Domi Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Je vous invite à nommer ici les personnalités qui ont vu venir le krach boursier actuel ou au contraire les optimistes qui se sont plantés ( dans la mesure où ils étaient des spécialistes en économie). Ma liste est toute petite : - Ron Paul parlait dès 2001 d'une bulle immobilière, - Guido Hulssman avait selon ses dires parlé de la crise en 2004 ( je ne l'ai pas lu, donc si quelqu'un peut confirmer). A l'époque où claude Reichmann était patron d'émission à radio courtoisie, j'écoutais régulièrement ses émissions. j'ai pu entendre parler de la crise par anticipation : - de la part de Laurent Artur Du Plessis, un journaliste qui traite plutôt de géopolitique et qui est assez proche des thèses de Huttington en la matière mais plus proche des autrichiens ( pour le peu que je puisse en juger) - une autre fois un intervenant qui se présentait comme un analyste technique a décrit l'effondrement à venir à partir d'une analyse graphique. L'émission devait dater de 2005 ou 2006 ( je ne peux être plus précis). - il y a eu le café liberté (juste à temps) en décembre 2006. http://affinitiz.com/space/cafeliberte/con…C4-8905B5AEA2B3 Je suppose que dans l'école autrichienne on doit trouver pas mal d'éconmistes ayant su prévoir les événements. Globalement, on peut dire que la crise était un secret de polichinelle et qu'il était sans doute difficile de ne pas être informé de la probabilité de sa survenance si l'on travaillait dans le milieu de la finance puisque moi-même j'en avais entendu parlé avant qu'elle n'éclate en 2007. Parmi ceux qui n'ont pas compris ce qui se passait, je mettrai au premier plan Charles Gave qui a toujours loué la politique monétaire de Greenspan en l'opposant à ce que faisait les japonais et les européens. Il me semble même avoir lu un texte où il justifiait économiquement la hausse de l'immobilier comme étant quelque chose de rationnel économiquement.
Rincevent Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Parmi ceux qui ont vu venir : mon ex-prof de Bourse et Marchés, dès 2005, se basant sur une analyse par cycles on ne peut plus basique.
h16 Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Loïc Abadie, bien sûr. Son bouquin existait en 2006, son site en 2007. Nouriel Roubini.
Sous-Commandant Marco Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 William Bonner et Addison Wiggin:
Astha Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Ils n'ont pas vu venir la crise mais ce n'est pas grave: Prophète Krugman: http://www.nytimes.com/2002/08/02/opinion/…double-dip.html & http://www.libertaddigital.com/economia/kr…001-1276362531/ Prophète Stiglitz: http://www.objectifliberte.fr/2008/10/stiglitz-embras.html
Domi Posté 19 août 2009 Auteur Signaler Posté 19 août 2009 William Bonner et Addison Wiggin: Apparemment, ce sont des autrichiens. Il a l'air très bien ce Bonner qui vit dans le Poitou (cf le lien) …v A noter le bouquin est de 2004.
Astha Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Il y a aussi Peter Schiff, non ? Et les Attila, Jorion,… sont-ils a comptabilisés ?
Domi Posté 19 août 2009 Auteur Signaler Posté 19 août 2009 Bande de nuls ! Personne pour me parler de Peter schiff et de Laffer (qui lui s'est ridiculisé en se trompant mais aussi par son attitude : en se moquant du premier d'abord et en ne reconnaissant pas son erreur ensuite) ! http://cozop.com/le_blogue_du_ql_le_blogue…ter_les_marches Bon ok, le sujet n'a qu'une demi-heure, alors je veux bien passer l'éponge. Il y a aussi Peter Schiff, non ? Il y a aussi Peter Schiff, non ? Et les Attila, Jorion,… ils sont a comptabilisés ? Pour les gauchistes, ils seront comptabilisés s'ils ont pu décrire à peu près correctement les mécanismes de la crise. Cela n'inclue pas ceux qui parlent sans arrêt de crise sans dire ni où ni quand ni comment.
