le dernier dino Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Bah de toute façon, on connait tous les mafieux qu'on a au pouvoir, et le jour ou on devra faire ça dans l'urgence, ils privatiseront les monopoles pour leurs copains…
vincponcet Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Plutôt que vendre la SNCF/EDF/patati patata, je les mutualiserai bien, moi, en y incorporant les caisses de retraite spéciales attenantes, histoire que ce soit les profiteurs qui paient. Sans oublier de faire sauter le monopole réglementaire en même temps.À mon sens, un "gouvernement" réellement libéral n'a qu'une mesure à passer: rendre les prélèvements obligatoires… facultatifs. Tout le reste suivra. Là, on est dans l'utopie. Le "votez pour moi, je supprime l'Etat", je doute que ça marche
vincponcet Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 C'est une question a laquelle je réfléchit depuis un bon bout de temps, la transition pacifique entre la social-démocratie en fin de règne de type Française et une minarchie est un problème autrement plus difficile qu'un anarcapistan ex-nihilo.Pour réussir, il faut préserver la paix civile, donc en dehors de l'aspect propagande, il faut que non seulement la fin du programme soit bénéfique pour la majorité de la population, mais que les étapes intermédiaires soient tolérables (on ne vendra jamais efficacement des privations majeures a court terme pour des lendemains libéraux qui scintillent, ce n'est pas le genre de la maison). Le problème pour un gouvernement libéral serait donc le même que pour tout gouvernement cherchant a équilibrer le budget public: la dette. Les deux options durables sont les suivantes: inflation ou défaut, dans les deux cas, on baise les créditeurs, je pense que le défaut de paiement est le plus propre et le plus facile a vendre a la population, et non, il n'est pas nécessaire de faire faillite comme un entreprise et de vendre le patrimoine pour rembourser la dette, il suffit de ne pas payer, point, ca empêche tout endettement futur, mais n'est-ce pas le but ? Une fois la charge de la dette supprimée des dépenses de l'état, en gardant la majorité de la fiscalité (TVA IR IS et TIPP) et la majorité des dépenses publiques on se retrouve avec un budget de l'état qui reste déficitaire de 160G€ (damned !) Donc faut couper de 160G€, c'est pas gagné, que peut on faire sauter sans révolution: Ecologie et développement du râble: 13G€ Education supérieure et recherche (dur, mais faisable, les français se battrons pour conserver l'EdNat, pas pour les universités) : 46G€ Reste la grosse charge délicate, les versements aux collectivités territoriales, 85G€, mais toute suppression a ce niveau implique une augmentation de la fiscalité locale, c'est a mon avis un moindre mal car la concurrence fiscale est plus forte localement et la démocratie plus efficace. Il reste… 23 petits milliards a ventiler, comme quoi, même en faisant sauter des gros bouts de l'état, ca coute très cher, culture, médias, ville et logement, une partie du budget solidarité/insertion/égalité des chances, au final, on peut se débrouiller. Tous ces efforts, des mesures extrêmes, ultralibérales et inhumaines, et tout ça pour ne pas baisser la fiscalité nationale de façon significative et augmenter la fiscalité locale… tout en niquant tous les créanciers de l'état, imaginez les marges de manœuvres d'un gouvernement avec un peu moins de couilles… ce pays est foutu. Le 150 milliards de déficit est exceptionnel, il était de 50 milliards avant la "crise". Une partie du différentiel est dû aux divers plans de relance et autres injections. Et il y a bien entendu une baisse des recettes (IS -40%, droits de mutation -30, TVA -3.8%, masse salariale des français -2% => http://www.ccomptes.fr/fr/CC/documents/RPA…s-publiques.pdf ). Par ailleurs, les intérêts de la dette coutent 44 milliards. Supprime la dette, libéralise un peu pour avoir un poil plus de croissance, et le budget revient à l'équilibre rapidement. Bah de toute façon, on connait tous les mafieux qu'on a au pouvoir, et le jour ou on devra faire ça dans l'urgence, ils privatiseront les monopoles pour leurs copains… La meilleure privatisation, je pense, c'est de donner aux gens. 1 Homme, une action. De là, il y aura des OPAs sur les différents lots, qui feront émerger un prix plus juste que par une commission d'adjudication.
