jmserigny Posted February 1, 2009 Report Posted February 1, 2009 Aurélien Véron, président du Parti Libéral Démocrate, participera aux Grands Débats de Nicolas Doze sur BFM lundi 2 février de 11h00 à 12h00. Le thème sera la grogne sociale.
Bastiat Posted February 1, 2009 Report Posted February 1, 2009 Ce matin A l'emission sur BFM de Stéphane Soumier (que j'apprecie par ailleur) sur la crise on parle entre gens distingués des réponses des économistes et donc… de keynes… c'est tout.J'envois donc un petit mail qui dit a peu pré "y a t'il qu'elqu'un ici connaissant Hayek qui a eu son Nobel sur les crises eco". 10 minutes plus tard Stéphane Soumier cite le mail en expliquant que le seul Hayek dont il ait entendu parlé est Nicolas (Swatch) (et peut être Salma mais il ne l'a pas dit ). C'est alors un des invité qui répond avec un TRES GROS effort de vulgarisation en précisant que le méchant est la banque centrale et que Hayek appartient à une ecole qui s'appelle "Autrichienne" et que la bonne façon de corriger la crise c'est une "regulation par les prix" (je cite) que la banque centrale perturbes et qu'il est d'accord avec cette approche (cool). Bref du juste mais un peu confu. . Donc c'est clair on part de ZERO, l'institut Hayek et ou liberaux.org devraient songer à faire des communiqués de presse, plutot ciblés sur BFM à priori et non sur l'AFP. Moi je voudrais que Aurelien prononce Hayek et Mises au moins 10 fois dans l'émission (comme les portions de fruits et légumes dans la journée ou une pub pour le Boursin). Il faut absolument que les journalistes de BFM sachent que ces auteurs existent et qu'ils sont différents de Friedman et du mainstream sinon c'est vraiment le début de la fin.
jmserigny Posted February 2, 2009 Author Report Posted February 2, 2009 Aurélien Véron, président du Parti Libéral Démocrate, participera aux Grands Débats de Nicolas Doze sur BFM lundi 2 février de 11h00 à 12h00. Le thème sera la grogne sociale. Personne ne l'a entendu ?
Capol Posted February 2, 2009 Report Posted February 2, 2009 Personne ne l'a entendu ? Nop, mais j'ai une excuse je travaillais. http://podcast.bfmradio.fr/channel123/2009…ebat11h_bfm.mp3. EDIT : ayé je l'ai écouté, mais je suis assez déçu par Mr Aurélien Véron (orthographe ?). J'ai trouvé qu'il s'acharnait à défendre les banquiers en disant que c'est la faute des Etats (ce que je crois aussi). Je ne sais pas ce qu'il aurait pu dire d'autre mais j'aurai préférai qu'il dise un truc comme : OK les banquiers ont foiré mais vos demandez à des gouvernements de gérer la finance alors qu'ils sont tous sur-endettés et qu'ils ont échoué à gérer leur administration ou alors que malgré tous les indicateurs à leur disposition les Etats n'ont rien fait pour éviter la crise ou enfin le libéralisme c'est la responsabilité et que c'est aux actionnaires de faire le ménage chez eux et d'éponger les dettes pour avoir nommer de mauvais dirigeants. Mais bon face à un animateur qui voulait surtout une auto-critique du capitalisme, un sociologue keynesien et un syndicaliste qui veut réformer l'économie mais qui dit ne rien y connaitre, le défi était dur à relever.
Bastiat Posted February 3, 2009 Report Posted February 3, 2009 Moi je l'ai trouvé bien ci ce n'est pour ma critique précédente. Au moindre débat sur la crise on entend 10 fois Keynes, la relance keynésienne, le "génie" de Keynes, et blablabla et Keynes par-ci et Keynes par-là, alors que probablement personne ne l'a lu tant on à brodé autour de son ouvrage. IL faut citer Hayek autant, dire qu'il était contemporain et ami de keynes est son briant réfuteur, qu'il à eu son prix Nobel sur les cycles de crises et que donc plus probablement lui qu'il faudrait écouter. Et rabacher et rabacher et rabacher. Vous vous rendez compte que le presentateur phare de BFM n'en avait même jamais entendu parler. C'est DINGUE !!! j'ai failli en tomber de mon canapé ! Un second petit reproche, le sempiternel "ce sont les entreprises qui créent les emplois", NON, pas plus que "ce sont les travailleurs qui font l'entreprise". Cette erreur le classe tout de suite dans la lutte des classes coté MEDEF. Si l'on exclu les professions lébérales, il faut être deux pour créer un emploi. Du coup Aurelien passe pour se prendre pour le "Patron qui par grâce et mensuétude accorderais un travail aux pauvres hères du prolétaria", finito, seul le public qui lui est déjà aquis l'écoute.