Astha Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Découvert par hasard un certain Franck Biancheri, qui semblerait avoir "prévu chaque étape" selon ces propres mots ( à creuser donc): http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/…apocalypse.html Pour Attila: Jacques Attali avait prévu la crise actuelle. Attali l'a déclaré mercredi 1er octobre sur France Inter dans le 7/10 de Nicolas Demorand dont il était invité : "Il y a presque deux ans, j'avais raconté la crise telle qu'elle est en train de se dérouler." Ce qui a fait réagir Jean-François Couvrat, journaliste économique et blogueur.Couvrat rappelle d'abord comment Attali regrette que dans son rapport sur la libération de la croissance française, rendu public en janvier dernier, on n'ait "pas vu qu’il y avait quatre pages sur la spéculation financière et la nécessité d’y mettre fin" http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2008/1…out-ou-presque/ Nouriel Roubini, l'oraclede la crise Perrine Créquy 16/09/2008 | Mise à jour : 13:05 | | Commentaires 11 . Dès 2006, l'économiste américain a prédit une crise de l'immobilier aux Etats-Unis induisant plusieurs faillites de banques outre-Atlantique. Selon ses prévisions, les difficultés vont maintenant s'abattre sur Goldman Sachs et Morgan Stanley. http://www.lefigaro.fr/societes/2008/09/16…e-la-crise-.php Jean-Luc Gréau Jean-Luc Gréau est un des très rares économistes à avoir prévu, dès 2005, dans "Lavenir du capitalisme", la crise du crédit qui s'est déclenché aux Etats-Unis, à l'été 2007. http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Gr%C3%A9au Une catégorie "Clown" en plus" ?
Sous-Commandant Marco Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 Dans la catégorie "clowns", on pourrait aussi mettre Emmanuel Todd, qui a prédit l'effondrement de l'empire américain chaque année depuis 1979.
Ash Posté 19 août 2009 Signaler Posté 19 août 2009 A part ça, bien que souvent postés ici à l'époque, les vidéos avec Schiff et ses contradicteurs sont toujours aussi incroyables. Je me gausse à chaque fois.
Invité Arn0 Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Beaucoup de gauchistes aussi ont prévu qu'une crise aurait lieu dans un futur proche. Ceux qui ont vraiment prévu cette crise sont resté silencieux et ont profité des informations dont ils disposaient pour s'enrichir plutôt que d'aller fanfaronner devant le public (ou alors ce sont des idiots).
Randian shithead Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Pour Attila:http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2008/1…out-ou-presque/ Mais quel cuistre. Faudra qu'on m'explique pourquoi, à chaque fois que je tombe sur un article sur lui, il se fait encenser à ce point.
h16 Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Découvert par hasard un certain Franck Biancheri, C'est le tenancier (unique) de LEAP2020, catastrophiste en diable. En gros, il prévoit la mort du petit cheval depuis des années. Il a fini par avoir raison, mais je ne suis pas sûr que ce ne soit pas un peu du bol. Tout ce qu'il dit n'est pas faux et il a compris certaines choses. Mais il attend avec un désir très humide l'éclatement du dollar avec l'avènement de l'euro comme monnaie mondiale, ce qui est … étrange. A noter qu'il est en gros à l'antipode de JP Chevallier qui a lui aussi anticipé la crise, mais qui voit l'éclatement de l'euro et le dollar comme monnaie refuge, et a dernièrement viré sa cuti en disant en substance que zip zoup, la crise, emballez c'est pesé, c'est fini. Mais quel cuistre. Faudra qu'on m'explique pourquoi, à chaque fois que je tombe sur un article sur lui, il se fait encenser à ce point. C'est un homme de réseau. Il sait être ami avec tout le monde. Ça dispense de beaucoup de choses.