Tremendo Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Il y a deux situations différentes: lorsque l'on arrive au pouvoir et qu'il y a un programme à appliquer, et lorsque l'on est en pleine crise et qu'il y a des mesures d'urgence à prendre. En situation de crise: - Le mieux c'est d'abord de réduire le nombre de ministères (supprimer la culture, l'éducation, les sports, le ministère du budget qui fait doublon avec celui des finances…) - Baisser les salaires de 5% et le nombre de fonctionnaires de manière radicale (-40%) - Stopper l'aide au développement des pays du tiers-monde, ça représente plusieurs milliards qui n'iront plus dans les poches des dictateurs et des corrompus. - Stopper l'aide à la culture. - Interdire constitutionnellement pour le futur tout emprunt, mais continuer à rembourser les emprunts en cours, il n'est pas normal que ceux qui ont prêté ne soient pas remboursés, on peut toujours renégocier le remboursement. - Stopper certaines aides sociales mais pas toutes d'un coup sinon c'est la révolution. - Maintenir le niveau de l'impôt tant que les caisses de l'Etat ne sont pas revenues à l'équilibre et interdire constitutionnellement la hausse des impôts, ce qui signifie de ne pas toucher aux niches fiscales. - Stopper les transferts aux collectivités locales. En temp normal, les premières choses à faire sont de s'attaquer à la matière grise du socialisme, l'activisme pensant: - Stopper les subventions aux syndicats, abolir leurs privilèges. - Privatiser les services publics à la télévision et la radio, abolir les subventions à la presse écrite. - Privatiser l'Education nationale. Ensuite le reste sera plus facile à exécuter: - Ouvrir les retraites à la capitalisation et abolir le monopole de la sécurité sociale - Abolir le code du travail actuel ou au moin dans un premier temps le réformer en profondeur. - Privatiser toutes les entreprises nationales. - Refaire une constitution, en abolissant les régions, les département, les cantons et les arrondissements. - Instaurer une Flat tax à 10% et redonner aux gens l'argent qu'on leur avait pris pour distribuer des subsides. Il restera beaucoup de choses à faire c'est une évidence.
vincponcet Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 TVA: 126G€, on va dire 140G€ en étant généreux et en supprimant toutes les exonérations et ristournes.Charge de la dette: 93G€ Défense: 37 G€ (des programmes et missions trop couteux, certes, mais également des véritables problèmes de vétusté des équipements, soyons conservateurs, ne touchons pas au budget…) Justice: 6.8G€ (et c'est probablement trop faible…) Sécurité: 15G€ (et c'est probablement trop faible aussi… du moins a court terme) C'est négatif, bon, d'accord, sans la charge de la dette, c'est nettement positif, et ça peut être une cible minarchiste tout a fait tenable un budget avec une TVA a 15-18%, mais comment y va on ? Edit: oups, j'ai oublié la diplomatie, mais c'est cheap… charges de la dette 93ge ? J'en étais à 44. pour la mission "engagements financiers de l'Etat" p. 205 http://www.performance-publique.gouv.fr/fi…10/PLF-2010.pdf
Lancelot Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 institution d'une "flat corvée" pour tous Il n'y a pas grand chose qui soit susceptible de me pousser à m'expatrier sur le champ, mais ça en fait partie.
