0100011 Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Le contraste avec House of Card est quelque peu violent. Et je ne parle pas de la photo. Là, c'est un monde parallèle sans possibilité de contact. Le pire est que dans Marseille ils ont copié house of cards sans vergogne. Merde le générique, la manière de filmer, la stagiaire dans le journal.... Comme j'ai Netflix j'ai regardé toute la première saison de Marseille : je n'arrivais pas à me détacher de ce spectacle si indigent (merde le mafieux corse on dirait Antoine le chanteur yéyé). QUI a osé mettre du pognon dans la production ? C'est pour du blanchiment ? En tous cas j'ai beaucoup ri (je confirme tous les screenshots : ce ne sont même pas des exagérations). Pas étonnant que Magimel ait écrasé une mamie au sortir de tout ça.
0100011 Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Il y a un episode de NCIS ou ils sont senses etre en France. Presque tous les passants portent des berets, transportent des baguettes de pain, et sont en combinaison de cycliste. 2
DiabloSwing Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Je sais pas comment font les Français pour être aussi pathétiques en séries, enfin, la plupart du temps, et surtout lorsqu'ils tentent, ridiculement, de plagier les séries américainesVu le caractère népotique du milieu je ne serais pas surpris que les bons soient usés car évincés dès le départ par les fils de, ou incités à faire du médiocre, parce qu'on aime pas la prise de risque et le professionnalisme.
Bisounours Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Le marché de la production télévisuelle est totalement fermé en France. Tu peux développer ? Plize
Wali Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Dans les séries françaises récentes, Baron noir n'était pas mauvais.
h16 Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Pas étonnant que Magimel ait écrasé une mamie au sortir de tout ça. On dirait la tag line de la série : "Si mauvaise qu'elle vous en fera écraser une mamie"
Tramp Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Les critiques agrégées par Rotten Tomatoes sont assez claires : http://www.rottentomatoes.com/tv/marseille/s01/
Rusty Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 Tu peux développer ? Plize Le sujet est complexe, je n'en maîtrise pas tous les tenants et aboutissants. Ce que je peux en dire : la réglementation française me semble tellement sévère que le marché de la production de série ne peut structurellement pas se développer pour produire de la qualité. La réglementation en question est composé des lois suivantes : Règle 1. : Les chaines de télévision françaises historiques doivent diffuser chaque année 40% de séries françaises minimum. Règle 2 : Elles doivent acheter des séries à des producteurs français indépendants des chaines. Ces achats doivent représenter a minima un certain pourcentage de leurs chiffres d'affaire (environ 10%, qui inclut aussi des travaux d'écriture et prestations annexes). J'ajoute que les chaines financent ou cofinancent ces productions mais n'en sont pas propriétaires à hauteur de leur financement. Par exemple, lorsqu’une chaîne finance une série à 100%, elle dispose des droits exclusifs de diffusion pendant 42 mois d’une série. Ensuite, si elle veut garder les droits de diffusion, elle doit racheter sa propre série. Règle 3. : Les chaines de télévision ont le droit de produire des séries télé en interne pour leurs antennes, mais jusqu'à un certain pourcentage du nombre total de fictions diffusées (15% pour M6 par exemple). Problème, une fois que les chaines ont dépensé 10% de leurs chiffres d'affaires en séries françaises indépendantes, il ne reste plus beaucoup d'argent pour produire en interne. Bref, c'est un moyen efficace de ne pas faire concurrence aux producteurs indépendants... L'association de ces trois règles ont les conséquences suivantes sur le marché : - Elles empêchent les chaines françaises d'être propriétaires de leurs propres contenus et donc de pouvoir développer en interne une réelle compétence sur la production de séries. - Puisque les chaines valorisent leurs achats de série uniquement lorsqu'elles les diffusent sur leurs chaines (elles n'en sont pas propriétaires, donc ne toucheront rien sur les vente de DVD...etc), il faut que la série achetée fasse le maximum d'audience pour rentabiliser l'investissement. On se retrouve donc avec des séries qui doivent être très populaires pour capter un large public. - Parce qu'il y a une obligation de financement (règle 2), la demande est constante : il y a ainsi peu d'incitation pour les gros producteurs français à satisfaire leurs clients. Les producteurs sont d'ailleurs plus occupés à faire du lobbying pour défendre ce mode de financement qu'à innover. Pour terminer, quelques chiffres : - La production audiovisuelle française est actuellement éclatée entre 2.300 producteurs indépendants : une poignée de grands groupes et des centaines de micro-structures, pour un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros. Les gros producteurs ont du revenu assuré grâce à leurs relations avec les chaines et produisent donc de la merde. Les petits sont trop petits pour produire de la qualité, car ça coûte cher, et n'arrivent donc pas à mettre le pied dans les grosses chaines (les petits se concentrent sur la production de documentaires et de magazines). - Il y a essentiellement quatre clients : France Télévisions (52% du financement total), et TF1 (29% du financement total), Canal+ (8% du financement total), M6 (11%). La moitié du chiffre d'affaires du marché est donc géré par l'Etat.... 1
Tramp Posté 13 mai 2016 Signaler Posté 13 mai 2016 C'est vraiment un secteur en coupe réglé l'audiovisuel.