Silhouette Posté 20 août 2009 Signaler Posté 20 août 2009 Il a l'air très bien ce Bonner Il l'est. Il sera à la Paris Freedom Fest en septembre.
Domi Posté 20 août 2009 Auteur Signaler Posté 20 août 2009 Découvert par hasard un certain Franck Biancheri, qui semblerait avoir "prévu chaque étape" selon ces propres mots ( à creuser donc): http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/…apocalypse.html Moui, mais je ne suis pas convaincu par leurs analyses futures. Nous verrons bien si la criminalité grimpe réellement dans les pays où les armes sont en vente libres. Pour Attila:http://dechiffrages.blog.lemonde.fr/2008/1…out-ou-presque/ Pas trés convaincant. Il fait référence à son rapport qui ne contient pas de prévisions réelles sur la crise actuelle. De plus, il a un égo surdimensionné, est persuadé d'avoir sauvé l'économie française par les nationalisations en 1982. Jean-Luc Gréau http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Luc_Gr%C3%A9au Encore un protectionniste. C'est à la mode.
Astha Posté 21 août 2009 Signaler Posté 21 août 2009 C'est le tenancier (unique) de LEAP2020, catastrophiste en diable.En gros, il prévoit la mort du petit cheval depuis des années. Il a fini par avoir raison, mais je ne suis pas sûr que ce ne soit pas un peu du bol. Tout ce qu'il dit n'est pas faux et il a compris certaines choses. Mais il attend avec un désir très humide l'éclatement du dollar avec l'avènement de l'euro comme monnaie mondiale, ce qui est … étrange. A noter qu'il est en gros à l'antipode de JP Chevallier qui a lui aussi anticipé la crise, mais qui voit l'éclatement de l'euro et le dollar comme monnaie refuge, et a dernièrement viré sa cuti en disant en substance que zip zoup, la crise, emballez c'est pesé, c'est fini. Merci des précisons Encore un protectionniste. C'est à la mode. Il se dit "libéral, schumpétérien et keynésien" d'après le point Quelqu'un en sait plus sur sa crise du crédit prévu dans "l'avenir du capitalisme" ? Sinon il y a ceci d'Hazlitt, mais je ne sais pas si c'est vraiment ce que tu recherches: Henry Hazlitt, Économie politique en une leçon, chapitre VI ("Le crédit fait dévier la production") L'argument qui vaut contre les prêts hypothécaires garantis par le gouvernement à des personnes et des entreprises privées est aussi valable que celui qui vaut contre les prêts et hypothèques accordés directement par le gouvernement, même s'il est moins évident.Les partisans des prêts hypothécaires garantis par le gouvernement oublient également que ce qui est prêté est en fin de compte du capital réel, dont l'offre est limitée, et qu'ils aident un acteur B identifié au détriment d'un acteur A non identifié. La garantie des prêts hypothécaires par le gouvernement, en particulier quand aucun capital initial n'est requis (ou seulement un capital négligeable), aura pour conséquence des prêts de moins bonne qualité. Elle oblige le contribuable à subventionner de mauvais risques et à couvrir les pertes. Elle encourage les gens à « acheter » des maisons pour lesquelles ils n'ont pas vraiment les moyens. Elle a tendance à susciter à terme une offre excédentaire de logements en comparaison avec d'autres biens. Cela stimule temporairement le bâtiment de façon excessive, augmente le coût de la construction pour tout le monde (y compris les acheteurs de maisons qui bénéficient de la garantie hypothécaire), et dévoie l'industrie du bâtiment dans une expansion qui finira par lui coûter cher. En bref, à long terme, cela n'augmente pas la production nationale de façon globale, mais encourage le mauvais investissement. http://liberalisme.blogspot.com/2008/10/he…-crise-des.html
Cato Posté 22 août 2009 Signaler Posté 22 août 2009 Je suis très sceptique sur la possibilité de prévoir un évènement tel qu'une crise financière. Des indicateurs nous permettent d'évaluer une situation à un moment donné mais pas de prédire un évènement dans un futur plus ou moins proche. L'Economie et la Finance sont des univers complexes, constitués de multiples variables. Or nous savons depuis la Théorie du Chaos des systèmes complexes qu'une valeur initiale légèrement différente dans une hypothèse ou dans une autre donne un résultat complètement différent à moyen ou long terme. Je ne veux pas démonter le travail d'hommes comme Jacques Attali, mais pour ma part, tout ces medium économiques ont une chance sur deux de donner une prévision correct (ça monte ou ça baisse).
