José Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 C'est une plaisanterie, j'espère. L'explosion des prix alimentaires a commencé il ya deux ans aux States suite à la politique de subventions aux bio-carburants qui a fait exploser le prix du maïs, d'abord aux USA, puis en Amérique latine et enfin dans le monde entier, les reste des céréales a suivi le mouvement. Et maintenant, le secteur de la viande répercute le prix des céréales qu'il doit utiliser. Voilà comment un pet d'étatiste aux USA provoque une tornade dans le reste du monde. Avec toujours la salve de propos insultants… Ah, parce que employer le terme racket, c'est pas insultant envers "une couche de la population" ?
Rincevent Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Leurs attributions en font forcément un organisme non libéral. Mais les économistes qui bossent là bas sont plutot compétents. Rincevent aime citer une étude faite par uné économiste qui s'appelle Claire Chambolle, sur la grande distri, elle ne bosse pas là bas, mais c'est le même millieu et ils produiront le même genre d'analyses. C'est à dire rien de révolutionnaire dans notre sens mais rien non plus de stupide ou démago. D'ailleurs, j'ai voulu retrouver sur le Net une étude excellente de Philippe Askenazy qui dit tout ce qu'il faut savoir sur le sujet ; elle n'est malheureusement plus diffusée en ligne, maurice b. devra donc payer la somme mirifique de trois euros : quand un économiste de gauche prône la libéralisation, c'est que l'heure est grave.
LaFéeC Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 il ne faut pas oublier l'inflation par les banques centrales. Et les augmentations que subissent toutes les entreprises : transport, énergie notamment.
vincponcet Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Parce que les fédérateurs nationaux porcins sont des cons provinciaux. Le prix des denrées alimentaires flambe partout dans le monde (70% d'augmentation en 17 mois) : La faute à qui ? Aux connards qui prennent des décisions et agissent et subventionnent les bio-carburants, déséquilibrant ainsi le marché mondial des céréales et, par ricochet, celui de la viande en général. il faudrait un graph du prix du porc. j'ai essayé de trouvé ça sur le site du CME, j'ai pas trouvé. Et les augmentations que subissent toutes les entreprises : transport, énergie notamment. c'est aussi pour beaucoup un effet de la création monétaire.
LaFéeC Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 c'est aussi pour beaucoup un effet de la création monétaire. Mouais, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.. En tant que chef d'entreprise, je vois que, peu importe la fabrication de monnaie, la charge "carburant" me coute bien plus cher, idem pour la charge "énergie". Les gens normaux vont pas aller chercher la création monétaire, ils regardent leurs factures.
Tuncurry Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 "D'un côté les producteurs nous expliquent qu'ils ne sont pas plus payés et d'un autre côté les consommateurs sont victimes de hausses des prix faramineuses", a déclaré le porte-parole de l'UMP Yves Jégo lors d'un point de presse." On n'a qu'à faire comme en Belgique, indexer les salaires sur l'indice des prix. Les gens retrouverons le sourire et au moins, on saura ce qui flingue notre balance extérieure…
vincponcet Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Mouais, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué..En tant que chef d'entreprise, je vois que, peu importe la fabrication de monnaie, la charge "carburant" me coute bien plus cher, idem pour la charge "énergie". Les gens normaux vont pas aller chercher la création monétaire, ils regardent leurs factures. En en restant à ce niveau-là, la réponse au problème sera "donc il faut contrôler les prix". c'est d'ailleurs la position de l'ump et le sujet de ce fil. Ma remarque visait à dire que la réponse devrait être 'donc il faut supprimer la banque centrale'
