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  Le 17/04/2017 à 15:39, Johnathan R. Razorback a dit :

A): Tous les individus qui ont adopté le comportement X sont devenus plus malheureux.

 

B): La plupart des individus qui ont adopté le comportement X sont devenus plus malheureux.

 

C): Un individu qui a adopté le comportement X est devenu plus malheureux.

Expand  

Le (A) est trivialement faux et le (C) trivialement vrai. Par précaution oratoire il y a peut-être deux ou trois exceptions. Donc on reste avec le (B) et des nuances de gris, nuances qui sont un indice à prendre en compte sans doute mais sans oublier que les gens ont des préférences différentes. Si on prend un gars au hasard dans le monde et qu'on le met à ma place il sera certainement malheureux comme une pierre.

Posté
  Le 17/04/2017 à 15:39, Johnathan R. Razorback a dit :

Je ne saisis pas l'objection.

Expand  

De mon point de vue, ce n'est pas à moi de lui permettre de faire ce qui le satisfait le plus mais l'inverse. De son côté il a le même raisonnement.

L'équilibre se trouve donc dans le précepte suivant : je le laisse poursuivre ce qui le satisfait le plus tant qu'il me laisse poursuivre ce qui me satisfait le plus, que tu peux généraliser à l'ensemble des individus. Comment je sais ce qui le satisfait le plus ? Je m'en remets à sa décision (i.e. son consentement).

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  Le 17/04/2017 à 11:06, Coligny a dit :

Tu es mandaté par Valerie Pecresse pour porter la clause Molière ?

Expand  

Je rappelle tout de même que, en l'absence de bonne justification pour faire autrement (citation dans une autre langue, mauvaise maîtrise du français parce que ce n'est pas sa langue maternelle...), les participants sont censés s'exprimer sur ce forum dans un français aussi correct que possible.

Posté
  Le 17/04/2017 à 15:54, Neomatix a dit :

De mon point de vue, ce n'est pas à moi de lui permettre de faire ce qui le satisfait le plus mais l'inverse. De son côté il a le même raisonnement.

L'équilibre se trouve donc dans le précepte suivant :

Expand  

 

S'il ne peut pas savoir ce qui est un bien pour toi, il ne peut pas non plus savoir dans quelle mesure une quelconque règle te serait profitable, ni s'il peut escompter que tu la respectes ou pas. Tu ne peux ni lui faire confiance, ni te plaindre auprès d'une quelconque juridiction. Dans ces conditions, il n'y a aucune raison pour qu'un quelconque équilibre ne se forme ou ne perdure.

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:14, Johnathan R. Razorback a dit :

S'il ne peut pas savoir ce qui est un bien pour toi, il ne peut pas non plus savoir dans quelle mesure une quelconque règle te serait profitable, ni s'il peut escompter que tu la respectes ou pas. Tu ne peux ni lui faire confiance, ni te plaindre auprès d'une quelconque juridiction. Dans ces conditions, il n'y a aucune raison pour qu'un quelconque équilibre ne se forme ou ne perdure.

Expand  

Il le peut :

  Le 17/04/2017 à 15:54, Neomatix a dit :

Comment je sais ce qui le satisfait le plus ? Je m'en remets à sa décision (i.e. son consentement).

Expand  

C'est valide aussi pour l'autre, hein. Comment sait-il ce qui me satisfait ? Il s'en remet à ma décision (i.e. mon consentement).

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:01, Johnathan R. Razorback a dit :

Oh, plus que deux ou trois...

 

Ils s'aventurèrent à proximité du volcan fumant, et la lave les brûla soudain, les jetant dans l'effroi.

Expand  

Il y a des gens qui se suicident ou se scarifient. Il y a des masochistes.

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:21, Johnathan R. Razorback a dit :

Je constate que tu te contredis.

Expand  

Autrui ne peut pas savoir ce qui est bon pour moi [mieux que moi*].

