h16 Posté 20 juin 2008 Signaler Posté 20 juin 2008 Le problème se situe dans le fait qu'il soit politique, justement, et pas de niveau individuel.
PtitSuisse Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 je n'établit pas de lien farfelu entre richesse et marche à pied. Dans le contexte de la diminution du pouvoir d'achat, vous devriez. N'avez vous pas lu l'étude que j'ai mis en lien plus haut ? http://portail.documentation.equipement.go…TEXST005290.pdf Les ménages sans voitures ont un pouvoir d'achat supérieur, pour les loisirs, pour l'alimentation, et la somme loyer + transport est inférieur à celle des ménages avec voiture. Ils travaillent moins, se déplacent autant, dorment plus. Si les français ne se plaignaient pas de leur pouvoir d'achat, il n'y aurait en effet que peu de raison de vouloir promouvoir tel ou tel style de vie. Mais ils se plaignent, donc il y a un malaise et ils aimeraient avoir plus de ressources. Pourquoi ne pas proposer une autre répartition des ressources ? Autres chiffres intéressants: http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?…08®_id=0 Vous remarquerez comment le budget "transport" capte de manière croissante le pouvoir d'achat des ménages, même chez les plus riches. Alors que plus on est riche, moins on dépense pour l'alimentation et le logement, on augmente la part consacré aux transports. Pour 60% de la population, c'est le poste le plus important du budget. A titre personnel, je ne consacre que 3% de mon budget au transport, tout en travaillant à temps partiel. Comment voulez vous que je puisse penser que la solution pour un pouvoir d'achat plus grand c'est de réduire les taxes sur l'essence, ou même travailler plus ? Comment ne puis-je pas trouver que bien des gens qui se plaignent n'ont pas envisager toutes les possibilités pour améliorer leur condition ? Apprendre aux gens à se déplacer en vélo et à partager leur voiture serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français.
Rincevent Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Apprendre aux gens à se déplacer en vélo et à partager leur voiture serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français. Commence par aller évangéliser ton quartier ou ton village. Et reviens-nous avec la précieuse expérience que tu auras acquise.
Largo Winch Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Les ménages sans voitures ont un pouvoir d'achat supérieur, pour les loisirs, pour l'alimentation, et la somme loyer + transport est inférieur à celle des ménages avec voiture.(…) Apprendre aux gens à se déplacer en vélo et à partager leur voiture serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français. Raisonnement absurde. Moi aussi, je peux faire de tels raisonnements : Les ménages qui n'ont aucune dépense de loisirs ont un pouvoir d'achat supérieur pour l'alimentation… et pour avoir une voiture. Et, pour eux, la somme loyer + loisirs est inférieure à celle des ménages avec loisirs. Apprendre aux gens à se passer de loisirs serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français.
Dardanus Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Dans le contexte de la diminution du pouvoir d'achat, vous devriez. N'avez vous pas lu l'étude que j'ai mis en lien plus haut ?Si les français ne se plaignaient pas de leur pouvoir d'achat, il n'y aurait en effet que peu de raison de vouloir promouvoir tel ou tel style de vie. Mais ils se plaignent, donc il y a un malaise et ils aimeraient avoir plus de ressources. Pourquoi ne pas proposer une autre répartition des ressources ? Les Français se plaignent et leur malaise existe depuis qu'il y a des Français. En 68 on défilait contre "le chômage et la misère" ! En 1988 seuls 27 % des français avaient le sentiment de vivre mieux qu’avant ! L'insatisfaction est la conséquence de l'élévation du niveau de vie, non de son recul. Les Français se plaignent parce qu'ils ont, du fait de l'élévation générale des conditions de vie, des opportunités de dépenses qui n'existaient pas autrefois. Mais le pouvoir d'achat de chacun est limité. C'est ainsi. D'où des frustrations inévitables. Qui ne souhaiterait avoir plus de ressources ?
Dardanus Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 En 1970, les ménages consacraient 18 % de leur consommation aux produits alimentaires contre 15 % en 2006 En 1970, 3,8 % en boissons alcoolisés et tabac contre 2,5 % en 2006 Cela n’a pas changé entre 1970 et 2006 pour le logement ni pur son équipement. Pour la santé on est passé de 2,1 à 3,5 % Pour les transports de 10,4 à 15,3 % Loisirs et cultures de 6,8 à 11,3 % Selon les chiffres de l'INSEE pour 2006 et ceux donnés pour 1970 Par J. Marseille dans La guerre des deux France.
h16 Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Apprendre aux gens à se déplacer en vélo et à partager leur voiture serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français. Pour un gouvernement collectiviste, sans aucun doute. Serais-tu collectiviste, par le plus furieux hasard ?
