Glockinette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 .Ce n'est pas le moindre désaccord. Il ne s'agit pas de la liberter de fumer, il s'agit de déporter des gens. Tu saisis la nuance? Oui. . Mais je saisis aussi le fait que les "déportés" en question le sont car ils n'ont pas respecté les régles du jeu en vigueur dans le pays où ils se sont installé. No visa = no right to be here! Il y a des régles. Bonnes ou mauvaises, elles existent, et la moindre des choses pour les candidats à l'émigration est de respecter le pays dans lequel ils veulent s'établir. Le jour où une personne que tu connais même de loin subira ça, je peux te dire que tu ne verras plus les choses de la même façon. La seule raison pour laquelle je suis en France actuellement, c'est que je n'ai pas de visa de travail pour les US en ce moment. Et je n'irais pas de façon illégale, j'ai trop de respect pour ce pays. J'y ai déjà travaillé, légalement. Mon prochain travail là-bas, ce sera également de façon légale, avec le visa approprié. No visa = no right to work there! Que le libéralisme serve de refuge idéologique à des gens fondamentalement de droite qui voient le capitalisme comme un mal nécessaire, je peux l'admettre. Le capitalisme n'est pas un mal nécessaire. C'est une très bonne chose.
Rincevent Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Oui. rolleyes.gif . Mais je saisis aussi le fait que les "déportés" en question le sont car ils n'ont pas respecté les régles du jeu en vigueur dans le pays où ils se sont installé. No visa = no right to be here! Il y a des régles. Bonnes ou mauvaises, elles existent, et la moindre des choses pour les candidats à l'émigration est de respecter le pays dans lequel ils veulent s'établir. C'est un des grands problèmes du libéralisme. Quand la règle est objectivement mauvaise, faut-il la respecter ou l'enfreindre, et pourquoi ?
Randian shithead Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 C'est un des grands problèmes du libéralisme. Quand la règle est objectivement mauvaise, faut-il la respecter ou l'enfreindre, et pourquoi ? Oui, et puis bon, comme on parlait d'aides sociales et de vote clientèliste, c'est pas vraiment les clandestins le problème.
Glockinette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 C'est un des grands problèmes du libéralisme. Quand la règle est objectivement mauvaise, faut-il la respecter ou l'enfreindre, et pourquoi ? Pour tout ce qui touche à l'émigration/expatriation, à mon avis il faut la respecter. Pourquoi? Parceque les régles correspondent en principe à la volonté de la majorité des habitants du pays dans lequel on veut s'établir. Question de respect de base envers ses futurs concitoyens. Oui, et puis bon, comme on parlait d'aides sociales et de vote clientèliste, c'est pas vraiment les clandestins le problème. C'est vrai. Quoique certains partis tentent de récupérer le problème… En tout cas, c'est sûr que nous nous sommes clairement éloignés du sujet d'origine: la burqa.
Invité jabial Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Pour les raisons que j'ai expliquées, un pays, contrairement à une ville, ne peut légitimement avoir de "règles" autres que celles du droit naturel qui s'appliquent à tous et partout. Demander un visa pour passer aux frontières est un abus de pouvoir caractérisé. On peut respecter les formalités pour avoir la paix, comme des gens que je connais ont payé des racketteurs extra-étatiques pour avoir la paix. Ca ne change rien au fait que c'est illégitime.
Glockinette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Pour que notre mouvement se développe, nous n'avons pas besoin de modérer nos exigences et d'accepter de recruter des gens vaguement libéraux pour augmenter artificiellement notre nombre. Ce n'est pas une appelant un chat un chien qu'il le devient. En plus de brouiller notre message, ce genre de tactique à courte vue nuit à sa diffusion en attirant des personnes qui ne peuvent par nature pas travailler ensemble. Bien au contraire, nous avons besoin de diffuser aussi largement que possible un message aussi pur et cohérent que possible. Nous ne devons pas chercher à ce stade à convertir, mais à recruter des gens qui sont déjà sans le savoir des libéraux radicaux. Lorsque notre mouvement dépassera le stade du groupuscule, alors seulement nous disposerons du début du poids social nécessaire pour réellement changer l'opinion de qui que ce soit. Si les gens qui se reconnaissent dans l'aile libertarienne du parti républicain américain ne sont pas les bienvenus ici, fais le moi savoir en MP. Merci. .
