Frenhofer Posté 11 mai 2009 Signaler Posté 11 mai 2009 Salut à tous ! je suis nouvellement inscrit mais je lis le forum depuis un certain temps. Je suis étudiant à Dauphine et on n'a (presque) jamais entendu des grévistes ou des bloqueurs ici. Dans mon ancienne université à Amiens, il y a 3 pôles : Sciences, Droit-Eco et Sciences Humaines. Devinez qui est bloqué : Sciences Humaines bloqué depuis des lustres, Sciences vient de se débloquer, et Droit-Eco juste rétention des notes (à vérifier quand même, ça change tellement souvent). Donc, je suis content d'être à Dauphine afin que l'on puisse étudier sereinement et de façon sérieuse. Oui je sais c'est un grand établissement pas une université mais quand même. Il y a un point que je ne comprend pas : Pourquoi y a t il autant d'universités dans des villes telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc … avec un suffixe 1, 2, 3, … ? Pourquoi n'avoir pas fait des grosses universités du même genre qu'aux USA ? Le pourrissement de la situation est-il un acte volontaire du gouvernement afin de fermer (entre autres) certaines facs ? N'est-ce pas le moment d'accélérer les fusions (ou suppressions) des universités comme cela a été fait à Strasbourg ? Je n'ai pas d'à priori, j'aimerais juste votre avis, merci
Lancelot Posté 11 mai 2009 Signaler Posté 11 mai 2009 Salut à tous ! Bonjour. Pourquoi y a t il autant d'universités dans des villes telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc … avec un suffixe 1, 2, 3, … ?Pourquoi n'avoir pas fait des grosses universités du même genre qu'aux USA ? Pour rester dans ce que je connais, à Lyon il y a principalement 3 universités qui sont séparées pour des raisons historiques (Lyon 3 est née d'une sécession de professeurs de Lyon 2) ou pratiques (Lyon 1 s'occupe spécifiquement des matières scientifiques). Je suppose qu'on retrouve des situations similaires dans les autres grandes villes. Le pourrissement de la situation est-il un acte volontaire du gouvernement afin de fermer (entre autres) certaines facs ?N'est-ce pas le moment d'accélérer les fusions (ou suppressions) des universités comme cela a été fait à Strasbourg ? Je ne pense pas que le gouvernement soit capable de planifier à aussi long terme, mais ce n'est que mon avis.
F. mas Posté 11 mai 2009 Signaler Posté 11 mai 2009 Moi personnellement je n'ai aucun problème de grève avec mon université de rattachement (Paris IV). Ah oui, c'est normal, je suis en doctorat, je n'ai pas de cours.
john_ross Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Il y a un point que je ne comprend pas :Pourquoi y a t il autant d'universités dans des villes telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc … avec un suffixe 1, 2, 3, … ? Pourquoi n'avoir pas fait des grosses universités du même genre qu'aux USA ? Parce que historiquement les facultés ont toujours étaient séparées en France entre médecine droit et science comme en témoigne le patrimoine immobilier de nos universités. exemple bordelais : Faculté de Droit : place Pey Berland Faculté de Médecine : place de la Victoire Faculté des sciences : cours de la Marne. Et que quand elles ont étaient déménagées vers les nouveaux campus dans les années 60 on a conservé les structures administratives. Il est a noté une bizarrerie bordelaise jusque dans les années 1990 Bordeaux 1 étaient la faculté de Science et de Droit et elle été séparée en Bordeaux I Sciences et Bordeaux IV (Montesquieu) Droit. De plus la structure des universités françaises est en laboratoires contre départements à l'étranger qui fait qu'une fusion des universités est irréalisable avant la réforme interne de chaque université. Ce qu'il faut réformer c'est avant tout le mode de fonctionnement de chaque université avant de vouloir réaliser une fusion.
DoM P Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Quelqu'un connaitrait-il une fac de psycho, si possible dans la région parisienne, qui n'ait pas été massivement sujette à des blocages ? Je connais quelqu'un qui a besoin de changer de fac, vite. Merci
Lexington Posté 12 mai 2009 Auteur Signaler Posté 12 mai 2009 N'est-ce pas le moment d'accélérer les fusions (ou suppressions) des universités comme cela a été fait à Strasbourg ? Pour couler les rares facs qui s'en sortent actuellement? Non, au contraire.
Esperluette Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Tiens, un étudiant de Dauphine. Siège de l'ESIT (ouais je sais, même les vigiles ouvrent des yeux ronds, jamais entendu parler de ce truc dans leur bâtiment). Administrativement rattachée à Paris III, l'ESIT fort heureusement est localisée ailleurs. Ca me ferait mal qu'il y ait des grévistes dans ma nécole, tiens. Examens d'entrée + la première année éliminatoire, ça filtre les non-motivés. C'est pas pour glander ensuite et tout foutre en l'air avec des revendications oiseuses.
