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Droits d'auteur et contrefaçons sans État


ikichi

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Reconnaitre à une entreprise le droit de poser un protection technique sur une œuvre mais pas d'avoir une protection juridique c'est tout à fait ridicule. Si les monopoles de reproduction sont illégitime (ce que je conteste par ailleurs) alors les protections techniques qui cherchent à les maintenir aussi, c'est une atteinte au droit du consommateur d'user comme il l'entend de sa propriété.

Si j'ai le droit de poser un verrou à la porte de mon appartement c'est uniquement parce que j'ai le droit d'en refuser l'entrée à qui je veux.

Et donc finalement, avec ce raisonnement, le secret industriel, c'est illégitime, c'est ça ?

Nutella et Coca-Cola devrait donc livrer la recette de leurs produits quand tu achètes une boîte ?

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Et donc finalement, avec ce raisonnement, le secret industriel, c'est illégitime, c'est ça ?

Nutella et Coca-Cola devrait donc livrer la recette de leurs produits quand tu achètes une boîte ?

La recette, non, mais la composition oui.

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Pour ainsi dire tous les films qui existent ont été financé par les droits d'auteur (et les subventions). Certains auraient pu l'être autrement bien sur mais probablement pas tous.

Et si ma tante en avait…

Le problème de ce genre de discussion c'est qu'on ne peut jamais savoir ce qui se serait passé dans telle ou telle hypothèse, tout dépend de trop de facteurs. Par contre en se focalisant sur ce qui s'est passé on constate que le droit d'auteur n'est pas nécessaire à la production artistique (pour le moins), ce qui suffit à répondre à la question initiale.

Le reste c'est du "comment ça pourrait se passer si", c'est bien entendu intéressant mais ce n'est pas l'essentiel.

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on constate que le droit d'auteur n'est pas nécessaire à la production artistique (pour le moins)

On se demande comment on faisait avant que les droits d'auteurs existent. :icon_up:

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Je suis assez d'accord sur tout ce qui a été dit sur les droits d'auteurs et le production artistique en anarcapie ; de toute façon ce n'est pas non plus le point le plus important qui soit.

En revanche, je suis très sceptique sur la capacité des marques à se protéger contre les usurpateurs, et ça me paraît être un problème économique assez majeur, car il handicape sérieusement le consommateur et crée une asymétrie d'information assez énorme ce dernier et le producteur.

Posté
Je suis assez d'accord sur tout ce qui a été dit sur les droits d'auteurs et le production artistique en anarcapie ; de toute façon ce n'est pas non plus le point le plus important qui soit.

En revanche, je suis très sceptique sur la capacité des marques à se protéger contre les usurpateurs, et ça me paraît être un problème économique assez majeur, car il handicape sérieusement le consommateur et crée une asymétrie d'information assez énorme ce dernier et le producteur.

Je ne comprends pas, tu parles des droits sur les noms et logos ? Si c'est le cas c'est un autre problème : essayer de faire passer ton produit pour un autre, avec ou sans propriété intellectuelle, c'est de l'escroquerie.

Posté
Et si ma tante en avait…

Le problème de ce genre de discussion c'est qu'on ne peut jamais savoir ce qui se serait passé dans telle ou telle hypothèse, tout dépend de trop de facteurs. Par contre en se focalisant sur ce qui s'est passé on constate que le droit d'auteur n'est pas nécessaire à la production artistique (pour le moins), ce qui suffit à répondre à la question initiale.

Le reste c'est du "comment ça pourrait se passer si", c'est bien entendu intéressant mais ce n'est pas l'essentiel.

:icon_up:

La question "comment ça pourrait se passer si" est indispensable à toute réflexion normative.

Sinon en se focalisant sur ce qui c'est passé personnellement je tire la conclusion exactement inverse : dès que la reproduction de masse à été rendue possible (l'imprimerie) l'idée de monopole de reproduction à émergée d'elle même (d'abord sous la forme de privilège royaux) avant de devenir universelle aujourd'hui (sauf à Cuba il me semble). En conséquence de quoi l'idée de s'en passer mérite mieux qu'un "on s'en fout des conséquences et de toutes façons il y a trois siècle on s'en passait bien".

Et donc finalement, avec ce raisonnement, le secret industriel, c'est illégitime, c'est ça ?

Nutella et Coca-Cola devrait donc livrer la recette de leurs produits quand tu achètes une boîte ?