free jazz Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Pour commencer, former un cabinet fantôme comme la plupart des partis de gouvernement le font dans les démocraties modernes. qqs idées en vrac : Neuneu2K à Bercy h16 à l'éducation Jabial ministre de l'intérieur et des cultes (ça va chier) Lucilio à la justice SCM ministre de la défense Timur ministre de la ville, du travail et des solidarités actives Nick de Cusa à l'écologie et au développement durable Punu aux affaires étrangères (histoire de se faire des amis) Rocou à l'agriculture Kassad à la recherche Jesrad ministre de la santé Apollon porte-parole free jazz à la culture pour saborder le navire
neuneu2k Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Il n'y a pas grand chose qui soit susceptible de me pousser à m'expatrier sur le champ, mais ça en fait partie. @TODA, c'est pas parce que la fonction publique est publique qu'on ne bénéficie pas de la spécialisation du travail, je préfère payer un fonctionnaire (ou 2, ou 3…) que de faire leur travail pour la plupart… La spoliation, je me barre 'simplement', le STO par contre, tu peux compter sur moi pour prendre le maquis, mais je suppose que c'est le but
JackieV Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Il y a deux situations différentes: lorsque l'on arrive au pouvoir et qu'il y a un programme à appliquer, et lorsque l'on est en pleine crise et qu'il y a des mesures d'urgence à prendre.En situation de crise: - Le mieux c'est d'abord de réduire le nombre de ministères (supprimer la culture, l'éducation, les sports, le ministère du budget qui fait doublon avec celui des finances…) - Baisser les salaires de 5% et le nombre de fonctionnaires de manière radicale (-40%) - Stopper l'aide au développement des pays du tiers-monde, ça représente plusieurs milliards qui n'iront plus dans les poches des dictateurs et des corrompus. - Stopper l'aide à la culture. - Interdire constitutionnellement pour le futur tout emprunt, mais continuer à rembourser les emprunts en cours, il n'est pas normal que ceux qui ont prêté ne soient pas remboursés, on peut toujours renégocier le remboursement. - Stopper certaines aides sociales mais pas toutes d'un coup sinon c'est la révolution. - Maintenir le niveau de l'impôt tant que les caisses de l'Etat ne sont pas revenues à l'équilibre et interdire constitutionnellement la hausse des impôts, ce qui signifie de ne pas toucher aux niches fiscales. - Stopper les transferts aux collectivités locales. Le problème, c'est que baisser les dépenses de l'Etat sans diminuer les impôts risque de créer un énooorme trou dans l'économie. Pas bon ça.
Nick de Cusa Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 …Nick de Cusa à l'écologie et au développement durable … MOUHAHAHA
TODA Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 @TODA, c'est pas parce que la fonction publique est publique qu'on ne bénéficie pas de la spécialisation du travail, je préfère payer un fonctionnaire (ou 2, ou 3…) que de faire leur travail pour la plupart…La spoliation, je me barre 'simplement', le STO par contre, tu peux compter sur moi pour prendre le maquis, mais je suppose que c'est le but Le principe, c'est une nouvelle réflexion sur l'impôt, une contribution équitable au fonctionnement de la collectivité en période exceptionnelle( situation pire que la guerre! ) qui doit être transitoire et durer le moins longtemps possible Je ne vois aucune objection, en effet, à ce que tu embauches quelqu'un pour faire la corvée à ta place… Un chirurgien esthétique peut très bien trouver plus rentable de continuer à faire des seins siliconés à qq vedettes et payer un jeune confrère pour assurer les appendicite… il aura assumé sa part de responsabilité dans le "maintiens" de la paix et de la sécurité civile…. et cela lui coutera beaucoup moins cher que ce qu'il paie actuellement d'impôts! l'idée, ce serais même que tout le monde ai envie de faire comme toi: payer une personne compétente pour fairez un travail efficace indispensable à la "survie" de la "nation" décideur payeur, pour changer un peu! les partisans de la collectivisation des services publics n'auront , eux, qu'a travailler gratuitement, jusqu'à ce qu'ils comprennent, et à mon avis, ils vont piger vite!!!
