Nick de Cusa Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Au Japon, la déflation a repris de plus belle. Japan prices continue record fall Consumer prices in Japan continue to fall by record amounts Japan's core consumer prices dropped 2.4% in August year-on-year, the fourth successive month of record falls. Official figures showed core prices, which exclude those of volatile fresh food, fell for a sixth month in a row. The record fall for August was due to lower petrol and other energy costs as well as weak domestic demand. Japan, the world's second largest economy, experienced a prolonged period of deflation in the 1990s, commonly referred to as "the lost decade". Lower prices may appear to be a good thing, but deflation can hamper growth by depressing company profits and causing consumers to postpone purchases, leading to production and wage cuts. It can also increase debt burdens. The deflation comes despite recent signs of an improvement in the Japanese economy, which returned to positive growth in the second quarter of 2009, exiting a severe year-long recession. Not to worry? The central bank has expressed confidence that low interest rates and the stimulus packages it has already implemented will prevent deflation taking hold again. Analysts are not so sure. Several have said that although the impact of last summer's spike in the oil price will lessen towards the end of the year, they expect further falls in prices. "Reflecting stagnant retail sales, falls in prices are spreading more broadly than we had expected," said Susumu Kato, chief economist at Calyon Securities. "There's a chance that deflation might continue longer than expected." Few economists expect falls in prices to accelerate sharply but weak domestic demand is likely to keep up the deflationary pressure. The Bank of Japan has already forecast deflation to last until the year to March 2011 and is expected to extend its deflation forecast by another year in its next set of forecasts due out in late October. Separately, the Japanese Finance Minister Hirohisa Fujii said that it is important not to overreact to current foreign exchange moves, which he said are within a natural "margin of error". The yen surged to an eight-month high against the greenback on Monday. http://news.bbc.co.uk/2/hi/business/8279832.stm En Belgique, mon impression est nettement que les prix baissent pour le consommateur, si on fait attention aux offres spéciales dans les magasins, et je pense que les consommateurs le font.
h16 Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je trouve aussi. Mais c'est encore très timide.
vincponcet Posté 29 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 29 septembre 2009 Le taux de change est fixe, non? Quand a acheter des actions sur le marche chinois, franchement autant aller au casino (ou vraiment tres bien connaitre les societes dans lesquelles investir) Tu prends un ETF de leur place, FXI par exemple. http://finance.yahoo.com/q/hl?s=FXI
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 The central bank has expressed confidence that low interest rates and the stimulus packages it has already implemented will prevent deflation taking hold again.
pierreyves Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Ils retardent l'echeance mais il n'y a qu'une solution possible, une reduction drastique de la taille de l'etat. Aussi irrelistisque que ca pouvait sembler il y a quelques annees, je pense que les esprits evoluent. Reste a faire sauter les parasites en place, plus difficile. Il y en a deux il me semble (si on écarte le statu quo): l'autre étant une baisse drastique du niveau/de la qualité de vie de certains sous prétexte d'un conflit.
Fedaykin Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je commence à peine le bouquin de Charles Gave, et j'ai trouvé son interprétation de la crise très simple…. voir trop simple et j'aimerais avoir votre avis. J'ai juste lu le chapitre sur les US et il donne 2 raisons au démarrage de la crise : -La fusion des banques de dépôts avec les banques d'affaire. Du coup les fameux traders jouent avec l'argent déposé sans avoir les risques d'avant de faire couler leur boîte (surtout que les politiciens peuvent difficilement laisser couler une banque de dépôt ça rapporte pas beaucoup de vote…) -Le taux d'intérêt de la FED resté trop bas après la bulle internet et le 9/11, qui a entraîné une surconsommation de crédits N'y a-t-il vraiment que ces deux facteurs du côté Américain ou est ce qu'il simplifie un peu (trop)?