Rincevent Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Si les gens qui se reconnaissent dans l'aile libertarienne du parti républicain américain ne sont pas les bienvenus ici, fais le moi savoir en MP. Merci. . Il me semble qu'ils sont les bienvenus ; ceci dit, personne ne prétend incarner la ligne exacte du forum. Et puis, entre autres à cause de leur histoire familiale, certains membres (dont ton serviteur) sont assez sensibles aux questions d'immigration.
José Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Pour tout ce qui touche à l'émigration/expatriation, à mon avis il faut la respecter. Pourquoi? Parceque les régles correspondent en principe à la volonté de la majorité des habitants du pays dans lequel on veut s'établir. La "volonté de la majorité" ? Même pas mal. Depuis quand la "majorité" est-il un argument pertinent de droit ou de justice ?
free jazz Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Il ne s'agit absolument pas d'une stratégie du pire. Il s'agit d'une stratégie du pire, cela a été dit explicitement : l'immigration comme moyen de détruire l'Etat social, par un mystérieux retournement historique. La fin qui justifie les moyens, l'espérance que la classe "exploitée" servira de détonateur à l'établissement de la nouvelle société, etc. Tout cela c'est du bolchévisme bon teint recouvert d'un vernis libéral. En fait, penser ça prouve que dans ton esprit les immigrés arrivent en masse pour profiter des subventions, ce qui est totalement délirant. Je te répondrai donc ceci : si vous voulez prôner la déportation des immigrés supposément venus profiter des subventions, allez prendre votre carte du FN et fondez-y le nouveau courant des Libéraux Nationalistes, vous y trouverez des gens aussi anti-impôts que vous et moi. En fait ça prouve surtout que tes accusations répétées de fascisme relèvent de la même passion. Si vous n'êtes pas d'accord avec les projets de l'élite révolutionnaire, c'est donc que vous êtes des fascistes. On connaît la chanson habituelle, d'autres l'ont jouée avant. Sont donc des fascistes aussi les naturalisés et leurs enfants, qui habitent dans les quartiers et qui constatent que les problèmes existent autour d'eux. Voilà bien un point de vue délirant au sens propre, avec déni de réalité aggravé. Subventionner massivement de nouveaux entrants par la spoliation dans le système de redistribution, en les inféodant à l'Etat providence par des liens d'assistanat, ce n'est évidemment pas participer pleinement à l'engraissement de l'Etat. Subventionner leur intégration forcée, ça n'engendre évidemment ni problèmes sociaux, ni frustration, ni racisme, ni le développement autoritaire de l'Etat planiste. On le voit chaque jour avec la multiplication d'hydres comme la Halde, les commissariats à la diversité, à l'égalité des chances, à la discrimination positive et autres joyeusetés citoyennes. D'ailleurs ce sujet sur l'interdiction du voile intégral en est la preuve, les problèmes n'existent pas. J'aimerais rappeler que le niveau de vie en pologne reste extrêmement bas et le système français d'aides sociales unique au monde ; pourtant, et malgré l'établissement de la libre circulation entre les pays, on ne voit pas des hordes de polonais débarquer pour vivre des aides sociales. Est-ce à dire qu'ils sont plus travailleurs que les méchants afro-arabes? C'est marrant quand même - le plombier polonais et le profiteur arabe avec 12 gosses, et non pas l'informaticien sénégalais et le profiteur de souche délégué syndical qui consomme un salaire et produit des manifs. Je cite Pascal Salin, un vilain fasciste, lui aussi : " Par contraste, lorsque le territoire est étatisé, il est intéressant de venir bénéficier de tout ce qui est fourni à coût faible ou nul et de contribuer le moins possible au financement des biens publics en question. L'étatisation du territoire a donc une double conséquence : non seulement elle crée une incitation à immigrer qui, sinon, n'existerait pas, mais cette incitation joue uniquement pour les moins productifs, ceux qui reçoivent plus qu'ils ne fournissent, alors qu'elle décourage les immigrants productifs, ceux qui paieraient plus d'impôts qu'ils ne recevraient en biens publics. Comme toute politique publique elle crée donc un effet-boomerang. En effet, elle fait naître des sentiments de frustration de la part de ceux qui