h16 Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 je suis nouvellement inscrit mais je lis le forum depuis un certain temps. Bienvenue. Je suis étudiant à Dauphine et on n'a (presque) jamais entendu des grévistes ou des bloqueurs ici. Pas trop étonnant. Pourquoi n'avoir pas fait des grosses universités du même genre qu'aux USA ? Parce que l'état n'a pas un rond. Et comme on y refuse le partenariat public/privé et/ou le sponsoring, l'état ne risque pas d'en trouver plus. Le pourrissement de la situation est-il un acte volontaire du gouvernement afin de fermer (entre autres) certaines facs ? Non, mais utilisé à bon escient, il pourrait permettre d'utiliser la force pour mater les kékés qui foutent la merde avec l'approbation des parents (ceux qui payent, finalement).
john_ross Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Non, mais utilisé à bon escient, il pourrait permettre d'utiliser la force pour mater les kékés qui foutent la merde avec l'approbation des parents (ceux qui payent, finalement). Et en plus juste avant des élections. Oh bien ça alors ça tombe bien.
free jazz Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Si jamais les examens n'ont pas lieu, je ne suis pas sûr que cela ne se finisse pas dans la violence contre les "grévistes", même si ce n'est pas le fait d'étudiants.Casser du bolcho beaucoup en rêvent.
john_ross Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Au prochain épisode c'est Chuck Norris qui va débloquer l'amphi?
David Boring Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Il y a un point que je ne comprend pas :Pourquoi y a t il autant d'universités dans des villes telles que Lyon, Marseille, Bordeaux, etc … avec un suffixe 1, 2, 3, … ? Pourquoi n'avoir pas fait des grosses universités du même genre qu'aux USA ? Le pourrissement de la situation est-il un acte volontaire du gouvernement afin de fermer (entre autres) certaines facs ? N'est-ce pas le moment d'accélérer les fusions (ou suppressions) des universités comme cela a été fait à Strasbourg ? Je n'ai pas d'à priori, j'aimerais juste votre avis, merci Les universités américaines, y compris les meilleures, sont loin d'être toutes gigantesques. Le MIT, leader du classement de Shanghai en informatique, c'est environ 10000 étudiants. Harvard, dans les 20000. Il y a de nombreuses universités françaises qui dépassent ces chiffres… Ensuite je ne vois pas de raison particulière pour qu'un gros machin fonctionne mieux que plusieurs structures plus petites, au contraire. En revanche il semble bien qu'effectivement le gouvernement souhaite privilégier les gros machins. La raison officiellement invoquée est "la visibilité internationale", c'est-à-dire que le but est d'arriver à apparaître un peu plus dans ces fameux classements internationaux en jouant sur la quantité. Maintenant je ne sais pas s'il y a une volonté délibérée de pousser vers une très hypothétique fermeture d'établissements. Je trouve assez amusant qu'on appelle "jouer le pourrissement" le fait de ne simplement pas capituler unilatéralement devant les revendications des camarades grévistes… Sinon, comme le dit Lexington, le fait que pratiquement chaque grande ville française ait sa fac poubelle en conflit social quasi permanent bien séparée d'autres universités permet au moins à celles-ci de fonctionner à peu près correctement pendant que les Che Guevara en herbe se concentrent sur leur terrain de jeu…
Brock Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 ahhh je comprends c'est une manip anti-terroriste alors Serieusement, c'est clair que toute cette agitation n'a aucun effet sur le gouvernement qui continue bizness as usual. Ils comptent probablement vider les bisounours avec l'emploi d'une force moderee a un moment ou tout le monde sera soit content de les voir partir, soit n'en aura rien a foutre. A l'issue de quoi les bisoubears tenteront une mega-manif antifasciste cet ete, qui sera debordee par la caillera et finira en jus de boudin. Au fait, la ronde a paris, elle tourne toujours?
Nick de Cusa Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Tiens, un étudiant de Dauphine. Siège de l'ESIT (ouais je sais, même les vigiles ouvrent des yeux ronds, jamais entendu parler de ce truc dans leur bâtiment). Administrativement rattachée à Paris III, l'ESIT fort heureusement est localisée ailleurs. … Ah si, grande école de traduction et interprétariat. La référence en France
Ash Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 «Je dis d'ailleurs à ces bloqueurs : méfiez vous, parce que l'opinion se retourne», prévient Xavier Darcos. «Les étudiants ne supportent plus, les familles non plus, et il n'y aura pas de diplôme. Il n'y aura pas de licence es grève, de mastère en pétition et de doctorat en blocage», ajoute-t-il, alors que les mouvements de protestation font peser des incertitudes sur la tenue des examens et, de facto, sur la validation de l'année universitaire. «Il s'agit de quelques dizaines d'individus qui bloquent les établissements et qui font que les élèves les plus modestes (…) sont dans une difficulté énormes, ils ne pourront pas peut-être valider leur semestre». http://www.lefigaro.fr/actualite-france/20…rs-de-facs-.php
john_ross Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Levée du blocage à Grenoble-III StendhalAFP 12/05/2009 Des enseignants et étudiants ont voté aujourd'hui à l'unanimité la levée du blocage du campus universitaire de Saint-Martin-d'Hères (Isère) de Grenoble-III, effectif depuis le 5 mai, pour protester contre les réformes gouvernementales. […] La présidence va "étudier" la "faisabilité" d'une neutralisation du semestre, "tant d'un point de vue juridique que dans ses modalités pratiques". Une neutralisation d'un semestre ne signifie pas "validation automatique", souligne le communiqué, mais "passage dans le semestre suivant" avec "nécessité de trouver les moyens, durant le cursus de 'récupérer' les crédits manquants". "Une réflexion sera menée dans les plus brefs délais sur l'ensemble de ces questions", précise l'université, qui se réunira en conseil d'administration le 15 mai. http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/05/…ii-stendhal.php Pour les étudiants en fin de cycle le problème reste entier.
