georges jean Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Ce qui est arrivée au stade de France pose le problème de la capacité de la France a intégrer mais également celui de certains Français issus de l'immigration de se reconnaître comme citoyens de notre pays. Le fossé s'élargit entre les Français dit de souche et ceux issus de nos anciens protectorats et colonies. Cela est dangereux.
Normous Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Ce qui est arrivée au stade de France pose le problème de la capacité de la France a intégrer mais également celui de certains Français issus de l'immigration de se reconnaître comme citoyens de notre pays.Le fossé s'élargit entre les Français dit de souche et ceux issus de nos anciens protectorats et colonies. Cela est dangereux. Que signifie exactement "intégrer"?
Coldstar Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Ce qui est arrivée au stade de France bla bla bla bla bla … n'a absolument aucune importance. Ou tout simplement, ils sifflaient Laam lol j'ai fait la même ailleurs ^^
Jesrad Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Non, non, ils sifflaient aussi les joueurs français pendant tout le match (sauf celui qui est musulman). Mais je comprends que cette hypothèse soit séduisante. En écoutant la nouvelle à la radio, extrait à l'appui, je croyais au départ que c'était Mireille Mathieu qui chantait Bah, si on peut plus siffler l'adversaire sans finir interdit de stade, autant liquider la Ligue de football et aller faire du cricket à la place. D'ailleurs il me semble que les mêmes Tunisiens ont encore plus sifflé d'autres équipes d'Afrique du Nord.
Tremendo Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Ce n'est pas très malin et peu respectueux de siffler un hymne national de manière général, je crois qu'il faut le souligner, c'est un irrespect qui vaut autant que le racisme, l'anti-cléricalisme ou tout autre irrespect d'ailleurs. Pour autant, même si c'est stupide de la part des tunisiens d'avoir siffler, ils en ont le droit, tant que les propriétaires du stade et les organisateurs du match le leur concèdent dans l'enceinte du stade. Ainsi, n'importe quel gouvernement que ce soit n'a aucune légitimité à l'ouvrir et demander l'arrêt automatique du match, cette décision ne lui revient pas et une loi en la matière serait totalement illégitime. Si les propriétaires du stade et les organisateurs du match estiment que le match doit être interrompu ou annulé, c'est leur droit, moyennant un remboursement du billet aux spectateurs sérieux, tout de même faut pas déconner. Ceci dit, quelque part, je souris en voyant ces évènements, la bêtise de ces gamins de banlieue venus siffler l'hymne français est un revers dans la gueule de tous ces socialo-étatos qui les ont contraint à s'intégrer ou à s'assimiler (c'est-à-dire les contraindre à envoyer faire foutre leur propre culture et leur propre identité pour vénérer la franchouillardisme).
Invité Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Certe, si on commence à faire de la sociologie et à légiférer en fonction dans ces cirques, on n'a pas finit. Réunir autant d'intellectuels dans un seul hémicycle, il ne faut s'étonner de rien. Quand les supporteurs du PSG affichent : "Consanguins, chômeurs, pédophiles : bienvenue chez les Ch'tis" : ça m'a fait marrer. Il n'y a rien à dire dessus d'intelligent du genre : "cela montre l'incapacité des parisiens à respecter les cons-génères de leurs pays" .
Coldstar Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Je dois être tombé trop loin dans l'ultralibéralisme apatride et cosmopolite, car je suis français avec un arbre généalogique dont les branches des 3 générations antérieures sont 100% gauloises, et je ne suis aucunement touché par ce crime de lèse-république.
Calembredaine Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 je ne suis aucunement touché par ce crime de lèse-république. Moi non plus. Je me torche avec la Marseillaise.
rixxe Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 La réaction de Platini à ce sujet m'avait étonnée en bien : Michel Platini, président de l'Union européenne de football (UEFA) et ancien capitaine de l'équipe de France, estime dans un entretien au Monde que les sifflets qui ont accompagné La Marseillaise avant le match France-Tunisie ne sont "pas une insulte à la France".Que pensez-vous du tollé politique qui a suivi les sifflets de La Marseillaise, mardi 14 octobre, au Stade de France ? Il y a trente ans, quand je jouais avec l'équipe de France, La Marseillaise était sifflée sur tous les terrains. Mais à l'époque, les politiques ne s'intéressaient pas au football et ça ne choquait personne. Aujourd'hui, c'est devenu une obligation pour un homme politique, en fonction de son étiquette, de se positionner. Une fois encore, le football est pris en otage par le monde politique car cette histoire de sifflets est devenue une affaire politique qui n'a rien à voir avec le sport. Je ne vois pas dans les sifflets qu'on a entendus au Stade de France un manque de respect ou une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d'un soir, en l'occurrence l'équipe de France, que l'on veut battre. Dans d'autres occasions, je suis certain que les mêmes jeunes qui ont sifflé La Marseillaise, mardi soir, chantent l'hymne national quand l'équipe de France dispute un match de l'Euro ou de la Coupe du monde. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, a annoncé que les matches seraient arrêtés en cas de sifflets pendant les hymnes nationaux. Cette initiative vous semble-t-elle judicieuse ? La France perdra 3-0 sur tapis vert! Cela veut dire que si l'équipe de France joue en Azerbaïdjan et que La Marseillaise est sifflée, le président fait arrêter le match? Lors du Mondial 1982, en Espagne, le Cheikh Fahd [président de la fédération du Koweït] était rentré sur le terrain pour faire annuler un but : l'arbitre qui avait accédé à sa demande a été suspendu à vie. Il y a des règles qui régissent le football et elles sont édictées par la FIFA [Fédération internationale de football] et l'UEFA. Le règlement prévoit qu'un match peut être arrêté, et j'y suis favorable, en cas d'acte de racisme par exemple. Mais ce n'est pas à une autorité politique de décider : la responsabilité incombe à l'arbitre et au délégué du match. (…) http://www.lemonde.fr/sports/article/2008/…07988_3242.html
E.T. bleu Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Le probleme, c'est plutot le trop grand nombre d'actes d'incivilité des populations en question. Je vois celà comme un refus d'integrer la population francaise pour des raisons purement ethniques. L'homme n'est peut etre pas reetiquetable facilement, surtout quand les medias lui disent a longueur de journée que sa nouvelle etiquette est sale d'un passé honteux.