supportent les transferts au profit des immigrés et elle est donc à l'origine de réactions de rejet : le racisme vient de ce que l'État impose aux citoyens non pas les étrangers qu'ils voudraient, mais ceux qui obtiennent arbitrairement le droit de vivre à leurs dépens. (…) Les règles actuelles de l'immigration créent un problème spécifique de ce point de vue. En effet, l'immigration est en principe interdite, mais on laisse passer une immigration de " mauvaise qualité ", composée en majorité de personnes qui ne sont pas des innovateurs. Cela résulte évidemment du système de subventions dites sociales qui modifie la rémunération relative entre les deux catégories, mais aussi du fait que les critères de la politique d'immigration n'ont rien à voir avec les capacités des hommes : on favorise le regroupement familial, l'installation de vrais ou de faux exilés politiques, on régularise la situation de clandestins. Un innovateur, pour sa part, ne cherche pas à vivre de subsides et il ne peut pas se contenter de vivre en clandestin. La politique d'immigration le décourage de tenter sa chance. C'est donc dans la situation actuelle d'encouragement à l'immigration des moins productifs et de contrôle de l'immigration - et non dans le cas où il y aurait liberté d'immigration et moindre étatisation de la société - que l'immigration pèse sur les salaires réels. Et c'est donc dans cette situation que les migrants sont perçus à juste titre comme des concurrents sur un marché du travail où les conditions ne s'améliorent pas rapidement. Mais au lieu d'imputer la baisse du salaire réel à l'immigration, il conviendrait de l'imputer à la politique d'immigration et à la politique sociale. " http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…hp?articleId=93 Bon, maintenant j'attends ton jugement d'excommunication de Salin, puisque Salin n'est plus un libéral, il est passé lui aussi dans le camp ennemi. Aussi longtemps que je serai sur ce forum, je défendrai les droits des gens que d'aucuns considèrent comme quantité négligeable et non prioritaires par rapport aux leurs. Si c'est un procès politique que de rappeler que le libéralisme c'est aussi historiquement l'ouverture des frontières aux personnes et aux biens, alors je ferai un procès politique par jour. Je pense que tu es déconnecté de la réalité, en partant d'abstractions flottantes, et n'ayant aucune idée de la vie quotidienne dans nos riantes banlieues de la diversité, qui ont à faire face aux difficultés multiples liées à une politique d'immigration de substitution dans certaines villes. Pour l'instant tu te contentes de belles indignations pleines de moraline pour montrer combien tu as les mains propres et l'âme idéologiquement pure. C'est peut-être gratifiant pour l'égo de s'applaudir ainsi, mais ce faisant tu montres ton mépris pour les populations des quartiers, lesquelles sont les premières à souffrir du chômage massif, des chaînes de l'assistanat, de la criminalité galopante etc. En fait, ces populations sont les premières à demander un frein à l'immigration et un retour à l'ordre. Il est un peu facile de donner des leçons de pureté quand on vit planqué dans un château doré du XVIè : là je spécule, mais le jour où tu iras habiter à la Goutte d'or ou à la Courneuve on en reparlera. Ce n'est pas le moindre désaccord. Il ne s'agit pas de la liberter de fumer, il s'agit de déporter des gens. Tu saisis la nuance? Le jour où une personne que tu connais même de loin subira ça, je peux te dire que tu ne verras plus les choses de la même façon. C'est une question de droits de l'homme de base sur laquelle il ne devrait même pas y avoir de discussion ici. Que le libéralisme serve de refuge idéologique à des gens fondamentalement de droite qui voient le capitalisme comme un mal nécessaire, je peux l'admettre ; qu'ils prétendent parler en son nom, jamais.On ne déportera pas des gens en mon nom. Jabial, tu es aussi crédible lorsque tu parles de déportation pour les immigrés illégaux que lorsque tu parlais d'esclavagisme pour les porteuses de voile intégral. Pour ma part je trouve que ces raisonnements collectivistes supposent de mieux savoir que les gens ce qui est bon pour eux, mais ce n'est pas grave. Ce qui est grave c'est que de tels raisonnements abstraits nourrissent les frustrations et la xénophobie politique, en plus de nourrir le Leviathan.
