Randian shithead Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Le carnaval permettait au peuple de se réjouir de façon insouciante afin de pouvoir courageusement affronter, dès le lendemain, les souffrances quotidiennes. En notre temps, les gens font la fête par désir d'oublier et refusent, par conséquent, d'affronter les épreuves du quotidien. Ils veulent vivre une fête perpétuelle. Voui voui c'est cela, plus personne ne fait la fête pour mieux travailler après, personne ne fait rien, ne travaille jamais et tout le monde dort. Get a job.
Tremendo Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 J'avoue être proche de cette position, ce fil me laisse quelque peu perplexe. A moi aussi il me laisse perplexe. Moi qui pensais que seuls les socialos faisaient de la masturbation intellectuelle et dans le psycho pipo, je suis servi avec ce fil.
Skeggjöld Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Il y a toujours du sacré dans un rassemblement. La foule (chez Le Bon) et le collectif (chez Debray) apparaissent comme des vecteurs de religiosités (non affiliés à un Dogme). Et tu le dis toi même, finalement, aujourd'hui c'est comme hier, les gens veulent oublier leur souffrance quotidienne - sauf que les gains de productivités ont été tels, qu'on peut faire la fête tous les jours, ne plus travailler et vivre décemment. Je me suis mal exprimée. Dans le carnaval médiéval, l'inversion et l'insouciance ne durent qu'un jour. Actuellement, le carnaval se veut perpétuel parce que les foules désirent se repaître perpétuellement dans cet état de non-être festif. Ce n'est pas une question d'argent, mais de mentalité. Nous vivons dans l'ère de l'enfant-roi et les adultes veulent redevenir des enfants immatures afin de se décharger des tracas de l'existence. Je ne connais pas les théoriciens que vous citez, mais je n'ai jamais vu de religiosité dans les hordes avinées et criardes de la Techno parade. Je me suis retrouvée coincée contre mon gré dans ce type de rassemblement (ne consultant jamais les media, j'ignorais que Paris était investi de festifs) et je dois avouer que cela m'inspire de nombreux sentiments (dont le dégoût et le dépit) mais certainement pas celui de religiosité ! C'est surtout que le festif, le culturel, le vivre-ensemble sont devenus les outils pour la domestication des masses. Je suis du même avis. Petite bibliographie : Règles pour le parc humain, Sloterdijk. Après l'Histoire, Muray. Psychologie des foules, Le Bon. Critique de la raison politique, Debray. L'Etat culturel, Fumaroli. Muray, je connais ! Je ne manquerai pas de consulter vos autres références car le sujet m'intéresse !
ernest Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Je me suis mal exprimée. Dans le carnaval médiéval, l'inversion et l'insouciance ne durent qu'un jour. Actuellement, le carnaval se veut perpétuel parce que les foules désirent se repaître perpétuellement dans cet état de non-être festif. Ce n'est pas une question d'argent, mais de mentalité. Nous vivons dans l'ère de l'enfant-roi et les adultes veulent redevenir des enfants immatures afin de se décharger des tracas de l'existence. Je suis de ceux qui pensent que la rationalité (au sens praxéologique) économique « guide » les hommes. (même si ils ne le savent pas, et ne veulent pas le savoir). De fait, les gains de productivités ont rendu possible le comportement hyper-festif que nous critiquons ici d'un commun accord. Peut-être plus clairement encore : la mentalité - selon moi - est intimement liée à la technique, puis à l'état économique du groupe au sein duquel l'individu naît. Les causes profondes de l'infantilisation-régression des moeurs, c'est l'excès de crédit ; l'assistance économique généralisée par l'Etat ; le sacrifice de futur pour le présent avec la fiscalité confiscatoire etc… Je ne connais pas les théoriciens que vous citez, mais je n'ai jamais vu de religiosité dans les hordes avinées et criardes de la Techno parade. Je me suis retrouvée coincée contre mon gré dans ce type de rassemblement (ne consultant jamais les media, j'ignorais que Paris était investi de festifs) et je dois avouer que cela m'inspire de nombreux sentiments (dont le dégoût et le dépit) mais certainement pas celui de religiosité ! Malheureuse ! Tu associes la religiosité à l'esthétisme. La religiosité, c'est la transcendance, avant toute chose. Et que ce soit dans les jeunesses hitlériennes ou les jeunesses bobos qui défilent ; c'est la même défense d'un Idéal : le Lebensraum nazi , ou le vivre-ensemble égalitaire (qui diffère selon les époques, mais qui aboutit à une centralisation toujours plus forte du "Pouvoir pur", pour reprendre Jouvenel).
