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Les facs en grève régulière désertées par leurs étudiants


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Posté
En parlant de con-science politique chez les jeunes, j'étais en 2002 (la fameuse année où Jean-Marie Le Pen était au second tour de l'élection présidentielle) dans un lycée parisien à bonne réputation, et il y avait des panneaux dédiés à la campagne, juste devant l'entrée. A l'époque, la politique et moi ça faisait 8, mais quelle ne fut pas ma consternation quand j'ai vu la seule inscription "Connard de droite" taguée sur l'affiche de campagne de Jacques Chirac.

Grâce aux Guignols, on sait maintenant que FN = naziraciste = extrême-droite = caca, et donc, par extension, droite = caca (et c'était avant Sarkozy).

C'est la technique Mitterrand

Posté
En parlant de con-science politique chez les jeunes, j'étais en 2002 (la fameuse année où Jean-Marie Le Pen était au second tour de l'élection présidentielle)

Oh oui, c'était bidonnant. J'étais étudiante à l'époque et je m'étais tapé 800 bornes pour aller voter au premier tour. Le soir du dépouillement, des relations diverses m'ont appelée pour que j'aille manifester dans la rue et beugler de rage. Quand j'ai déclaré que je ne comptais pas me déplacer de nouveau pour voter au second tour, j'ai été incendiée.

Aucune de ces bonnes âmes indignées n'était alors inscrite sur les listes électorales.

=> :icon_up:

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Plus tard, en 2004, lors des épreuves du bac général, on a eu droit à une manif sous nos fenêtres (avec pancartes de la CGT, merguez, mégaphones et tout l'attirail), car c'est par-là que passent toutes les manifs dans ce coin-là de Paris. Pendant une épreuve de maths décisive de 4 heures, ce n'était ni sérieux ni intelligent. Aucun sens de la solidarité.

En même temps rester 4 heures dans cette épreuve, c'est pas très sérieux non plus

:icon_up:

Posté
Distribution record du premier grade universitaire cette année.

Bac: taux de réussite à 86%, un record

Ca promet une belle année universitaire.

+ 1

Et des diplômes universitaires top niveau quelques années après! :icon_up:

Posté

Bande de réac

Les cerveaux des jeunes français sont bien mieux fait que les votre. Pour preuve les statistiques du Bac meilleures d'années en années.

Plus sérieusement je pense que dans les matières scientifiques et en anglais le niveau augmente. La baisse en français, histoire, géographie s'explique sûrement par un manque d'intérêt des élèves.

Posté
Plus sérieusement je pense que dans les matières scientifiques et en anglais le niveau augmente. La baisse en français, histoire, géographie s'explique sûrement par un manque d'intérêt des élèves.

Uuuumf…

Fut un temps où il y avait de l'algèbre au lycée tout de même.

Posté
Uuuumf…

Fut un temps où il y avait de l'algèbre au lycée tout de même.

Comme ?

D'ailleurs il semblerait qu'une épreuve pratique de mathématique est à l'étude au bac.

L'objectif de l'épreuve est d'évaluer les compétences des élèves dans l'utilisation des calculatrices et de certains logiciels spécifiques en mathématiques. Il s'agit d'évaluer chez les élèves, la capacité à mobiliser les technologies de l'informatique et de la communication pour l'enseignement (TICE) pour résoudre un problème mathématique

(badurl) http://eduscol.education.fr/D1115/epr_pratique_presentation.htm (badurl)

Posté

Qu'on évalue la capacité d'un étudiant à maîtriser mathématica pour des graphes 3D avec évolution dans le temps, ou pour faire une intégration double ou triple, je veux bien. Mais de quels logiciels mathématiques les lycéens peuvent-ils avoir besoin ?

Des baffes.

Posté
Plus sérieusement je pense que dans les matières scientifiques et en anglais le niveau augmente. La baisse en français, histoire, géographie s'explique sûrement par un manque d'intérêt des élèves.