h16 Posté 17 mai 2016 Signaler Posté 17 mai 2016 Le sujet est complexe, je n'en maîtrise pas tous les tenants et aboutissants. Ce que je peux en dire : la réglementation française me semble tellement sévère que le marché de la production de série ne peut structurellement pas se développer pour produire de la qualité. La réglementation en question est composé des lois suivantes : Règle 1. : Les chaines de télévision françaises historiques doivent diffuser chaque année 40% de séries françaises minimum. Règle 2 : Elles doivent acheter des séries à des producteurs français indépendants des chaines. Ces achats doivent représenter a minima un certain pourcentage de leurs chiffres d'affaire (environ 10%, qui inclut aussi des travaux d'écriture et prestations annexes). J'ajoute que les chaines financent ou cofinancent ces productions mais n'en sont pas propriétaires à hauteur de leur financement. Par exemple, lorsqu’une chaîne finance une série à 100%, elle dispose des droits exclusifs de diffusion pendant 42 mois d’une série. Ensuite, si elle veut garder les droits de diffusion, elle doit racheter sa propre série. Règle 3. : Les chaines de télévision ont le droit de produire des séries télé en interne pour leurs antennes, mais jusqu'à un certain pourcentage du nombre total de fictions diffusées (15% pour M6 par exemple). Problème, une fois que les chaines ont dépensé 10% de leurs chiffres d'affaires en séries françaises indépendantes, il ne reste plus beaucoup d'argent pour produire en interne. Bref, c'est un moyen efficace de ne pas faire concurrence aux producteurs indépendants... L'association de ces trois règles ont les conséquences suivantes sur le marché : - Elles empêchent les chaines françaises d'être propriétaires de leurs propres contenus et donc de pouvoir développer en interne une réelle compétence sur la production de séries. - Puisque les chaines valorisent leurs achats de série uniquement lorsqu'elles les diffusent sur leurs chaines (elles n'en sont pas propriétaires, donc ne toucheront rien sur les vente de DVD...etc), il faut que la série achetée fasse le maximum d'audience pour rentabiliser l'investissement. On se retrouve donc avec des séries qui doivent être très populaires pour capter un large public. - Parce qu'il y a une obligation de financement (règle 2), la demande est constante : il y a ainsi peu d'incitation pour les gros producteurs français à satisfaire leurs clients. Les producteurs sont d'ailleurs plus occupés à faire du lobbying pour défendre ce mode de financement qu'à innover. Pour terminer, quelques chiffres : - La production audiovisuelle française est actuellement éclatée entre 2.300 producteurs indépendants : une poignée de grands groupes et des centaines de micro-structures, pour un chiffre d'affaires de 2,4 milliards d'euros. Les gros producteurs ont du revenu assuré grâce à leurs relations avec les chaines et produisent donc de la merde. Les petits sont trop petits pour produire de la qualité, car ça coûte cher, et n'arrivent donc pas à mettre le pied dans les grosses chaines (les petits se concentrent sur la production de documentaires et de magazines). - Il y a essentiellement quatre clients : France Télévisions (52% du financement total), et TF1 (29% du financement total), Canal+ (8% du financement total), M6 (11%). La moitié du chiffre d'affaires du marché est donc géré par l'Etat.... Si l'occasion se présente, pourrais-je reprendre ceci pour servir dans un billet sur le sujet des séries franchouilles ? 1
foo Posté 17 mai 2016 Signaler Posté 17 mai 2016 Pour la règle 2, si les chaînes ne possèdent pas les séries qu'elles ont financées à 100%, à qui appartiennent elles ? A l'état ?
Rusty Posté 17 mai 2016 Signaler Posté 17 mai 2016 Elles appartiennent à des sociétés de production privées (indépendantes capitalistiquement des chaines).