Lancelot Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 A moi aussi il me laisse perplexe. Moi qui pensais que seuls les socialos faisaient de la masturbation intellectuelle et dans le psycho pipo, je suis servi avec ce fil. Tiens, justement, l'avis d'un vrai psy sur ce fait divers : pays de cons.
pipo Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 seuls les socialos faisaient de la masturbation intellectuelle et dans le psycho pipo Je plaide non coupable… L'hédonisme festif est un faux-nez du nihilisme qui sert à tromper l'ennui, c'est-à-dire l'oubli de soi. On ne peut pas juste faire la fête pour passer du bon temps avec des amis, rencontrer des gens, danser… ? Il faudrait que nous retrouvions le goût des formes païennes (encore présentes dans la civilisation médiévale) pour que la fête retrouve un sens temporel et cyclique. Ah non, il faut que la fête ai un sens cyclique et temporel grâce à un retour vers les formes païennes… On a le droit de rire à ça ?
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Tiens, justement, l'avis d'un vrai psy sur ce fait divers : pays de cons. Excellent, et surtout basico-basique. Ainsi, tous les fantasmes sur l'homo festivus et la décadence de la civilisation ne sont que du pipeau.
Skeggjöld Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Je suis de ceux qui pensent que la rationalité (au sens praxéologique) économique « guide » les hommes. (même si ils ne le savent pas, et ne veulent pas le savoir). De fait, les gains de productivités ont rendu possible le comportement hyper-festif que nous critiquons ici d'un commun accord. Peut-être plus clairement encore : la mentalité - selon moi - est intimement liée à la technique, puis à l'état économique du groupe au sein duquel l'individu naît. Les causes profondes de l'infantilisation-régression des moeurs, c'est l'excès de crédit ; l'assistance économique généralisée par l'Etat ; le sacrifice de futur pour le présent avec la fiscalité confiscatoire etc… Fine analyse. Malheureuse ! Tu associes la religiosité à l'esthétisme. La religiosité, c'est la transcendance, avant toute chose. Et que ce soit dans les jeunesses hitlériennes ou les jeunesses bobos qui défilent ; c'est la même défense d'un Idéal : le Lebensraum nazi , ou le vivre-ensemble égalitaire (qui diffère selon les époques, mais qui aboutit à une centralisation toujours plus forte du "Pouvoir pur", pour reprendre Jouvenel). Je comprends parfaitement ce que vous insinuez… Mais le terme de religiosité me gêne. Je pense que fanatisme conviendrait davantage. Sinon, je ne peut concevoir, en effet, la religiosité sans l'esthétisme, mais c'est un autre sujet. Voilà, point Godwin atteint. J'y pensais On ne peut pas juste faire la fête pour passer du bon temps avec des amis, rencontrer des gens, danser… ? Nous parlons de rassemblements collectifs massifs, il me semble, et non de rencontres intimes dans un cercle restreint. Ceci dit, j'ai remarqué que dans les rares "fêtes" auxquelles j'ai pu assister le son de la musique devenait progressivement de plus en plus élevé, empêchant bientôt toute communication verbale. Je pense que ce fait est justement révélateur d'un refus de "rencontrer des gens" et de "passer du bon temps avec des amis" dans la néantisation complète d'une musique abrutissante.