Bastiat Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Parler de hausse généralisée des prix sans évoquer la création monétaire, c'est quand même passer un peu à côté d'une bonne partie du sujet. ouep ok mais Maurice B ne comprend deja pas la base de la base du systeme de prix, tu vas dans les hautes sphére là :-) Restons Basique pour l'electeur UMP. Même Mises y arrive http://herve.dequengo.free.fr/Mises/PE/PE_3.htm Analysons maintenant les raisons de cet échec . Le gouvernement entend le peuple se plaindre du prix du lait, qui a augmenté. Or le lait est assurément très important, surtout pour la génération montante, pour les enfants. En conséquence, le gouvernement décrète un prix plafond pour le lait ; ce prix maximum est plus bas que le prix potentiel qu'aurait déterminé le marché. Et les gouvernants se disent : « Nous sommes certains d'avoir fait tout le nécessaire pour qu'il soit possible aux parents pauvres d'acheter autant de lait qu'il leur faut pour nourrir leurs enfants ». Mais qu'est-ce qui arrive ensuite ? D'une part, le prix abaissé du lait amène une augmentation de la demande de lait ; les gens qui ne pouvaient s'en procurer au prix plus élevé antérieur, peuvent en acheter au prix réduit décrété par le gouvernement. D'autre part, quelques-uns des producteurs de lait, ceux qui produisent au coût le plus élevé — c'est-à-dire les producteurs marginaux — maintenant produisent à perte parce que le prix fixé par le gouvernement est inférieur à leur coût total. Voilà le point important dans une économie de marché. L'entrepreneur privé, le producteur à son compte, ne peut pas indéfiniment supporter des pertes. Et quand il ne peut vendre du lait q'à perte, il réduit la production destinée au marché. Il peut vendre quelques vaches pour la boucherie, ou au lieu de lait, il peut vendre des produits laitiers, par exemple de la crème, du beurre ou du fromage. C'est ainsi que l'intervention du gouvernement faussant le prix du lait aura pour résultat moins de lait qu'auparavant, alors que la demande de lait a augmenté. Il y aura des gens qui, tout en étant disposés à payer le prix officiel, ne trouveront pas à acheter du lait. Par suite, les gens qui craignent d'en manquer se hâteront d'arriver au magasin, il leur faudra attendre dehors. Les longues files d'attente devant les magasins sont un aspect typique des villes où le gouvernement a décrété des prix maximum pour les denrées qu'il considère comme les plus importantes. Voilà ce qui s'est produit partout où le prix du lait a été taxé. Les économistes l'avaient toujours annoncé ; les économistes sérieux, bien entendu, et ils ne sont pas nombreux. Mais quel est le bilan du contrôle des prix par le pouvoir ? Les gouvernants sont désappointés ; ils entendaient agir en faveur de la satisfaction accrue des gens qui désirent du lait ; mais en fait, leur désir est moins satisfait qu'auparavant. Avant que le gouvernement n'intervînt, le lait était cher, mais on pouvait en acheter. Maintenant, il n'y a plus qu'une quantité insuffisante de lait. Donc la consommation totale de lait diminue. Les enfants en reçoivent moins et non pas davantage. La mesure suivante, à laquelle le gouvernement recourt à présent, c'est le rationnement. Mais rationner signifie seulement que certains seront privilégiés et auront du lait alors que les autres n'en auront pas du tout. Qui en reçoit et qui n'en reçoit pas est, évidemment, toujours fixé de manière arbitraire. Un décret peut par exemple, décider que les enfants de moins de quatre ans auront du lait, et que ceux de plus de quatre ans, ou entre quatre et six ans, recevront une ration moindre de moitié que celle des enfants au-dessous de quatre ans. Quoi que fasse le gouvernement, le fait demeure que la quantité de lait disponible au total a diminué. Ainsi, le peuple est moins satisfait qu'avant. Alors le gouvernement interroge les producteurs de lait (car il n'est pas assez imaginatif pour le trouver tout seul) : « Pourquoi ne produisez-vous pas autant de lait qu'avant ? ». Et il reçoit la réponse : « Nous ne pouvons pas le faire, parce que les coûts de production sont plus élevés que le prix maximum que le gouvernement a fixé ». Là-dessus, le gouvernement étudie le coût des divers facteurs de production, et observe que l'un de ces facteurs est le fourrage. « Bien » disent les autorités, « le même contrôle que nous avons décidé concernant le lait s'appliquera désormais au fourrage. Nous fixerons un prix pour le fourrage ; grâce à ce maximum, vous pouvez nourrir votre bétail à moindre prix, avec une dépense moindre. Tout, dès lors, ira bien ; vous pourrez produire plus de lait, et vous en vendrez davantage. » Mais que se produit-il alors ? La même histoire se répète avec le fourrage, et vous comprenez pour quelles raisons. La production de fourrage diminue et le gouvernement est de nouveau placé devant un dilemme. Le gouvernement organise une nouvelle enquête, pour découvrir ce qui ne va pas du côté de la production de fourrage. Et il reçoit