Pas dans les matières scientifiques. Les programmes descendent. La compétence attendue à programme égal baisse. La clémence du correcteur pour la même compétence attendue s'étend. Je t'assure que le niveau baisse sans l'ombre d'un doute.

En revanche, en anglais, le visionnage de films et surtout de séries en VO a, je pense, amélioré le niveau de débrouillardise linguistique moyenne du lycéen.

Posté

réf nécessaire

Après le symptôme du moi mieux que les autres du gauchiste, le syndrome du c'était mieux avant du libéral :icon_up:

Posté
réf nécessaire

Je te fais un exposé quand tu veux en face à face. Il s'agit de mon expérience personnelle.

Comparer bac S et ancien bac C ou D.

On peut aussi comparer bas S session 1999 et bac S session 2009.

Posté
Comparer bac S et ancien bac C ou D.

Je vous parle du niveau des élèves, vous me parlez de diplômes.

Le niveau demandé au bac est bien inférieur à celui qui m'a été demandé pendant l'année scolaire.

Posté
Les élèves ne peuvent avoir un niveau supérieur à celui des programmes, qui subissent des cures d'amaigrissement constantes depuis des années.

C'est moins une question de quantité que de qualité et de méthodes. Voilà le résultat des expérimentations récentes :

À la rentrée de septembre 2008, des enseignants ont donné, à 1 348 lycéens de seconde une dictée de douze lignes, avec des phrases et des mots simples.

Le résultat vient de sortir dans les journaux : deux tiers des élèves ont eu zéro, 86 % n’ont pas eu la moyenne.

(…)

Ces frankensteins de la pédagogie n’ont pas le droit de continuer à massacrer le cerveau de nos enfants.

Selon la dernière étude de la Direction de l’évaluation et de la prospective (ministère de l’Éducation), parue en janvier 2009 :

• À la même dictée, les enfants font aujourd’hui 37 % de fautes en plus qu’en 1987.

• En grammaire, les erreurs ont augmenté de 57 %.

• En CM2 (7e), un élève sur trois ne sait pas écrire correctement « Le soir tombait ».

• En calcul, « on enregistre une forte baisse des résultats touchant tous les niveaux de compétence ».

http://www.soseducation.com/rw_en-action_2…nos-enfants.php

http://www.soseducation.com/

Posté
C'est moins une question de quantité que de qualité et de méthodes.

Oui, l'allègement des programmes est un symptôme lié à la volonté de maintenir un taux de réussite constant. C'est juste un moyen simple de constater que la hausse du niveau n'est qu'une fable.

Posté

Je comprend pas le probleme que le bac soit donné. Le bac vaut plus rien et alors ? ça fait bien longtemps qu'il ne sert plus a selectioner.

Posté
Je comprend pas le probleme que le bac soit donné. Le bac vaut plus rien et alors ? ça fait bien longtemps qu'il ne sert plus a selectioner.

Le problème c'est que l'enseignement supérieur est public et qu'il suffit d'un bac (même pro) pour s'inscrire à la fac.

Et à force d'envoyer des flots d'étudiants dans les universités celle-ci ne peuvent plus faire face et le niveau des diplômes baisse.

A tel point que l'on va passer le recrutement des enseignants de bac+5.

Donc si même l'état reconnait la faillite de l'université c'est qu'elle est plus qu'avérée.

Posté
Le problème c'est que l'enseignement supérieur est public et qu'il suffit d'un bac (même pro) pour s'inscrire à la fac.

S'ils n'ont pas le niveau, ils ne tiendront pas longtemps.

Posté
S'ils n'ont pas le niveau, ils ne tiendront pas longtemps.

Et quel est l'intérêt de maintenir en vie le plus grand employeur du monde, 1.200.000 employés (ou est-ce plus maintenant) pour que ça ne serve à rien?

Posté
C'est moins une question de quantité que de qualité et de méthodes. Voilà le résultat des expérimentations récentes :

http://www.soseducation.com/rw_en-action_2…nos-enfants.php

http://www.soseducation.com/

Je crois que le même phénomène se constate dans tous les pays occidentaux. Jeter la pierre aux enseignants français est un peu facile et occulte des facteurs plus importants à commencer par le fait qu'il n'est pas utile d'être bien payé et donc d'avoir été un bon élève pour réaliser les aspirations de l'époque : ipod, écran géant, baskets, macdo.

