuelle, ce qui porte une atteinte grave à sa dignité »
sans Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 Ah bah si réduire essentiellement une personne à sa dimension sexuelle c'est du sexisme, tout le monde sexiste, hommes et femmes.
Miss Liberty Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 Je m'excuse, mais selon cette définition je ne sens pas du tout sexiste, Snow.
Hayek's plosive Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 On se détend, ca sert a rien de sexister.
Fenster Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 MDR ca va débattre de sexisme sur la gaming live TV de jv.com. Ken Bogard tout gêné d'annoncer ça et fait comprendre d'un ton navré que c'est sans intérêt...
Adrian Posté 6 août 2014 Signaler Posté 6 août 2014 Il y a une féministe qui " bosse " sur le sexisme dans les jeuxvideo / comics http://www.jeuxvideo.com/gaming-live/tv01.htm
free jazz Posté 10 août 2014 Signaler Posté 10 août 2014 "Autrefois il fallait un logement par famille, maintenant il en faut un par adulte ! Et toutes ces femmes seules n’ont pas gagné leur liberté pour autant ! Elles ont simplement remplacé la domination de leur mari par leur dépendance aux aides de l’État, APL et autres. Le patriarcat a été remplacé par l’État, c’est tout."
sans Posté 10 août 2014 Signaler Posté 10 août 2014 Si on supprime le mauvais usage du mot liberté, c'est parfaitement vrai, d'ailleurs je me rappelle que h16 avait posé un sondage montrant que les femmes étaient beaucoup plus enclines à être favorable au socialisme et à l'intervention étatique, en réalité elles cherchent à combler le vide affectif laissé par les hommes. Qui donc? Au vu des relents de marxisme qui s'en échappe, je dirais Soral. Edit : Ok, Zemmour, j'étais vraiment pas loin.
Adrian Posté 10 août 2014 Signaler Posté 10 août 2014 " La domination de leur mari " La vision des femmes de Zemmour ...
PJE Posté 11 août 2014 Signaler Posté 11 août 2014 L’amour se vit principalement en couple. Conformisme social ou cadre immémorial de la vie à deux ? Durant un mois, «Libération» explore les liens ombrageux entre amour, érotisme et sexualité. Ce week-end, Marcela Iacub, ou la tentation de l’amour multiple… Libertaire, libérale, diront certains, Marcela Iacub considère l’égalité comme un objectif nécessaire pour l’accomplissement de chacun. Mais cette exigence de liberté individuelle est-elle compatible avec l’institution du couple ? A l’opposé de Claude Habib estimant que l’amour durable ne peut échapper à l’ennui (lire Libération des 2 et 3 août), la directrice de recherches au CNRS, par ailleurs chroniqueuse à Libération, considère que le couple, même mixé à la passion, est un tombeau, particulièrement pour les femmes. Ce modèle est un désastre, affirme-t-elle, une source de grande instabilité et de divorces, d’exclusion sociale et d’océans de solitudes. Avec une dose de provocation, comme elle aime à manier, à l’image de son dernier livre, Œdipe reine, paru cette année chez Stock, Marcela Iacub prône la multiplicité des liens et, pourquoi pas, la polygamie, à vivre à égalité entre hommes et femmes. L’amour est-il forcément lié au couple ?Notre modèle de couple est l’héritier épuré de la famille bourgeoise du XIXe siècle, fondée juridiquement par le code Napoléon en 1804. C’est une structure adaptée à un monde où il n’y avait pas de divorce, où hommes et femmes étaient inégaux, et où les décisions étaient prises par le père de famille. Cette structure existe encore. Sauf qu’aujourd’hui, un couple sur deux se sépare et les deux sexes sont égaux en droit. Il y a donc une inadéquation entre l’institution et la réalité des couples d’aujourd’hui. L’idéal contemporain est le couple passionnel, d’où le nombre grandissant de divorces. La passion érotique ne dure qu’un temps… C’est terrible, parce que la famille, tout comme la vie sociale, économique, voire professionnelle, dépend de ce volcan furieux et instable qu’est la passion amoureuse : c’est comme si nous avions demandé à un aveugle de nous faire traverser un terrain bordé de précipices. On peut affirmer que l’amour est un fléau dans les sociétés démocratiques. Les pays pauvres ont des guerres, des dictatures, de la misère alors que nous avons la passion amoureuse… Le modèle du couple a tout de même été modifié par la révolution des mœurs des années 70…Cette décennie a apporté aux femmes la liberté sexuelle et procréative. Les égalités civile et politique, elles les avaient acquises un peu avant. De tous ces changements, on aurait pu attendre une évolution du couple, une sorte de révolution de l’amour. Mais que s’est-il passé ? Au lieu de voir la collectivité s’occuper des enfants, on a fait en sorte que ce soient les femmes qui en assument la charge exclusive. Nous avons acquis le droit d’être des nounous possessives, exclusives et épuisées… C’est ainsi que l’on a recréé de l’inégalité dans le couple. Le destin des femmes fut joué à ce moment-là. Il a également été décidé de conserver le couple comme seule structure de l’amour. Un choix funeste. Le couple est toujours aussi inégalitaire…Bien évidemment. Malgré l’égalité juridique des sexes, ce sont les femmes qui continuent à s’occuper principalement des enfants. Elles comptent sur le couple pour assurer au mieux leur éducation et surtout leur propre survie. D’où ce phénomène d’hypergamie, qui consiste à épouser une personne d’un groupe social plus élevé. Dans leur majorité, les femmes se mettent en couple avec des hommes plus âgés et plus diplômés qu’elles, et donc plus riches. L’hypergamie induit aussi que les femmes les plus diplômées aient plus de mal à trouver un compagnon. Le marché professionnel et le marché matrimonial