Rincevent Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 En fait ça prouve surtout que tes accusations répétées de fascisme relèvent de la même passion. Si vous n'êtes pas d'accord avec les projets de l'élite révolutionnaire, c'est donc que vous êtes des fascistes. On connaît la chanson habituelle, d'autres l'ont jouée avant. Sont donc des fascistes aussi les naturalisés et leurs enfants, qui habitent dans les quartiers et qui constatent que les problèmes existent autour d'eux. Voilà bien un point de vue délirant au sens propre, avec déni de réalité aggravé. [troll] Depuis quand tu prends "fasciste" comme une insulte à ton égard ? [/troll] Subventionner massivement par la spoliation de nouveaux entrants dans le système de redistribution, en les inféodant à l'Etat providence par des liens d'assistanat, ce n'est évidemment pas participer pleinement à l'engraissement de l'Etat. Subventionner leur intégration forcée, ça n'engendre évidemment ni problèmes sociaux, ni frustration, ni racisme, ni le développement autoritaire de l'Etat planiste. On le voit chaque jour avec la multiplication d'hydres comme la Halde, les commissariats à la diversité, à l'égalité des chances, à la discrimination positive et autres joyeusetés citoyennes. Ceci dit, tu oublies allègrement ma propre proposition… C'est vrai qu'elle a l'inconvénient de mettre d'accord à peu près tout le monde ici.
teabag Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 N'oublions pas qu'un système social en forme de pyramide de Ponzi ne peut perdurer qu'avec une immigration massive. Les français devront s'y faire car c'est le seul moyen pour retarder encore un peu plus son écroulement.
Randian shithead Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Il s'agit d'une stratégie du pire, cela a été dit explicitement : l'immigration comme moyen de détruire l'Etat social, par un mystérieux retournement historique. La fin qui justifie les moyens, l'espérance que la classe "exploitée" servira de détonateur à l'établissement de la nouvelle société, etc. Tout cela c'est du bolchévisme bon teint recouvert d'un vernis libéral. Puisque tu as regardé l'intervention de Salin, tu as bien compris qu'il s'agit d'une position éthique et pas d'une hypothétique conséquence sur la forme de l'État. Et que sa position est très claire : "le problème c'est pas l'immigration, c'est l'intervention étatique" (texto) De plus, je veux bien qu'on m'explique comment marche ceci qui a été dit explicitement : la fermeture des frontières comme moyen de détruire l'Etat social, par un mystérieux retournement historique. La fin qui justifie les moyens, l'espérance que la France "prospère" servira de détonateur à l'établissement d'une minarchie, etc.
