ikichi Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 En France et dans les pays socialistes ont critique beaucoup les états unis en disant qu'il y a plus de pauvreté et que l'état n'intervient très peu contre les inégalités. mais les états unis est le pays où il y a le plus d'asbl et de dons privés contre la pauvreté. Les Américains seraient beaucoup plus souriant et sympathique qu'en France sauf peut-être dans certains quartiers de grandes villes très denses. Ce qui doit avoir un impact significatif sur la qualité de vie de tout le monde… Donc ma question est : Même si financièrement il y a plus de pauvretés en pourcentage aux états unis, la qualité de vie lorsqu'on est plus pauvre que les autres est-elle généralement meilleur qu'en France de part l'attitude et l'altruisme des Américains ? Est-il préférable d'être un clochard là-bas qu'ici ?
A.B. Posté 13 juin 2009 Signaler Posté 13 juin 2009 Est-il préférable d'être un clochard là-bas qu'ici ? C'est quoi un clochard ? Y'a plein de types de clochards…
ikichi Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 je voulais surtout parler des personnes sous le seuil de pauvreté.
Randian shithead Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 je voulais surtout parler des personnes sous le seuil de pauvreté. C'est loin d'être des clochards alors. Disons qu'en France, tu toucheras plus d'aides, mais que tu as plus de chance d'y rester longtemps, sous le seuil de pauvreté. Bon, en plus, le seul de pauvreté étant relatif au salaire médian, il doit être plus élevé aux États-Unis.
ernest Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 En France, on estime que ce n'est pas décent - humainement ! - de travailler pour 500 euros/mois. On offre donc un minimum, en signe de charité et d'instinct tribal socialiste. Aux USA, un type gagnera le même revenu, mais travaillera 40 heures par semaines. C'est toute la différence - en caricaturant un peu - entre les pauvres selon les mentalités de part et d'autre de l'atlantique non ?
teabag Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 je voulais surtout parler des personnes sous le seuil de pauvreté. Le seuil de pauvreté n'est pas fixé de la même façon en France et aux Etats Unis. Chez nous il est fonction du salaire médian tandis qu'aux Etats Unis il est fonction du panier de consommation et donc du coût de la vie, ce qui est bien différent. L’existence d’inégalités de fait, naturelles et inévitables dans une société libre, est évidemment plus fortement marquée dans les pays aux politiques moins interventionnistes comme aux USA. Plus riche et plus dynamique dans son ensemble, la société américaine possède toutefois autant de personnes pauvres que la France. La comparaison de la situation française à la situation américaine montre que la redistribution peut être à la fois plus efficace en profitant aux plus pauvres avec des prélèvements publics pourtant plus faibles. À la plus grande efficacité des politiques de redistribution au profit des populations nécessiteuses, on doit ajouter l’engagement plus fort de la société civile américaine. Il convient donc de torde le cou à quelques préjugés trop largement partagés sur l’horreur américaine, où les plus pauvres n’auraient rien et les plus riches gaspilleraient tout. Cette courte comparaison permet également de relever une particularité française. La recherche de l’égalitarisme qui semble animer les politiques français se traduit finalement par la création d’inégalités criantes entre les secteurs protégés par l’État et la loi et les secteurs concurrentiels. Le système français, essayant de corriger les inégalités n’arrive qu’à en créer de nouvelles, sans pour autant rendre la redistribution plus efficace. Plus insidieusement, cette dichotomie existant entre le secteur protégé et le secteur concurrentiel s’accorde de moins en moins avec la croissance économique de la France, qui perd progressivement des places dans les classements mondiaux. Au fur et à mesure du retard économique et scientifique que nous prenons sur les autres pays industrialisés, se renforce la perception des inégalités, de moins en moins justifiables entre certaines personnes privilégiées, profitant du système, et les autres. http://www.ifrap.org/Les-mythes-sur-les-in…-Unis,0042.html
Jiplasse Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Témoignage que j'avais déjà posté quelque part içi et que j'avais trouvé intéressant : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009…57995_3224.html