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Ceci dit, j'ai remarqué que dans les rares "fêtes" auxquelles j'ai pu assister le son de la musique devenait progressivement de plus en plus élevé, empêchant bientôt toute communication verbale. Je pense que ce fait est justement révélateur d'un refus de "rencontrer des gens" et de "passer du bon temps avec des amis" dans la néantisation complète d'une musique abrutissante. Un conservateur expliquera que c'est dû à : les gains de productivités ont rendu possible le comportement hyper-festif que nous critiquons ici d'un commun accord. Peut-être plus clairement encore : la mentalité - selon moi - est intimement liée à la technique, puis à l'état économique du groupe au sein duquel l'individu naît. Les causes profondes de l'infantilisation-régression des moeurs, c'est l'excès de crédit ; l'assistance économique généralisée par l'Etat ; le sacrifice de futur pour le présent avec la fiscalité confiscatoire etc… Un membre du NPA expliquera que c'est dû à : l'hyper-individualisation de la société, l'oppression du marché (en effet, les apéros facebook sont gratuit, au contraire des boites de nuits et lieux de fêtes ultra-libéraux), l'américanisation de la société (Facebook=US), etc. Un membre du FN expliquera que c'est dû à l'immigration débridée de ces 50 dernières années (en effet, ces fêtes et coutumes barbares viennent d'Afrique, comme le SIDA d'ailleurs), etc. Bref : à chaque fois qu'un débat à la con comme celui des apéros Facebook apparaît, on entend untel et untel dire ceci ou cela, et ces paroles renseignent bien plus sur ses opinions et son système de valeurs que sur l'explication du phénomène dont était censé parler le débat.
h16 Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est pourquoi je suis pour les clubs select, sur invitation seulement, sans musique (ou alors très légère) et où le bruit d'un sous-verre qui fait scouic sur une table parfaitement propre fait lever des sourcils. On y chuchote. C'est très bien.
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est pourquoi je suis pour les clubs select, sur invitation seulement, sans musique et où le bruit d'un sous-verre qui fait scouic sur une table parfaitement propre fait lever des sourcils. On y chuchote. C'est très bien. Moi aussi, je fuis désormais les lieux bruyants. Hier soir j'ai dîné dans le Marais avec un restaurant plein de séfarades, j'ai cru que j'allais péter un cable.
Skeggjöld Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est pourquoi je suis pour les clubs select, sur invitation seulement, sans musique (ou alors très légère) et où le bruit d'un sous-verre qui fait scouic sur une table parfaitement propre fait lever des sourcils. On y chuchote. C'est très bien. Je suis pour rester chez moi avec un livre, du baroque, un cigare et un whisky
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 On ne peut pas juste faire la fête pour passer du bon temps avec des amis, rencontrer des gens, danser… ? Ce n'est pas le sujet dont nous parlons avec f.mas et quelques autres qui voient un peu plus loin que le bout de leur nez, celui des festivocrates. Ah non, il faut que la fête ai un sens cyclique et temporel grâce à un retour vers les formes païennes… La perte du goût des formes (qui encadraient et rythmaient jadis les fêtes et la vie sociale) est lié à l'applatissement démocratique et à l'égalitarisme, si vous avez lu Tocqueville ce phénomène est très bien expliqué. Nous allons de toute façon vers un nouveau paganisme. Or les formes païennes de religiosité impliquent une conception cyclique du temps.
Largo Winch Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 L'hédonisme festif est un faux-nez du nihilisme qui sert à tromper l'ennui, c'est-à-dire l'oubli de soi. Il faudrait que nous retrouvions le goût des formes païennes (encore présentes dans la civilisation médiévale) pour que la fête retrouve un sens temporel et cyclique. Le pédantisme est un faux nez du snobisme intellectualiste qui sert à masquer la vacuité, c'est-à-dire l'absence de profondeur. Moi aussi, je fuis désormais les lieux bruyants. Hier soir j'ai dîné dans le Marais avec un restaurant plein de séfarades, j'ai cru que j'allais péter un cable. Moi aussi, je fuis désormais les lieux bruyants : ces lieux de bavardages où des cuistres palabrent interminablement et de façon oiseuse, dans l'unique but narcissique de faire étalage de leur pseudo-culture en citant moult auteurs, alors que leurs longs propos, d'une insipide banalité, pourraient être énoncés en deux phrases.
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Tiens Largo, toujours la même boule de ressentiment. Même les vacances prolongées ne semblent guère te profiter en sérénité.
Largo Winch Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Même pas. Je taquinais (puisqu'il faut le préciser).