h16 Posted February 3, 2009 Report Posted February 3, 2009 Nop, mais j'ai une excuse je travaillais. http://podcast.bfmradio.fr/channel123/2009…ebat11h_bfm.mp3. EDIT : ayé je l'ai écouté, mais je suis assez déçu par Mr Aurélien Véron (orthographe ?). J'ai trouvé qu'il s'acharnait à défendre les banquiers en disant que c'est la faute des Etats (ce que je crois aussi). Je ne sais pas ce qu'il aurait pu dire d'autre mais j'aurai préférai qu'il dise un truc comme : OK les banquiers ont foiré mais vos demandez à des gouvernements de gérer la finance alors qu'ils sont tous sur-endettés et qu'ils ont échoué à gérer leur administration ou alors que malgré tous les indicateurs à leur disposition les Etats n'ont rien fait pour éviter la crise ou enfin le libéralisme c'est la responsabilité et que c'est aux actionnaires de faire le ménage chez eux et d'éponger les dettes pour avoir nommer de mauvais dirigeants. Mais bon face à un animateur qui voulait surtout une auto-critique du capitalisme, un sociologue keynesien et un syndicaliste qui veut réformer l'économie mais qui dit ne rien y connaitre, le défi était dur à relever. +1
L'affreux Posted February 3, 2009 Report Posted February 3, 2009 Mr Aurélien Véron (orthographe ?) M. est l'abréviation de Monsieur. Aurélien étant français. Mr, c'est pour Mister.
MMorateur Posted February 3, 2009 Report Posted February 3, 2009 Moi je l'ai trouvé bien ci ce n'est pour ma critique précédente. Au moindre débat sur la crise on entend 10 fois Keynes, la relance keynésienne, le "génie" de Keynes, et blablabla et Keynes par-ci et Keynes par-là, alors que probablement personne ne l'a lu tant à brodé autour de son ouvrage. IL faut citer Hayek autant, dire qu'il était contemporain et ami de keynes est son briant réfuteur, qu'il à eu son prix Nobel sur les cycles de crises et que donc plus probablement lui qu'il faudrait écouter. Et rabacher et rabacher et rabacher. Vous vous rendez compte que le presentateur phare de BFM n'en avait même jamais entendu parler. C'est DINGUE !!! j'ai failli en tomber de mon canapé ! Un second petit reproche, le sempiternel "ce sont les entreprises qui créent les emplois", NON, pas plus que "ce sont les travailleurs qui font l'entreprise". Cette erreur le classe tout de suite dans la lutte des classes coté MEDEF. Si l'on exclu les professions lébérales, il faut être deux pour créer un emploi. Du coup Aurelien passe pour se prendre pour le "Patron qui par grâce et mensuétude accorderais un travail aux pauvres hères du prolétaria", finito, seul le public qui lui est déjà aquis l'écoute. Pour le coup, comme c'est sur BFM, il est très intéressant de se positionner sur le combat culturel à ce niveau là. Et effectivement, évitons la lutte des classes dans son acception engelsiste.
Calembredaine Posted February 4, 2009 Report Posted February 4, 2009 Enfin écouté également. Aurélien a fait une erreur stratégique en prenant un ton défensif et agressif. En effet, les syndicalistes présents n'étaient pas venu débattre, juste s'entendre parler. Aurélien faisait figure d'insecte énervant perturbant leur émission. Ils ont donc rapidement mis Aurélien à l'écart en le méprisant avec une arrogance effrayante. Le concensus étant que la crise est la résultante d'un capitalisme débridé, de déréglementation, de l'ultra-libéralisme qui sévit dans la finance. Il est indécent de revenir la dessus. "Faite donc taire ce gugus, pourquoi l'avoir invité?" A mon sens, les "explications de la crise" ne peuvent plus être abordées que par écrit. A l'oral, il faut contrer l'argumentaire à la mode. Aurélien l'a fait un peu en critiquant l'inefficacité et le côté nuisible des "plans de relance", ce fut le meilleur moment de l'émission.
Aurel Posted February 4, 2009 Report Posted February 4, 2009 Enfin écouté également.Aurélien a fait une erreur stratégique en prenant un ton défensif et agressif. En effet, les syndicalistes présents n'étaient pas venu débattre, juste s'entendre parler. Merci pour ces critiques judicieuses. Je vais travailler dessus pour les prochaines occasions. La route est droite, mais la pente est forte.