Ash Posté 22 août 2009 Signaler Posté 22 août 2009 La Finance est certes complexe mais tout à fait prévisible (sur une question de crise). La preuve.
Randian shithead Posté 22 août 2009 Signaler Posté 22 août 2009 Je suis très sceptique sur la possibilité de prévoir un évènement tel qu'une crise financière. Des indicateurs nous permettent d'évaluer une situation à un moment donné mais pas de prédire un évènement dans un futur plus ou moins proche. L'Economie et la Finance sont des univers complexes, constitués de multiples variables. Or nous savons depuis la Théorie du Chaos des systèmes complexes qu'une valeur initiale légèrement différente dans une hypothèse ou dans une autre donne un résultat complètement différent à moyen ou long terme. D'où l'inanité de se baser sur une formulation mathématique et des indices numériques pour faire ce genre d'analyses. Si tu veux c'est même pire que ça : toute modélisation mathématique de l'économie, fut-elle chaotique, est condamnée à être rapidement périmée. Je ne veux pas démonter le travail d'hommes comme Jacques Attali Mais tu peux !
Cato Posté 22 août 2009 Signaler Posté 22 août 2009 D'où l'inanité de se baser sur une formulation mathématique et des indices numériques pour faire ce genre d'analyses. Si tu veux c'est même pire que ça : toute modélisation mathématique de l'économie, fut-elle chaotique, est condamnée à être rapidement périmée. C'est tout à fait cela !
Astha Posté 25 août 2009 Signaler Posté 25 août 2009 Loïc Abadie, bien sûr. Son bouquin existait en 2006, son site en 2007. Bonjour à toutes et tous, l'objet de ce blog est d'expliquer pourquoi les économies occidentales se trouvent au seuil d'une crise financière géante, qui va se manifester sous une forme que pratiquement aucun économiste n'a prévu : la déflation, c'est à dire une chute générale des prix de tous les actifs, une baisse des salaires associée à une récession économique massive.[..] Mais la politique actuelle des USA et des pays occidentaux est une véritable "fuite en avant" dans la dette et la spéculation financière qui n'a rien à voir avec le libéralisme authentique et raisonnable (celui dit de "l'école autrichienne", dont je suis un partisan) qui recherche une croissance durable et soutenable sur le long terme. Enfin ne pas oublier qu'une crise même sévère ne signifie pas "fin du monde" ! Après quelques années de récession difficiles à vivre, les économies repartent de l'avant une fois les excès spéculatifs du cycle précédent ont été purgés. http://tropicalbear.over-blog.com/article-5969200.html Et aussi: http://tropicalbear.over-blog.com/article-5972411.html http://tropicalbear.over-blog.com/article-5974137.html http://tropicalbear.over-blog.com/article-6005717.html Nouriel Roubini Un autre article sur Roubini en plus de celui du Figaro: http://www.cfo-news.com/Nouriel-Roubini,-l…rise_a6701.html Pour Gréau, rien de précis concernant son analyse de crise du crédit, peut être dans son livre: l'avenir du capitalisme ? Intervention de Jean-Luc Gréaupar Jean-Luc Gréau, Economiste, auteur de « l'Avenir du capitalisme » Intervention prononcée lors de la table-ronde du 28 novembre 2005 Mondialisation régulée des échanges et préférence européenne (badurl) http://www.fondation-res-publica.org/Intervention-de-Jean-Luc-Greau_a98.html (badurl) Jorion, cela ressemble a du Attali ( tout et n'importe quoi, prétentieux, …) Il y a une catégorie d’économistes ou apparentés – et je vais me situer ici en compagnie de gens dont certains sont des « personnalités », des gens beaucoup plus connus que moi, comme Krugman ou Roubini, et en France, Attali, Aglietta ou Lordon, que vous et moi appelons : « ceux qui ont vu juste » La crise des subprimes pouvait être évitéePublié par Paul Jorion dans Economie, Monde financier, Subprime Saviez-vous que la crise des subprimes était évitable ? En 1999, l’état de Caroline du Nord vota une législation qui – si elle avait été appliquée à l’échelle des États–Unis tout entiers – aurait empêché la crise des subprimes d’avoir lieu. Cette