Invité rogermila Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Je vois celà comme un refus d'integrer la population francaise pour des raisons purement ethniques. L'homme n'est peut etre pas reetiquetable facilement. Cela étant il faudrait aussi voir le problème dans l'autre sens.Qui trouverait légitime, au cas où il devrait s'expatrier vers un pays étranger pour des raisons économiques, par exemple, de pratiquer un communautarisme franchouillard dans le pays d'accueil ? Moi personnellement je n'imagine pas, sauf à vouloir jouer les provocateurs, déployer un drapeau français au balcon de mon appart dans un pays étranger. En France je désapprouve complètement le phénomène de mode chez les jeunes d'origine portugaise, de tapisser l'intérieur de leurs bagnoles avec des drapeaux de leur pays alors que leurs parents étaient beaucoup plus discrets. je trouve ça assez débile et proche de la "beauf-attitude".
Taranne Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Je ne vois pas dans les sifflets qu'on a entendus au Stade de France un manque de respect ou une insulte à la France mais simplement des manifestations contre un adversaire d'un soir, en l'occurrence l'équipe de France, que l'on veut battre. Dans d'autres occasions, je suis certain que les mêmes jeunes qui ont sifflé La Marseillaise, mardi soir, chantent l'hymne national quand l'équipe de France dispute un match de l'Euro ou de la Coupe du monde. Loyautés fluctuantes, donc. Pas vraiment de quoi se réjouir. Ceci dit, cette affaire est gonflée au-delà de toute proportion. Et je trouve toujours comique de voir les gens s'étonner de rédécouvrir une vérité simple: le sport ne rend pas les gens meilleurs, et démaille le tissu social plutôt qu'il ne le renforce.
Rincevent Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 […]le sport ne rend pas les gens meilleurs, et démaille le tissu social plutôt qu'il ne le renforce. D'où l'on peut conclure que le sport ne rend pas les gens mailleurs. Et pandanlaggle du culte néopaïen initié par Coubertin.
Tremendo Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 D'où l'on peut conclure que le sport ne rend pas les gens mailleurs. Et pandanlaggle du culte néopaïen initié par Coubertin. Coubertin était un abruti, un socialo parmi les autres, comme si c'était pas important de gagner en sport, c'est un discours purement dans la droite lignée que les losers de l'état-nounou nous sortent aujourd'hui. Ensuite, le sport ne révèle rien du tout, le football est le sport le plus populaire et en-dehors du sport quelque chose qui peut arriver souvent dans les sujets de conversation, les journalistes relayent donc ce qu'il s'y passe beaucoup plus que ce qu'il se passe ailleurs. Donc en conséquence on se focalise dessus, mais le football est à l'image de la société d'aujourd'hui, ni plus ni moins, et la société d'aujourd'hui n'est pas très jolie. Quant à l'hymne français, il m'est complètement égal, je ne me sens pas français mais rien du tout, et cette affaire me passerait totalement au-dessus si l'Etat n'avait pas encore décidé d'intervenir, mais siffler l'hymne français n'est pas non plus très intelligent.
Serge Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 … comme si c'était pas important de gagner en sport… Exact. Il suffit d'observer les jeunes enfants dans un bassin de natation ou dans une salle de sport.
climax Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Ce qui est arrivée au stade de France pose le problème de la capacité de la France a intégrer mais également celui de certains Français issus de l'immigration de se reconnaître comme citoyens de notre pays.Le fossé s'élargit entre les Français dit de souche et ceux issus de nos anciens protectorats et colonies. Cela est dangereux. Je m'interroge surtout sur la nécessité de faire précéder un match de foot d'un hymne national. Et je trouve toujours comique de voir les gens s'étonner de rédécouvrir une vérité simple: le sport ne rend pas les gens meilleurs, et démaille le tissu social plutôt qu'il ne le renforce. En effet. Ta réflexion me rappelle ce post définitif du regretté Citoyen durable : http://citoyendurable.blogspot.com/2006/06…s-du-sport.html
roubachov Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Moi non plus. Je me torche avec la Marseillaise. Serais-tu un disciple de Gustave Hervé, l'homme qui mettait le drapeau national dans le fumier ?
