paull Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Bonjour, certains d'entre vous croient-ils à la fameuse "révolution conservatrice" annoncée notamment par MM Rioufol et Reichman ? paull
Ash Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Vu que l'exemple de Reichman c'est la Révolution Orange en Ukraine, il y a de quoi douter…
Esperluette Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Bonjour, la fameuse "révolution conservatrice" Qu'est-ce ?
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 Bonjour,Qu'est-ce ? Rioufol (http://blog.lefigaro.fr/rioufol/) et Reichman (claudereichman.com) croient que le jour où la coupe sera vraiment pleine, les Français conservateurs (autrement dit, la classe moyenne dont nous faisons partie) vont défiler dans la rue et exiger les réformes dont notre pays à tant besoin.
Invité jabial Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Juin 68 ? La colère du français moyen ne dure pas le temps nécessaire pour réformer, et puis il a autre chose à faire que de faire du bruit. Non, faut un type avec des cojones et c'est tout.
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 Juin 68 ? La colère du français moyen ne dure pas le temps nécessaire pour réformer, et puis il a autre chose à faire que de faire du bruit. Non, faut un type avec des cojones et c'est tout. Autant attendre Godot. Le type avec des cojones, c'est vous, c'est moi. Alors à quand la "rêve général" des conservateurs sur les Champs Elysées ?
F. mas Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Je crois que c'est sous estimer l'apathie généralisée de ce pays. Il faudrait vraiment un choc frontal qui vienne de l'extérieur pour réveiller les classes moyennes. Genre la banqueroute de l'Etat. Et encore, je ne suis pas sûr que ça les pousse au libéralisme.
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 Je crois que c'est sous estimer l'apathie généralisée de ce pays. Il faudrait vraiment un choc frontal qui vienne de l'extérieur pour réveiller les classes moyennes. Genre la banqueroute de l'Etat. Et encore, je ne suis pas sûr que ça les pousse au libéralisme. Le choc frontal extérieur a eu lieu : la Crise. Résultat : les Français sont encore plus anti-libéraux que d'habitude. Tandis que les livres de Stiglitz, Daniel Cohen, …, et autres oiseaux de gauche de mauvais augure, sont en pile à la FNAC, le dernier livre de Salin, lui (s'il est disponible), se cache dans les rayons. Il faudra bien un jour ou l'autre que les libéraux montrent l'exemple en manifestant.
Invité jabial Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Autant attendre Godot. Le type avec des cojones, c'est vous, c'est moi. Alors à quand la "rêve général" des conservateurs sur les Champs Elysées ? Mais les conservateurs ils bossent, quand tu veux qu'ils manifestent ? Le dimanche ? Un jour férié ? Ça laissera toujours aux autres 6 jours par semaine pour contre-manifester à grand renfort de cars affrétés avec l'argent du contribuable.
Ash Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Rioufol (http://blog.lefigaro.fr/rioufol/) et Reichman (claudereichman.com) croient que le jour où la coupe sera vraiment pleine, les Français conservateurs (autrement dit, la classe moyenne dont nous faisons partie) vont défiler dans la rue et exiger les réformes dont notre pays à tant besoin. Ah oui. C'est tout à fait ce qu'on voit en Grèce…
Hank Rearden Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 La social-démocratie fonctionne car elle organise les transferts de richesses. C'est sa seule raison d'être. Quand le niveau des richesses est plus bas, la social démocratie a plus de mal à organiser ce transfert et perd sa puissance et sa raison d'être. La période déflationniste qui s'ouvre devant nous permet toutes les espérances libérales. Et les gauchistes de tous poils peuvent bien vouloir plus de partage des richesses, plus de transferts sociaux, quand il y moins de richesses, il est difficile d'augmenter le transfert de ce qui n'existe plus sauf à aggraver rapidement les choses en appauvrissant et en décourageant les derniers producteurs de richesses et à devenir une dictature communiste. La population générale voudra peut-être plus de "social" mais dans les faits elle aura plus de "libéral".
