DiabloSwing Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 http://tf1.lci.fr/infos/economie/entrepris…-est-truc-.html Le retour des manufactures royales…j'adore
h16 Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Quel clown, ce sarko. Quel clown, ce maurice b. Vont bien ensemble, tiens.
Ronnie Hayek Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 b. comme bruni, ca se tient. Baderne (de Munich), plutôt !
Harald Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Moi j'aurais plutôt vu un mot commençant par b et se terminant par e, en 5 lettres. Avec un u en seconde position.
alex6 Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Il aurait fallu une particule pour faire complet.
teabag Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 CITATION(maurice b. @ 5-Feb-08, 22:32) laisser la politique aux professionnels. La sidérurgie, une machine à gonfler les fortunes privées Par François Doutriaux (Juriste et enseignant chercheur) 12H32 06/02/2008 L'histoire d'amour qui lie l'Etat français et le secteur sidérurgique est ancienne. La prestation remarquée de Nicolas Sarkozy ce lundi 4 février sur le site de Gandrange en est une nouvelle manifestation. L'usine de Gandrange, appartenant à Arcelor (plus précisément à Usinor), a été cédée en 1999 au groupe indien Mittal pour un franc symbolique. Le trust français Arcelor, numéro un mondial de l'acier, devait être racheté le 25 juillet 2006 par le même Mittal pour 26,9 milliards d'euros. Depuis le début des années 70, l'Etat s'était pourtant dépensé sans compter pour Arcelor et le secteur sidérurgique français. Principal propriétaire de l'une de ses deux grandes composantes, Sacilor, la famille de Wendel -dont sont issus notamment Antoine Seillière, Françoise de Panafieu ou une partie de la famille Schneider - a ainsi largement bénéficié de la générosité de l'Etat. Dès 1978, alors qu'Usinor-Sacilor licenciait 22 000 salariés, l'Etat reprenait à son compte 22 milliards de francs de dettes du groupe. Le président français, qui autorisait cette généreuse intervention, était également apparenté, par son épouse, à la famille Wendel. Des subventions par centaines de milliards L'alternance politique ne devait pas modifier cette ligne de conduite: la nationalisation du groupe, entre 1978 et 1982, devait effacer le reliquat des dettes des "maîtres de forge" (et notamment du groupe Wendel) au détriment des finances publiques. Entre 1975 et 1987, le secteur sidérurgique enregistra 80 milliards de francs de pertes (couvertes par l'état pour l'essentiel) et englouti plus de 100 milliards de subventions publiques. Les "plans acier" de 1977 et 1982 auront, de manière remarquable mais aux prix d'investissements financiers publics colossaux et de massives suppressions d'emplois (130 milliards de francs et 100 000 suppressions de postes en vingt ans), restauré la rentabilité de la sidérurgie en apurant son passif et en multipliant par trois sa productivité. Ce, pour le plus grand bénéfice du secteur privé. En effet, le groupe est privatisé à vil prix (à peine dix milliards de francs) dés 1995 par Alain Juppé, non sans que l'Etat n'eût préalablement pris à sa charge le reliquat de ses dettes. Les actions sont en grande partie acquises par des fonds de pension (plus de 30% de l'ensemble). Les grands actionnaires (les petits porteurs ont tout perdu lors de la recapitalisation du groupe par Alain Madelin en 1986) ont donc généré des fortunes considérables à trois reprises : lors de la nationalisation du groupe, puis lors de sa privatisation, quinze ans plus tard, et enfin lors du rachat par Mittal après dix ans de consolidation. Ce bien évidemment sans tenir compte des bénéfices secondaires pour les chantres de cette privatisation (ainsi des 325 000 stock options liquidées par Francis Mer, PDG du groupe). Un cadeau pour Mittal Le rachat du groupe Arcelor par Mittal est emblématique: pour moins de 27 milliards d'euros, le groupe indien devient le numéro un mondial de l'acier et s'offre le produit de 20 milliards d'euros d'investissements de fonds publics français. Des investissements que les actionnaires privés se sont avérés incapables de protéger contre une OPA hostile d'un industriel étranger. Peut-être la