Glockinette Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Témoignage que j'avais déjà posté quelque part içi et que j'avais trouvé intéressant : http://www.lemonde.fr/societe/article/2009…57995_3224.html Ce témoignage est très orienté - mais est-ce bien surprenant, venant du Monde? En tout cas, pour avoir vécu plus de 3 ans aux Etats-Unis, je ne me reconnais absolument pas dans ce qui y est écrit. Bon, certes je n'ai pas été SDF là-bas (en France non plus d'ailleurs ), mais j'ai travaillé l'été dans un motel assez "miteux" de Kansas City où j'ai cotoyé les "underdogs" de la société américaine. Ma conclusion? Oui, quitte à étre pauvre, il vaut mieux l'étre aux Etats-Unis qu'en France. Car aux US, les gens sont effectivement beaucoup plus sympas et souriants, ce qui a un impact sur tout le monde. Aussi parcqu'aux US, on vous donne votre chance. Riche ou pauvre, si vous voulez travailler, les portes s'ouvrent, la société vous encourage et il est possible de s'en sortir. Il y a de nombreux exemples, dont le President Obama - sa mere etait tellement fauchée lorsqu'il etait petit qu'ils recevaient des "food stamps" pour s'acheter à manger!! Pourtant, ça ne l'a pas empéché d'aller dans une des meilleures facs du pays (Harvard), et d'arriver jusqu'au sommet. Ce genre de parcours, non seulement c'est possible aux Etats-Unis, mais c'est encouragé, admiré. En France, la mentalité est vraiment différente. Petit bras et socialo-communiste. Si tu es pauvre, tu le restes. Tu te contentes de tes aides dites "sociales", d'une petite vie médiocre et c'est tout. Et tu te coltines des gens qui font la tête, et des remarques méprisantes ci et là de gens aigris par la vie ou par notre société.
Adrian Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 J Le coût de la vie est si élevé qu'il faut travailler très dur pour tout." Elle n'a rien acheté en France c'est pour ça.
Glockinette Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Elle n'a rien acheté en France c'est pour ça. + 1 En plus, honnétement c'est de la mauvaise foi de dire que le coût de la vie est plus grand aux US qu'en France. En comparant ce qui est comparable (grande ville ici c. grande ville là-bas, etc), c'est l'inverse: la vie est clairement moins chère aux Etats-Unis. Que ce soit pour l'immobilier, les habits, la nourriture, etc. Maintenant, si en plus on prend en compte les salaires, les revenus disponibles du français moyen ou de l'américain moyen pour vivre chaque mois, la vie aux Etats-Unis est incontestablement moins chère aux Etats-Unis.
Adrian Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 + 1En plus, honnétement c'est de la mauvaise foi de dire que le coût de la vie est plus grand aux US qu'en France. En comparant ce qui est comparable (grande ville ici c. grande ville là-bas, etc), c'est l'inverse: la vie est clairement moins chère aux Etats-Unis. Que ce soit pour l'immobilier, les habits, la nourriture, etc. Maintenant, si en plus on prend en compte les salaires, les revenus disponibles du français moyen ou de l'américain moyen pour vivre chaque mois, la vie aux Etats-Unis est incontestablement moins chère aux Etats-Unis. https://www.liberaux.org/index.php?s=&s…st&p=516952
ikichi Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 En plus de ça les rares personnes à être sympa et accueillant ici deviennent socialistes et prônent le vole de l'état dans les entreprises. En Belgique elio di rupo a l'air d'être très bien avec les gens de sa commune, mais il a la haine envers les entreprises et détruirait notre économie si tout dépendait de lui c'est dommage…
Domi Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 Voici deux liens vers le blog de Vincent BENARD. http://www.objectifliberte.fr/2004/08/le-libralisme-1.html http://www.objectifliberte.fr/2004/08/le-libralisme-2.html
Rincevent Posté 14 juin 2009 Signaler Posté 14 juin 2009 En Belgique elio di rupo a l'air d'être très bien avec les gens de sa commune, Intervention de Gadrel ou Lucilio dans 5, 4, 3…
ikichi Posté 14 juin 2009 Auteur Signaler Posté 14 juin 2009 je voulais dire qu'il était souriant et aimable avec les gens de sa commune, c'est tout. mais c'est peut-être les médias qui produisent cet effet…
ikichi Posté 17 juin 2009 Auteur Signaler Posté 17 juin 2009 Si on veut promouvoir le libéralisme il faut faire comme aux états unis. Répandre la joie et la bonne humeur, aider les pauvres et faire des dons.
L'affreux Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Est-il préférable d'être un clochard là-bas qu'ici ? Il est préférable de ne pas être clochard.