Je dois être totalement idiot mais je vois vraiment pas le rapport avec ce que j'ai dit.
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Par contre en se focalisant sur ce qui s'est passé…

Et ce qui s'est passé, c'est que les "droits" d'auteur n'ont eu aucune influence sur la production cinématographique avant l'apparition de la cassette vidéo. Le cinéma est né et s'est développé sans les "droits" d'auteur et tous les plus grands chefs-d'oeuvre du 7e art furent financés avec les recettes des cinoches.

Posté
Et ce qui s'est passé, c'est que les "droits" d'auteur n'ont eu aucune influence sur la production cinématographique avant l'apparition de la cassette vidéo. Le cinéma est né et s'est développé sans les "droits" d'auteur et tous les plus grands chefs-d'oeuvre du 7e art furent financés avec les recettes des cinoches.

N'importe quoi. Les films était protégé par le droit d'auteur avant l'apparition de la cassette. La loi française de 1957 (qui ne fait que reprendre la jurisprudence en vigueur à l'époque et est assez tardive par rapport aux législations d'autre pays) fait déjà a priori du producteur le titulaire des droits d'auteur.

Bien avant cela les cinémas n'avait pas le droit de faire des reproductions des bandes et de les vendre ! Ni d'en diffuser des copies sans autorisation des ayants droit.

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Je ne comprends pas, tu parles des droits sur les noms et logos ? Si c'est le cas c'est un autre problème : essayer de faire passer ton produit pour un autre, avec ou sans propriété intellectuelle, c'est de l'escroquerie.

Mouais…

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Les dangereux utopistes libertariens en fait, doivent être Joseph Stiglitz (et Paul Krugman )…

http://www.numerama.com/magazine/13967-les…e-piratage.html

"Octet après octet, tout ce qui peut-être numérisé sera numérisé, rendant la propriété intellectuelle toujours plus facile à copier et toujours plus difficile à vendre (…) Et nous devrons trouver les modèles économiques et les modèles d'affaires qui prennent cette réalité en compte"

"La restriction à l’utilisation (du) savoir, soit le système de la propriété intellectuelle, est inefficace", écrit-il dans une tribune sur Libération. "Essayer de maintenir coûte que coûte le système existant est une trop lourde charge financière alors que les bénéfices se réduisent"

L'économiste plaide donc pour une forme de licence globale ou de contribution créative. "Le principe d’une contribution raisonnable par utilisateur, à laquelle s’ajouterait une aide du gouvernement au titre de la recherche, est un bon système", écrit ainsi Stiglitz. "Imaginons que chaque possesseur d’ordinateur verse annuellement une contribution à la hauteur de ce qu’il télécharge ou de ce qu’il regarde et écoute par le biais de cet ordinateur. Il garderait une trace de sa consommation, et des organismes spécialisés reverseraient aux artistes le fruit de cette consommation".

Intransigeant, singeant le discours de dangereux utopistes libertariens, il affirme que "les producteurs dont le métier consistait à apporter la musique des artistes aux consommateurs n’ont plus leur raison d’être aujourd’hui". C'est Patrick Zelnick, producteur chargé de dessiner l'avenir de l'offre légale sur Internet en France, qui va être content.

  • 1 month later...
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Que penser des imposteurs qui ont écrit un voyage imaginaire d'Amerigo Vespucci ? Avec la protection intellectuelle, Vespucci aurait pu se défendre et ça aurait empecher que l'Amérique se nomme l'Amérique alors qu'elle aurait du se nommer la Colombie.

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Les dangereux utopistes libertariens en fait, doivent être Joseph Stiglitz (et Paul Krugman )

[…]

J'aime les idées des prix Nobel keynesiens :icon_up:

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J'aime les idées des prix Nobel keynesiens :icon_up:

Dommage qu'aprés un constat pertinant , il fichent une solution à la noix, collectiviste à mourir.

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Le problème des droits d'auteurs n'est pas un problème conceptuel en anarchapie, mais un problème de règne du droit.