valorisation de leurs portefeuilles d'action (valeur doublée en cinq mois, plus de 4 millions d'euros de stock options pour le seul PDG du groupe, monsieur Dollé) n'est-elle pas totalement étrangère à cette incapacité. Un intéressant symbole de notre temps en effet que celui d'un secteur industriel "sauvé" d'une crise catastrophique pour un coût faramineux, assumé presque intégralement par le contribuable français, sans que les salariés en bénéficient à aucun moment (75% des emplois du secteur ont disparus) et donc pour le seul bénéfice des principaux actionnaires. Chaque salarié de la sidérurgie licencié aura coûté à l'état français plus d'un million de francs. mutualiser les pertes, privatiser les gains Quand bien même elle apparaît en totale contradiction avec le dogme fondateur de la pensée économique actuelle (l'efficacité économique du secteur privé par opposition à la gabegie du secteur public), cette classique succession nationalisation/privatisation a permis de transférer des milliards d'euros des caisses de l'état vers des patrimoines privés qui, chose étonnante, furent souvent ceux des grandes fortunes française. On peut y voir l'application d'un axiome moins connu du capitalisme moderne : mutualiser les pertes, privatiser les gains. Et aujourd'hui? Le 16 janvier 2008, la direction du groupe Mittal annonce la fermeture partielle du site de Gandrange et le reclassement intégral des 595 employés dont les postes vont être supprimés. Une enveloppe de formation de 20 millions d'euros est dégagée par Mittal pour garantir ce reclassement. L'usine de Grandange déclare 36 millions d'euros de pertes en 2007 (3,6% de son chiffre d'affaire), 20 millions en 2006. Parallèlement, le groupe Mittal a investi 30 millions d'euros en 2007 (et prévoit d'en investir 65 millions en 2008) pour la modernisation du site de Florange, également dans le bassin lorrain et considéré comme plus adapté au développement de l'activité du groupe. Le 28 janvier, Lakshmi Mittal, président du groupe Arcelor-Mittal, est reçu à l'Elysée par Nicolas Sarkozy. Ce dernier semble satisfait des engagements pris par le groupe indien : discussion avec les syndicats sur une éventuelle solution alternative jusqu'en avril et garantie qu'aucun licenciement sec n'est envisagé. En effet, tous les salariés concernés se verront proposer un emploi alternatif sur un autre site du groupe, pour l'essentiel dans le bassin lorrain. On rappellera que Lakshmi Mittal ne fait en cela que se soumettre à la législation sociale française: dans un groupe international de cette taille et dégageant de semblables bénéfices, un licenciement sec est impossible du fait de l'obligation de reclassement des salariés concernés par un licenciement économique. Cette obligation est en effet appréciée au niveau du groupe dans son ensemble, et non du seul site. 30 milions de plus sans contrepartie Le 4 février, Nicolas Sarkozy effectue, sous les feux des caméras, une brève visite (45 minutes) aux salariés de l'usine de Grandrange. Il y annonce son intention de financer "tout ou partie" des investissements qui "auraient du être faits depuis longtemps sur le site et qui n'ont pas été faits". Le coût de ces investissements, connu de Nicolas Sarkozy, est évalué à environ 30 millions d'euros. Notre président se propose donc de financer, à hauteur de 30 millions d'euros et sans aucune contrepartie, la modernisation d'une usine appartenant à un groupe industriel étranger. Est-il judicieux d'investir une telle somme dans une structure dont la valeur était estimée en 1999 à un franc symbolique et qui dégage 56 millions d'euros de déficit sur la période 2006-2007? Rupture dans la continuité Est-il légitime que l'état français finance les investissements industriels qu'un acteur privé se refuse à assumer, d'autant plus lorsque cet acteur est une société étrangère qui déclare 5 milliards de dollars d'excédent pour l'exercice 2007 et prévoit d'investir un milliard de dollar dans la production sidérurgique en Egypte en 2008? Est-il justifié que l'état intervienne dans la réorganisation d'une entreprise privée qui ne va supprimer aucun emploi sur le territoire national, étant établi que rien n'empêchera cette entreprise de fermer ultérieurement