Serge_de_Libourne Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Le problème, c'est que baisser les dépenses de l'Etat sans diminuer les impôts risque de créer un énooorme trou dans l'économie. Pas bon ça. Ne pas baisser les dépenses, c'est bien ce que se sont dit les différents gouvernements pendant plus de 30 ans. Donc en empruntant un peu plus aujourd'hui (grand emprunt entre autres cette année) on doit pouvoir faire augmenter le PIB. En principe grâce à l'endettement les recettes de l'Etat devraient augmenter de telle manière qu'elles permettront de rembourser la dette. Les politiques français appliquent ce principe depuis 1975 (année incluse). Il semble fonctionner parfaitement… pour augmenter la dette cumulée et les intérêts à payer. Ce n'est pas que le principe soit mauvais c'est que l'environnement international ne permet pas encore de révéler la qualité de ce principe. Et puis il n'était pas suffisamment appliqué. Cette année la France fait donc mieux que d'autres années. Promis, dans les années à venir ce principe va permettre de réduire la dette.
Chitah Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 il faut être clair, la majorité des charges, c'est les salaires des fonctionnaires, donc pas quelque chose que tu fait disparaitre d'un coup de baguette magique sans avoir la guerre civile. Merci de me permettre de préciser mon propos, tu vas voir. En fait, je crois qu'en ce qui concerne ce volet, il existe deux cas : - soit le fonctionnaire fait partie d'une entité, dont je parlais plus haut, qui a vocation a être privatisée. - soit il n'en fait pas partie (par exemple les gens du fisc, les inspecteurs d'administration, etc.), auquel cas on ne peut pas, on ne doit pas le virer, on doit attendre qu'il parte à la retraite. Et ça peut prendre au total trois ou quatre décennies (ajouter évidemment un moratoire sur les embauches, en privilégiant la mobilité interne). Sur l'objectif de privatisation, et le fait qu'a la cible, ça fonctionne, je suis d'accord avec toi, mais la transition brutale est a mon humble avis contreproductive, a ce niveau, la conduite du changement doit inclure la gestion du risque de violence physique, la violence physique arrive quand les gens ont peur pour leur survie, la majorité des fonctionnaires n'imagine même pas d'autre situation, il faut donc y aller doucement. Et c'est là qu'arrive la nouvelle idée de Chitah : on prend 10% des entités à privatiser, et on donne en cadeau 8% aux salariés, et 2% au top management. C'est cadeau. Et 40% donné gratuitement au peuple français. Hmmm, sans les APL, mon père peut faire une croix sur ses loyers, ça va être showtime les mois qui viennent. Excellent exemple de la raison pour laquelle la suppression brutale ne peut se faire. En revanche, on peut faire autre chose si on veut quand même être brutal : si par exemple tes parents paient 4000€ d'impôts par an, on leur fait une ristourne de 2000 pour qu'ils puissent payer le loyer de ton frangin en partie.
h16 Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Pour commencer, former un cabinet fantôme comme la plupart des partis de gouvernement le font dans les démocraties modernes. qqs idées en vrac : Neuneu2K à Bercy h16 à l'éducation Jabial ministre de l'intérieur et des cultes (ça va chier) Lucilio à la justice SCM ministre de la défense Timur ministre de la ville, du travail et des solidarités actives Nick de Cusa à l'écologie et au développement durable Punu aux affaires étrangères (histoire de se faire des amis) Rocou à l'agriculture Kassad à la recherche Jesrad ministre de la santé Apollon porte-parole free jazz à la culture pour saborder le navire Ce fil est amusant et parfois, on y lit des idées intéressantes. Cependant, aussi rigolo soit l'exercice, la réalité ne sera pas libérale. La sortie de crise se fera comme tous les accouchements : - par voie basse - dans la douleur - avec du sang et des larmes On ne peut pas parier non plus sur l'absence de césarienne.
TODA Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Ce fil est amusant et parfois, on y lit des idées intéressantes. Cependant, aussi rigolo soit l'exercice, la réalité ne sera pas libérale. La sortie de crise se fera comme tous les accouchements : - par voie basse - dans la douleur - avec du sang et des larmes On ne peut pas parier non plus sur l'absence de césarienne. moi, j'ai toujours eu de très beaux accouchements… - par voie base, sans péridurale - avec des "douleurs "parfaitement supportables -sans sang, il suffit d'attendre que le cordon ait fini de battre pour le couper… -aucune larme, - juste un truc un peu dégeu appelé placenta La prochaine fois que quelqu'un parle de quelque chose qu'il ne connaît pas , sur ce forum, je vous préviens, je vous poste une vidéo d'accouchement!
h16 Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 moi, j'ai toujours eu de très beaux accouchements… Et tu es une exception. Miser sur une telle exception pour la crise actuelle, c'est … couillu .