Tout auteur peut contractuellement exiger de toute personne prenant connaissance de l'oeuvre qu'elle ne la diffusera pas hors le cadre (lucratif) prévu par l'auteur ou ses ayant droit. Sur cette base une économie des droits d'auteurs peut se développer … entre gens honêtes. Cepedant le problème du règne du droit se pose cruellement, avec l'accès aux preuves des délits, l'équité dans la prononciation de la culpabilité des fraudeur. Le problème avec toute propriété intellectuelle c'est qu'une fois piratée une fois elle peut se diffuser 6 G fois. On ne peut décemment pas condamner 6 G innocents pour recel et la question se pose alors de savoir qui a fauté le 1er en nonobstant le cadre lucratif contractuel prévu par l'auteur. Réponse à cette 1ère question : dans la plupart des cas c'est infaisable. A supposer qu'on sache qui c'est comment lui faire payer le manque à gagner pour 6 G utilisateurs/spectateurs ? Réponse à cette 2de question : dans la plupart des cas c'est infaisable. Constatant un problème dans le due justice des contrats d'utilisation de la propriété intellectuelle, les états régaliens ont mis en place une procédure simple qui la protège, en renversant la charge de la preuve : toute oeuvre est réputée protégée jusqu'à preuve du contraire. En contrepartie de cet effort, les états régaliens les décrètent tombées dans le domaine public quelques décennies après leur création.

Au plan historique le copyright arrive, disons pour simplifier, avec l'invention de l'imprimerie. Auparavant il était si couteux de dupliquer une oeuvre (un simple livre recopié à la main coutait l'équivalent d'une ferrari) que le problème pour l'auteur était de trouver des gens qui soient suffisamment motivés pour dupliquer l'oeuvre, (contribuant à sa renommée génératrice de demandes de services et à ses gages de postérité) et non de veiller à un système légal qui bride l'éventuelle création d'une multitude de copies. Des formes balbutiantes apparaissent dès le 15ème siècle. Les 1ères législations générales sur ce sujet arrivent vers 1700. http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_copyright_law

Ceci dit on n'arrète pas l'eau de la mer toute entière avec ses petites main. Un principe de réalisme se pose aujourd'hui aux états régaliens concernant l'application du copyright. De même que l'imprimerie accessible aux professionnels ayant pignon sur rue appela au copyright, la duplication électronique sur l'ordinateur perso des ados branchouilles appelle à d'autres modèles économiques. Peut-être la technologie résoudra-t-elle le problème, en permettant la diffusion sur des supports hardware certifiés par des procédures électroniques, embarquant des droits à consommation achetés sur internet. Le modèle du copyright est loin d'être épuisé si on le complète par une industrie du jud box électronique. En attendant, des modèles économiques alternatifs se développent avec notamment des artistes font payer fort cher leurs tournées et leurs goodies mais diffusent gratuitement leurs supports électroniques.

Une génération pirate est née, habituée à transgresser la loi et la légitime propriété d'autrui pour son plaisir.

  • 4 weeks later...
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Et pandanlagl !

Un procès à 6 milliards de dollars pour l'industrie du disque canadienne

Six milliards de dollars de dommages et intérêts : c'est ce que risquent les divisions canadiennes de Warner Music, Sony BMG Music, EMI Music et Universal Music, révèle le Toronto Star, dans ce qui pourrait bien être l'un des plus grands procès pour infraction au droit d'auteur de l'histoire.

La plainte originale a été déposée l'an dernier, sous la forme d'une class action (action de groupe), à l'initiative de la veuve du célèbre musicien de jazz Chet Baker. Elle conteste une pratique spécifique au Canada, en vigueur depuis les années 1980, la "liste d'attente" : lors de la réalisation de compilations, les majors n'ont pas l'obligation de verser immédiatement les droits dus aux artistes, mais peuvent placer les morceaux sur une "liste d'attente" ; à charge pour elles de rétribuer ensuite les ayants droit.

Problème : les éditeurs de disques ne se sont pas précipités pour retrouver les ayants droit et leur verser les sommes dues. Au fil des années, la liste a grandi, jusqu'à atteindre 300 000 morceaux. En se basant sur des dommages et intérêts de 20 000 dollars canadiens par chanson – la somme couramment réclamée par les maisons de disques lors des procès contre les internautes téléchargeant illégalement au Canada – la somme totale pourrait atteindre les 6 milliards de dollars.

Les quatre entreprises directement mises en cause reconnaissent avoir commis des erreurs dans la gestion de cette liste, mais estiment que le préjudice subi par les artistes est très loin de ce montant. Elles pensent devoir 50 millions de dollars d'arriérés aux ayants droit. La date du procès n'a pas encore été fixée.

(badurl) http://www.lemonde.fr/technologies/article/2009/12/07/un-proces-a-60-milliards-de-dollars-pour-l-industrie-du-disque-canadienne_1277338_651865.html (badurl)

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Mouhahahahahaha!

Que du bonheur !