Brock Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 bon si c'est pas la Fin Du Monde® avant le 31 octobre je ne reviens plus dans ce thread.
vincponcet Posté 29 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 29 septembre 2009 Je commence à peine le bouquin de Charles Gave, et j'ai trouvé son interprétation de la crise très simple…. voir trop simple et j'aimerais avoir votre avis.J'ai juste lu le chapitre sur les US et il donne 2 raisons au démarrage de la crise : -La fusion des banques de dépôts avec les banques d'affaire. Du coup les fameux traders jouent avec l'argent déposé sans avoir les risques d'avant de faire couler leur boîte (surtout que les politiciens peuvent difficilement laisser couler une banque de dépôt ça rapporte pas beaucoup de vote…) -Le taux d'intérêt de la FED resté trop bas après la bulle internet et le 9/11, qui a entraîné une surconsommation de crédits N'y a-t-il vraiment que ces deux facteurs du côté Américain ou est ce qu'il simplifie un peu (trop)? 1) en Europe, la séparation banque de dépôt / banque d'affaire n'existe plus depuis plus longtemps qu'aux USA. Donc je doute que la suppression de la séparation explique grand chose. D'ailleurs, les banques qui ont eu en premiers des difficultés sont d'abord des banques d'affaire.
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je commence à peine le bouquin de Charles Gave, et j'ai trouvé son interprétation de la crise très simple…. voir trop simple et j'aimerais avoir votre avis.J'ai juste lu le chapitre sur les US et il donne 2 raisons au démarrage de la crise : -La fusion des banques de dépôts avec les banques d'affaire. Du coup les fameux traders jouent avec l'argent déposé sans avoir les risques d'avant de faire couler leur boîte (surtout que les politiciens peuvent difficilement laisser couler une banque de dépôt ça rapporte pas beaucoup de vote…) -Le taux d'intérêt de la FED resté trop bas après la bulle internet et le 9/11, qui a entraîné une surconsommation de crédits N'y a-t-il vraiment que ces deux facteurs du côté Américain ou est ce qu'il simplifie un peu (trop)? Charles Gave: Diplômé de l'Université de Chicago en 1970, où il a passé un doctorat en économie, il a été élève de Milton Friedman Un monétariste donc ? Personnellement, je chercherais la réponse à ce genre de question auprès des économistes de l'école autrichienne. Ils ont raison et puis c'est les seuls que j'arrive à comprendre quand ils s'expriment. Est-ce-que M. Gave exprime ce genre d'idées dans son bouquin ? http://www.dailymotion.com/user/kevinz1985…e-ron-paul_news
Fedaykin Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Charles Gave: Diplômé de l'Université de Chicago en 1970, où il a passé un doctorat en économie, il a été élève de Milton FriedmanUn monétariste donc ? Personnellement, je chercherais la réponse à ce genre de question auprès des économistes de l'école autrichienne. Ils ont raison et puis c'est les seuls que j'arrive à comprendre quand ils s'expriment. Est-ce-que M. Gave exprime ce genre d'idées dans son bouquin ? http://www.dailymotion.com/user/kevinz1985…e-ron-paul_news Dans les grandes lignes (et de ce que j'ai compris des deux personnages… je me cultive encore et ma pile de bouquin ne cesse de grandir) ils disent à peu près la même chose. Gave utilise l'exemple de l'Asie et de l'Europe tout particulièrement pour expliquer qu'un taux anormalement bas (sous la croissance du PNB) entraine une dépreciation du travail au profit de la consommation direct (bulle immobilière notamment). Taux bas qui sert également aux états à s'endetter facilement et qui nous préparent donc des lendemains qui pleurent. Et corrigez moi si je me trompe, mais taux bas = création de monnaie = inflation et du coup ils disent effectivement la même chose.
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Et corrigez moi si je me trompe, mais taux bas = création de monnaie = inflation et du coup ils disent effectivement la même chose. Oui. (et même s'il y aussi inflation avec des taux élevés) (on me corrigera si je me trompe ) Mais est-ce que Charles Gave, comme tout bon monétariste, remet simplement en question la politique de la FED ? Ou est-ce que comme Ron Paul et tous les autres de l'école autrichienne, il remet en question la FED ? Parce que les uns supportent la plannification économique centralisée par les banques centrales, les autres supportent la liberté économique, donc pas de banque centrale.
Rincevent Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Parce que les uns supportent la plannification économique centralisée par les banques centrales, les autres supportent la liberté économique. "Soutiennent", pas "supportent". Gave supporte l'existence d'une BC, mais ne la soutient pas, et semble très ouvert à un étalon métallique ou à la liberté bancaire totale.