l'usine, et qu'une éventuelle contribution de la société concernée se fera par définition au détriment de sa politique d'investissement sur d'autres sites du même bassin d'emploi? Est-il approprié de contrarier les autorités communautaires de la concurrence en soutenant financièrement l'activité du numéro un mondial et européen du secteur, ce quelques jours seulement après que la Commission européenne ait rappelé à l'ordre le gouvernement français (le plus mauvais élève européen en matière de gestion des finances publiques) en l'invitant à renforcer "considérablement" sa lutte contre les déficits publics afin d'équilibrer ses comptes dés 2010? Quelles que soient les réponses à ces questions, monsieur Sarkozy apparaît sur ce terrain comme un homme de rupture dans la continuité. Continuité de la pratique qui consiste pour l'état à dégainer le chéquier en faveur du secteur sidérurgique, ou en tout cas de ses actionnaires (car cet argent n'aura sans doute d'autre effet que d'enrichir le groupe Mittal, notamment si l'usine est finalement fermée ou revendue après d'éventuels investissements publics), au premier signe de panique médiatique. Rupture en ce qu'il introduit une pratique relativement novatrice pour l'Etat en subventionnant à fonds perdus des entreprises étrangères ultra bénéficiaires. Le prix du redressement dans les sondages Nicolas Sarkozy aura quoi qu'il en soit bénéficié d'une couverture médiatique exceptionnellement rentable sur le plan social pour moins de 45 minutes de présence, alors même qu'il est fort malmené sur ce terrain ces temps derniers. Le "dévissage" de sa popularité dans l'opinion publique, et notamment dans les milieux ouvriers, n'est sans doute pas étranger à ce soudain besoin de visiter le site de Gandrange, ainsi qu'au fracassant virage antilibéral qui l'a accompagné. Si le redressement de notre président dans les sondages est à ce prix, on aurait mauvaise grâce à le lui refuser. Que sont, après tout, 30 millions d'euros au regard des 20 milliards investis par l'état français pendant vingt ans pour le bénéfice final d'un groupe industriel étranger et de quelques grands actionnaires privés? http://www.rue89.com/2008/02/06/la-siderur…ortunes-privees Voilà un article qui a le mérite de ne pas être écrit par un journaliste. Ca change un peu de la crème habituelle qu'on a l'habitude de lire dans la presse française. Quelle histoire incroyable ! Une entreprise perfusée aux milliards pendant des dizaines d'années par les politiques, pour les riches familles d'industriels et sur le dos des contribuables fidèles, pour être finalement cédée 1 euro symbolique. Et ce trou du cul de sarko trouve le moyen de rajouter 30 millions pour la mettre à neuf ! C'est du professionnalisme ou de l'amateurisme ? Maurice, t'as passé ton Certificat d'études ?
roubachov Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Ainsi qu'une solide culture générale. Aujourd'hui, le niveau et le vocabulaire d'un politicien sont à peu près équivalents à ceux d'un consultant moyen (autre invention contemporaine, du reste).
free jazz Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Quelle histoire incroyable ! Une entreprise perfusée aux milliards pendant des dizaines d'années par les politiques, pour les riches familles d'industriels et sur le dos des contribuables fidèles, pour être finalement cédée 1 euro symbolique. Et ce trou du cul de sarko trouve le moyen de rajouter 30 millions pour la mettre à neuf ! C'est du professionnalisme ou de l'amateurisme ? Ni l'un ni l'autre, ça s'appelle de la politique, la kleptocratie démocratie toussa. D'ailleurs les élections approchent za grands pas, n'est-ce pas? Notez que contrairement à ce qu'une vision naïve de la décentralisation prétend, on retrouve proportionnellement autant sinon plus de magouilles de cet ordre à l'échelle locale qu'au niveau national: la bonne vieille corruption classique avec les entrepreneurs bien sûr, mais aussi de véritables seigneureries où les voix s'achètent d'autant plus facilement que l'emploi y est maintenu artificiellement.
chairacanon Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 La politique professionnelle, à mon avis, c'est de la politique sans idéal. Sarkozy en fait partie.