Invité jabial Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Il me semble qu'ils sont les bienvenus ; ceci dit, personne ne prétend incarner la ligne exacte du forum. Et puis, entre autres à cause de leur histoire familiale, certains membres (dont ton serviteur) sont assez sensibles aux questions d'immigration. +1 Il s'agit d'une stratégie du pire, cela a été dit explicitement : l'immigration comme moyen de détruire l'Etat social, par un mystérieux retournement historique. Je ne sais pas qui a dit ça, mais ce n'est pas moi. Les gens qui ont dit ça ici, s'ils existent, sont coupables de la même grave erreur de jugement que toi, c'est-à-dire de croire que les immigrés sont les principaux consommateurs d'impôts, ce qui est évidemment faux. En fait ça prouve surtout que tes accusations répétées de fascisme relèvent de la même passion. Si vous n'êtes pas d'accord avec les projets de l'élite révolutionnaire, c'est donc que vous êtes des fascistes. On connaît la chanson habituelle, d'autres l'ont jouée avant. Si vous êtes d'accord pour déporter des gens qui ne sont coupables de rien d'autre que d'être là, vous êtes des fachos. Si on devait trouver une définition du terme facho, ce serait ça. Sont donc des fascistes aussi les naturalisés et leurs enfants, qui habitent dans les quartiers et qui constatent que les problèmes existent autour d'eux. Voilà bien un point de vue délirant au sens propre, avec déni de réalité aggravé. Pour quelqu'un qui porte des accusations claires de bolchevisme, tu en imites bien les réflexe. Lieu d'où l'on parle, anyone? Subventionner massivement de nouveaux entrants par la spoliation dans le système de redistribution, en les inféodant à l'Etat providence par des liens d'assistanat, ce n'est évidemment pas participer pleinement à l'engraissement de l'Etat. J'aimerais que tu m'expliques en quoi l'immigration est "subventionnée". On leur paye le voyage? Subventionner leur intégration forcée, ça n'engendre évidemment ni problèmes sociaux, ni frustration, ni racisme, ni le développement autoritaire de l'Etat planiste. On le voit chaque jour avec la multiplication d'hydres comme la Halde, les commissariats à la diversité, à l'égalité des chances, à la discrimination positive et autres joyeusetés citoyennes. Ces problèmes n'ont rien à voir avec l'immigration illégale - ce sont des conséquences de politiques socialistes d'intégration. Les gens qu'on voit manifester pour ces cochonneries sont français à 90%. Je cite Pascal Salin, un vilain fasciste:… non seulement elle crée une incitation à immigrer qui, sinon, n'existerait pas, mais cette incitation joue uniquement pour les moins productifs, ceux qui reçoivent plus qu'ils ne fournissent, alors qu'elle décourage les immigrants productifs J'ai dit exactement la même chose que lui un peu plus haut: punir l'efficacité et récompenser l'inutilité sélectionne la raclure du fond du pot pendant que la crème déborde ailleurs C'est donc dans la situation actuelle d'encouragement à l'immigration des moins productifs et de contrôle de l'immigration - et non dans le cas où il y aurait liberté d'immigration et moindre étatisation de la société - que l'immigration pèse sur les salaires réels. Et c'est donc dans cette situation que les migrants sont perçus à juste titre comme des concurrents sur un marché du travail où les conditions ne s'améliorent pas rapidement. Mais au lieu d'imputer la baisse du salaire réel à l'immigration, il conviendrait de l'imputer à la politique d'immigration et à la politique sociale. "http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/displ…hp?articleId=93 Et oui, exactement. Et je pense que si tu lui demandais ce qu'il convient de faire maintenant vis-à-vis de l'immigration, tu serais surpris de sa réponse. Je pense que tu es déconnecté de la réalité, en partant d'abstractions flottantes, et n'ayant aucune idée de la vie quotidienne dans nos riantes banlieues de la diversité, qui ont à faire face aux difficultés multiples liées à une politique d'immigration de substitution dans certaines villes. Je sais très bien ce qui se passe dans les banlieues. Il se trouve qu'elles ne sont pas peuplées d'étrangers ou de clandestins, mais de français descendants d'immigrés. Explique moi comment la politique de l'autruche régulation étatique de l'immigration va régler ce problème. Pour l'instant tu te contentes de belles