Fedaykin Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Oui. (on me corrigera si je me trompe ) Mais est-ce que Charles Gave, comme tout bon monétariste, remet simplement en question la politique de la FED ? Ou est-ce que comme Ron Paul et tous les autres de l'école autrichienne, il remet en question la FED ? Parce que les uns supportent la plannification économique centralisée par les banques centrales, les autres supportent la liberté économique, donc pas de banque centrale. Je crois comprendre (du haut des 3 premier chapitres lu) qu'il ne remet pas en cause la nécessité d'avoir un monopole concernant l'émission de monnaie. Parce que d'après lui seul les état sont à même de faire "respecté" la valeur de la monnaie, de part le monopole de la justice etc… Mais que ce monopole doit suivre deux règle : -le taux doit suivre la loi de l'offre et de la demande, ou en être le plus proche -les citoyens règlent leur dépense en monnaie local mais peuvent faire jouer la concurrence concernant leur épargne. D'ailleurs la première régle est ce qui va pousser l'Europe dans une crise aigue d'après lui très bientôt. Du fait que les pays Européens n'ont pas la même croissance, mais qu'ils sont soumis à un même taux. Du coup dans certains pays se forment des bulles et dans d'autre les industries délocalisent. Attention tout ça est à prendre avec des pincettes, et je ne voudrais pas faire dire à Charles Gave ce qu'il n'a pas dit. Pour le moment c'est ce que je crois comprendre.
Rincevent Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je crois comprendre (du haut des 3 premier chapitres lu) qu'il ne remet pas en cause la nécessité d'avoir un monopole concernant l'émission de monnaie. Parce que d'après lui seul les état sont à même de faire "respecté" la valeur de la monnaie, de part le monopole de la justice etc… C'est tout à fait envisageable. Un Etat libéral peut tout à fait avoir une politique monétaire, tant qu'elle se limite à définir le nom de la monnaie ainsi que la valeur de l'unité monétaire (typiquement, en poids de métal précieux).
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 "Soutiennent", pas "supportent". Gave supporte l'existence d'une BC, mais ne la soutient pas, et semble très ouvert à un étalon métallique ou à la liberté bancaire totale. Tu pourrais m'expliquer la nuance ici dans ta phrase ? Un peu trop de mélange français/anglais, mea culpa
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Je crois comprendre (du haut des 3 premier chapitres lu) qu'il ne remet pas en cause la nécessité d'avoir un monopole concernant l'émission de monnaie. Parce que d'après lui seul les état sont à même de faire "respecté" la valeur de la monnaie, de part le monopole de la justice etc… Les gouvernements qui ont le monopole de la création de la monnaie finissent toujours par contrefaire leurs pièces d'or en y ajoutant d'autres alliages par exemple..
Rincevent Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Un peu trop de mélange français/anglais, mea culpa En effet. Supporter, verbe transitif : endurer, subir (Supporter la douleur), tolérer une personne dont la présence est désagréable (Supporter son patron). Soutenir, verbe transitif : empêcher qqn, qqch de défaillir (Faire une injection pour soutenir le cœur), apporter son soutien, son appui à ; défendre (Ses amis l'ont soutenu dans cette épreuve).
Fedaykin Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Ce que dit Gave a propos de l'étalon or, c'est que dans un monde libre tout à un valeur subjective. Sauf ce fameux étalon quelqu'il soit, qui aurait donc une valeur objective, lié à une seule chose : son coup d'extraction. Et là il dit la valeur-travail, qui représente donc la valeur de l'or n'est pas économiquement viable. D'après lui l'échec du communisme en est un exemple. Là je reproduis peu ou prou son argumentaire vu que je n'ai aucun avis sur la chose.