Herbert West Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Sans idéal mais pas sans motivation : pour moi, il est clair que la motivation numéro une de Sarkozy est de finir à tout prix dans les manuels d'histoire, à côté des De Gaulle, Churchill, Kennedy et compagnie. Il est bien parti pour ; reste à savoir ce que l'histoire retiendra de lui
teabag Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Ni l'un ni l'autre, ça s'appelle de la politique, la kleptocratie démocratie toussa. D'ailleurs les élections approchent za grands pas, n'est-ce pas? Notez que contrairement à ce qu'une vision naïve de la décentralisation prétend, on retrouve proportionnellement autant sinon plus de magouilles de cet ordre à l'échelle locale qu'au niveau national: la bonne vieille corruption classique avec les entrepreneurs bien sûr, mais aussi de véritables seigneureries où les voix s'achètent d'autant plus facilement que l'emploi y est maintenu artificiellement. Je vais prier pour que ce pays sombre encore plus dans le fond des chiotes qu'il ne l'est déjà.
José Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Je vais prier pour que ce pays sombre encore plus dans le fond des chiotes qu'il ne l'est déjà. Pour rappel : prononcé à la française, en hongrois, Sarkozy se traduit par "On est dans la merde."
Quartier-maître Quentin Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Pour rappel : prononcé à la française, en hongrois, Sarkozy se traduit par "On est dans la merde." Comme ça fait plusieurs fois que je le vois marqué : c'est une blague ou je suis l'homme le plus crédule du forum?
Herbert West Posté 6 février 2008 Signaler Posté 6 février 2008 Comme ça fait plusieurs fois que je le vois marqué : c'est une blague ou je suis l'homme le plus crédule du forum? Visiblement, en ayant une interprétation large au niveau phonétique c'est vrai. Mais d'après certains (cf. http://www.hoaxbuster.com/hoaxteam/forum_c…mp;idMess=55839 ) ça voudrait plutôt dire "trou boueux" ; ce qui n'est, je te l'accorde, pas tellement plus glorieux.
José Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 Comme ça fait plusieurs fois que je le vois marqué : c'est une blague ou je suis l'homme le plus crédule du forum? E se non è vero, è ben trovato !.
Calembredaine Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 Il aurait fallu une particule pour faire complet. La particule "te" ou "vous" n'existe pas.
alex6 Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 La particule "te" ou "vous" n'existe pas. Je pense que "la" aurait ete parfait… (mot en 5 lettres)
teabag Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 profil La trouve son réponse dans utilisateur se. ksksks
Invité jabial Posté 7 février 2008 Signaler Posté 7 février 2008 Votre raisonnement est identique à celui des theoriciens nullissimes des années trente aux USA disant qu'il ne fallaient pas intervenir après la grande crise economique et que les marchés allaient resorber pauvreté et chomage.Heureusement que Roosevelt n'a pas suivi leurs conseils. Tu crois que tu es sur quel forum ici, exactement? Un indice : ce n'est pas celui de l'UMP. Un pitre ne peut en aucun cas devenir Président de la République. La preuve que si
MMorateur Posté 9 février 2008 Signaler Posté 9 février 2008 Notez que contrairement à ce qu'une vision naïve de la décentralisation prétend, on retrouve proportionnellement autant sinon plus de magouilles de cet ordre à l'échelle locale qu'au niveau national: la bonne vieille corruption classique avec les entrepreneurs bien sûr, mais aussi de véritables seigneureries où les voix s'achètent d'autant plus facilement que l'emploi y est maintenu artificiellement. Cela dit, plus les échelons sont bas plus ils sont efficients.