indignations pleines de moraline pour montrer combien tu as les mains propres et l'âme idéologiquement pure. C'est peut-être gratifiant pour l'égo de s'applaudir ainsi, mais ce faisant tu montres ton mépris pour les populations des quartiers Mais quelle connerie… Va leur dire dans les quartiers que tu veux déporter des clandestins, on verra qui ils considèrent comme méprisants. A moins bien sûr que pour toi la population soit composée des souchiens et que les autres soient des envahisseurs à déporter aussi? lesquelles sont les premières à souffrir du chômage massif, des chaînes de l'assistanat, de la criminalité galopante etc. En fait, ces populations sont les premières à demander un frein à l'immigration et un retour à l'ordre. Amalgame encore une fois entre l'immigration et le désordre. Ces populations demandent de l'ordre, mais quant on leur tient un discours anti-immigration, elles votent ailleurs. Regarde un peu les résultats de la présidentielle par département. Il est un peu facile de donner des leçons de pureté quand on vit planqué dans un château doré du XVIè : là je spécule, mais le jour où tu iras habiter à la Goutte d'or ou à la Courneuve on en reparlera. Le lieu d'où l'on parle, bis repetita. Jabial, tu es aussi crédible lorsque tu parles de déportation pour les immigrés illégaux que lorsque tu parlais d'esclavagisme pour les porteuses de voile intégral. Ah oui c'est vrai, expulsion. C'est mieux. On a l'impression qu'ils vont se retrouver peinards "chez eux". Ca évite de penser qu'ils ont fait leur vie ici et que chez eux, c'est plus là-bas. Quand on expulse un gosse de 6 ans, j'appelle ça une déportation. On déporte aujourd'hui des êtres humains parce que des gens comme toi rationalisent leur xénophobie. On pourrait aussi déporter les chômeurs au bout de 2 ans d'inactivité, tant qu'on y est. Ca réduirait tout un tas d'impôts. Et puis ce serait plus facile, ils ont pas l'habitude de se planquer.
Calembredaine Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Je suis pour une liberté quasi-absolue d'immigrer (l'expression "immigration totale" est mal choisi), mais la condition que les immigrés récents ne bénéficient d'aucune aide, comme c'est par exemple le cas en Australie, me contenterait tout à fait. C'est déjà une situation beaucoup plus réaliste et atteignable. Donc pour les étatistes, il suffit d'instaurer une règle sociale telle "une aide financière pour tous" pour clore le bec aux libéraux conditionnels. Voilà pourquoi il ne faut pas transiger avec la liberté. On ne peut pas cracher sur autrui pour défendre son confort à l'instant t. Tôt ou tard, ça nous reviendra dans la figure. Ce qui est paradoxal c'est que si certains libéraux ont l'intuition qu'une immigration totalement libre mènera à la chute de la société étatisée dans laquelle nous vivons, en toute logique, ils devraient soutenir tout ce qui peut abattre ou tout au moins -faire chanceler- le Léviathan. Croient-ils à une réforme en douceur? Autant voter Bayrou. Cependant sans aller aussi loin, il suffit d'observer, d'étudier l'histoire, de prendre du recul avec humilité, pour comprendre qu'une immigration totalement libre ne mènera nullement à la catastrophe inévoquée (héla ). Avant l'entrée de la Roumanie dans l'Europe, certains Cassandre prédisaient une invasion de hordes de roumains. Je constate qu'il y en a même moins qu'avant l'ouverture des frontières… Humilité car il ne faut pas croire que la Fraônce est le centre du monde, la lumière qui attire les parasites. Cela n'est pas le cas, si tant est que cela le fût un jour…
Rincevent Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Point Godwin imminent. [gnostique] Tu ne le sais pas encore, mais il est déjà passé. C'est la Conspiration du Silence qui tente de faire croire le contraire. [/gnostique]
john_ross Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Avant l'entrée de la Roumanie dans l'Europe, certains Cassandre prédisaient une invasion de hordes de roumains. Je constate qu'il y en a même moins qu'avant l'ouverture des frontières… De plus quand vous pouvez circuler librement vous pouvez aller et venir comme bon vous semble donc vous pouvez rentrer au pays et revenir en France quand bon vous semble ce qui est le cas pour les roumains qui effectuent du travail saisonnier en France, en Espagne, … Rocou je présume que vous attendez encore les espagnols depuis 1992?