une explication des producteurs de fourrage exactement semblable à celle que lui avaient donnée les producteurs de lait. Dès lors le gouvernement doit faire un pas de plus, puisqu'il ne veut pas abandonner le principe de la réglementation des prix. Il fixe des prix plafond pour les biens de production qui sont nécessaires au fourrage ; et la même histoire se répète. En même temps qu'il commence à réglementer le prix du lait, le gouvernement fait de même concernant les oeufs, la viande et les autres produits de première nécessité. Et chaque fois, il obtient le même résultat, partout les conséquences sont les mêmes. Une fois que le pouvoir fixe un prix maximum pour les biens de consommation, il lui faut remonter en amont le processus de production de plus en plus loin, fixant un prix maximum pour toutes sortes de biens de production, y compris naturellement le prix du travail, parce que sans la réglementation des salaires, le « contrôles des coûts » par le gouvernement n'aurait pas de sens. De plus, le gouvernement ne peut pas borner son immixtion dans le marché aux seuls articles qu'il considère comme nécessaires à la vie, tels que le lait, le beurre, les oeufs, la viande. Il doit, nécessairement l'étendre aux articles de luxe parce que s'il n'en limitait pas le prix, capitaux et main-d'oeuvre abandonneraient la production des biens de première nécessité et se tourneraient vers la production de choses que les dirigeants considèrent comme du luxe superflu. Ainsi, l'intervention limitée à un petit nombre de prix de biens de consommation entraîne toujours des conséquences — et ceci est important à observer — qui sont même moins satisfaisantes que la situation antérieure : avant que le gouvernement ne s'en mêle, le lait et les oeufs étaient chers ; après ils ont commencé à disparaître du marché. Le gouvernement considérait que ces articles étaient si importants, qu'il devait intervenir ; il voulait augmenter la quantité disponible et améliorer l'approvisionnement. Le résultat fut inverse : l'intervention limitée a entraîné une situation qui — du point de vue du gouvernement même — est encore moins satisfaisante que l'état de choses antérieur, auquel le gouvernement voulait remédier. Et comme le gouvernement va de plus en plus loin, il arrivera finalement à un point où tous les prix, tous les taux de salaire, tous les taux d'intérêt, en bref tout dans le système économique entier, est décidé par le gouvernement. Et cela, clairement, c'est le socialisme. Ce que je viens de vous dire ici, cette explication schématique et théorique, est exactement ce qui s'est produit dans les pays qui on tenté d'établir une réglementation des prix, lorsque les dirigeants ont été assez obstinés pour avancer pas à pas jusqu'au bout du chemin.
Timur Posté 26 février 2008 Auteur Signaler Posté 26 février 2008 Le prix des céréales seraient beaucoup plus bas si l'UE ne taxait pas si fortement et honteusement les céréales en provenance des pays africains. Mais le problème aujourd'hui n'est pas le prix des céréales et encore moins le prix du bétail. Tous les politiciens, poussés par les agriculteurs, jettent la pierre sur les industriels et les distributeurs. Tous fustigent les marges "pas normales" de ces derniers. Même Sarkozy l'a encore redit aujourd'hui: "Il n'y aucune raison que les Français se voient rogner leur pouvoir d'achat sur des augmentations de prix qui ne correspondent ni à une réalité dans le processus de fabrication, ni à une équité compte tenu de ce que doit être la concurrence" http://today.reuters.fr/news/newsArticle.a…ZY-20080226.XML Quant à une baisse hypothétique de la TVA: Baisser la TVA pour augmenter le pouvoir d'achat des Français serait irresponsable, compte tenu de l'état des finances publiques, a répondu mardi le Premier ministre, François Fillon aux défenseurs d'une telle mesure. http://www.boursorama.com/pratique/actu/de…mp;news=5194017
pankkake Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Mais quel est le bilan du contrôle des prix par le pouvoir ? Les gouvernants sont désappointés bouuuh !!
LaFéeC Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Méga LOL, la DGCCRF lance une grande enquête sur… une vingtaine de produits. Ah bravo!
h16 Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Ca va les occuper pendant des mooooooooooooois, ça ! 20 produits ! Tu te rends compte !
LaFéeC Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 J'espère que c'est pas des produits gras et sucrés, c'est mal.