Glockinette Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 Si on veut promouvoir le libéralisme il faut faire comme aux états unis.Répandre la joie et la bonne humeur, aider les pauvres et faire des dons. Tout à fait d'accord.
Skit Posté 18 juin 2009 Signaler Posté 18 juin 2009 je voulais dire qu'il était souriant et aimable avec les gens de sa commune, c'est tout.mais c'est peut-être les médias qui produisent cet effet… Non, non. Lors de la formation de l'UMons il a susurré des choses très gentilles à l'oreille d'un pote.
ikichi Posté 18 juin 2009 Auteur Signaler Posté 18 juin 2009 Tout à fait d'accord. Il faut aussi encourager tout le monde à devenir riche en expliquent les meilleurs trucs pour l'être.
L'affreux Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Il faut aussi encourager tout le monde à devenir riche en expliquent les meilleurs trucs pour l'être. Il est facile de faire en sorte que tout le monde rêve d'être riche, il n'est pas possible que tout le monde le soit.
Nick de Cusa Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Il est facile de faire en sorte que tout le monde rêve d'être riche, il n'est pas possible que tout le monde le soit. Il y a des pays ou vraiment presque tout le monde est riche, à savoir non pauvre si on parle de vraie pauvreté (comme nous n'en voyon spour ainsi dire pas autour de nous). Il n'y a bien sûr pas de pays où beaucoup de gens ont le sentiment d'être riches, mais ça c'est une toute autre histoire.
L'affreux Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Dans ce cas, si l'on suit le raisonnement d'ikichi, le libéralisme devrait se retrouver tout promu.
Nick de Cusa Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Pas lu le raisonnement d'Ikichi, mais la moindre once d'intelligence permet de comprendre qu'il n'y a pas de lien entre être riche et être libéral.
L'affreux Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 On est d'accord. Pour revenir au sujet de la définition de la pauvreté, en revanche, je pense qu'une définition objective (de la "vraie pauvreté") n'existe pas. Par exemple le paysan d'un pays non développé qui ne possède rien mais qui est autosuffisant n'est pas miséreux, il est pauvre. Le SDF en France gagne dix fois la rémunération du paysan n'est pas seulement pauvre, il est miséreux.
Nick de Cusa Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 On est d'accord.Pour revenir au sujet de la définition de la pauvreté, en revanche, je pense qu'une définition objective (de la "vraie pauvreté") n'existe pas. Par exemple le paysan qui ne possède rien mais qui est autosuffisant n'est pas miséreux, il est pauvre. Le SDF en France gagne dix fois la rémunération du paysan en Afrique n'est pas seulement pauvre, il est miséreux. Ton SDF c'est justement la fraction infime incompressible pour laquelle il serait urgent de laisser à nouveau s'exprimer la charité dans le pays. La mise sous controle étatique de l'entraide, qui est, philosophiquement parlant, une INTERDICTION de la charité, est une calamité sans nom.
L'affreux Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 La fraction n'est pas si infime. Mais sur les conclusions, je le pense aussi. Je parlais de la définition de la pauvreté.
Nick de Cusa Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 La fraction n'est pas si infime. Mais sur les conclusions, je le pense aussi. Je parlais de la définition de la pauvreté. Elle a vocation à être infime dans un pays où on n'organiserait pas étatiquement la rareté de logements et où on ne fixerait pas étatiquement un coût plancher abusif pour les habitations. (Pour revenir à mon intervention sur la possibilité ou non d'un pays où presque tout le monde est riche). …Par exemple le paysan d'un pays non développé qui ne possède rien mais qui est autosuffisant n'est pas miséreux, il est pauvre. … Il est tout de même toujours à la merci d'une misère bien plus terrible que ton SDF : météo, accident, maladie, pillage (en particulier par les fonctionnaires en maraude) voire guerre.
L'affreux Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Il manque à ton raisonnement une dimension essentielle : le lien humain. Tu raisonnes d'un point de vue uniquement matérialiste. Du coup la nature de l'exclusion subie par de nombreux SDF dans les pays riches t'échappe. La précarité et la souffrance d'un SDF en Occident dépasse l'imagination, la vie d'un pauvre dans une société communautaire est une succession moments de joie exubérante.
José Posté 19 juin 2009 Signaler Posté 19 juin 2009 Il manque à ton raisonnement une dimension essentielle : le lien humain. Tu raisonnes d'un point de vue uniquement matérialiste. Ouais, bon… À cette aune-là, les riches pleurent aussi.
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