Stephdumas Posté 18 mars 2015 Signaler Posté 18 mars 2015 Je "bump" le sujet avec cet article de ZeroHedge.
Fadior Posté 18 mars 2015 Signaler Posté 18 mars 2015 qu'est ce que c'est ? Des indicateurs et leur prévision : atteinte ou pas.
Malky Posté 30 mars 2015 Signaler Posté 30 mars 2015 Grèce: la BCE ordonne aux banques de ne pas acheter de dette http://www.bilan.ch/economie/grece-bce-ordonne-aux-banques-de-ne-acheter-de-dette Fin de la récré ?
Poil à gratter Posté 30 mars 2015 Signaler Posté 30 mars 2015 Ouais, tout le monde commence à en avoir un peu marre d'être pris pour des cons... grosse surprise
Stephdumas Posté 4 avril 2015 Signaler Posté 4 avril 2015 Certains pensent que le prix du pétrole pourrait baisser encore plus bas. http://www.wnd.com/2015/04/expert-crude-oil-could-hit-15-by-year-end/
POE Posté 5 avril 2015 Signaler Posté 5 avril 2015 Certains pensent que le prix du pétrole pourrait baisser encore plus bas. http://www.wnd.com/2015/04/expert-crude-oil-could-hit-15-by-year-end/ A 15 $, je n'y crois pas trop sauf si les gros producteurs veulent déclencher une guerre.
Nick de Cusa Posté 5 avril 2015 Signaler Posté 5 avril 2015 Je l'ai déjà écrit dans un autre fil, le prix est maintenu artificiellement très haut par des monopoles politiques (PeMex, PDVSA, voire Aramco, KNOC), des crises, en particulier Iran, Nigeria, et des guerres, Libye, Iraq. Le potentiel de production non exploitée est méga. Juste l'Iraq produisait 7M b/j, maintentnant moins que 3. Rien que ça... Aucune des situations ci-dessus n'est facile cependant,
Bézoukhov Posté 5 mai 2015 Signaler Posté 5 mai 2015 Je sais pas si vous avez entendu parler de la banqueroute de Corinthian Colleges, une boîte qui possédait pas mal de community colleges aux US, et qui se finançait plus ou moins sur les prêts garantis par l'Etat US : http://www.washingtonpost.com/news/business/wp/2015/05/04/for-profit-corinthian-colleges-files-for-bankruptcy/ . La question est : est-ce un épiphénomène, ou l'un des signes annonciateurs de l'explosion de la bulle de l'éducation supérieure aux US ?
alex6 Posté 6 mai 2015 Signaler Posté 6 mai 2015 La question est : est-ce un épiphénomène, ou l'un des signes annonciateurs de l'explosion de la bulle de l'éducation supérieure aux US ? Je dirais que c'est une autre consequence du deleveraging global en cours. J'imagine que pas mal d'universite prpoposent des tarifs en relation des capacites a s'endetter des eleves. Si ces capacites se reduisent, certaines universites vont disparaitre, d'autres s'adapter aux tarifs qu'elles peuvent supporter de proposer. Et pour les boites qui se gavaient sur le credit facile, elles vont disparaitre et bon debarras.
Hayek's plosive Posté 6 mai 2015 Signaler Posté 6 mai 2015 Je dirais que c'est une autre consequence du deleveraging global en cours. Mouais, le gouvernement US continue de garantir les prets étudiants américains, les taux sont toujours a zéro... Je vois pas trop ou il est ton deleveraging dans ce cas-ci (ni en regle generale d'ailleurs, ok la fed et la BoE se sont calmées mais on a toujours la BoJ et la BCE).
alex6 Posté 6 mai 2015 Signaler Posté 6 mai 2015 Deleveraging chez les gens, sauf cas particulier dans les pays ou des bulles speculatives persistent.Et les baisses de taux n'ont pas relance le credit jusqu'a present. Edit: Graphe US en la matiere:
Cthulhu Posté 7 mai 2015 Signaler Posté 7 mai 2015 J'ai hésité à mette cette image dans le fil des images fun
Nigel Posté 10 mai 2015 Signaler Posté 10 mai 2015 Avec du retard, je viens de lire "le retour au standard or" de Fekete. Si je suis globalement d'accord avec l'auteur sur les problèmes provoqués par la fin de l'étalon-or et le besoin urgent de son retour, l'entretien de la fin du livre me laisse un goût amer. En effet, le livre ayant été publié en 2011, il est amusant de voir l'auteur prédire l'effondrement économique global pour les deux prochaines années, sans doute en 2012 selon lui... Nous sommes en 2015 et cet effondrement n'a pas eu lieu. Les économistes devraient apprendre à ne pas imiter le catastrophisme de nos amis écolos même si c'est plus vendeur. Voilà mon avis. ( Pour lire un article sur ce livre, H16 en a fait un : https://www.contrepoints.org/2012/09/23/98029-antal-fekete-et-letalon-or )
h16 Posté 10 mai 2015 Signaler Posté 10 mai 2015 Nous sommes en 2015 et cet effondrement n'a pas eu lieu. Les économistes devraient apprendre à ne pas imiter le catastrophisme de nos amis écolos même si c'est plus vendeur. Voilà mon avis. Le souci est qu'ils ont raison, mais rarement sur les dates
Rübezahl Posté 10 mai 2015 Signaler Posté 10 mai 2015 S'il y a un truc qui me bluffe vraiment avec nos politocards, c'est cette capacité inouïe à faire durer les choses. Comme un surcrédité arrive à sauter d'un ponzi à un suivant. Plus fort sera probablement le retour de manivelle.