h16 Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Ils comptent probablement vider les bisounours avec l'emploi d'une force moderee a un moment ou tout le monde sera soit content de les voir partir, soit n'en aura rien a foutre. A l'issue de quoi les bisoubears tenteront une mega-manif antifasciste cet ete, qui sera debordee par la caillera et finira en jus de boudin. Je le note. Je pense que l'écart au réel sera faible.
john_ross Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Le blocage vient d'être reconduit à Paris 3. On va tous crever. Dans ce cas veuillez au moins amener un bolcho avec vous merci.
Saucer Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 On va tous crever. De façon non naturelle, s'entend ? Ça nous évitera au moins une lapalissade.
Jiplasse Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Je trouve assez amusant qu'on appelle "jouer le pourrissement" le fait de ne simplement pas capituler unilatéralement devant les revendications des camarades grévistes… L'expression est juste parceque le gouvernement ne cède pas aux revendications mais dans le même temps il ne réprime pas le mouvement (globalement), il attend que ca se passe, que ca pourrisse. Au fait, la ronde a paris, elle tourne toujours? Non, ils en ont eu marre.
Saucer Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Non, ils en ont eu marre. Eh oui être résistant, c'est fatiguant. Il faut recharger les accus.
Nick de Cusa Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Non, ils en ont eu marre. Prix Flamby 2009. Quels cons. Mais quels cons.
LeSanton Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Ils auront probablement eu une vague idée de l'infini ("ronde infinie") qui les a effrayés…
h16 Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Eh bien je trouve ça regrettable. Là, ils sont juste un peu ridicules. S'ils avaient fait 10.000 heures, là, on aurait pu facilement les moquer, les montrer du doigt, et tout ça. Là, c'est juste une performance pitoyable totalement banale. Médiocre dans la connerie, voilà tout ce à quoi peut aspirer l'université fraônçaise en grève.
Salatomatonion Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Pêché par une copine sur un forum étudiant (je suppose, faudra que je lui demande le lien, ça a l'air d'être une mine ). Je me demande toutefois si ce n'est pas un troll tant le trait est forcé côté "ignare qui tente d'écrire" à défaut de penser. Maw, je chuit d'akord avec Gwendo. Le blokage et la non ten des exams son des molliens de pretion laigitimes pour fère plier se gouvernement capitalist d'otant plus qu'il on étai votez démaucratiquement a l'AG. Je suis sure ke dens le future, on parlera de nous come on parle des gens de mais 68. On va être çailèbre!!Façont, Lille 3 nous donneras nos examains et nos partielles avec memtion Trè Bien parce ke on se sera bien mobilisét cet année contre Sarkosyt et ses réformes tirannikes.Donc au lieu de révisai, vennais nonbreux de main. Revoter la non tenu des exams venet mannifester dans la ru avec nous.Pour infos: la bibliothaique Michelet ferment a 17h pandant le blokage." Si ce n'est réeellement pas un troll, on peut espérer que la sélection naturelle ne laissera pas plus d'une génération de survie à ces mous du bulbe.
ernest Posté 12 mai 2009 Signaler Posté 12 mai 2009 Gros fake - ou troll. Même si Finkielkraut a raison sur la baisse du niveau grammaticale à l'école publique, c'est içi une caricature grossière.
Lexington Posté 12 mai 2009 Auteur Signaler Posté 12 mai 2009 Si ce n'est réeellement pas un troll, on peut espérer que la sélection naturelle ne laissera pas plus d'une génération de survie à ces mous du bulbe. Troll
Esperluette Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Je plussoie de plus en plus vigoureusement la perspective d'un diplôme citoyen spécialisé en grève, blocage, pétition, écologie, démocratie et diversitude.
neuneu2k Posté 13 mai 2009 Signaler Posté 13 mai 2009 Je plussoie de plus en plus vigoureusement la perspective d'un diplôme citoyen spécialisé en grève, blocage, pétition, écologie, démocratie et diversitude. C’est vrai quoi, l’importance sociale de la lutte citoyenne ne peut être surestimée, il est dangereux de laisser n’importe qui pratiquer l’agitation et de laisser le marché sélectionner les agitateurs, quelle garantie à t’on de la qualité de cette agitation, comment peut on laisser ainsi des gens, sans formation, sans diplômes, agiter anarchiquement sans la moindre régulation. Il est urgent de professionnaliser cette activité, je propose la création d’une commission de la professionnalisation de l’activité syndicale violente, suivie de la signature d’une convention collective entre les syndicats et les syndicats de syndicalistes pour encadrer la formation, le recrutement et la rémunération de cette profession.
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