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 Mais les conservateurs ils bossent, quand tu veux qu'ils manifestent ? Le dimanche ? Un jour férié ? Ça laissera toujours aux autres 6 jours par semaine pour contre-manifester à grand renfort de cars affrétés avec l'argent du contribuable. Oui, un samedi ou dimanche, comme cela a été le cas le jour de la manif' de 100.000 (?) personnes organisée par Contribuables Associés, histoire d'envoyer un signal au gouvernement et aux syndicats qu'on n'est pas des baudets, éternellement taillables et corvéables à merci. Le problème, c'est que le gouvernement part du principe que les conservateurs sont essentiellement constitués de vieux gâteux ne pensant qu'à leur retraite et à leur Sécu. Or il y a aussi nous, jeunes fringants de moins de 60 ans qui en avons raz-le-bol de trimer pour entretenir les autres. Si tous les cadres petits, moyens et grands de la Défense manifestaient un samedi, avenue Charles de Gaulle à Neuilly, croyez-moi, cela ferait du grabuge.
Esperluette Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 les réformes dont notre pays à tant besoin. Lesquelles précisément ?
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 Lesquelles précisément ? Dans le désordre : - suppression du statut de fonctionnaire - suppression du double mandat des hommes politiques - création d'un organisme de contrôle de la dépense publique avec de vrais pouvoirs de coercition, comme aux USA et en GB - libéralisation du marché du travail - vente de la majeure partie de l'immobilier de l'Etat pour renflouer en partie les caisses - augmentation de la capitalisation dans le financement des retraites - réduction drastique des dépenses publiques - flat tax - fin du monopole de la Sécu … Bref, les réformes dont parlent les libéraux (Garello, Zimmern, …) depuis des années, mais que personne n'applique.
Esperluette Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Bref, les réformes dont parlent les libéraux (Garello, Zimmern, …) depuis des années, mais que personne n'applique. Je vois. Perso, j'éprouve de grandes réticences envers les manifs, dont l'unique intérêt à mes yeux réside dans l'éventuelle publicité qu'y donnent les médias pour ensuite intéresser les gens ordinaires (qui se tourneront vers les organisations libérales existantes). Peut-être que des organisateurs chevronnés savent orchestrer ces coups de pub en conviant la presse, en occupant les micros avant qu'un benêt ne s'y colle et en évitant les troncatures au JT, mais il y a matière à nourrir quelques doutes sur les journalistes de ce pays. Bref, si la presse ne relaie pas ou relaie mal, quel avantage ?
POE Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Je vois. Perso, j'éprouve de grandes réticences envers les manifs, dont l'unique intérêt à mes yeux réside dans l'éventuelle publicité qu'y donnent les médias pour ensuite intéresser les gens ordinaires (qui se tourneront vers les organisations libérales existantes). Peut-être que des organisateurs chevronnés savent orchestrer ces coups de pub en conviant la presse, en occupant les micros avant qu'un benêt ne s'y colle et en évitant les troncatures au JT, mais il y a matière à nourrir quelques doutes sur les journalistes de ce pays. Bref, si la presse ne relaie pas ou relaie mal, quel avantage ? La manif c'est un rapport de force. C'est comme un défilé militaire en période de conflit. On essaye d'impressionner l'adversaire en montrant ses bras musclés… Le risque d'une manifestation de conservateurs c'est surtout de se retrouver à trois clampins, et pire s'il y a des caméras pour filmer cela…
paull Posté 7 mars 2010 Auteur Signaler Posté 7 mars 2010 La manif c'est un rapport de force.C'est comme un défilé militaire en période de conflit. On essaye d'impressionner l'adversaire en montrant ses bras musclés… Le risque d'une manifestation de conservateurs c'est surtout de se retrouver à trois clampins, et pire s'il y a des caméras pour filmer cela… Exactement. Le fait que les conservateurs ne manifestent JAMAIS (sous des prétextes fallacieux du genre, "nous, on travaille", "on ne peut rien faire", "on a peur des grèves", "pas de révolution à la Thatcher en France", etc) est un signe de faiblesse. La France active est devenue (ou a toujours été) une nation de poules-mouillées. Nos ancêtres "barbares" auraient honte de nous. Les pilleurs de l'argent public, qui eux n'ont aucun scrupule, ont de beaux jours devant eux, y compris et surtout pendant les périodes difficiles à venir dues au tassement de l'économie française sous le poids de la dépense publique.