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Même pas. Je taquinais (puisqu'il faut le préciser). Avec la finesse d'un panzer. Et encore je t'ai connu plus percutant. Cela dit welcome back, tes conseils musicaux nous manquent.
Brock Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est drôle, c'est la réflexion que je m'étais faite à la feria de Bayonne, à laquelle j'avais été l'été dernier en soirée. Rien qu'une immense beuverie, j'avais dit tout haut ce soir-là à mes cousins que l'Apocalypse ça devait ressembler à ça. Et ma soeur qui nous reprochait de ne pas nous y être amusés !Nous avions sans doute eu tort d'y aller en soirée et pas en journée. vous avez surtout eu tort d'y aller pas bourrés. Je me fais ce type de réflexion fréquemment. Je me trouve régulièrement prise contre mon gré dans des foules hostiles de festoyeurs frénétiques et je pense toujours à l'Apocalypse selon saint Jean. L'hédonisme festif est un faux-nez du nihilisme qui sert à tromper l'ennui, c'est-à-dire l'oubli de soi. Il faudrait que nous retrouvions le goût des formes païennes (encore présentes dans la civilisation médiévale) pour que la fête retrouve un sens temporel et cyclique. J'avoue être proche de cette position, ce fil me laisse quelque peu perplexe. je ne vois vraiment pas pourquoi tu dis ca
ernest Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Excellent, et surtout basico-basique. Ainsi, tous les fantasmes sur l'homo festivus et la décadence de la civilisation ne sont que du pipeau. Vous confondez la jeunesse comme phénomène "psycho-social" d'avec la festivisation des actions collectives et des rapports sociaux - organisée par l'Etat, au nom du bien commun. Bref, une cohorte de demi-habiles. Et cette intuition complexe de Muray ne va pas forcément de paire avec la décadence. En bon rieur tragique, on peut estimer que, de tout temps, en tout lieu, il a été insupportable d'évoluer au sein de collectifs, c'est à dire d'être ni seul, ni libre (cf. Palante et Cioran - et si on estime que je cite beaucoup d'auteurs c'est parce que (1) je suis un type pédant et snobinard qui exècre la populace anti-intellectualiste, et (2) car un forum doit servir à transmettre des idées qu'on affectionne un peu, par soucis de pédagogie et d'amour du prochain) EDIT : Bref : à chaque fois qu'un débat à la con comme celui des apéros Facebook apparaît, on entend untel et untel dire ceci ou cela, et ces paroles renseignent bien plus sur ses opinions et son système de valeurs que sur l'explication du phénomène dont était censé parler le débat. La différence c'est que l'analyse "conservatrice" (plutôt anarcho-droitiste en vérité) est praxéologique ; donc irréfutable. Donc j'ai raison.
Saucer Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 De toute façon, il est plus amusant d'être un petit groupe bourré que tout le monde fracas. Que celui qui n'a jamais pris de cuite jette la première pierre à ch'ais pas qui.
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Ainsi, tous les fantasmes sur l'homo festivus et la décadence de la civilisation ne sont que du pipeau. C'est certain.
Théo31 Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 On ne dit pas un apéro Facebook mais un Nurembièresrg.
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 La différence c'est que l'analyse "conservatrice" (plutôt anarcho-droitiste en vérité) est praxéologique ; donc irréfutable. Donc j'ai raison. Ni parxéologique ni rien du tout. Dans ton texte il n'y avait ni "donc", ni "en effet" ni quelque mot de ce type que ce soit, qui sont la marque d'un raisonnement. Donc il est probable qu'il appartienne plutôt à la catégorie des grilles de lecture appliquées à la réalité, ce qui me déplaît plutôt. Rien de nouveau dans cette fameuse festivocratie, présentée ici comme nouvelle, récente : Panem et circenses, puisque moi aussi je peux me la péter, j'ai fait du latin en 4ème!
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est certain. Sur cette couverture, je vois une fille en roller en train d'écouter de la musique sur 15 personnes, c'est léger comme caractère festif. Ensuite, pour des bouquins destinés à des gosses de 5ème, indépendamment de leur contenu, la couverture est plus rigolote que celle-ci : C'est marrant, moi c'est plus le sommaire de ce bouquin, dont on a parlé dans un autre fil, que sa couverture qui m'inquiète. Le fond, la forme, toussa toussa.