Soda Posté 17 mai 2016 Signaler Posté 17 mai 2016 Il y à section zéro aussi qui est une grosse caricature de série américaine.
Rusty Posté 20 mai 2016 Signaler Posté 20 mai 2016 Game of Thrones - Episode 4 est pas mal, la saison commence enfin ! Ça rame un peu pour Arya par contre. Il serait temps de lui faire rencontrer d'autres personnages.
Brock Posté 20 mai 2016 Auteur Signaler Posté 20 mai 2016 je voudrais que nous parlions aujourd'hui des manginas de canape, forces par leur femme a procrastiner devant netflix au lieu de capitaliser sur leur temps libre. Prions ensemble.
Mathieu_D Posté 20 mai 2016 Signaler Posté 20 mai 2016 Bah une heure par semaine ça leur fait plaisir, et on peut apparaître en sauveur en leur téléchargeant l'épisode. 1
Bisounours Posté 20 mai 2016 Signaler Posté 20 mai 2016 je voudrais que nous parlions aujourd'hui des manginas de canape, forces par leur femme a procrastiner devant netflix au lieu de capitaliser sur leur temps libre. Prions ensemble. Je prie pour ta femme
NoName Posté 21 mai 2016 Signaler Posté 21 mai 2016 Bah une heure par semaine ça leur fait plaisir, et on peut apparaître en sauveur en leur téléchargeant l'épisode. testé et approuvé je voudrais que nous parlions aujourd'hui des manginas de canape, forces par leur femme a procrastiner devant netflix au lieu de capitaliser sur leur temps libre. Prions ensemble. qu'est que tu tu voudrais qu'on fasse à la palce ?
fryer Posté 22 mai 2016 Signaler Posté 22 mai 2016 Bon final pour the 100 Lexa <3 <3 Boring cette saison, City of Light, quelle purge. Ça avait bien commencé pourtant
Tramp Posté 22 mai 2016 Signaler Posté 22 mai 2016 Pour moi c'est l'inverse. Le début etait moyen et ca s'est bien fini.
fryer Posté 22 mai 2016 Signaler Posté 22 mai 2016 Mouais. Pour le coup, je recommence Twin Peaks. Quel pilote miam miam.
Mister Polark Posté 22 mai 2016 Signaler Posté 22 mai 2016 Dans the 100, 97 ans s'est passé entre l'apocalypse nucléaire et le premier épisode. Je trouve que c'est court, surtout quand on voit que les gronders ont leurs propres langage, et toutes leurs traditions, coutumes, mode de vie ...
Tramp Posté 22 mai 2016 Signaler Posté 22 mai 2016 Si tu compares le langage et la culture en France en 1900 et en 1997, à mon avis, ca va vite.
Astha Posté 23 mai 2016 Signaler Posté 23 mai 2016 Exception culturelle européenne en vue pour Netflix et la VoD Les Netflix et Amazon Prime pourraient être soumis à des quotas de 20 % d'oeuvres européennes. Les services de vidéo à la demande de type Netflix ou Amazon Prime vont peut-être bientôt devoir respecter un quota de 20 % d'oeuvres européennes dans leur offre dans chacun des pays de l'Union. Selon nos informations, c'est en tout cas la base sur laquelle travaillent les services de la Commission chargés de réviser la directive sur les services de médias audiovisuels (SMA). Présent au Festival de Cannes dimanche, le vice-président de la Commission chargé du Marché numérique unique, Andrus Ansip, a expliqué aux « Echos » qu'il fallait « créer un terrain de jeu plus juste entre ces acteurs et les chaînes de télévision ». Ces 20 %, qui pourraient s'appliquer à la fois au catalogue des contenus disponibles mais aussi à leur mise en valeur dans les pages d'accueil des sites en question, ont encore du chemin à faire avant d'être mis en place. Le collège des 28 commissaires doit en effet se mettre d'accord sur un chiffre, et celui-ci doit être approuvé par le Parlement et le Conseil européens. http://www.lesechos.fr/tech-medias/medias/021935115779-exception-culturelle-europeenne-en-vue-pour-netflix-et-la-vod-1222256.php
Rusty Posté 23 mai 2016 Signaler Posté 23 mai 2016 C'est aussi pour éviter de tuer les chaines de télévision trop rapidement. Au lieu de leur supprimer des contraintes, on en rajoute à la concurrence. Une stratégie très classique en somme.
Messages recommandés
Créer un compte ou se connecter pour commenter
Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire
Créer un compte
Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !
Créer un nouveau compteSe connecter
Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.
Connectez-vous maintenant