Cugieran Posté 10 mai 2015 Signaler Posté 10 mai 2015 Plus fort sera probablement le retour de manivelle. Plus le temps passe, plus les trous se creusent, pire ça sera oui.
PJE Posté 11 mai 2015 Signaler Posté 11 mai 2015 Le secteur financier se révolte contre les taux négatifs et met la BNS sous pression Par Yves Hulmann Zurich/ Le Temps 4/5/2015Banquiers et assureurs critiquent vertement la BNS. Les taux négatifs sont accusés de pervertir l’économie. Tour d’horizon des secteurs touchés Au fil des jours, les critiques enflent à propos des taux négatifs instaurés en janvier dernier par la Banque nationale suisse (BNS). La mesure, destinée à empêcher l’appréciation du franc face à l’euro et au dollar, réduit dangereusement les rendements des placements, déplorent les caisses de pension. Les taux négatifs induisent aussi des distorsions entre établissements bancaires, pénalisant surtout les banques privées actives dans la gestion. «Nous, banquiers privés, voyons des millions s’envoler à cause des intérêts négatifs», regrette Michel Dérobert, de l’Association des banquiers privés suisses. «La BNS a créé une distorsion manifeste de concurrence aux dépens des banques spécialisées dans la gestion de fortune, au profit des banques universelles. Ce phénomène encourage les clients à déplacer leurs comptes et les banques à prendre plus de risques.» Sous pression, la BNS tente de calmer le jeu en indiquant que les taux négatifs resteront une mesure «temporaire», comme l’a affirmé son président, Thomas Jordan, lors de l’assemblée générale fin avril. Mais quels sont les effets des taux négatifs sur les Suisses – en tant qu’assurés du 2e pilier, comme emprunteurs sur le marché immobilier ou en tant que consommateurs? Les prix baissent pour les consommateurs… A la mi-mars, Thomas avait minimisé l’effet des taux négatifs sur les épargnants. Ceux-ci profitent en effet aussi du fort recul des prix en 2015. Ernst Baltensperger, professeur d’économie à l’Université de Berne, admet que l’épargnant réalise un rendement faiblement positif si le recul des prix est plus marqué que le taux négatif. Mais le professeur, qui a compté Thomas Jordan parmi ses élèves, s’inquiète des effets secondaires des taux négatifs sur les caisses de pension et sur les décisions d’investissement en général. … mais ces derniers sont pénalisés via le 2e pilier L’instauration de taux d’intérêt négatifs, qui s’ajoute à la faiblesse des rendements obligataires, pénalise encore davantage les caisses de pension. Faute de pouvoir placer de l’argent dans les obligations d’Etat jugées sûres, qui ne rapportent plus rien, certaines d’entre elles, comme la BVK, la Caisse de pension du canton de Zurich, envisagent d’octroyer directement des crédits immobiliers non seulement à leurs assurés mais aussi à des clients tiers. D’autres pourraient se mettre à investir dans des placements plus risqués comme les actions, l’immobilier et les infrastructures. Les taux négatifs empirent les problèmes financiers existants des caisses de pension (taux de conversion trop élevés, allongement de la vie), à tel point qu’un professeur saint-gallois, Martin Eling, annonçait récemment dans le Financial Times: «Si nous continuons comme cela pendant dix ans, les caisses de pension [suisses] seront en faillite.» Pas de rabais sur les hypothèques Si certains emprunteurs pensaient pouvoir profiter des taux négatifs, ils ont rapidement déchanté. Après le 15 janvier, les banques ont relevé le coût de leurs hypothèques à taux fixe. Elles justifient cette adaptation en raison de frais de couverture plus élevés. Pour se protéger contre le risque de fluctuation des taux, une banque procède à deux transactions: elle emprunte à un autre institut un montant donné à long terme, par exemple 1 million sur 10 ans. Simultanément, elle lui prête d’autre part la même somme à court terme, par exemple à 6 mois. La première transaction lui coûte, alors que la seconde lui rapporte. Du moins en situation normale. Or, en raison des taux négatifs, la seconde transaction est également devenue un facteur de coût. La banque paie non seulement pour emprunter à 10 ans mais aussi pour placer son argent à court terme. Des taux négatifs jusqu’à quand? Ernst Baltensperger s’attend, tout comme Kurt Schiltknecht, ex-chef économiste de la BNS, à ce que l’institut profite de la première occasion pour renoncer aux taux négatifs. Par exemple, à