DiabloSwing Posté 10 mars 2009 Signaler Posté 10 mars 2009 Internationale du comité contres les chats! C'est l'hypothèse la plus vraisemblable, surtout avec la recrudescence des lolcatz.
Timur Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 La république tcheque est-elle un bastion de libéraux:lien vers la video: http://online.wsj.com/video/economics-czec…9659C3302E.html Le président de la république Tcheque n'a aucun poids en europe avouons le mais cela montre qu'il existe des gens censés aux têtes des Etats. Qu'en pensez-vous? Magnifique.
A.B. Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Le président de la république Tcheque n'a aucun poids en europe avouons le Il est quand meme president de l'union europeenne hein…
Dardanus Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Je ne comprend pas comment tu ne peu pas faire la différence entre http://books.google.fr/books?id=ErbTz5rerB…-1835#PPA105,M1 et et la loi JF qui commence à mettre sous tutelle les profs, les écoles libres et les parents au moyen de l'inspection. http://www.r-lecole.freesurf.fr/doc-hist/loiferry.html Organiser une école unique, centralisée, uniformisée, subventionnée disposant d'un programme unique conçu par le ministère et donc excluant par définition toute liberté de choix à moins de payer deux fois, n'est PAS libéral et ne pouvait RIEN donner d'autre que ce que l'on a aujourd'hui. Guyzot et Ferry n'ont quand même rien à voir. Il n'y a nul "extrémisme" à dire celà. C'est Guizot qui pour la première fois a institué un programme pour les écoles primaires (lire le texte de la loi pas des schémas, SVP) Guizot, libéral, considérait que l'État devait intervenir : sous une forme qui nous parait très modérée aujourd'hui mais à l'époque c'était totalement nouveau pour le primaire. L'instituteur était sous la tutelle du curé (qui était un fonctionnaire, je le rappelle) sous la Restauration et le Second Empire et était soumis à l'approbation du recteur de toute façon depuis Napoléon. Les écoles étaient subventionnées dans toutes les communes qui en avaient les moyens avant Ferry sans aucune liberté sauf sous la Monarchie de juillet et sous une forme bien particulière : à l'époque de Louis-Philippe, si le maire était clérical c'était des écoles congréganistes, s'il était anticlérical, il nommait des instituteurs laïcs. Pour le reste, l'enseignement primaire était monopolisé par des congrégations, favorisés sous la Restauration et le Second Empire. Donc le maire choisissait les instituteurs et ceux-ci bénéficiaient d'une subvention municipale ou de mise à disposition de locaux. Les enfants pauvres ne payaient pas. Aucun choix donc pour les familles, surtout dans les campagnes : en 1880, dans mon département, 70 % des enfants étudiaient dans des établissements congréganistes. Dans une ville comme Saint-Étienne : quasiment toutes les écoles primaires étaient congréganistes (les seuls aidés financièrement par la municipalité) sous le Second Empire. Il y avait quelques petites écoles laïques privées sans moyens. Les républicains arrivés au pouvoir municipal décident de créer des écoles laïques tout en conservant les autres (on était sous l'Empire libéral). Dès que la République a été installée, la municipalité républicaine a laïcisé toutes les écoles subventionnées par la ville. Cela montre ce qu'était la pratique des municipalités. Je ne défends pas Ferry, j'essaie d'expliquer ce qu'était le système scolaire français au XIXe s. Il n'était pas libéral au sens où vous l'entendez aujourd'hui et c'est l'affrontement église catholique/Républicains qui explique pourquoi les républicains ont souhaité contrôler l'école publique et mis en place la laïcité.
Calembredaine Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Guizot, libéral, considérait que l'État devait intervenir. Soupir…
Lexington Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Il est quand meme president de l'union europeenne hein… C'est son premier monistre, Topolanek, qui l'est
G7H+ Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 C'est son premier monistre, Topolanek, qui l'est L'Union Europeenne n'a pas de president. Mirek Topolánek, premier ministre de la Republique tcheque, va presider le Conseil de l'Union Europeenne de janvier a juin 2009.