LeSanton Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Apprendre aux gens à se déplacer en vélo et à partager leur voiture serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français. Les gens sont cons, ils devraient partager leur femme et leurs enfants, ça ferait moins de bouches à nourrir et du bien à leur porte-monnaie!
PtitSuisse Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 En 1970, les ménages consacraient 18 % de leur consommation aux produits alimentaires contre 15 % en 2006En 1970, 3,8 % en boissons alcoolisés et tabac contre 2,5 % en 2006 Cela n’a pas changé entre 1970 et 2006 pour le logement ni pur son équipement. Pour la santé on est passé de 2,1 à 3,5 % Pour les transports de 10,4 à 15,3 % Loisirs et cultures de 6,8 à 11,3 % Selon les chiffres de l'INSEE pour 2006 et ceux donnés pour 1970 Par J. Marseille dans La guerre des deux France. Vous remarquerez tout de même la hausse continue du budget transport…
PtitSuisse Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Raisonnement absurde. Moi aussi, je peux faire de tels raisonnements :Les ménages qui n'ont aucune dépense de loisirs ont un pouvoir d'achat supérieur pour l'alimentation… et pour avoir une voiture. Et, pour eux, la somme loyer + loisirs est inférieure à celle des ménages avec loisirs. Apprendre aux gens à se passer de loisirs serait la meilleure chose à faire pour augmenter le pouvoir d'achat des français. Sauf que le buget transport ne sert à rien en soi: ou alors chacun tourne en rond avec sa voiture sans but ? Arrêter de comparer ce qui n'est pas comparable. La mobilité c'est pour effectuer autre chose, ce n'est pas une activité "utile" en soi. Si pour consommer des loisirs et aller travailler on ramène son budget transport de 16% à 3%, on est gagnant, car on a effectuer la même tâche (se déplacer) à moindre coût.
h16 Posté 21 juin 2008 Signaler Posté 21 juin 2008 Sauf que le buget transport ne sert à rien en soi: ou alors chacun tourne en rond avec sa voiture sans but ? Vraiment, les gens sont cons. Et ce n'est pas pour parler aussi du budget bouffe : quoiqu'on mange, cela finit en merde. Il faut arrêter de manger !
Nick de Cusa Posté 22 juin 2008 Signaler Posté 22 juin 2008 Les Français se plaignent et leur malaise existe depuis qu'il y a des Français.En 68 on défilait contre "le chômage et la misère" ! En 1988 seuls 27 % des français avaient le sentiment de vivre mieux qu’avant ! L'insatisfaction est la conséquence de l'élévation du niveau de vie, non de son recul. Les Français se plaignent parce qu'ils ont, du fait de l'élévation générale des conditions de vie, des opportunités de dépenses qui n'existaient pas autrefois. Mais le pouvoir d'achat de chacun est limité. C'est ainsi. D'où des frustrations inévitables. Qui ne souhaiterait avoir plus de ressources ? +1
G7H+ Posté 26 août 2008 Signaler Posté 26 août 2008 Aux Etats-Unis comme je l'ai indiqué plus haut au XIXe siècle, l'État s'est beaucoup plus impliqué que l'on n'a l'air de le penser ici (et d'ailleurs, curieusement, personne n'a relevé ce que j'ai écrit sur le sujet).Pour le réseau routier c'est la même chose dans la première moitié du XIXe siècle (époque idéalisée sur ce forum : c'était le merveilleux temps de l'État minimum avant l'affreux Abraham Lincoln) : la faible densité de la population et les grandes distances entre les viles rendent les coûts de construction et d'exploitation par des compagnies privées trop élevés d'où l'engagement de l'État fédéral pour la construction de routes et de canaux qui absorbent près de la moitié du budget fédéral entre 1820 et 1849. Ce qui n'a rien de choquant pour les libéraux y compris Bastiat pour qui l'État peut exécuter "certains travaux d'utilité publique au-dessus des forces individuelles". Ceci dit pour certains historiens, le chemin de fer n'était pas indispensable. Mais la question des transports et de leur impact sur le développement économique reste discutée. Pour l'Ouest américain c'est l'État qui attribue les terres (il y a peu d'occupants si ce n'est les Indiens que l'on dépouille par la force) ce qui facilite l'expansion du réseau ferroviaire :cf ce que j'ai écrit dans mes messages précédents. C'est vrai pour les deux compagnies de l'Ouest américain. Pas pour la troisième. La troisième, quelle troisième ? The Myth of the Robber Barons by Burton W. Folsom The Myth of the Robber Barons describes the role of key entrepreneurs in the economic growth of the United States from 1850 to 1910. The entrepreneurs studied are Cornelius Vanderbilt, John D. Rockefeller, James J. Hill, Andrew