la fin du programme de rachat d’actifs de la BCE prévu jusqu’à septembre 2016? Il ne faudra pas forcément attendre jusque-là. Les premières hausses des taux de la Réserve fédérale aux Etats-Unis pourraient déjà inverser la tendance: «Quand la Fed commencera à resserrer sa politique monétaire aux Etats-Unis, cela apportera une détente sur le front des taux mondialement», anticipe le professeur. A condition que le récent ralentissement de l’économie américaine ne repousse pas aux calendes grecques la remontée des taux. Les taux négatifs, une anomalie financière rare Ceux qui veulent détenir des francs suisses doivent désormais payer. Explications sur le mécanisme mis en œuvre par la BNS Payer pour prêter de l’argent à quelqu’un. Ou encore, prêter une somme en sachant pertinemment qu’à l’échéance de l’emprunt on est certain de ne pas récupérer l’entier de sa mise. C’est étrange? C’est l’effet que produisent les taux négatifs. Une anomalie financière rare, voire très rare, que la Banque nationale suisse (BNS) est en train d’expérimenter. Objectif: contrer l’appréciation du franc. En effet, des taux négatifs sont censés décourager les investisseurs à détenir du franc suisse dans leurs comptes. Ils en veulent quand même? Eh bien, qu’ils paient. Tel est le régime en vigueur dans le pays depuis fin décembre. Concrètement, la BNS a abaissé la marge de fluctuation du Libor à trois mois, aussi appelé taux de référence, à -0,25%. Ce taux sert de baromètre dans le marché interbancaire. Puis, lorsque la BNS a aboli, le 15 janvier, le cours plancher de 1,20 franc pour 1 euro, elle a poussé son taux plus profondément dans le négatif, pour compenser le fait qu’elle ne se battrait plus contre la hausse du franc directement sur le marché des changes. Elle a aussi diminué, à -0,75%, le taux d’intérêt appliqué aux avoirs en comptes de virement déposés auprès d’elle, lorsque ceux-ci dépassent un certain montant. Ici, le but est d’encourager les banques et les autres institutions financières à faire autre chose de leurs liquidités que de les parquer chez elle jour après jour. Sur le plan comptable, les intérêts négatifs sont une taxe sur la détention de francs suisses. Mais ils sont, politiquement parlant, beaucoup plus acceptables et acceptés qu’un impôt. Même si leur application fait de plus en plus débat dans le pays. http://www.letemps.ch/Page/Uuid/4744a914-f1bb-11e4-8a43-4ad205b10b56/Le_secteur_financier_se_r%C3%A9volte_contre_les_taux_n%C3%A9gatifs_et_met_la_BNS_sous_pression
Fadior Posté 11 mai 2015 Signaler Posté 11 mai 2015 La Grèce à court de liquidités d'ici "deux semaines"
Cugieran Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Il a estimé que l'Eurogroupe n'avait "pas jugé utile de mentionner aujourd'hui" ce problème de liquidités, préférant insister "publiquement sur les grandes avancées obtenues". Un lien avec les soubresauts sur les bonds dont tu parlais la semaine dernière ce discours presque complaisant sur les "avancées"?
h16 Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Les soubresauts, c'est mauvais signe mais je crois surtout que c'est un paquet de fonds qui ont vu que les rendements étaient meilleurs ailleurs (partout ailleurs) et donc commencent à se retirer en masse ce qui fait chuter les cours et augmenter les taux. Les BC ont probablement essayé de rattraper la sauce pour éviter le krach.
Hayek's plosive Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Les soubresauts, c'est mauvais signe mais je crois surtout que c'est un paquet de fonds qui ont vu que les rendements étaient meilleurs ailleurs* (partout ailleurs) et donc commencent à se retirer en masse ce qui fait chuter les cours et augmenter les taux. Les BC ont probablement essayé de rattraper la sauce pour éviter le krach. *par rapport au risque encourru. Encouru? Wait. Malky?
Fadior Posté 13 mai 2015 Signaler Posté 13 mai 2015 Today’s headline: retail sales at recessionary levels. Down yoy Ohoho..
Voy Posté 3 juin 2015 Signaler Posté 3 juin 2015 Je sais pas où poster ça. Je cherche, si quelqu'un a, un article, un site, en anglais ou en français, qui expliquerait les causes économiques des famines, des disettes. En gros, je cherche à comprendre comment se fait-il que l'allocation des ressources ne s'est pas faite efficacement dans les pays où il y avait précisément besoin de cette ressource.
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