Avec le ClimateGate, les tartufs pris la main dans le sac ça devient tendance.

  • 4 weeks later...
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Je ne comprends pas, tu parles des droits sur les noms et logos ? Si c'est le cas c'est un autre problème : essayer de faire passer ton produit pour un autre, avec ou sans propriété intellectuelle, c'est de l'escroquerie.

oui. Le droit des marques en anarcapie serait analogue au droit des marques actuel. Il est fondé sur le risque de confusion des tiers. En anarcapie, les tiers assigneraient l'imitateur devant un tribunal en dommages et intérêts pour tromperie sur la marchandise, même si elle est gratuite. Le propriétaire de la marque imitée serait, lui aussi fondé, à assigner l'imitateur devant le tribunal au titre d'atteinte à l'image, au même titre qu'une insulte.

  • 7 months later...
  • 7 months later...
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Le ministère de la Culture a confié conjointement au député-maire (UMP) de Coulommiers, Franck RIESTER, à l’auteur-compositeur-interprète Alain Chamfort, au directeur du label Atmosphériques Marc Thonon, au directeur du Zénith de Paris et du Printemps de Bourges Daniel Colling, ainsi qu’au conseiller maître à la Cour des comptes Didier Selles une mission d’étude sur le financement de la diversité musicale à l’ère numérique et notamment sur l’hypothèse d’une contribution des acteurs d’Internet.

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Mais si l'état ne ferait pas …

:mrgreen:

ou alors tu l'as fais exprès, hein ?

Et si on ne luterait pas …

ah mais non t'en remets une couche en plus !

:doigt:

Bon retiens ça : "monsieur SI n'aime pas les RÉ"

Et si tu recommences:

:icon_up:

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Bon retiens ça : "monsieur SI n'aime pas les RÉ"

Ce qui en musique limite le nombre d'arpèges, d'accords ou d'intervalles.

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Avec la puissance de calcul des ordinateurs d'aujourd'hui je me prend à rêver d'une chose.

La musique n'est qu'un ensemble de combinaisons quasi-infinie. Une culture puise dans cet ensemble des sons une quantité finie de combinaison de fréquence, de rythme etc….

Si je rentre tous les paramètres qui constitue un style, une mode, une culture ou n'importe quelle musique inventée par d' autres groupes humain. Alors mon ordinateur me donnera assez rapidement ( tous dépend de la puissance de calcul ) les résultats possibles. En quelques sorte j'appelle cela le "séquencage" de la musique.

Avec mes résultats je vais à la SACEM et hop je pose les droits sur tous les morceaux et bingo. Pour 120 ans je suis propriétaire de l'ensemble d'un style. Evidemment cela coûtera cher… :icon_up: mais les bénéfices pourraient être au rendez-vous ( je crois pas mais bon cela se calcul…).

La formidable efficacité des ordinateur permet de créer un flot permanent de musique en continu. Une I.A. peut composer dans le style de bach par exemple des morceaux en direct, un rappeur utilise des samples …. Le droit français semble ne pas reconnaitre les droits afférents à ce genre de création automatisé. Néanmoins n'importe qui peut "composer" de la sorte des mélodie sirupeuses…

Certains sont même allé jusqu'à proposer des concerts où sur scène seul un ordinateur assurait la performance…. La musique c'est autre chose que des sons. C'est autre chose qu'un droit d'auteur, c'est aussi une performance, un instant créateur. Le droit d'auteur d'aujourd'hui défend essentiellement la reproduction, c'est à dire l'aspect automatisé et industriel de la musique. Il protège le créateur( la paternité de l'oeuvre… ) mais surtout tout ce qui touche à la diffusion et reproduction de l'oeuvre musicale. Pour anecdote: une société de protection des éditeur de musique existe et ce n'est que récemment qu'elle à transformé son nom. Auparavant elle s'appelait Société des Editeurs de Musique ( SEM ), aujourd'hui Société des Auteurs et Editeurs de Musique ( SAEM ), ça en dit long sur qui est en réalité défendu par le droit français.

Que reste-t-il au musicien qui à la fois revoit son monopole de la création soufflé par des ordinateurs ( le cas d'un Disck Jockey est emblématique de l'évolution des processus d'automatisation de la musique, deezer aussi, qui n'a jamais passé une soirée de jeunes sans deezer… ) et qui finalement n'est pas si défendu que ça par la loi mais par contre très bien encadré par celle-ci ?