José Posted February 4, 2009 Report Posted February 4, 2009 La route est droite, mais la pente est forte. Hu hu.
Layen Posted February 4, 2009 Report Posted February 4, 2009 Je n'arrive pas à croire qu'un présentateur vedette de la principale radio éco de la FM ne connaisse pas Hayek… C'est affligeant, c'est une blague je pense. En effet, trop agressif Aurel, c'est dommage. C'est vrai que la vulgate socialo qu'on entend à longueur de journée est fatiguante, et énerve quelque peu. Mais il faudrait être plus pédagogue, les gens ne connaissent rien au libéralisme en France, il y a un manque de culture politique et économique absolument hallucinant.
Aurel Posted February 4, 2009 Report Posted February 4, 2009 En effet, trop agressif Que voulez-vous, j'ai trop biberonné à Lib.org.
AX-poulpe Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Que voulez-vous, j'ai trop biberonné à Lib.org. Aurel: 1 Liberaux.org: 0
Calembredaine Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Que voulez-vous, j'ai trop biberonné à Lib.org. J'espère que tu ne l'as pas trop mal pris. Mon sentiment est qu'il y a un décalage temporel dans la stratégie: avant la crise, pour un libéral, la prise de parole, le verbe haut, c'était très bien. Aujourd'hui, cela passe pour de l'agressivité de quelqu'un sur la défensive. Je sais que c'est facile à dire mais je pense qu'une bonne tactique serait de balancer du lourd, mine de rien. Des arguments courts et percutants énoncés avec un ton détaché et un rythme plus lent. Avec une analyse plus poussée si on y est invité. Laisser les débatteurs parler et relever quelques conneries faciles à démonter en quelques mots. Ils ont tellement confiance en eux qu'ils débitent un nombre de conneries hallucinant. Il faut prendre tout le monde à rebrousse poil mais avec du neuf, avec l'actualité du moment. Par exemple (qui ne sera plus valable dans un mois) - Obama décrète un salaire maximum pour les pdg banquiers. Il faut expliquer pourquoi c'est une très mauvaise décision sans sombrer dans l'angélisme ou le repentir. Pour faire repartir le système financier, il faut des gens compétents avant tout chose. Pas des philanthropes. On ne demande pas à mère Thérésa de diriger Dexia. Et des gens compétents, ça se paie et c'est bien maintenant, au pire moment, que les banques en ont le plus besoin. Ces gens ont fait des erreurs mais ils restent les meilleurs.
Aurel Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 J'espère que tu ne l'a pas trop mal pris. Non, au contraire, j'ai besoin de ces retours.
Bastiat Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Je n'arrive pas à croire qu'un présentateur vedette de la principale radio éco de la FM ne connaisse pas Hayek… C'est affligeant, c'est une blague je pense. Non non , c'est ici, et c'est bien moi qui pose la question. Et ça me semble le plus Sincère du monde. http://stat3.cybermonitor.com/m/media/bfmpod Minutes 30 à 35
Nick de Cusa Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 …Laisser les débatteurs parler et relever quelques conneries faciles à démonter en quelques mots. Ils ont tellement confiance en eux qu'ils débitent un nombre de conneries hallucinant. … Il devrait être possible de se préparer une antisèche mentale avant d'y aller, au moins en réponse à quelques conneries dont on peut-être presque sûr qu'elles vont être sorties. Plus on répète, plus on donne l'impressin d'improviser et d'être relax.