Comment sait-il ce que je sais être bon pour moi ? Il s'en remet à ma décision (mon consentement).

En quoi me contredis-je ?

 

*J'en conviens, j'aurais dû le rajouter. Mais comme ça fait douze pages que je répète cette assertion et son inverse je pensais que c'était plutôt clair.

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:23, Neomatix a dit :

Autrui ne peut pas savoir ce qui est bon pour moi [mieux que moi].

Comment sait-il ce que je sais être bon pour moi ? Il s'en remet à ma décision (mon consentement).

En quoi me contredis-je ?

Expand  

 

Tu as écris, "il le peut" après que j'ai écris "[d'après toi] autrui ne peut pas savoir ce qui est bon pour toi".

 

Et de fait il ne peut toujours pas le savoir d'après tes préférences, parce que tes préférences n'indiquent pas ce que tu sais être bon pour toi, mais ce que tu estimes être bon pour toi (les deux catégories pouvant bien sûr se recouper). Soutenir le contraire (mes préférences montrent que je sais ce qui est bon pour moi) reviens à dire que les individus ne se trompent jamais, comme je l'ai déjà dit.

 

S'il ne sait pas ce qui est bon pour toi, il n'a aucune raison (autre que la force brute) de se laisser arrêter par le refus de ton consentement. D'où l'impossibilité de l'équilibre.

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:36, Johnathan R. Razorback a dit :

Tu as écris, "il le peut" après que j'ai écris "[d'après toi] autrui ne peut pas savoir ce qui est bon pour toi".

Expand  

Il le peut, mais pas mieux que moi. Il le peut si je lui communique ce que j'estime être bon pour moi, qui est la meilleure approximation disponible de ce qui est objectivement bon pour moi à l'instant de la décision. Via le consentement.

  Citation

Et de fait il ne peut toujours pas le savoir d'après tes préférences, parce que tes préférences n'indiquent pas ce que tu sais être bon pour toi, mais ce que tu estimes être bon pour toi (les deux catégories pouvant bien sûr se recouper). Soutenir le contraire (mes préférences montrent que je sais ce qui est bon pour moi) reviens à dire que les individus ne se trompent jamais, comme je l'ai déjà dit.

Expand  

Comme je l'ai déjà écrit, ce que j'estime être bon pour moi est la meilleure approximation disponible de ce qui est objectivement bon pour moi à l'instant de la décision.

  Citation

S'il ne sait pas ce qui est bon pour toi, il n'a aucune raison (autre que la force brute) de se laisser arrêter par le refus de ton consentement. D'où l'impossibilité de l'équilibre.

Expand  

Il connaît la meilleure approximation, au moment de la décision, de qui est bon pour moi car je lui ai communiqué via mon consentement.

 

Edit  je viens de me relire, j'ai légèrement l'impression de me répéter.

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:00, Rincevent a dit :

Je rappelle tout de même que, en l'absence de bonne justification pour faire autrement (citation dans une autre langue, mauvaise maîtrise du français parce que ce n'est pas sa langue maternelle...), les participants sont censés s'exprimer sur ce forum dans un français aussi correct que possible.

Expand  

 

D'accord. J'ai compris l'usage de la couleur maintenant. Je tiens juste, pour mener le contradictoire à bien, dire que m'accuser de ne pas ou mal manier la langue française est un peu abracadabrantesque (eu égard à mes interventions, notamment). J'ai juste placé un mot en anglais qui traduit mieux ma pensée que le français. Car irrelevant est un mot anglais et j'en ai très bien conscience. Quand je vois les fautes de certains ou la nonchalance d'autres intervenants, je m'interroge vraiment sur la pertinence de me taper sur les doigts ici.

Cela revient à dénier totalement la légitimité de l'utilisation de mots anglais. Que ce soit en philo ou en économie, ça va être problématique. 

Posté
  Le 17/04/2017 à 16:40, Neomatix a dit :

Ce que j'estime être bon pour moi est la meilleure approximation disponible de ce qui est objectivement bon pour moi à l'instant de la décision.