La performance musicale est la seule chose qui reste propriété de l'artiste. L'interprète c'est comme un sportif, un artisan. Ce qui lui reste c'est la scène. C'est pourquoi le prix des places augmentent aussi. Quand on paye un bon artisan on paye surtout la compétence particulière de la personne, ce qui fait que son produit vaudra plus que celui fait par une machine. Il en est de même pour le musicien, en réalité le musicien n'a pas besoin d'un "droit d'auteur" pour le défendre. Il a juste besoin d'un droit du commerce qui défini les modalités de l'échange et le droit du travail.

Posté
Avec la puissance de calcul des ordinateurs d'aujourd'hui je me prend à rêver d'une chose.

La musique n'est qu'un ensemble de combinaisons quasi-infinie. Une culture puise dans cet ensemble des sons une quantité finie de combinaison de fréquence, de rythme etc….

Si je rentre tous les paramètres qui constitue un style, une mode, une culture ou n'importe quelle musique inventée par d' autres groupes humain. Alors mon ordinateur me donnera assez rapidement ( tous dépend de la puissance de calcul ) les résultats possibles. En quelques sorte j'appelle cela le "séquencage" de la musique.

Avec mes résultats je vais à la SACEM et hop je pose les droits sur tous les morceaux et bingo. Pour 120 ans je suis propriétaire de l'ensemble d'un style. Evidemment cela coûtera cher… :doigt: mais les bénéfices pourraient être au rendez-vous ( je crois pas mais bon cela se calcul…).

:icon_up: tu peux aussi embaucher des singes et les dresser à taper au hasard devant un clavier. Après quelques milliards de milliards d'années tu déposes les droits sur toute la production littéraire du monde.

Je déconne mais c'est vrai qu'on peut se demander quel est l'ordre de grandeur du nombre de mélodies et de rythmes existant. C'est peut-être à la portée d'un inventaire exhaustif avec les machines actuelles, en effet.

Mais pour avoir écouté jadis quelques résultats de la musique sérielle ou aléatoire, je me dis qu'on en est encore loin du compte. A titre indicatif, voici la première entrée que m'a donné google vidéo à ce sujet:

PS. Cool, ce thread m'aura permis de découvrir ce logiciel, pure data. ça a l'air drolement cool comme truc:

allez quelques autres pour la route:

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Pour avoir une idée de ce qu'un bon système de génération automatique de musique "dans le style de" peut faire, il faut aller voir du côté de David Cope, professeur à l'université de Santa Clara ( http://artsites.ucsc.edu/faculty/cope/mp3page.htm )

Entre autres travaux, il a disséqué en multitudes de fragments les oeuvres de Bach, Mozart, Chopin… pour les faire avaler à un système logiciel de sa composition, pour en sortir des oeuvres nouvelles, mais avec le style de l'auteur original.

Plusieurs CD sont sortis. A chaque présentation publique avec des mélomanes avertis, une partie du public n'arrive pas à distinguer entre un morceau d'origine d'un grand compositeur décédé et celui généré par le logiciel de Cope.

Quelques exemples audios sont sur le site de Cope, mais pour ceux qui ne veulent pas chercher, on peut en trouver 2 ici : http://www.korben.info/intelligence-artifi…-classique.html.

Petite note pour les puristes, les exemples qu'on entend sont produits avec un piano échantillonné. Il faut évidemment utiliser une interprétation live de la partition produite et une partition d'origine de Mozart ou de Chopin pour pouvoir jouer au jeu de la comparaison…

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Pour avoir une idée de ce qu'un bon système de génération automatique de musique "dans le style de" peut faire, il faut aller voir du côté de David Cope, professeur à l'université de Santa Clara ( http://artsites.ucsc.edu/faculty/cope/mp3page.htm )

Entre autres travaux, il a disséqué en multitudes de fragments les oeuvres de Bach, Mozart, Chopin… pour les faire avaler à un système logiciel de sa composition, pour en sortir des oeuvres nouvelles, mais avec le style de l'auteur original.

Plusieurs CD sont sortis. A chaque présentation publique avec des mélomanes avertis, une partie du public n'arrive pas à distinguer entre un morceau d'origine d'un grand compositeur décédé et celui généré par le logiciel de Cope.

C'est impressionnant mais ça ressemble vraiment trop aux oeuvres originales. Ce qui serait sympa ce serait une oeuvre qui mélange les styles. Genre une synthèse Beethoven-Bach-Chopin qui ne soit pas qu'un vulgaire pot-pourri.

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