Esperluette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Avant l'entrée de la Roumanie dans l'Europe, certains Cassandre prédisaient une invasion de hordes de roumains. D'ailleurs on a trop de volontaires pour bosser et/ou cotiser dans ce pays, tu trouves pas ?
Calembredaine Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 D'ailleurs on a trop de volontaires pour bosser et/ou cotiser dans ce pays, tu trouves pas ? Blague à part, John ross pointe du doigt le noeud du problème: c'est l'ouverture totale des frontières qui permet de réguler naturellement le flux migratoire. Si c'est si difficile d'entrer, on fera tout pour éviter de sortir. Pour les africains, c'est bien pire: après avoir mis des années à organiser leur départ, il ne retourneront pas en Afrique avant de pouvoir exhiber un pécule, preuve de leur réussite. Ils préfèrent vivre dans la misère ici plutôt que de revenir au pays sans un sou. L'ouverture des frontières permet de constater que l'herbe n'est pas si verte ailleurs.
Highlife Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 On ne déportera pas des gens en mon nom. On n'avortera pas en mon nom
Invité jabial Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 On n'avortera pas en mon nom Paradoxalement, ça ne me choque pas. Tu pars d'une position morale, même si je suis en désaccord avec elle. Ton but est de protéger ce que tu perçois comme des droits légitimes, et non d'établir des priorités artificielles justifiant une position hétéronomique que tu reconnais toi-même comme mauvaise in abstracto. En anarcapie il y aura probablement des villes hoppéennes qui vous satisferont amplement.
Highlife Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Paradoxalement, ça ne me choque pas. Tu pars d'une position morale, même si je suis en désaccord avec elle. On pourrait dire la même chose sur ta position sur l'immigration étant donné que la morale n'a rien à voir dans le cas de l'avortement. Mais ce n'est pas le sujet ici.
Glockinette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Je sais très bien ce qui se passe dans les banlieues. Il se trouve qu'elles ne sont pas peuplées d'étrangers ou de clandestins, mais de français descendants d'immigrés. Non, pas seulement. De nombreuses cités de la région parisienne ont des populations étrangères comprises entre 20 et 40%. D'ailleurs, si le sujet de la vie dans les "quartiers" intéresse quelqu'un, voici une petite suggestion de lecture: "La Courneuve, rue Renoir… avant démolition" d'Oliviers Pasquiers (édition le bar Floréal). Petit livre bien fait et bien illustré, agréable et très instructif. Il comporte des photos originales de la fameuse "Barre Renoir", démolie en juin 2000, de ses environs, et des familles qui habitaient l'immeuble (prises chez elles,dans les appartements), des témoignages divers,etc.
Invité jabial Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 On pourrait dire la même chose sur ta position sur l'immigration étant donné que la morale n'a rien à voir dans le cas de l'avortement. Mais ce n'est pas le sujet ici. "La morale n'a rien à voir dans le cas de l'avortement"? Pas compris. Non, pas seulement. De nombreuses cités de la région parisienne ont des populations étrangères comprises entre 20 et 40% Ca me paraît énorme, donc, source? Et même si c'est vrai, sont-ce les fauteurs de troubles? Dans les prisons, on sait que beaucoup de détenus sont "ethniques". Quel pourcentage d'entre eux est composé d'authentiques étrangers? D'ailleurs, si le sujet de la vie dans les "quartiers" intéresse quelqu'un, voici une petite suggestion de lecture: "La Courneuve, rue Renoir… avant démolition" d'Oliviers Pasquiers (édition le bar Floréal). Petit livre bien fait et bien illustré, agréable et très instructif. Il comporte des photos originales de la fameuse "Barre Renoir", démolie en juin 2000, de ses environs, et des familles qui habitaient l'immeuble (prises chez elles,dans les appartements), des témoignages divers,etc. Est-ce une étude établie sont les méthodes scientifiques ou bien une composition avec coupe et montage à la Michael Moore?