Posté
Je crois que le même phénomène se constate dans tous les pays occidentaux. Jeter la pierre aux enseignants français est un peu facile et occulte des facteurs plus importants à commencer par le fait qu'il n'est pas utile d'être bien payé et donc d'avoir été un bon élève pour réaliser les aspirations de l'époque : ipod, écran géant, baskets, macdo.

C'est sur les pédagogistes qu'il faut jeter la pierre, et la méthode globule en particulier.

PS : heureusement que j'ai eu des vraies institutrices au primaire et que j'ai appris à lire à la syllabique.

Posté
Le problème c'est que l'enseignement supérieur est public et qu'il suffit d'un bac (même pro) pour s'inscrire à la fac.

Et à force d'envoyer des flots d'étudiants dans les universités celle-ci ne peuvent plus faire face et le niveau des diplômes baisse.

Le voilà le problème à mon avis: l'enseignement supérieur est public. Et accessible au plus grand nombre. Alors que les bonnes âmes de gauche (et de droite, parfois) y voient une formidable avancée, le système se transforme en un grand mensonge pour de très nombreux jeunes qui, une fois leur diplôme obtenu, ne trouvent pas de postes équivalents, de près ou de loin, à leur niveau d'études. La pyramide des emplois ne change pas en fonction des formations des gens. Il y aura toujours plus de monde à la base qu'au sommet. Alors quel est l'intérêt de former, au frais du contribuable, toujours plus de Bac + 5?

Posté
C'est sur les pédagogistes qu'il faut jeter la pierre, et la méthode globule en particulier.

PS : heureusement que j'ai eu des vraies institutrices au primaire et que j'ai appris à lire à la syllabique.

Y'a pas que les pédagogues à jeter dans l'éduc. nat., il y a tout le fonctionnement derrière qui est à chier.

Exemple avec ma mère, directrice de SEGPA : elle dispose d'une dotation horaire globale (DHG pour les intimes) de 178,50 heures, c-à-d un "budget" d'heures à respecter à répartir entre ses profs [1]. Mais oh magie de l'éducation nationale, si tu additionnes le nombre d'heures de chaque matière indiqué dans les programmes, celui-ci dépasse la DHG. Donc si elle veut donner des heures de physqiue, elle doit réduire le nombre d'heures de français par exemple.

[1] : enfin "ses" profs : on lui fournit un certain nombre de profs qu'elle ne choisit pas et sur lesquels elle n'a pas autorité car leur supérieur hiérarchique reste l'inspecteur d'académie, donc les gros branlous qui rendent pas leur rapport d'activité, elle ne peut pas y faire grand chose.

Posté
Y'a pas que les pédagogues à jeter dans l'éduc. nat., il y a tout le fonctionnement derrière qui est à chier.

Je ne voulez pas me lancer sur l'inorganisation de la bête.

Le voilà le problème à mon avis: l'enseignement supérieur est public. Et accessible au plus grand nombre. Alors que les bonnes âmes de gauche (et de droite, parfois) y voient une formidable avancée, le système se transforme en un grand mensonge pour de très nombreux jeunes qui, une fois leur diplôme obtenu, ne trouvent pas de postes équivalents, de près ou de loin, à leur niveau d'études. La pyramide des emplois ne change pas en fonction des formations des gens. Il y aura toujours plus de monde à la base qu'au sommet. Alors quel est l'intérêt de former, au frais du contribuable, toujours plus de Bac + 5?

La je vous arrête tout de suite la France produit en pourcentage de classe d'age moins de bac+5 que l'Allemagne.

Et le problème c'est bien plus la qualité de l'enseignement et des diplômes que le nombre de diplômés produit par an.

Un titulaire d'un Master en langues mortes d'Oxbridge n'a aucun problème à trouver un emploi correctement rémunéré.

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