Nick de Cusa Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Moi j'aime bien siffloter la Marseillaise.
AX-poulpe Posté 26 octobre 2008 Signaler Posté 26 octobre 2008 Sur youtube il y avait une vidéo intitulée "Je suis tunisien et je siffle la marseillaise, est-ce que c'est bien ?". Evidemment le jeune tunisien en question siffle l'air de la marseillaise, et sur le moment j'ai trouvé ca trés drole . Mais au vu du nombre de commentaires haineux je crois que tout le monde n'avait pas compris la blague, et maintenant je ne retrouve meme plus cette vidéo, elle semble avoir disparu.
A.B. Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 J'explique aux Americains la Marseillaise ainsi 'Oh, it's just a song calling for enough bloodshed so that the fields may be irrigated' Ca jette un froid
José Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Ce qui est arrivée au stade de France… Je suis très fier des membres habitués de ce forum : personne n'avait ouvert de fil sur ce non événement et il aura fallu plus de deux semaines pour qu'un sale étranger vienne nous les briser avec cette palinodie de blasphème anti-républicain.
Salatomatonion Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Je suis très fier des membres habitués de ce forum : personne n'avait ouvert de fil sur ce non événement et il aura fallu plus de deux semaines pour qu'un sale étranger vienne nous les briser avec cette palinodie de blasphème anti-républicain. Exactly. Alors que les contre-performances de l'équipe de France sont un sujet autrement plus important.
Calembredaine Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Serais-tu un disciple de Gustave Hervé, l'homme qui mettait le drapeau national dans le fumier ? Gustave Hervé est passé de l'internationalisme au national socialisme. Il est donc passé du drapeau rouge au drapeau brun. Pas étonnant qu'il mette le drapeau français dans le fumier. C'est le nationalisme que j'exècre. L'internationalisme n'est finalement rien d'autre qu'une extension et une imposition forcées d'un nationalisme particulier. S'il existait un véritable hymne à la Liberté, je serais le premier à l'adopter.
José Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 S'il existait un véritable hymne à la Liberté, je serais le premier à l'adopter. Sur mes cahiers d'écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes maisons réunis J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Dur miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Tremendo Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Sur mes cahiers d'écolierSur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige J'écris ton nom Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom Sur chaque bouffée d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes maisons réunis J'écris ton nom Sur le fruit coupé en deux Dur miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attentives Bien au-dessus du silence J'écris ton nom Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer Qui a écrit cela? C'est un peu cucu non?
José Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Qui a écrit cela? Aaahhh… l'EdNat… Paul Éluard
Tremendo Posté 27 octobre 2008 Signaler Posté 27 octobre 2008 Aaahhh… l'EdNat… Paul Éluard Dominique et l'engagement pour la paix (1947-1952) [modifier]En avril 1948, Paul Éluard et Picasso sont invités à participer au Congrès pour la paix à Wroclaw (Pologne). En juin, Éluard publie des « Poèmes politiques » préfacés par Louis Aragon. L'année suivante, au mois d'avril, c'est en tant que délégué du Conseil mondial de la paix, qu'Éluard participe aux travaux du congrès qui se tient à la Salle Pleyel à Paris. Au mois de juin, il passe quelques jours auprès des partisans grecs retranchés sur le mont Grammos face aux soldats du gouvernement grec. Puis il se rend à Budapest pour assister aux fêtes commémoratives du centenaire de la mort du poète Sándor Petőfi. Il y rencontre Pablo Neruda. En septembre, il est à Mexico pour un nouveau congrès de la paix. Il rencontre Dominique Lemor avec qui il rentre en France. Ils s'épouseront en 1951. Éluard publie cette même année le recueil « Le Phénix » entièrement consacré à la joie retrouvée.En 1950, avec Dominique, voyages à Prague pour une exposition consacrée à Vladimir Maïakovski, à Sofia en tant que délégué de l'association France-URSS, et à Moscou pour les cérémonies du 1er Mai. Tombe de Paul ÉluardEn février 1952, Paul Éluard est à Genève pour une conférence sur le thème « La Poésie de circonstance ». Le 25 février, il représente "le peuple français" à Moscou pour commémorer le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Victor Hugo.Le 18 novembre 1952, à 9 heures du matin, Paul Éluard succombe à une crise cardiaque à son domicile, 52 avenue de Gravelle. Les obsèques ont lieu le 22 novembre au cimetière du Père-Lachaise. Le gouvernement refuse les funérailles nationales. Robert Sabatier : "Ce jour-là, le monde entier était en deuil". Un parcours irréprochable n'est-ce pas ?
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