législation a été combattue par la Mortgage Bankers Association, l’association professionnelle des organismes de financement de prêts au logement. Elle a survécu à cet assaut et c’est ce qui nous permet de savoir aujourd’hui que cette loi constituait bien la solution du problème mais le harcèlement par la Mortgage Bankers Association et d’autres lobbys dans les autres états empêcha que ceux–ci n’adoptent le même type de législation. Les deux présidences George W. Bush présentèrent un certain nombre de traits sur lesquels je n’aurai pas le mauvais goût de m’appesantir aujourd’hui. Parmi les plus anodins, la léthargie dans laquelle étaient tombés les régulateurs du milieu financier. La présence à la tête de la Fed d’Alan Greenspan, partisan d’une version extrémiste du laissez-faire, inspirée du « libertarisme » militant d’Ayn Rand, son mentor, facilita les choses. L’expression d’« anarcho–capitalisme », introduite par Dany–Robert Dufour pour caractériser cette tendance, lui convient parfaitement. Le sommeil comateux des régulateurs au niveau fédéral n’empêcha pas différents états (30 à la mi–2007) et grandes métropoles (17 à la mi–2007) de prendre des mesures de leur côté sans attendre que le gouvernement fédéral n’intervienne, prenant comme modèle un cadre de réglementation existant : le Home Owner Equity Protection Act (HOEPA), largement inefficace car ne s’appliquant qu’aux cas les plus criants, mais en en radicalisant les termes. La plus ancienne de ces mesures avait été prise par l’état de Caroline du Nord en 1999, pour éliminer spécifiquement le « prêt rapace » (predatory lending) qui caractérise une portion du secteur subprime. Plusieurs études ont été publiées depuis qui évaluent son efficacité. L’état de Caroline du Nord reprenait à la nomenclature de HOEPA une catégorie de prêts qualifiés de « prêts à frais élevés » (high cost loans) – un terme qui renvoyait en fait à la même réalité que celui de « secteur subprime » – et appliquait à ces prêts des prohibitions spécifiques dont je ne vous passerai ici les détails mais que vous pourrez bientôt lire si cela vous intéresse dans L’implosion (Fayard 2008), aux pages 264 à 268. […] (badurl) http://www.pauljorion.com/blog/?p=546 (badurl) Sur Fannie Mae et Freddie Mac: (badurl) http://www.pauljorion.com/blog/?p=233 (badurl) subprime » et titrisation: (badurl) http://www.pauljorion.com/blog/?p=191 (badurl)
h16 Posté 25 août 2009 Signaler Posté 25 août 2009 Je me rends compte qu'on n'a pas cité Objectif Liberté. Je ne sais pas s'il avait prévu la crise, mais en tout cas, il en a parlé. http://www.objectifliberte.fr/
Astha Posté 25 août 2009 Signaler Posté 25 août 2009 Je me rends compte qu'on n'a pas cité Objectif Liberté. Je ne sais pas s'il avait prévu la crise, mais en tout cas, il en a parlé. http://www.objectifliberte.fr/ De son aveu: Alors que la plupart des analystes n'avaient pas vu venir la crise ou en avaient sous-estimé l'ampleur (à commencer par moi) http://www.objectifliberte.fr/2008/11/schiff.html Ce qui n'empêche pas de bon textes: http://www.objectifliberte.fr/2009/01/cred…ilier-us-1.html http://www.objectifliberte.fr/2009/01/cred…ilier-us-2.html http://www.objectifliberte.fr/2008/10/subprimes-never.html Edit: Pour Ron Paul: Visionnaire, Ron Paul ? En tout cas, voici un discours qu'il a prononcé à la chambre des représentants en juillet 2002, alors que tout Wall Street baignait dans l'euphorie du début de la bulle immobilière (En gras: souligné par moi) : Mr. Speaker, I rise to introduce the Free Housing Market Enhancement Act. This legislation restores a free market in housing by repealing special privileges for housing-related government sponsored enterprises (GSEs). These entities are the Federal National Mortgage Association (Fannie), the Federal Home Loan Mortgage Corporation (Freddie), and the National Home Loan Bank Board (HLBB). According to the Congressional Budget Office, the housing-related GSEs received $13.6 billion worth of indirect federal subsidies in fiscal year 2000 alone. One