h16 Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Exactement.Le fait que les conservateurs ne manifestent JAMAIS (sous des prétextes fallacieux du genre, "nous, on travaille", "on ne peut rien faire", "on a peur des grèves", "pas de révolution à la Thatcher en France", etc) est un signe de faiblesse. La France active est devenue (ou a toujours été) une nation de poules-mouillées. Nos ancêtres "barbares" auraient honte de nous. Non. Les gens ont le ventre plein. C'est tout.
Tremendo Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Une simple manif n'a aucun intéret, les gens défilent et le lendemain on n'en reparle plus. Les cocos et les syndicats l'ont bien compris, quand ils ont des revendications ils paralysent le pays à leur manière tous ensmble: les trains ne circulent plus, on occupe les dépôts d'approvisonnement et les raffineries, le pays se paralyse, conclusion: le gouvernement prend peur et abdique. A la mode libérale, ce serait une désobéïssance générale en accord avec nos principes: non-application et désobéïssance aux lois absurdes et libéralement non kashers, refus de payer les impôts, refus de déclarer etc… Mais il faut être suffisemment nombeux pour que la menace soit prise au sérieux et que le gouvernement abdique, si un péquin agit par-ci par-là isolément, le risque c'est évidemment d'aller en prison.
F. mas Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Le choc frontal extérieur a eu lieu : la Crise. Résultat : les Français sont encore plus anti-libéraux que d'habitude. Tandis que les livres de Stiglitz, Daniel Cohen, …, et autres oiseaux de gauche de mauvais augure, sont en pile à la FNAC, le dernier livre de Salin, lui (s'il est disponible), se cache dans les rayons. Je vous trouve un peu optimiste. La crise, pour l'instant, n'a mis personne à la rue, ce qui signifie que les réactions libérales ou antilibérales de dépassent pas le landernau politico-éditorialo-journalistique. Ce n'est pas parce qu'il y a réassort de bouquins néokeynesiens dans les fnac qu'il y a mouvement de fond antilibéral (ou libéral d'ailleurs) dans la population. Le jour où l'Etat ne pourra plus payer ses fonctionnaires, là, il y aura (à mon avis) choc frontal. Et BIG problem. Ceci étant dit, le pessimisme n'est pas une bonne excuse pour ne rien faire.
xavdr Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Les grandes manifestations que nous (les libéraux et/ou les conservateurs) avons rassemblées ces dernières années portaient toutes sur les grèves des transports. Le résultat en a été l'arrêt des grèves blocantes et l'apparition de projets jamais complets de modération du droit de grève dans les monopoles publics. Jamais la remise en question des monopoles publics. Presque jamais la remise en question de la syndicratie (le monopole de la bande des 5 confédérations a cependant été abandonné). Jamais la remise en question de la priorité obsessionnelle accordée aux transports en commun. Dans les années 1980 nous avons aussi mobilisé des foules immenses autour de la défense de l'école libre (la plus grandes manifestation de l'histoire de France avec 2 M participant à Versailles, avec peut-être aussi celle de soutien à de Gaulle en 1968). Malgré cela la technostructure communisante a depuis fait passer sa réforme totalitaire par petites touches discrètes peu médiatisées. Simplement elle a mis 20 ans au lieu de 2 ans. La crise économique que nous vivons est déjà rude, mais le pire est à venir en matière de conséquences sur l'emploi, le niveau de vie et sur les finances publiques qui atteignent leur plafond d'endettement. Cela durera tant que le cout de l'emploi