Expand  

 

Même si c'était vrai, ça reste, tu l'admets toi-même, deux choses différences (l'estimation et la réalité), que tu confonds dans plusieurs de tes messages (ce qui par ailleurs n'aide pas à la clarté du débat).

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:34, Johnathan R. Razorback a dit :

Même si c'était vrai, ça reste, tu l'admets toi-même, deux choses différences (l'estimation et la réalité), que tu confonds dans plusieurs de tes messages (ce qui par ailleurs n'aide pas à la clarté du débat).

Expand  

Oui. Et ?

Ce n'est pas comme si c'était la première fois que j'écrivais que "ce qui est objectivement mieux pour une personne" est impossible à savoir a priori.

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:38, Johnathan R. Razorback a dit :

Je n'ai jamais dit ça (tu peux vérifier en relisant le fil).

Expand  

Donc à quel exemple ce que tu écris s'applique ?

 

  Le 17/04/2017 à 17:40, Johnathan R. Razorback a dit :

Même pour la personne elle-même ?

Expand  
  Le 17/04/2017 à 16:40, Neomatix a dit :

Comme je l'ai déjà écrit, ce que j'estime être bon pour moi est la meilleure approximation disponible de ce qui est objectivement bon pour moi à l'instant de la décision.

Expand  

La meilleure approximation de ce qui est bon =/= ce qui est objectivement bon.

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:43, Neomatix a dit :

1): Donc à quel exemple ce que tu écris s'applique ?

 

2): La meilleure approximation de ce qui est bon =/= ce qui est objectivement bon.

Expand  

 

1): Mes interventions développent le problème de base du fil, à savoir la prostitution de la fille roumaine vierge. Certains trouvent ça bien ou indifférent, alors que je considère que c'est un comportement délétère (auto-nuisible).

 

2): Donc si autrui ne peut rien me dire de ce qui est bon pour moi (puisqu'il est moins fiable que moi), et je ne peux pas non plus le savoir a priori, la seule manière pour que je le découvre reste l'expérimentation (essais/erreurs), n'est-ce-pas ?

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:01, Coligny a dit :

Quand je vois les fautes de certains ou la nonchalance d'autres intervenants, je m'interroge vraiment sur la pertinence de me taper sur les doigts ici.

Expand  

La pertinence de te taper sur les doigts réside dans la maxime "Errare humanum est, sed perseverare diabolicum".

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:50, Johnathan R. Razorback a dit :

1): Mes interventions développent le problème de base du fil, à savoir la prostitution de la fille roumaine vierge. Certains trouvent ça bien ou indifférent, alors que je considère que c'est un comportement délétère (auto-nuisible).

Expand  

Mais quand est-ce que la recherche éthique a pu te permettre de classer avec certitude la prostitution comme comportement auto-nuisible ?

  il y a 1 minute, Johnathan R. Razorback a dit :

2): Donc si autrui ne peut rien me dire de ce qui est bon pour moi (puisqu'il est moins fiable que moi), et je ne peux pas non plus le savoir a priori, la seule manière pour que je le découvre reste l'expérimentation (essais/erreurs), n'est-ce-pas ?

Expand  

Oui. Mais a fortiori en expérimentant tu resteras la seule personne avec autant d’éléments à ta disposition (tu seras le seul à connaître ton ressenti par rapport aux conséquences de ton choix, par exemple).

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:57, Neomatix a dit :

Mais quand est-ce que la recherche éthique a pu te permettre de classer avec certitude la prostitution comme comportement auto-nuisible ?

Expand  

 

Je n'ai jamais parlé de prostitution, j'ai parlé de ce cas là précis, singulier.

 

Bon, je vais dîner, je reviens plus tard...

  Révéler le contenu masqué

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:59, Johnathan R. Razorback a dit :

Je n'ai jamais parlé de prostitution, j'ai parlé de ce cas là précis, singulier.