of the major government privileges granted these GSEs is a line of credit to the United States Treasury. According to some estimates, the line of credit may be worth over $2 billion. This explicit promise by the Treasury to bail out these GSEs in times of economic difficulty helps them attract investors who are willing to settle for lower yields than they would demand in the absence of the subsidy. Thus, the line of credit distorts the allocation of capital. More importantly, the line of credit is a promise on behalf of the government to engage in a massive unconstitutional and immoral income transfer from working Americans to holders of GSE debt. The Free Housing Market Enhancement Act also repeals the explicit grant of legal authority given to the Federal Reserve to purchase the debt of housing-related GSEs. GSEs are the only institutions besides the United States Treasury granted explicit statutory authority to monetize their debt through the Federal Reserve. This provision gives the GSEs a source of liquidity unavailable to their competitors. Ironically, by transferring the risk of a widespread mortgage default, the government increases the likelihood of a painful crash in the housing market. This is because the special privileges of Fannie, Freddie, and HLBB have distorted the housing market by allowing them to attract capital they could not attract under pure market conditions. As a result, capital is diverted from its most productive use into housing. This reduces the efficacy of the entire market and thus reduces the standard of living of all Americans. However, despite the long-term damage to the economy inflicted by the government’s interference in the housing market, the government’s policies of diverting capital to other uses creates a short-term boom in housing. Like all artificially-created bubbles, the boom in housing prices cannot last forever. When housing prices fall, homeowners will experience difficulty as their equity is wiped out. Furthermore, the holders of the mortgage debt will also have a loss. These losses will be greater than they would have otherwise been had government policy not actively encouraged over-investment in housing. Perhaps the Federal Reserve can stave off the day of reckoning by purchasing GSE debt and pumping liquidity into the housing market, but this cannot hold off the inevitable drop in the housing market forever. In fact, postponing the necessary but painful market corrections will only deepen the inevitable fall. The more people invested in the market, the greater the effects across the economy when the bubble bursts. No less an authority than Federal Reserve Chairman Alan Greenspan has expressed concern that government subsidies provided to the GSEs make investors underestimate the risk of investing in Fannie Mae and Freddie Mac. Mr. Speaker, it is time for Congress to act to remove taxpayer support from the housing GSEs before the bubble bursts and taxpayers are once again forced to bail out investors misled by foolish government interference in the market. I therefore hope my colleagues will stand up for American taxpayers and investors by cosponsoring the Free Housing Market Enhancement Act. Inutile de dire que le Free Housing Market Enhancement Act, introduit par Ron Paul à l'agenda parlementaire du congrès en 2002 et 2003, n'a finalement pas été voté, comme toutes les autres tentatives de réforme du marché hypothécaire américain, bloquées par les démocrates… http://www.objectifliberte.fr/2008/10/subprimes-revue.html
LaFéeC Posté 26 août 2009 Signaler Posté 26 août 2009 En France, la FNAIM a abondamment expliqué que "non, le marché immobilier ne se casse pas la figure" (2007+2008)…
john_ross Posté 26 août 2009 Signaler Posté 26 août 2009 Alors que la plupart des analystes n'avaient pas vu venir la crise ou en avaient sous-estimé l'ampleur (à commencer par moi) A la décharge de Mr Bénard estimer l'ampleur d'une crise c'est aussi et surtout estimer les réponses des politichiens qui vont aggraver la situation.