Krissou Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Pour ma part et pour répondre à Rocou, je ne pense pas que prendre ouvertement le parti des banquiers en tant que corporation soit une bonne stratégie. La France entière est en train de se serrer la ceinture et partir en croisade pour justifier les niveaux de salaires et les bonus de quelques grands patrons relève du suicide. De plus, il faut, je pense, se garder autant que possible de la classique assimilation "libéral = grand patron plein aux as". Compte tenu de l'auditoire classique d'une radio comme BFM, ne serait il pas pertinent par exemple de soulever l'absence totale de légitimité des "organisations syndicales" pour se prononcer sur un éventuel plan de relance, de rappeler qu'ils n'ont aucune compétence, aucune représentativité et que leur intervention doit se borner aux rapports employeur / employé et non à faire de la politique en dehors du cadre démocratique ? Pour progresser, il faudrait trouver une manière efficace de repousser les 4 objections majeures que j'ai pu relever au cours du débat, à savoir : - La protection sociale à la française c'est génial, ça nous fait un amortisseur particulièrement moelleux, - L'ultralibéralisme est directement responsable de la crise, - Point de salut hors de la relance par la consommation, - Les libéraux refusent d'assumer leur responsabilité pour ce qui se passe et devraient garder profil bas. Il me semble qu'Aurélien a trop facilement lâché prise sur le premier point. Je ne connais pas précisément sa position sur le sujet mais je m'attendais à une posture plus affirmée sur ce thème. Batailler sur ce point implique de s'exposer à un retour de flamme à base de jurisprudence anglaise ou nippone. Je ne suis pas assez féru d'éco pour contrer celà. Je pensais à un argument du genre "ce qu'on voit c'est que dans un moment de crise des gens dans le besoin profitent utilement du système, ce qu'on ne voit pas c'est que le système ne fonctionne que grâce au sacrifice permanent de l'avenir de nos enfants". Il y a sûrement moyen de mieux le formuler. Sur les points 2 et 4, on peut dire que le monde n'est pas libéral, loin s'en faut, que les sphères bancaires et de l'assurance sont extrêmement règlementées, tant au plan national qu'européen ou international, que le comportement des banques est directement induit par celui des banques centrales qui sont des avatars étatiques et enfin, que le parti libéral qui est naissant et minoritaire peut difficilement être tenu pour responsable de quoi que ce soit. Pour le point 3, je pense que les vrais économistes diront des choses bien plus pertinentes que je ne saurais le faire.
Layen Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Non non , c'est ici, et c'est bien moi qui pose la question.Et ça me semble le plus Sincère du monde. http://stat3.cybermonitor.com/m/media/bfmpod Minutes 30 à 35 Hé ben dis donc… Triste je trouve. En tout cas tu as bien fait de parler de tonton Freddie. Ca a permi à l'intervenant d'expliquer intelligement la valeur prix, et de tacler au passage la Fed et l'Etat US, ce qui ne gâche rien au plaisir d'entendre pour une fois un discours cohérent reprenant les Autrichiens… Dans ces rares moments où j'ouïe de tels propos dans les media, une certaine félicité m'envahit et un sourire satisfait se dessine sur mon visage, accompagnés d'un lent soupir de contentement… Ben oui, il en faut peu parfois!
Calembredaine Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Pour ma part et pour répondre à Rocou, je ne pense pas que prendre ouvertement le parti des banquiers en tant que corporation soit une bonne stratégie. J'ai dit ça moi?
Krissou Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Il faut prendre tout le monde à rebrousse poil mais avec du neuf, avec l'actualité du moment. Par exemple (qui ne sera plus valable dans un mois) - Obama décrète un salaire maximum pour les pdg banquiers. Il faut expliquer pourquoi c'est une très mauvaise décision sans sombrer dans l'angélisme ou le repentir. Pour faire repartir le système financier, il faut des gens compétents avant tout chose. Pas des philanthropes. On ne demande pas à mère Thérésa de diriger Dexia. Et des gens compétents, ça se paie et c'est bien maintenant, au pire moment, que les banques en ont le plus besoin. Ces gens ont fait des erreurs mais ils restent les meilleurs. C'est l'impression que j'ai eue en lisant ceci. Je persiste à penser qu'il y mieux à faire que tenter de justifier le gros salaire d'un gros patron. Si tu ne prends pas ouvertement parti pour les banquiers, c'est en tout cas la manière dont un tel discours sera très certainement perçu. Toutes mes confuses si je me suis mal exprimé et si j'ai dénaturé ta pensée. Comme le disait justement Simon Duroc (Charles Denner) dans "L'aventure c'est l'aventure", la politique c'est du showbusiness. Le paraitre est essentiel quoi qu'on en pense et le simple fait de sembler, dans une période pareille, soutenir les vilains capitalistes au lieu de larmoyer sur le sort des crève-la-faim renvoie une image très négative dont nous n'avons pas besoin. Encore une fois, toutes mes excuses si je t'ai fait dire ce que tu ne voulais pas.
Calembredaine Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Pour progresser, il faudrait trouver une manière efficace de repousser les 4 objections majeures que j'ai pu relever au cours du débat, à savoir : - La protection sociale à la française c'est génial, ça nous fait un amortisseur particulièrement moelleux, - L'ultralibéralisme est directement responsable de la crise, - Point de salut hors de la relance par la consommation, - Les libéraux refusent d'assumer leur responsabilité pour ce qui se passe et devraient garder profil bas. C'est sans doute vrai mais pas en ce moment. De mon point de vue, il est impossible d'aborder de façon frontale ces affirmations. En outre, les débatteurs collectivistes s'attendent justement à des tentatives de ce style et ils ont des réponses toutes prêtes.