Harald Posté 9 février 2008 Signaler Posté 9 février 2008 Un pitre ne peut en aucun cas devenir Président de la République. Croyez-vous ? Encore une petite baisse dans les sondages et on pourra le voir à poil, cet été à Brégançon, comme son prédécesseur.
pankkake Posté 16 février 2008 Signaler Posté 16 février 2008 Heu perso, je pense que seul un pitre peut devenir président de la république. Je ne sais pas si c'est inhérent à la démocratie, à la domination des médias télévisuels, ou l'abêtissement de la population par l'éducation d'état, mais c'est ce que je constate.
vincponcet Posté 16 février 2008 Signaler Posté 16 février 2008 « La Fed est largement responsable de [l'ampleur de la crise de 1929]. Au lieu d'user de son pouvoir pour compenser la crise, elle réduisit d'un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933… Loin d'être un échec du système de libre entreprise, la crise a été un échec tragique de l'État. » — Milton Friedman, Two lucky people : Memoirs Roosevelt n'a rien fait pour résoudre le probléme. Il ne faut pas croire les manuels de l'éducation nationale. Attention, jm, l'argument de Milton est moisi. En cas de crise, il en appelle à faire tourner les rotatives de la planche à billet encore plus qu'à l'usuel. Càd qu'il demande plus d'interventions. Bref, Milton est socialiste sur ce point là. Le pb de départ du pb de 1929, c'est l'expansion monétaire qui a eu lieue avant 29, et qui a créé un boom artificiel. Le crack n'est que la liquidation des business pourris créés durant l'illusion monétaire du boom. un peu comme aujourd'hui …
Rincevent Posté 16 février 2008 Signaler Posté 16 février 2008 Heu perso, je pense que seul un pitre peut devenir président de la république. Je ne sais pas si c'est inhérent à la démocratie, à la domination des médias télévisuels, ou l'abêtissement de la population par l'éducation d'état, mais c'est ce que je constate. I am not fit for this office and should never have been here. (Warren G Harding) Le pb de départ du pb de 1929, c'est l'expansion monétaire qui a eu lieue avant 29, et qui a créé un boom artificiel. Le crack n'est que la liquidation des business pourris créés durant l'illusion monétaire du boom. Le problème de la crise de 29 est triple. D'une part, il y eut la crise "normale" résultant de la liquidation des malinvestissements de l'inflation des années 20. Qui plus est, il y eut une déflation aussi artificielle que brutale (la masse monétaire a quand même fondu d'un tiers en 3-4 ans !) sans que les prix puissent correctement s'ajuster à la baisse (grosse différence avec d'autres épisodes déflationnistes, et notamment la déflation Van Buren). Enfin, comme si ce n'était pas assez, le Congrès vota le Smoot-Hawley Tariff Act qui fit exploser les droits de douane, mesure largement imitée par la suite et portant un coup fatal au commerce international.
Timur Posté 16 février 2008 Signaler Posté 16 février 2008 Enfin, comme si ce n'était pas assez, le Congrès vota le Smoot-Hawley Tariff Act qui fit exploser les droits de douane, mesure largement imitée par la suite et portant un coup fatal au commerce international. +1. D'ailleurs la panique de 1893 avait été aussi en grande partie provoquée par le McKinley Tariff qui permettait à l'Etat de demander 50% de la valeur de tout produit importé.