n'aura pas baissé relativement à celui des PNI (par la parité des monnaies ou le différentiel de l'inflation du niveau numéraires des rémunérations) et tant que les politiques démocrates sociales n'auront pas été réduites de façon drastiques. Aussi on peut prévoir des troubles civils importants. Nous consacrerons notre séance du Café Liberté de ce lundi à ce sujet. http://affinitiz.com/space/cafeliberte/con…F9-F9545FB9BF87 Quelles sont les différences avec le crack de 1929 et la grande dépression des années 1930 ? Le souffle communiste qui a suivit 1917 n'est plus là. L'URSS et ses réseaux communisants mondiaux noyautés et pilotés par le KGB ne sont plus là. La Chute du Mur a révélé l'horreur des régimes communistes et sa misère matérielle. Au sein des sociales démocraties les esprits se sont amollis et les anticorps se sont affaiblis face à un totalitarisme mou et sa spirale collectiviste. La mémoire d'un monde libre en matière de prestations de sécurités sociales s'est en partie effacée. Le précédent de la crise de 1929 montre que les monnaies FIAT sont dangereuses, le protectionnisme destructeur, le contrôle des prix et des salaires innefficace, En d'autres termes la spirale communiste a beaucoup moins de force militaire dans le monde, moins de force politique dans les sociales démocraties, mais moins de freins dans ces mêmes sociales démocraties. Les intellectuels de gauche admettent presque tous que le centralisme "démocratique" échoue, mais ils rèvent presque tous d'une sorte d'anarcho-syndicalisme cogestionnaire mutualiste forcé dont l'histoire montre qu'il dégénère rapidement en communisme totalitaire, ce qu'ils ne veulent pas encore admettre. Il y a donc un risque non négligeable de communisation de certains pays dont la France. Il y a aussi un risque non négligeable de libéralisation de certains pays, dont les USA. Si nous voulons orienter efficacement l'opinion dans le sens de la libéralisation il est essentiel de rappeler les leçons: des révolutions soviétiformes qui débutent par des conseils de cogestion et tournent rapidement au goulag, de la crise de 1929 avec ses dérives monétaires FIAT, de la grande dépression avec ses tentations régressionnistes de protectionnisme, dirigisme social, collectivisme économique. Pour le moment, s'il devait y avoir des manifestations massives en France suite à la crise, ce serait dans le sens des alter-camarades qui n'osent plus se dire communistes. Pour disposer d'un pouvoir de manifestations de masse libérales, ou plus prosaïquement obtenir la majorité dans les urnes, il faut populariser des analyses simples et lapidaires sur ce qui se passe au plan économique. Un dernier point, de nature plus mentale que politique. REICHMAN est très tenté par les coups de force (au sens général, pas spécifiquement au sens physique). C'est dans sa nature. Son parcours en est jonché. Ce n'est pas une approche libérale des relations à autrui en ce sens que ce n'est pas une approche respectueuse d'autrui (adversaires ou pas). Pour ma part je crois qu'il est important de convaincre et pour cela de parler à l'esprit par la qualité, le punch et la profondeur de nos arguments, et de parler au coeur par l'harmonie lentement mais surement sécrétée par la prière, la conformance pratique du libéralisme à la nature humaine, et par la fertilité de la vie libérale que l'on voit partout dans le monde et dans l'histoire dès qu'elle s'installe pour des décennies. REICHMAN & Co ne fera pas le poids face aux alter camarades et risque simplement de contribuer à légitimer leurs méthodes qui auront alors une plus grande facilité à déraper beaucoup plus loin.