Kevinz Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Ce que dit Gave a propos de l'étalon or, c'est que dans un monde libre tout à un valeur subjective. Sauf ce fameux étalon quelqu'il soit, qui aurait donc une valeur objective, lié à une seule chose : son coup d'extraction. Et là il dit la valeur-travail, qui représente donc la valeur de l'or n'est pas économiquement viable. D'après lui l'échec du communisme en est un exemple.Là je reproduis peu ou prou son argumentaire vu que je n'ai aucun avis sur la chose. Là je ne comprend pas son argument contre l'or La valeur de l'or serait définie par son coût d'extraction ? Valeur objective ? Il n'apprécie pas le fait que la valeur de l'or reste quasi constante à travers les siècles ? C'est bien là sa force pourtant. Quel rapport avec l'échec du communisme ?
vincponcet Posté 29 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 29 septembre 2009 Dans les grandes lignes (et de ce que j'ai compris des deux personnages… je me cultive encore et ma pile de bouquin ne cesse de grandir) ils disent à peu près la même chose. Gave utilise l'exemple de l'Asie et de l'Europe tout particulièrement pour expliquer qu'un taux anormalement bas (sous la croissance du PNB) entraine une dépreciation du travail au profit de la consommation direct (bulle immobilière notamment). Taux bas qui sert également aux états à s'endetter facilement et qui nous préparent donc des lendemains qui pleurent.Et corrigez moi si je me trompe, mais taux bas = création de monnaie = inflation et du coup ils disent effectivement la même chose. pas forcément. déjà faut savoir si on parle de taux courts ou long, et ya pleins d'effets contradictoires, genre une augmentation des encaisses, ça neutralise l'effet inflation de l'augmentation de la masse monétaire. donc les égalités, c limite mais par rapport à l'école autrichienne, la causalité n'est pas dans le même sens. Là je ne comprend pas son argument contre l'or La valeur de l'or serait définie par son coût d'extraction ? Valeur objective ? Il n'apprécie pas le fait que la valeur de l'or reste quasi constante à travers les siècles ? C'est bien là sa force pourtant. Quel rapport avec l'échec du communisme ? C'est le propre d'un étalon d'être stable. si la définition du mètre changeait tous les 4 matins, les maisons auraient une sale gueule.
philippulus Posté 29 septembre 2009 Signaler Posté 29 septembre 2009 Et corrigez moi si je me trompe, mais taux bas = création de monnaie = inflation et du coup ils disent effectivement la même chose. J'avais élaboré des explications sur ce sujet dans cet article ! Taux bas = demande forte pour un produit Donc en théore, lorsque la demande est forte, il est possible d'émettre une forte contre-partie. Si l'offre est monétaire, cela veut effectivement dire création monétaire, ce qui revient à dire inflation monétaire. L'inflation monétaire va à son tour engendrer des bulles financières qui seront perçues par le publique comme l'"inflation" au sens d'une hausse des prix. Le maintien des taux monétaires à un niveau aussi bas est essentiellement du au fait que les institutionnels ingurgitent des quantités monstrueuses de monnaie nouvelle. Cela va même plus loin que des taux bas, puisque les banques US perçoivent un intérêt de la FED pour détenir leurs réserves, ce qui veut dire que la FED pait les banques qui acceptent gracieusement de recevoir des liquidités nouvelles. En gros, l'intérêt payé aux banques constituent un intérêt négatif sur la monnaie.
alex6 Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Ce que dit Gave a propos de l'étalon or, c'est que dans un monde libre tout à un valeur subjective. Sauf ce fameux étalon quelqu'il soit, qui aurait donc une valeur objective, lié à une seule chose : son coup d'extraction. Et là il dit la valeur-travail, qui représente donc la valeur de l'or n'est pas économiquement viable. D'après lui l'échec du communisme en est un exemple.Là je reproduis peu ou prou son argumentaire vu que je n'ai aucun avis sur la chose. C'est ridicule, la valeur de l'or n'a rien a voir avec le travail a fournir pour l'extraire, un pure non-sens marxiste. Si l'or est stable c'est intrinseque a sa valeur percue ainsiqu'a l'equilibre offre-demande. Venir argumenter en utilisant la notion de valeur-travail c'est comme faire de la physique quantique en n'utilisant que les theories newtoniennes (je me comprends)
philippulus Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 C'est ridicule, la valeur de l'or n'a rien a voir avec le travail a fournir pour l'extraire, un pure non-sens marxiste.Si l'or est stable c'est intrinseque a sa valeur percue ainsiqu'a l'equilibre offre-demande. Venir argumenter en utilisant la notion de valeur-travail c'est comme faire de la physique quantique en n'utilisant que les theories newtoniennes (je me comprends) La valeur de l'or est à mesurer par rapport à la quantité totale disponible (le stock d'or mondial). La valeur de tous les biens, produits et services disponibles dans le monde doit être mesurée par rapport à ce stock d'or. Voir ici notamment !