Dardanus Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Soupir… Vous pouvez soupirer tant que vous voulez, il n'empêche que ce sont des faits. Au XIXe s., âge d'or du libéralisme, la plupart des libéraux confrontées aux réalités, soit exerçant des fonctions locales, soit exerçant des fonctions nationales, considéraient légitime le financement public des écoles primaires et même des écoles secondaires (dans le cas des collèges municipaux) comme une nécessité. Dans le cas des écoles primaires, c'est pour une raison très simple : sans financement public, un très grand nombre d'enfants n'auraient pas été scolarisés. Or l'école primaire n'était destiné qu'aux enfants du peuple. Les bons bourgeois libéraux de ce temps considéraient qu'il était nécessaire que les gens du peuple sachent au moins lire et écrire. Il était impossible pour un instituteur dans la première moitié du siècle de vivre de son métier sans aide. Les congrégations mettaient comme condition à leur installation dans les villes la garantie de mise à disposition de locaux et un certain montant de subvention. Attention : financement public, ne signifie nullement enseignants fonctionnaires et Mammouth. Voilà ce qu'écrit Guizot à propos de sa loi : C'est pourquoi, tout en ressentant pour les détresses matérielles du peuple une profonde sympathie, j'ai été surtout touché et préoccupé de ses détresses morales, tenant pour certain que, plus il se guérirait de celles-ci, plus il lutterait efficacement contre celles-là, et que, pour améliorer la condition des hommes, c'est d'abord leur âme qu'il faut épurer, affermir et éclairer. C'est à l'instinct de cette vérité qu'est due l'importance qu'on attache partout aujourd'hui à l'instruction populaire" La loi Guizot a eu pour effet l'accès de la très grande majorité des enfants à une instruction élémentaire : c'était d'ailleurs son intention. Plus du tiers des communes n'avait pas d'école avant le vote de la loi, moins de 10 % 15 ans après le vote. A la veille des lois Ferry, quasiment toutes les communes avaient une école primaire.
José Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 La loi Guizot a eu pour effet l'accès de la très grande majorité des enfants à une instruction élémentaire : c'était d'ailleurs son intention. Plus du tiers des communes n'avait pas d'école avant le vote de la loi, moins de 10 % 15 ans après le vote. A la veille des lois Ferry, quasiment toutes les communes avaient une école primaire. Dans trois ans tous les Français peuvent savoir lire. Croyez-vous que nous en serons plus avancés ? Imaginez au contraire que, dans chaque commune, il y ait un bourgeois, un seul, ayant lu Bastiat, et que ce bourgeois-là soit respecté, les choses changeraient ! Visionnaire, le Flaubert : quand on voit que le 20 siècle totalitaire européen était presque complètement alphabétisé.
Coldstar Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Flaubert est un exemple à prendre avec des pincettes, il a adopté des vues politiques fort changeantes au cours de sa vie. Constant, lui, fut constant () dans son orientation vers la recherche de liberté.
Lexington Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 L'Union Europeenne n'a pas de president. Mirek Topolánek, premier ministre de la Republique tcheque, va presider le Conseil de l'Union Europeenne de janvier a juin 2009. Oui, enfin c'est moins faux quand même Je sais, c'est petit
ibinico Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 L'Union Europeenne n'a pas de president. Mirek Topolánek, premier ministre de la Republique tcheque, va presider le Conseil de l'Union Europeenne de janvier a juin 2009. Le Conseil européen en fait. Le Conseil de l'Union européenne correspond à ce que l'on appelle abusivement le "Conseil des ministres de l'UE", qui regroupe les ministres compétents selon les matières à débattre. Enfin, à ne pas confondre avec le Conseil de l'Europe, chargé de surveiller le respect des droits de l'homme sur notre continent.
David Boring Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 Ne pas confondre non plus avec le Conseil Européen de l'Union, qui regroupe les ministres incompétents qui trouvent que c'est pas une raison pour fermer sa gueule (les places y sont chères), le Conseil de l'Europe Unie, qui est le club de pétanque des parlementaires européens, l'Union Générale des Conseils Européens d'Europe, le syndicat pour la préservation des acquis sociaux des types qui se sont dégottés une bonne place dans un machin européen quelconque, et le Club des Branques Qui Choisissent les Noms des Institutions Européennes, une association de poètes maudits.
alex6 Posté 11 mars 2009 Signaler Posté 11 mars 2009 La loi Guizot a eu pour effet l'accès de la très grande majorité des enfants à une instruction élémentaire : c'était d'ailleurs son intention. Plus du tiers des communes n'avait pas d'école avant le vote de la loi, moins de 10 % 15 ans après le vote. A la veille des lois Ferry, quasiment toutes les communes avaient une école primaire. Les liberaux au XIXeme etaient majoritairement pour le controle des classes primaires par l'"etat", la liberte devant ensuite etre plus grande pour l'enseignement dit superieur. C'est une idee qui se defend encore aujourd'hui, considerant que l'on doit imposer un socle minimum de competence basique devant ensuite servir de base a la construction de la capacite a raisonner librement de chaque individu. Bien sur dans le monde merveilleux des libertaires modernes, on se passe de ce type de reflexion qui furent pourtant au centre des debats du XIXeme visant a savoir ce que l'on devait faire avec l'heritage napoleonien.