TODA Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Et tu es une exception. Miser sur une telle exception pour la crise actuelle, c'est … couillu . parfois, les gars,dans les cas extrêmes, ça manque de courage et d'imagination…
Rincevent Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Les allocations, CMU, RSA, familiales… c'est du pipi de chat dans le budget de l'état, et c'est majoritairement dans le versement aux collectivités territoriales qu' j'ai déjà dégagé, play again. La CAF, c'est 60 G€ par an. Pas vraiment du pipi de chat. Il n'y a pas grand chose qui soit susceptible de me pousser à m'expatrier sur le champ, mais ça en fait partie. La flat corvée a déjà existé, c'était le service militaire. Tu n'es pas parti de France à l'époque, je suppose. Pour commencer, former un cabinet fantôme comme la plupart des partis de gouvernement le font dans les démocraties modernes. qqs idées en vrac : Je constate mon absence dans ce joli tableau.
eclipse Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Je constate mon absence dans ce joli tableau. On pensera à toi pour l'Outre-Mer ou les Anciens Combattants
Tremendo Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Le problème, c'est que baisser les dépenses de l'Etat sans diminuer les impôts risque de créer un énooorme trou dans l'économie. Pas bon ça. Pas forcément, baisser les dépenses envoie un signal clair à la population que personne n'est en train de jeter leur argent par la fenêtre, ça insuffle de la confiance, et la confiance permet de relancer l'investissement et la consommation. Et le fait de rendre constitutionnelle l'interdiction d'augmenter les impôts permet une certane stabilité à long terme notamment un regain de confiance parmi les classes moyennes et les riches. En revanche il est certain que cela devra se matérialiser un jour ou l'autre en récompense pour le contribuable, c'est-à-dire par des baisses d'impôt, mais si on veut sauver dans l'urgence un Etat de la faillite, la baisse d'impôt est à exclure, ce serait du suicide. Et même lorsque l'on veut changer radicalement de modèle et appliquer un programme libéral, la baisse des dépenses par des privatisations, par la réduction de fonctionnaires, par l'ouverture du système des retraites à la capitalisation etc etc doit précéder la baisse des impôts, sinon c'est risquer de se retrouver avec un trou dans le budget, laisser le pays en crise, sauter aux élections suivantes et laisser l'opposition durablement refaire un pas en arrière. Ce n'est que lorsque le modèle a changé radicalement que l'on peut instaurer une flat tax, s'accompagnant de la suppression de la TVA ou de l'impôt sur les sociétés.
Lancelot Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 La flat corvée a déjà existé, c'était le service militaire. Tu n'es pas parti de France à l'époque, je suppose. Je suis trop jeune pour avoir été confronté au problème. J'ai fait ma JAPD (honte sur moi)…
POE Posté 15 mai 2010 Auteur Signaler Posté 15 mai 2010 A mon avis, la priorité serait de rétablir l'équilibre du budget, renégocier la dette, débuter la réforme des retraites avec le recul de l'âge à 65 ans, simplifier la fiscalité et la code du travail. Il me semble que cela serait faisable sur un mandat de 5 ans. Pendant ces 5 ans, la priorité serait à la réduction de la taille de l'état et de la fonction publique. A l'issue du premier mandat, un programme libéral d'inspiration minarchiste serait proposé avec privatisation progressive des entreprises et services publics et autonomie des régions, instauration d'un revenu universel remplaçant toutes les allocations, et les retraites.