Calembredaine Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 C'est l'impression que j'ai eue en lisant ceci. Je persiste à penser qu'il y mieux à faire que tenter de justifier le gros salaire d'un gros patron. ça ne doit pas être l'analyse du moment mais une remarque en passant. Si tu ne prends pas ouvertement parti pour les banquiers, c'est en tout cas la manière dont un tel discours sera très certainement perçu. En tout cas, ce sont certainement les réponses qui seront faites, tu as raison sur ce point. Il faut donc prendre quelques précautions oratoires en disant par exemple: "Je ne prends absolument pas la défense des pdg des banques mais je prône la conservation des compétences. Quand un navire est en difficulté dans la tempête, la dernière chose à faire est de mettre le capitaine William Bligh au fer ou de le jeter par dessus bord même si par ailleurs, il le mérite".
Bastiat Posted February 5, 2009 Report Posted February 5, 2009 Il faut expliquer pourquoi c'est une très mauvaise décision sans sombrer dans l'angélisme ou le repentir. Pour faire repartir le système financier, il faut des gens compétents avant tout chose. Pas des philanthropes. On ne demande pas à mère Thérésa de diriger Dexia.Et des gens compétents, ça se paie et c'est bien maintenant, au pire moment, que les banques en ont le plus besoin. Ces gens ont fait des erreurs mais ils restent les meilleurs. C'est marrant, je ne vois pas, mais alors pas du tout la chose du même œil est ça m'étonne de toi. Mon P.O.V est précisément que c'est en fait un privilège pour ces banquier de toucher 500 000 $ alors que leur banque aurait du faire faillite, étre rachetée par d'autres. Ils auraient probablement perdu leur job, que plein de numéros 2 ou 3 feraient certainement l'affaire pour les remplacer et auraient été tout a fait satisfait d'avoir ce salaire et ce poste. 500 $ ou 500 k$, ces gens sont payés avec l'argent du contribuable, c'est cela l'anomalie, et c'est toute la schizophrénie des socialistes.
h16 Posted February 6, 2009 Report Posted February 6, 2009 C'est pourquoi la seule position tenable était, dès le départ : "laissez les banques choir".
Bastiat Posted February 6, 2009 Report Posted February 6, 2009 Sans compter que les subventions massives à certaines entreprises (ie les banques), justifient en permanences des argumentaires protectionnistes "PourNePasQueL'argentFuiiiiie".
Krissou Posted February 6, 2009 Report Posted February 6, 2009 Sur le thème des banques, je pense qu'Aurélien a été tout à fait pertinent en s'attachant à faire le distinguo entre les banques françaises et les banques d'autres pays comme les USA notamment. Il a justement relevé qu'il n'y avait pas eu de défaillance ce qui dénote une certaine prudence et que l'intervention de l'Etat s'était faite sans leur consentement. Il y a certainement des angles d'attaque qui seraient favorables en temps de crise à un discours libéral. Le coût des mouvements de grève en est un, la nuisance des plans de relance en est un autre. Encore une fois, ce qui va nuire à l'argumentation c'est l'exemple donné par la chute de pays estampillés comme libéraux tels que l'Irlande, l'Angleterre ou le Japon.
Calembredaine Posted February 6, 2009 Report Posted February 6, 2009 C'est pourquoi la seule position tenable était, dès le départ : "laissez les banques choir". Exactement. Cela dit, si l'Etat achète des actions et prend part au conseil d'administration, rien à dire. Mais il décide de filer du pognon sans entrer dans le capital, il ne peut donc pas s'ingérer dans la gestion des entreprises. C'est d'ailleurs que qu'à dit en substance, "c'est-qui?" sur BFM hier soir. D'ailleurs, s'il continue dans cette voie, je vais finir par me rappeler son nom. Encore une fois, ce qui va nuire à l'argumentation c'est l'exemple donné par la chute de pays estampillés comme libéraux tels que l'Irlande, l'Angleterre ou le Japon. L'Angleterre et le Japon libéraux?
Krissou Posted February 6, 2009 Report Posted February 6, 2009 Tss, tss, j'ai dit qu'ils étaient estampillés comme tels, pas qu'ils l'étaient. Faire comprendre cela à quelqu'un qui n'entend rien au libéralisme et qui d'ailleurs n'a pas envie de comprendre demande bien plus de temps qu'on peut en avoir lors d'un débat à la radio.
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