john_ross Posté 2 avril 2008 Signaler Posté 2 avril 2008 Gandrange: licenciements confirmés La direction d'ArcelorMittal a confirmé aujourd'hui en comité d'entreprise européen (CEE) la fermeture partielle de l'usine de Gandrange (Moselle) qui va entraîner 575 suppressions d'emplois, soit 20 de moins que prévu dans le plan initial, selon Edouard Martin, élu CFDT au CEE. Source: AFP La LCR se croit déjà en Mai: Gandrange: la LCR propose l'occupation La LCR d'Olivier Besancenot a qualifié de "scandaleuse" la décision d'ArcelorMittal, confirmée aujourd'hui, de supprimer 575 emplois dans son usine de Gandrange (Moselle), et a proposé "l'occupation du site" avec les autres salariés du groupe. "C'est une décision révoltante et scandaleuse que la LCR condamne", a affirmé l'organisation d'extrême-gauche dans un communiqué. "Pour obtenir l'annulation des 575 licenciements, la seule solution c'est la mobilisation des salariés d'ArcelorMittal à Gandrange, l'occupation du site en lien avec les autres salariés du groupe et les salariés de Kléber à Toul, de Smoby à Saint-Claude, de Lenoir et Mernier à Bogny-sur-Meuse", ajoute la LCR. Tous ces salariés sont "victimes de patrons voyous et de la rapacité patronale", affirme la Ligue qui appelle à "multiplier les mobilisations et manifestations unitaires de tous les salariés victimes de licenciements". La direction d'ArcelorMittal a confirmé mercredi en comité d'entreprise européen la fermeture partielle de l'usine de Gandrange qui va entraîner 575 suppressions d'emplois. Source : AFP C'est donc avec impatience que nous attendons le nouveau plan sarkozy pour sauvegarder les emplois à Gandrange.
Rincevent Posté 2 avril 2008 Signaler Posté 2 avril 2008 +1.D'ailleurs la panique de 1893 avait été aussi en grande partie provoquée par le McKinley Tariff qui permettait à l'Etat de demander 50% de la valeur de tout produit importé. Je viens d'apprendre que celle de 1929 avait été causée, selon George Bittlingmayer, par la réactivation du Sherman Act par Hoover (après que Taft l'ait enterré). (C'est dans les 10 dernières minutes de la conférence, me semble-t-il).
Hobbart Posté 2 avril 2008 Signaler Posté 2 avril 2008 Bonne idée, appelons aussi l'Elysée à faire grève en signe de solidarité. Quatre ou cinq mois, avec séquestration du propriétaire.
chairacanon Posté 2 avril 2008 Signaler Posté 2 avril 2008 Le problème de la crise de 29 est triple. D'une part, il y eut la crise "normale" résultant de la liquidation des malinvestissements de l'inflation des années 20. Qui plus est, il y eut une déflation aussi artificielle que brutale (la masse monétaire a quand même fondu d'un tiers en 3-4 ans !) sans que les prix puissent correctement s'ajuster à la baisse (grosse différence avec d'autres épisodes déflationnistes, et notamment la déflation Van Buren). Enfin, comme si ce n'était pas assez, le Congrès vota le Smoot-Hawley Tariff Act qui fit exploser les droits de douane, mesure largement imitée par la suite et portant un coup fatal au commerce international. « La Fed est largement responsable de [l'ampleur de la crise de 1929]. Au lieu d'user de son pouvoir pour compenser la crise, elle réduisit d'un tiers la masse monétaire entre 1929 et 1933… Loin d'être un échec du système de libre entreprise, la crise a été un échec tragique de l'État. » — Milton Friedman, Two lucky people : Memoirs Attention, jm, l'argument de Milton est moisi. En cas de crise, il en appelle à faire tourner les rotatives de la planche à billet encore plus qu'à l'usuel. Càd qu'il demande plus d'interventions. Bref, Milton est socialiste sur ce point là.… Franchement j'ai des doutes sur cette fameuse interprétation de Friedman. Le fait que l'Etat ait réduit les liquidités me pose problème… De quelle intervention parle-t-il exactement? Il y avait bien un étalon or à l'époque… ce n'est donc pas "l'Etat" qui réduisait la masse monétaire?
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