DiabloSwing Posté 26 août 2009 Signaler Posté 26 août 2009 En France, la FNAIM a abondamment expliqué que "non, le marché immobilier ne se casse pas la figure" (2007+2008)… Surprise, en France on adore les économistes autruchiens, voilà qui met du baume au coeur des libérauxm
p.a Posté 26 août 2009 Signaler Posté 26 août 2009 A la décharge de Mr Bénard estimer l'ampleur d'une crise c'est aussi et surtout estimer les réponses des politichiens qui vont aggraver la situation. le plus difficile est de prévoir la réaction des ménages et notamment l'ampleur de la remontée du taux d'épargne. 1 pt 2 pts ou 5 points de taux d'épargne en plus en un an, c'est ça qui détermine la brutalité de la récession.
Vincent Benard Posté 26 août 2009 Signaler Posté 26 août 2009 De son aveu: CITATION Alors que la plupart des analystes n'avaient pas vu venir la crise ou en avaient sous-estimé l'ampleur (à commencer par moi) Je confirme que si j'avais bien vu la bulle immobilière, je n'avais en aucun cas prévu les répercussions de son éclatement sur le système financier US puis mondial. Et pour cause: je ne m'étais jamais intéressé de près au fonctionnement du marché du crédit aux USA avant mi 2007. Je pensais benoitement que les banques US vérifiaient la solvabilité des clients avant de prêter, appliquaient des spreads normaux pour se couvrir du risque du crédit, et que la saisie de la maison ne dédouannait pas l'emprunteur du reliquat de dette si la vente de la maison forclose ne couvrait pas le capital restant dû. Et j'ignorais l'importance du "borrowing angainst equity" aux USA. Bref, j'avais abusivement préjugé que les banques fonctionnaient là bas comme chez nous. Ce n'est qu'à partir de fin 2007 que je me suis intéressé au volet "crédit" de la bulle immobilière, je m'étais jusqu'alors focalisé sur son côté foncier. Et je suis allé de surprise en surprise, découvrant le CRA, le rôle de Fannie Mae et Freddie Mac, leur bilan, leur hors bilan… Mes recherches m'ont fait découvrir les effets pervers de bâle I et II, comprendre le pourquoi de l'essor de la titrisation, et notamment de la titrisation "à tranches"… Comment pouvais-je imaginer que le modèle US du crédit était à ce point perverti par des monceaux de réglementations et d'interventions publiques pires que les notres, et ce aux USA ? Je n'avais pas non plus vu à quel point certaines banques européennes avaient préférer "shifter" une part non négligeable de leur activité de prêt aux clients traditionnels européens vers l'achat de CDO (en quelque sorte, le prêt aux ménages US). Bref, je suis venu vers l'économie financière par les problèmes immobiliers et d'aménagement du territoire, et non l'inverse, ce qui fait qu'avant la crise, les fragilités du milieu bancaire m'étaient peu familières, pour ne pas dire étrangères. C'est le problème des économistes autodidactes: nous avons des trous (je dirais même des déficits…) dans notre culture de base. J'essaie de combler au fur et à mesure. Vous savez tout.
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