POE Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Pour disposer d'un pouvoir de manifestations de masse libérales, il faut populariser des analyses simples et lapidaires sur ce qui se passe au plan économique. +1
xavdr Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Il nous faudrait un Peter SHIFF francophone dont les passages médias se multiplient. http://www.youtube.com/watch?v=2I0QN-FYkpw
henriparisien Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Rioufol (http://blog.lefigaro.fr/rioufol/) et Reichman (claudereichman.com) croient que le jour où la coupe sera vraiment pleine, les Français conservateurs (autrement dit, la classe moyenne dont nous faisons partie) vont défiler dans la rue et exiger les réformes dont notre pays à tant besoin. Il est super optimiste. Les manifs ont les a eu. C'était en février / avril 2009. Au pire de la crise. Et cela ressemblait a des processions implorant le dieu des marchés d'épargner les pauvres contribuables. A cette époque et encore maintenant, il y a eu plutôt un grand recul des idées libérales et l'idée forte qui en est ressortie c'est que notre système social - que le monde entier nous envi - devait être renforcé. Pour disposer d'un pouvoir de manifestations de masse libérales, ou plus prosaïquement obtenir la majorité dans les urnes, il faut populariser des analyses simples et lapidaires sur ce qui se passe au plan économique. Oui, ben c'est pas facile d'expliquer que pour avoir moins de chômage, il faut assouplir le droit du travail. Que pour augmenter le pouvoir d'achat, il faut que le travail soit moins taxé. Que si on veut augmenter la croissance, il faut donner moins de subventions aux gentils agriculteurs, aux gentils ouvriers de renault, aux gentils fabricants d'éolienne ou de panneau solaires…
Nick de Cusa Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Il nous faudrait un Peter SHIFF francophone dont les passages médias se multiplient.http://www.youtube.com/watch?v=2I0QN-FYkpw Schiff. Pour ceux qui voudraient googler.
Domi Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Je me demande quelle est la quantité d'exposition aux idées libérales ou socialistes qui vont faire gagner l'un ou l'autre. L'important pour les deux théories est sans doute d'avoir accès à l'écoute des personnes suffisamment tôt dans la vie pour qu'elles soient irrécupérables par le camp opposé. si on commence en même temps, le socialisme l'emporterait à petite doses d'exposition, le libéralisme à grosse doses. En tout cas, cela correspond à l'idée que le libéralisme mérite davantage de réflexion et que le socialisme correspond un peu à une intuition de départ. mais je dis vraiment ça au pif et la personnalité et l'histoire personnelle doivent être plus prépondérantes. En France, les gens sont rarement exposés aux analyses libérales de manière suffisamment construite.
Chitah Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 En France, les gens sont rarement exposés aux analyses libérales de manière suffisamment construite. Je crois que ce sont plutôt les solutions libérales qui peuvent percer, mais je pense que tu as en partie raison, des analyses super-hardcore peuvent attirer l'attention, avec un "Vous les contribuables allez filer du pognon à la Grèce, pays qui a pipeauté tout le monde depuis des années avec l'aide d'une entreprise américaine" et on peut même continuer en mode encore plus hardcore en disant "on les a sorti du Moyen-Age en les acceptant dans l'Europe, regardez comment ils nous remercient". Ensuite, enchaîner sur les solutions pour résoudre CE problème, et empêcher que cela arrive à nouveau. Chitah, virant à l'extrême-droite.
Domi Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Je crois que ce sont plutôt les solutions libérales qui peuvent percer, mais je pense que tu as en partie raison, des analyses super-hardcore peuvent attirer l'attention, avec un "Vous les contribuables allez filer du pognon à la Grèce, pays qui a pipeauté tout le monde depuis des années avec l'aide d'une entreprise américaine" et on peut même continuer en mode encore plus hardcore en disant "on les a sorti du Moyen-Age en les acceptant dans l'Europe, regardez comment ils nous remercient".Ensuite, enchaîner sur les solutions pour résoudre CE problème, et empêcher que cela arrive à nouveau. Chitah, virant à l'extrême-droite. En fait, je ne pensais pas au côté hardcore mais ça peut remuer les esprits ou au contraire provoquer un rejet (mais au point ou on en est). Sinon, message très drôle.
Rincevent Posté 7 mars 2010 Signaler Posté 7 mars 2010 Ceci étant dit, le pessimisme n'est pas une bonne excuse pour ne rien faire. Carrément. Ne confondons pas pessimisme et défaitisme (ou "Pourquoi je n'aime pas le sigle CPEF").
alex6 Posté 8 mars 2010 Signaler Posté 8 mars 2010 Nul besoin de revolution, il suffit d'attendre que les bons du tresor francais ne trouvent plus d'acheteurs sur le marche. Au rythme actuel de l'augmentation de la dette, ca ne devrait plus etre tres long.
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