Fedaykin Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Mais avec un stock d'or donnant le La de la valeur, ne risque-t-il pas d'y avoir à un moment plus de production que de valeur disponible, c'est à dire une déflation généralisé? Si je comprend bien en prenant un exemple : On a un stock de 1 Milliard en or. Au début ça v, il y a, disons, 500Millions de valeur-marchandise/services qui circulent. Mais si cette production enfle (ce qui parait logique, puisque la démographie augmentent elle aussi), alors on peut imaginer que la valeur total des biens et des ervices passent à 1Milliard voir 2 etc…. Du coup mécaniquement les prix baisse? Je n'ai pas de problème pour être payé 1 centime par mois si cela permet de me nourrir, loger etc…. Mais c'est quand même étrange
José Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 Mais avec un stock d'or donnant le La de la valeur, ne risque-t-il pas d'y avoir à un moment plus de production que de valeur disponible, c'est à dire une déflation généralisé? C'est ce qui est arrivé aux États-Unis entre la Guerre d'indépendance et la Guerre de Sécession : à la fin de cette période, un dollar permettait d'acheter deux fois plus de biens qu'en 1800, cela n'a pas empêché l'économie américaine de se développer.
Fedaykin Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 C'est ce qui est arrivé aux États-Unis entre la Guerre d'indépendance et la Guerre de Sécession : à la fin de cette période, un dollar permettait d'acheter deux fois plus de biens qu'en 1800, cela n'a pas empêché l'économie américaine de se développer. Oui j'ai bien compris que si tout suivait ça ne pose pas de problème. Mais ça reste étrange Et surtout la question c'est est ce que ça s'arrête un jour? Et si non ne risque-t-il pas d'y avoir un problème au bout d'un moment? Le problème que je vois c'est quand même que du coup l'épargne devient trop inétressantes par rapport aux reste. Je place 4000$ en baque et dans 10 ans je suis certain que ça vaudra 8000$. Sacré placement Enfin selon la croissance bien sur… donc je dois exagérer un peu là
philippulus Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 C'est tout à fait cela. Voir les explications dans l'article sur la déflation ,notamment le petit tableau qui explique que si tous les prix baissent, mais que si la productivité augmente plus vite que le stock monétaire (le stock d'or par exemple), alors le pouvoir d'achat progresse malgré la baisse des salaires. La déflation est la forme naturelle de la croissance économique.
vincponcet Posté 30 septembre 2009 Auteur Signaler Posté 30 septembre 2009 C'est tout à fait cela.Voir les explications dans l'article sur la déflation ,notamment le petit tableau qui explique que si tous les prix baissent, mais que si la productivité augmente plus vite que le stock monétaire (le stock d'or par exemple), alors le pouvoir d'achat progresse malgré la baisse des salaires. La déflation est la forme naturelle de la croissance économique. En précisant qu'il faut distinguer "déflation" comme baisse naturel des prix résultant de l'augmentation de la productivité et "déflation" baisse des prix suite à l'éclatement d'une bulle inflationniste poussée par la politique expansionniste de la banque centrale.
philippulus Posté 30 septembre 2009 Signaler Posté 30 septembre 2009 En précisant qu'il faut distinguer "déflation" comme baisse naturel des prix résultant de l'augmentation de la productivité et "déflation" baisse des prix suite à l'éclatement d'une bulle inflationniste poussée par la politique expansionniste de la banque centrale. Merci Vincent, car c'est exactement sur cette confusion sciemment entretenue que se fait la communication de l'oligarchie politico-financière, qui présente la déflation comme un épouventail monstrueux. J'ai précisemment répondu à John Mauldin sur ce thème récemment, mais ce dernier ne s'est bien entendu pas donné la peine de réagir.
h16 Posté 1 octobre 2009 Signaler Posté 1 octobre 2009 Des nouvelles d'outre-Atlantique : Les restos, c'est plus ce que ça a été : http://www.restaurant.org/pressroom/pressrelease.cfm?ID=1859 Quant aux saisies immo, il y a eu des moments plus tendres : http://www.calculatedriskblog.com/2009/09/…inquencies.html Bref. Ça sent la reprise à pleines volutes.
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