Salim32 Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 J'espère que c'est pas des produits gras et sucrés, c'est mal. Tu as oublié les produit salés !!! Tu regarde pas assez la TV …
h16 Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 J'espère que c'est pas des produits gras et sucrés, c'est mal. Déjà, sur les 20, il y aura 5 fruits et 5 légumes. Obligé !
h16 Posté 26 février 2008 Signaler Posté 26 février 2008 Et puis tiens, quand je vous disais qu'il aurait quasiment mieux valu la pudibonde du Poitou … Eh bien je n'en reviens pas d'avoir raison : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2008/02/…oi-raffarin.php Ségolène Royal s'est prononcée sur France 2 pour la suppression de la loi Raffarin sur l'implantation commerciale des moyennes surfaces, "si les grandes surfaces continuent à avoir entre elles des ententes quasi illicites".Interrogée lors du journal de 20H00 sur les mesures à prendre pour faire cesser la flambée des prix alimentaires, l'ex-candidate du PS à l'Elysée a déclaré qu'il y avait "trois choses à faire". La voilà qui réclame plus de concurrence ! Pas de doute, elle ne capte absolument rien au socialisme, à la politique, etc… La voilà qui sombre dans le libéralisme primaire ! Effectivement, elle ne capte rien à la politique : http://www.france-info.com/spip.php?articl…p;sous_theme=10 … L'actualité s'emballe en France. Bientôt, Ségolène va citer Bastiat, Sarko évoquera Lénine. Tout fout le camp. CPEF.
chairacanon Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 C'est tout simplement de l'économie ! Sans Etat tu as un chômage frictionel dû à l'information imparfaite entre employeurs et employés. De même dans un système monétaire libre tu as une légère inflation ou déflation encore une fois dû à une information imparfaite entre les émetteurs de monnaie et les créateurs de valeur. L'efficience des agents économiques n'est jamais que leur capacité à être bien informés. Je vous invite à faire passer la partie "banque-centrale" de la discussion sur un autre fil … celui-ci
LaFéeC Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Je crois que vous avez un fil désormais pour ça.
melt_core Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Alors est-ce qu'on a des détails sur les mesures qui serait apparemment sur le point d'être prise par Fillon? Parce que lundi soir on croyait qu'il allait se lancer dans les prix régulés, mardi on a cru à des procès sur des ententes hypothétiques, et aujourd'hui à en croire le journal gratuit 20 minutes, il est sous entendu que leur solutions c'est plutôt de libéraliser. Où ça en est?
h16 Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Fillon a repris deux fois des frites à la cantoche. C'est un signe.
Herbert West Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Il a raison. Au sens propre du terme, quand on parle d'inflation, ça veut bien dire que quelque chose gonfle : la masse monétaire, en l'occurrence. Si l'inflation entraîne la vie chère, la vie chère n'est pas systématiquement liée à l'inflation. Mais il y a un autre fil pour discuter de tout ça !
pankkake Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 Il a raison. Au sens propre du terme, quand on parle d'inflation, ça veut bien dire que quelque chose gonfle oui, moi ça me gonfle ces histoires
LaFéeC Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 La hausse des prix peut aussi avoir pour cause la hausse des charges d'une entreprise (il suffit que les charges/taxes soient augmentées pour ce faire).
Herbert West Posté 27 février 2008 Signaler Posté 27 février 2008 L'inflation (augmentation de la masse monétaire) cause une hausse des prix (mais pas nécessairement une augmentation du coût de la vie). Mais l'augmentation du coût de la vie n'est pas nécessairement causée par l'inflation ! Ce n'est pas parce que beaucoup de gens pensent que l'inflation, la hausse des prix et le coût de la vie sont synonymes que c'est vrai pour autant !
h16 Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 Bien. Il y a un fil pour parler d'inflation, de banques centrales et de coût de la vie. Et éventuellement de Fillon qui reprend des frites. Si vous continuez sur ce fil, il y aura des sanctions. Et plus de ketchup.
maurice b. Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 et aujourd'hui à en croire le journal gratuit 20 minutes Super, comme source d'information
Harald Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 Super, comme source d'information la majeure partie des infos vient du Monde, il est même imprimé par ce journal.
vincponcet Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 la majeure partie des infos vient du Monde, il est même imprimé par ce journal. et le reste vient de l'AFP.
Lexington Posté 28 février 2008 Signaler Posté 28 février 2008 Super, comme source d'information la majeure partie des infos vient du Monde, il est même imprimé par ce journal. et le reste vient de l'AFP. Où est la contradiction
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