Expand  

Bon bah je modifie ma question :

Comment la recherche éthique a pu te permettre de classer avec certitude ce cas précis de prostitution comme comportement auto-nuisible ?

 

Moi aussi je peux me la péter :

  Révéler le contenu masqué

 

Posté
  Le 17/04/2017 à 17:57, Neomatix a dit :

tu seras le seul à connaître ton ressenti par rapport aux conséquences de ton choix, par exemple.

Expand  

 

Sans doute, mais pourquoi mon ressenti m'orienterait-il nécessairement dans la bonne direction ? Ne pourrais-il pas être insuffisant ? Ou détraqué parce que je refoule une partie des dégâts consécutifs de mes actes ?

Posté
  Le 17/04/2017 à 19:18, Johnathan R. Razorback a dit :

Sans doute, mais pourquoi mon ressenti m'orienterait-il nécessairement dans la bonne direction ? Ne pourrais-il pas être insuffisant ? Ou détraqué parce que je refoule une partie des dégâts consécutifs de mes actes ?

Expand  

Peut-être.

Mais ça reste la meilleure approximation.

Posté

Votre discussion sur ces dernières page me rappelle par endroit la copine psy d'un de mes meilleurs amis, qui se permettait vachement de juger de la moralité voire la déviance de certains en fonction de leur pratiques, et parfois (à mon avis) en franchissant allégrement la frontière maladie mentale/ vie privée et donc champ du médecin/c'est pas ses oignons.

Posté
  Le 17/04/2017 à 19:21, Alchimi a dit :

Votre discussion sur ces dernières page me rappelle par endroit la copine psy d'un de mes meilleurs amis, qui se permettait vachement de juger de la moralité voire la déviance de certains en fonction de leur pratiques, et parfois (à mon avis) en franchissant allégrement la frontière maladie mentale/ vie privée et donc champ du médecin/c'est pas ses oignons.

Expand  

Hmmm, il y a sa photo dans l'encyclopédie psy, à l'article "manque de déontologie élémentaire" ?

Posté
  Le 17/04/2017 à 15:54, Neomatix a dit :

De mon point de vue, ce n'est pas à moi de lui permettre de faire ce qui le satisfait le plus mais l'inverse. De son côté il a le même raisonnement.

L'équilibre se trouve donc dans le précepte suivant : je le laisse poursuivre ce qui le satisfait le plus tant qu'il me laisse poursuivre ce qui me satisfait le plus, que tu peux généraliser à l'ensemble des individus. Comment je sais ce qui le satisfait le plus ? Je m'en remets à sa décision (i.e. son consentement).

Expand  

 

Je ne comprends toujours pas ce qui retient de tels individus de s'entre-détruire à la première occasion. Selon toi, on ne peut pas leur dire ce qui est bon pour eux, et ils ne peuvent pas le savoir a priori. Il n'y a donc aucune raison qu'ils évitent un quelconque comportement, y compris ceux qui sont agressifs vis-à-vis d'autrui.

Posté
  Le 17/04/2017 à 19:41, Johnathan R. Razorback a dit :

Je ne comprends toujours pas ce qui retient de tels individus de s'entre-détruire à la première occasion. Selon toi, on ne peut pas leur dire ce qui est bon pour eux, et ils ne peuvent pas le savoir a priori. Il n'y a donc aucune raison qu'ils évitent un quelconque comportement, y compris ceux qui sont agressifs vis-à-vis d'autrui.

Expand  

Ils peuvent, via le consentement de l'intéressé, en disposer de la meilleure approximation disponible a priori.

Et l'intéressé ne dispose sur les autres que de la meilleure approximation disponible a priori de ce qui est bon pour eux, via leur consentement.

Evidemment le respect du consentement de l'un est un prérequis du respect du consentement de l'autre : c'est un engagement mutuel de respect de la volonté de la personne (i.e. la meilleure approximation disponible a priori de ce qui est bon pour elle), signifiée via le consentement.

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