Brock Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Bien sur dans le monde merveilleux des libertaires modernes, pique, pique, on s'envoie des petites piques…
alex6 Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Je ne fais que relever un fait, soit l'absence de reflexion autre que "l'etat ne doit pas intervenir du tout, nul part, jamais, point final", classique de la position libertaire. C'est cette position dogmatique qui met les liberaux hors du jeu politique, les liberaux dits classiques du XIXeme etaient dotes d'une bien plus grande intelligence politique. Certes cela n'a pas suffit a eviter l'EN…
Luis Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 C'est une idee qui se defend encore aujourd'hui, considerant que l'on doit imposer un socle minimum de competence basique devant ensuite servir de base a la construction de la capacite a raisonner librement de chaque individu. Comme vous y allez ! Il y a déjà ici l'idée que ce n'est pas la famille qui peut accomplir cela, "construire la capacité à raisonner librement de chaque individu", n'est-ce pas ? Si encore vous aviez dit simplement "apprendre à lire et à écrire"… edit : pas la famille, et pas non plus l'Eglise, n'est-ce pas ?
h16 Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Le Conseil européen en fait.Le Conseil de l'Union européenne correspond à ce que l'on appelle abusivement le "Conseil des ministres de l'UE", qui regroupe les ministres compétents selon les matières à débattre. Enfin, à ne pas confondre avec le Conseil de l'Europe, chargé de surveiller le respect des droits de l'homme sur notre continent. Oui. Le Conseil de l'Europe est une institution totalement indépendante des organes de l'UE. le Club des Branques Qui Choisissent les Noms des Institutions Européennes, une association de poètes maudits. Trop souvent oubliés, jamais assez conspués.
alex6 Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Comme vous y allez ! Il y a déjà ici l'idée que ce n'est pas la famille qui peut accomplir cela, "construire la capacité à raisonner librement de chaque individu", n'est-ce pas ? Si encore vous aviez dit simplement "apprendre à lire et à écrire"… Vous n'avez pas bien lu, la capacité à raisonner librement vient bien ensuite et ne regarde pas l'état. Enfin, une école publique peut être payante et non-obligatoire, les parents gardant bien sûr le droit d'élever leurs enfants comme bon leurs semble.
Hildegarde Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Je ne fais que relever un fait, soit l'absence de reflexion autre que "l'etat ne doit pas intervenir du tout, nul part, jamais, point final", classique de la position libertaire. C'est cette position dogmatique qui met les liberaux hors du jeu politique […] C'est connu, les libertaires sont de grands libéraux…
alex6 Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 C'est connu, les libertaires sont de grands libéraux… La tendance libertaire est bien présente au sein des libéraux, permettant un parallèle avec les marxistes dans le refus de toute autorité. La lutte insensée de certains libéraux contre l'Eglise en est une bonne illustration.
neuneu2k Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 La tendance libertaire est bien présente au sein des libéraux, permettant un parallèle avec les marxistes dans le refus de toute autorité. La lutte insensée de certains libéraux contre l'Eglise en est une bonne illustration. Tout a fait, mais l’amalgame entre les anarcap (refus des solutions étatiques, quelles qu’elles soient) et les libertaires (refus de la contrainte) est un peu rapide…
Hildegarde Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 La tendance libertaire est bien présente au sein des libéraux, permettant un parallèle avec les marxistes dans le refus de toute autorité. La lutte insensée de certains libéraux contre l'Eglise en est une bonne illustration. C'est vrai, entre les Libéraux conservateurs, les Libéraux classiques et les Minarchistes, y a un tas de points communs avec les Anarcho-communistes… Je suis même certain que Bastiat, en fait il est socialiste…
Randian shithead Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 La tendance libertaire est bien présente au sein des libéraux, permettant un parallèle avec les marxistes dans le refus de toute autorité. La lutte insensée de certains libéraux contre l'Eglise en est une bonne illustration. On peut savoir ce qui constitue une "lutte insensée" ?
Luis Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Vous n'avez pas bien lu, la capacité à raisonner librement vient bien ensuite et ne regarde pas l'état. Enfin, une école publique peut être payante et non-obligatoire, les parents gardant bien sûr le droit d'élever leurs enfants comme bon leurs semble. D'accord, je comprends mieux. La critique de certains ici, comme quoi il ne fallait pas dès le début envisager d'imposer la moindre instruction par le biais de l'Etat, n'est-elle pas fondée, même si elle est bien sûr facile ? Je vois déjà une dérive, pour ma part, dès le moment où l'on considère que le curé ne doit plus avoir l'autorité morale dans l'école - si je me souviens bien de ce qu'a écrit Dardanus. Puisque cela signifie que c'est maintenant la République, représentée par l'instituteur, qui l'a.
h16 Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Je suis même certain que Bastiat, en fait il est socialiste… Et gay-bi-trans, aussi.
ibinico Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Les Républicains avaient également besoin d'une instruction populaire pour ne pas revivre le fiasco de la deuxième République, et l'élection de Bonaparte en 1848. C'est le fameux mythe du "citoyen éclairé".
Hildegarde Posté 12 mars 2009 Signaler Posté 12 mars 2009 Et gay-bi-trans, aussi. Les trois à la fois ? Houaaaaaaa
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