TODA Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 A mon avis, la priorité serait de rétablir l'équilibre du budget, renégocier la dette, débuter la réforme des retraites avec le recul de l'âge à 65 ans, simplifier la fiscalité et la code du travail.Il me semble que cela serait faisable sur un mandat de 5 ans. Pendant ces 5 ans, la priorité serait à la réduction de la taille de l'état et de la fonction publique. A l'issue du premier mandat, un programme libéral d'inspiration minarchiste serait proposé avec privatisation progressive des entreprises et services publics et autonomie des régions, instauration d'un revenu universel remplaçant toutes les allocations, et les retraites. scénario parfait, en effet…mais n'est-t-il pas déjà trop tard, pour le mettre en oeuvre? les seuils d'irréversibilité n'ont-ils pas déjà été franchis?
Lassie Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Et bien ! Je ne sais plus si c'est Bastiat qui disait que s'il était ministre il devait aller jusqu a supprimer son ministère. Autrement dit la réponse consiste en ce que l'État ne fasse rien.
José Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Vous êtes le premier ministre d'un gouvernement libéral, quelles sont vos propositions concrètes ? Je ferme l'Insee.
POE Posté 15 mai 2010 Auteur Signaler Posté 15 mai 2010 scénario parfait, en effet…mais n'est-t-il pas déjà trop tard, pour le mettre en oeuvre?les seuils d'irréversibilité n'ont-ils pas déjà été franchis? Tant qu'il n'y a pas faillite, ce n'est pas irréversible. En l'absence de mouvement de masse, le gouvernement ne bougera pas. Je n'aime pas les manifestations, mais je ne vois pas d'autres solutions. Lorsque je vois que les apéros Facebook rassemblent 10 000 personnes, ce serait un comble si on arrivait pas rassembler autant de monde. Même la moitié suffirait à rameuter les journalistes. Le plus dur est de commencer, une fois le mouvement lancé, les choses sont plus simples.
Tremendo Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 A l'issue du premier mandat, un programme libéral d'inspiration minarchiste serait proposé avec privatisation progressive des entreprises et services publics et autonomie des régions, instauration d'un revenu universel remplaçant toutes les allocations, et les retraites. Un revenu universel? C'est le programme d'AL mais certainement pas une minarchie. Quant à l'autonomie des régions je l'excluerais, ce serait le risque de voir les étatistes reprendre leur revanche et leur donner l'opportunité de réinstaurer des entreprises publiques et des subsides à leur niveau. Il faut être impitoyable avec eux En revanche, il faut reconnaître constitutionnellement le droit à l'autodétermination. Une région au sein d'un Etat a toujours eu tendance à grossir, le phénomène est inverse quand cette même région devient indépendante et doit se démerder toute seule. De toute façon, deux mandats pour mettre en place une vraie minarchie seraient bien insuffisants c'est une évidence, pour ma part le processus devra se terminer avec l'abolition du parlement et le vote d'une constitution limitant le rôle de l'Etat aux fonctions régaliennes et la restauration d'une monarchie régnante et non gouvernante.
Lassie Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Bandes d'enc… !!!! et j'y figure pas ! Vous êtes vraiment degueu ! Looool. Bon ma première décision en tant que ministre, c'est de rester le seul dans mon ministère ! Pour commencer, former un cabinet fantôme comme la plupart des partis de gouvernement le font dans les démocraties modernes. qqs idées en vrac : Neuneu2K à Bercy h16 à l'éducation Jabial ministre de l'intérieur et des cultes (ça va chier) Lucilio à la justice SCM ministre de la défense Timur ministre de la ville, du travail et des solidarités actives Nick de Cusa à l'écologie et au développement durable Punu aux affaires étrangères (histoire de se faire des amis) Rocou à l'agriculture Kassad à la recherche Jesrad ministre de la santé Apollon porte-parole free jazz à la culture pour saborder le navire
Tremendo Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Bandes d'enc… !!!! et j'y figure pas ! Vous êtes vraiment degueu ! Looool. Bon ma première décision en tant que ministre, c'est de rester le seul dans mon ministère ! Je n'ai pas compris, ça se voulait drôle?
Retour-Arrière Posté 15 mai 2010 Signaler Posté 15 mai 2010 Je ferme l'Insee. Pour rendre l'État aveugle ?
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