Glockinette Posté 28 juin 2009 Signaler Posté 28 juin 2009 Est-ce une étude établie sont les méthodes scientifiques ou bien une composition avec coupe et montage à la Michael Moore? C'est un livre qui fait office de témoignage et de souvenir pour les anciens habitants de la rue Renoir, c'est tout. Non, ce n'est pas orienté politiquement ou d'aucune autre manière, d'ailleurs. Ce sont essentiellement des photos (qui parfois parlent d'elles-mêmes), des témoignages d'anciens habitants, des poèmes réalisés par eux, des dessins, etc. J'ai trouvé ce livre sympa et donc je le recommande à ceux que ça pourrait intéresser, tout simplement. Ah oui, au passage: je ne suis absolument pas fan de Michael Moore, que les choses soient bien claires, Jabial!
Kimon Posté 29 juin 2009 Signaler Posté 29 juin 2009 Il est légitime d'interdire certaines tenues qui heurtent violemment le sentiment de ce qui est décent dans une contexte culturel donné, comme exposer sa nudité en public par exemple. Le voile intégral appartient à ces cas-limite, ce n'est pas pour rien que c'est à travers la métaphore du visage que Levinas aborde la relation à autrui. Je pense que ce qui nous choque en Occident est que masquer son visage apparaît comme une négation de l'autre en tant que personne, qui se trouve ravalée au rang de chose impersonnelle. L'interdiction du voile intégral me paraît légitime en ce sens, tout autant que l'interdiction de l'exhibitionnisme, pour des raisons différentes évidemment, mais selon une logique similaire. Il est beaucoup plus sain et franc jeu de fixer une interdiction quand une limite est franchie(*) , plutôt que se débiner derrière l'interdit dogmatique d'interdire tout en souhaitant que les personnes en causes seront rejetées par le corps social. (*) … la limite étant ici, je le répète, la négation d'une médiation symbolique fondamentale dans notre façon d'envisager le rapport à autrui en tant que personne. En revanche, le voile ne me paraît poser aucun problème à partir du moment où le visage demeure visible, bien au contraire, c'est un signe de modestie et de pudeur du meilleur aloi.
Invité Posté 29 juin 2009 Signaler Posté 29 juin 2009 Quand je vois des moches passer, ça me heurte violemment, j'aimerais bien leur imposer une burqa.
Invité Posté 29 juin 2009 Signaler Posté 29 juin 2009 facho j'ai dis moche, pas grosse, pas d'amalgame. (j'adore la France)
Saucer Posté 29 juin 2009 Signaler Posté 29 juin 2009 Il est légitime d'interdire certaines tenues qui heurtent violemment le sentiment de ce qui est décent dans une contexte culturel donné, comme exposer sa nudité en public par exemple.Le voile intégral appartient à ces cas-limite, ce n'est pas pour rien que c'est à travers la métaphore du visage que Levinas aborde la relation à autrui. Je pense que ce qui nous choque en Occident est que masquer son visage apparaît comme une négation de l'autre en tant que personne, qui se trouve ravalée au rang de chose impersonnelle. L'interdiction du voile intégral me paraît légitime en ce sens, tout autant que l'interdiction de l'exhibitionnisme, pour des raisons différentes évidemment, mais selon une logique similaire. Il est beaucoup plus sain et franc jeu de fixer une interdiction quand une limite est franchie(*) , plutôt que se débiner derrière l'interdit dogmatique d'interdire tout en souhaitant que les personnes en causes seront rejetées par le corps social. (*) … la limite étant ici, je le répète, la négation d'une médiation symbolique fondamentale dans notre façon d'envisager le rapport à autrui en tant que personne. En revanche, le voile ne me paraît poser aucun problème à partir du moment où le visage demeure visible, bien au contraire, c'est un signe de modestie et de pudeur du meilleur aloi. C'est malin. Maintenant que tout a été dit, on va devoir clore le fil (pas de jeu de mots svp).
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