Mellon, Charles Schwab, and the Scranton family. Most historians argue that these men, and others like them, were Robber Barons. The story, however, is more complicated. The author, Burton Folsom, divides the entrepreneurs into two groups market entrepreneurs and political entrepreneurs. The market entrepreneurs, such as Hill, Vanderbilt, and Rockefeller, succeeded by producing a quality product at a competitive price. The political entrepreneurs such as Edward Collins in steamships and in railroads the leaders of the Union Pacific Railroad were men who used the power of government to succeed. They tried to gain subsidies, or in some way use government to stop competitors. The market entrepreneurs helped lead to the rise of the U. S. as a major economic power. By 1910, the U. S. dominated the world in oil, steel, and railroads led by Rockefeller, Schwab (and Carnegie), and Hill. The political entrepreneurs, by contrast, were a drain on the taxpayers and a thorn in the side of the market entrepreneurs. Interestingly, the political entrepreneurs often failed without help from government they could not produce competitive products. The author describes this clash of the market entrepreneurs and the political entrepreneurs. In the Mellon chapter, the author describes how Andrew Mellon an entrepreneur in oil and aluminum became Secretary of Treasury under Coolidge. In office, Mellon was the first American to practice supply-side economics. He supported cuts on income tax rates for all groups. The rate cut on the wealthiest Americans, from 73 percent to 25 percent, freed up investment capital and led to American economic growth during the 1920s. Also, the amount of revenue into the federal treasury increased sharply after tax rates were cut. The Myth of the Robber Barons has separate chapters on Vanderbilt, Hill, Schwab, Mellon, and the Scrantons. The author also has a conclusion, in which he looks at the textbook bias on the subject of Robber Barons and the rise of the U. S. in the late 1800s. This chapter explores three leading college texts in U. S. history and shows how they misread American history and disparage market entrepreneurs instead of the political entrepreneurs. This book is in its fifth edition, and is widely adopted in college and high school classrooms across the U. S. L'histoire de James J. Hill, l'entrepreneur de Northern Pacific Railway, la troisième compagnie de chemin de fer dont je parle est écrite dans cet excellent ouvrage que je recommende à tout le monde. C'est une entreprise qui a acheté tous ses terrains, tout construit de A à Z, libéral-kasher, plus rentable et plus sûre que ses concurrentes subventionnées. A rapprocher des frères Séguin en France : http://www.art-et-histoire.com/index4.php C'est véritablement une des entreprises phares de Marc Seguin. Avec une énergie remarquable, il surmonta l'ensemble des obstacles pour la création de la première ligne commerciale de chemin de fer en France, reliant alors Saint-Étienne à Lyon. Et aucun obstacle lui fut épargné: élaboration du tracé, rachat des terrains, mise en place des infrastructures ferroviaire,(tunnel, ponts, gare..), construction des locomotives et autres dispositifs roulant, mise en place de la société d'exploitation, lutte contre les contradicteurs scientifiques ou sociaux, … Il fut le premier aussi à pousser l'utilisation de la vapeur comme énergie de traction, inventa à ce titre un concept totalement novateur pour décupler la puissance des chaudière à vapeur. Débuté en 1825, ce chantier titanesque aboutit à un premier tronçon de ligne de Givors à Rive-de-Gier, ouvert le 28 juin 1830. Au début de 1831, la locomotive Seguin remorquait de Givors à Rive-de-Gier plusieurs wagons. Le 4 avril 1833, la liaison est ouverte dans sa totalité.
neuneu2k Posté 26 août 2008 Signaler Posté 26 août 2008 Arrêter de comparer ce qui n'est pas comparable. La mobilité c'est pour effectuer autre chose, ce n'est pas une activité "utile" en soi. Si pour consommer des loisirs et aller travailler on ramène son budget transport de 16% à 3%, on est gagnant, car on a effectuer la même tâche (se déplacer) à moindre coût. La subjectivité de la valeur, tu connait ?
Ronnie Hayek Posté 26 août 2008 Signaler Posté 26 août 2008 La subjectivité de la valeur, tu connait ? Il ne te répondra pas.
neuneu2k Posté 26 août 2008 Signaler Posté 26 août 2008 Il ne te répondra pas. Ah oui, j'avais oublié…
Rincevent Posté 26 août 2008 Signaler Posté 26 août 2008 Mais son esprit continue à planer en ces bas lieux…
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