Hidalgo Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Sur cette couverture, je vois une fille en roller en train d'écouter de la musique sur 15 personnes, c'est léger comme caractère festif. Ensuite, pour des bouquins destinés à des gosses de 5ème, indépendamment de leur contenu, la couverture est plus rigolote que celle-ci : Le mot est lâché. Traversons cette vie dans la joie car rien d'autre n'est digne d'intérêt. C'est marrant, moi c'est plus le sommaire de ce bouquin, dont on a parlé dans un autre fil, que sa couverture qui m'inquiète. Le fond, la forme, toussa toussa. Et pourtant que de fond dans la forme. Les idées simples et toussa toussa.
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Sur cette couverture, je vois une fille en roller en train d'écouter de la musique sur 15 personnes, c'est léger comme caractère festif. Pas seulement la fille incarnant les hordes de SA en rollers, si tu examines mieux les autres personnages dansent ou chantent la citoyenneté festive des bisous. Ensuite, pour des bouquins destinés à des gosses de 5ème, indépendamment de leur contenu, la couverture est plus rigolote que celle-ci : Tu as tout dit, avec un tel réquisitoire je ne vois rien à ajouter.
Chitah Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 Le mot est lâché. Traversons cette vie dans la joie car rien d'autre n'est intéressant. N'importe quoi : toi, surtout, ne fais jamais commercial, ni un métier qui nécessite cette qualité humaine capitale qu'est l'empathie. Et quand tu auras des gosses, avant l'age de 10 ans, pour leurs goûters d'anniversaire, n'amène pas de ballon ou de gâteaux, je pense que si tu convies Alain Finkielkraut pour leur parler, ils vont adorer. Bref : ton anti-chitahisme primaire devient ici ridicule. Je vais te montrer : d'après moi, la Terre est ronde, c'est mon opinion. Et toi, Hidalgo, qu'est-ce que tu en penses? As-tu le même avis que moi? Pas seulement la fille incarnant les hordes de SA en rollers, si tu examines mieux les autres personnages dansent ou chantent la citoyenneté festive des bisous. C'est encore plus grave que ce que je croyais. Ce que tu me dis-là relève de test de Roschach : toi, à l'inverse du bon sens, tu vois des gens festifs, des hordes de SA sur une vulgaire image de manuel scolaire : Tout ça c'est dans ta tête.
Hidalgo Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 N'importe quoi : toi, surtout, ne fais jamais commercial, ni un métier qui nécessite cette qualité humaine capitale qu'est l'empathie. Je coirs qu'en terme de véritable empathie, je te bats à plat de couture. Et quand tu auras des gosses, avant l'age de 10 ans, pour leurs goûters d'anniversaire, n'amène pas de ballon ou de gâteaux, je pense que si tu convies Alain Finkielkraut pour leur parler, ils vont adorer. Tu penses vraiment en termes de caricatures, c'est la caricature d'une pensée. Mon gamin sera plombié, coiffeur, homo, gauchiste, ce qu'il souhaite, et heureux, j'espère. Bref : ton anti-chitahisme primaire devient ici ridicule. Je vais te montrer : d'après moi, la Terre est ronde, c'est mon opinion. Et toi, Hidalgo, qu'est-ce que tu en penses? As-tu le même avis que moi? Ta manière de réfléchir et comment dire, mauvaise et elle s'habille de prétention. Tu es une vraie source de pollution sur certains sujets. Mais IRL, je ne doute pas que tu sois sympa.
free jazz Posté 17 mai 2010 Signaler Posté 17 mai 2010 C'est encore plus grave que ce que je croyais. Ce que tu me dis-là relève de test de Roschach : toi, à l'inverse du bon sens, tu vois des gens festifs, des hordes de SA Tout ça c'est dans ta tête. Ben voyons. L'occupation hebdomadaire des rues par des zombies en roller, c'est dans ma tête. D'ailleurs c'est simple: quand j'entends la voix de Jack Lang j'ai envie d'envahir Paris Plage. Encore un petit effort et tu es bon pour le prix Lyssenko.
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