demandent aux femmes des qualités contradictoires. Ainsi, la valeur d’une femme sur le marché conjugal est encore très liée à sa force procréatrice, mais c’est cette même force qui les entrave sur le marché du travail. Il en va de même sur le marché conjugal : là, la femme doit être inexpérimentée, modeste, soumise, peu ambitieuse. Or, tous ces critères sont désastreux dans le milieu professionnel. Le couple d’aujourd’hui nuit donc grandement aux femmes : il est même la principale raison de cette situation inégalitaire. De ce fait, il y a toujours un mélange d’intérêt et d’amour qui opère aussi bien dans la formation des couples que dans leur maintien dans le temps. En dépit du nombre de divorces, de nombreuses personnes sont en couple pour ces mauvaises raisons. Quand est né cet idéal du couple passionnel ?Les historiens ne sont pas d’accord sur la date de naissance de ce modèle de couple. Selon moi, il date de la libéralisation du divorce. On peut dire qu’en France, c’est en 1975, année de l’autorisation du divorce par consentement mutuel. Sans cette facilité juridique, le couple passionnel n’aurait pas existé. Mais aujourd’hui, ce modèle se révèle être un désastre total, source de grande instabilité et de divorces. Ces séparations produisent de l’exclusion sociale, du chômage, des océans de solitudes… Le système actuel du couple passionnel ne bénéficie qu’à une seule catégorie sociale, les hommes riches et diplômés. A contrario, il est très préjudiciable aux femmes et aux hommes pauvres. Bref, le couple passionnel bénéficie aux mêmes catégories que le mariage du XIXe siècle. Dans un couple passionnel qui dure seulement quelques années, comment envisager le plaisir ?Un grand psychanalyste envisageait le plaisir dans un couple comme une sorte de carte téléphonique dont le crédit ne cesse de baisser à chaque fois qu’on fait l’amour. Les gens qui ne sont pas capables de trouver d’autres façons d’être ensemble, sont confrontés à cette sacrée difficulté quand la passion quitte le couple. L’amour ne peut pas reposer sur une exclusivité sexuelle avec l’autre, sinon la relation ne dure pas. L’amour éternel tend plutôt vers une amitié vaguement érotique. Peut-être faudrait-il épouser les personnes avec qui nous n’avons pas envie de coucher et que chacun ait des amants de son côté pour que le couple dure toute la vie. Voilà une belle manière de détruire la conception actuelle du couple : créer de la stabilité et de nombreux liens ! Quel pourrait être alors le cadre d’un amour plus égalitaire ?Si la communauté prenait en charge les enfants, on aurait un vrai couple égalitaire. Quoi qu’il en soit, il serait plus intéressant de décourager le couple passionnel ou fusionnel. Pourquoi ne pas être engagé dans plusieurs relations amoureuses simultanément ? On pourrait imaginer des liens n’impliquant pas forcément une cohabitation. En multipliant les attaches, on s’ennuierait moins, on se haïrait moins et l’on subirait moins les conséquences douloureuses d’une séparation. Je crois que la plupart des alternatives qu’on imagine au couple sont meilleures que la situation actuelle. On pourrait ainsi envisager la multiplication des amitiés érotiques, des liens qui pourraient durer toute la vie à côté du couple principal. Et pourquoi pas envisager la polygamie ? Une société où, hommes comme femmes auraient trois ou quatre compagnons-compagnes. Avec, évidemment, des garanties, des contrats de solidarité et autres. La multiplicité est toujours plus bénéfique que l’unicité. Pour les enfants déjà : il est mieux d’avoir plusieurs parents que deux. On pourrait même envisager le mariage de plusieurs couples, comme certains le prônent aujourd’hui aux Etats-Unis. Vu le désastre du système du couple passionnel, tout est à inventer. Or, on fait comme si le couple était le seul horizon de l’humanité, de la même manière qu’on prône le tandem père-mère. Les progressistes et les réactionnaires se disputent autour de ce seul monde possible et ont bloqué toutes voies à une réflexion alternative. La vie en collectivité pourrait-elle être une réalité et dépasser le fantasme intellectuel ?Aujourd’hui, avec la crise, les gens ne savent plus comment améliorer leur vie. Ils pourraient imaginer de louer un logement à plusieurs, de mutualiser les dépenses, pour mieux vivre, au moins sur le plan économique. Mais le couple petit-bourgeois est un frein. Les seuls qui se permettent des échappées sont les étudiants et les personnes âgées. Dès qu’il y a un enfant, on a l’impression qu’on va le corrompre par une vie à plusieurs. Au contraire, les abus se produisent dans des cercles fermés. Si les phalanstères de Fourier, ou même les kibboutz, n’ont pas fonctionné, c’est parce qu’ils étaient des modèles agraires, dans lesquels toute l’activité des individus était incluse : productives et personnelles. Cela donne lieu à des régimes de vie absolus, totaux et donc totalitaires aussi. Or, il faudrait reprendre ces idées en séparant les activités professionnelles des activités domestiques. Voilà un projet pour François Hollande : instaurer la polygamie et créer de nouveaux phalanstères ! http://next.liberation.fr/sexe/2014/08/08/pourquoi-ne-pas-etre-engage-dans-plusieurs-amities-erotiques_1077718
Loi Posté 11 août 2014 Signaler Posté 11 août 2014 Si on supprime le mauvais usage du mot liberté, c'est parfaitement vrai, d'ailleurs je me rappelle que h16 avait posé un sondage montrant que les femmes étaient beaucoup plus enclines à être favorable au socialisme et à l'intervention étatique, en réalité elles cherchent à combler le vide affectif laissé par les hommes. C'est une blague?
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