DarkT Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Chômage et temps partiels qui n'existeraient quasiment plus dans un monde libéral. La boucle est bouclée. Oui, donc pas adapté à la société actuelle, il faudrait un changement complet de système. Mais quand bien même, c'est pas un peu utopique, ça ? Miraculeusement, la libéralisation créerait de quoi tourner en plein-emploi ?
Salatomatonion Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 @LucilioFaudrait déjà arrêter de confondre les classes moyennes et les classes pauvres… Tout le monde ne gagne pas le smic, il y a des chomeurs et des temps partiels… Les ménages peuvent avoir des gosses à entretenir… Tu crois que les personnes qui ont du mal à finir les mois sont un mythe ou quoi ? C'est dans des situations de ce type que la gestion des priorités vitales est essentielle. Toi qui te dis libéral, tu devrais prendre en compte le contexte social français où la très très grande majorité des gens que tu décris complètent leurs maigres revenus par de multiples allocations (logement, santé, éducation, transports etc.). Ces mêmes personnes choisissent parfaitement bien leurs priorités, il suffit de discuter avec les vendeurs de jeux, de télévision et appareils high-tech pour les plus sollicités. Au-delà de ces cas très généraux on va aborder les exceptions, la misère sordide, l'agonie dans le caniveau et là on cause charité, don de soi et sacrifice pour les autres et on arrête de mélanger l'aide étatique d'autant plus inapte à les empêcher de crever qu'elle a souvent contribué à les placer dans cette situation. Au passage, les gosses s'élèvent et ne s'entretiennent pas à l'instar des voitures ou des chaudières.
Hr77 Posté 23 juin 2010 Auteur Signaler Posté 23 juin 2010 Oui, donc pas adapté à la société actuelle, il faudrait un changement complet de système.Mais quand bien même, c'est pas un peu utopique, ça ? Miraculeusement, la libéralisation créerait de quoi tourner en plein-emploi ? Grâce à l'étatisme, tout le monde sera bientôt ruiné, y compris les pauvres. Donc je ne vois pas trop où est l'utopie.
DarkT Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Au-delà de ces cas très généraux on va aborder les exceptions, la misère sordide, l'agonie dans le caniveau et là on cause charité, don de soi et sacrifice pour les autres et on arrête de mélanger l'aide étatique d'autant plus inapte à les empêcher de crever qu'elle a souvent contribué à les placer dans cette situation. Certes, je comprends bien le principe. Mais par exemple en 2005, en France, 3,73 millions de personnes vivaient avec moins de 700€/mois. Si on leur donnait des dépenses de santé de 500€, comment feraient-elles ? Pire, comment faire lorsque les soucis de santé s'accumulent tout en restant dans les seuils non-remboursés ? Au passage, les gosses s'élèvent et ne s'entretiennent pas à l'instar des voitures ou des chaudières. Désolé, c'est parce que je parlais du côté financier. Ceci dit si lesdits gossent se barrent faire des études, ils peuvent pomper le fric familial aussi. Grâce à l'étatisme, tout le monde sera bientôt ruiné, y compris les pauvres. Donc je ne vois pas trop où est l'utopie. Ma question portait sur le rapport entre plein-emploi et société totalement libérale, que tu semblais assimiler. J'ai du mal à voir en quoi une libéralisation totale pourrait créer des emplois inexistants au point de quasiment éliminer le chômage - et en plus le temps partiel.
Lameador Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Dans l'exemple que je donne, on aurait un système assez solide (résistant à la fraude, basé sur le choix individuel) permettant aux individus de gérer eux mêmes leurs dépenses de santé. On est pas malade tous les mois. On pourrait imagine que chaque ménage paye chaque mois 150€ (cout de l'assurance) + 1200€/an en moyenne de dépenses non remboursées (estimation sans doute assez haute) Ca revient à 250€/mois. Exactement ce qui est réquisitionné chaque mois sous forme de charges patronales sur un SMIC (pourtant partiellement exonéré de cotisations sociales) et qui pourrait être ajouté au salaire de chaque travailleur. Etonnant non ?
ikichi Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Et de toute façon, même si ce n'est pas parfait. C'est plus éthique et surtout on évite le pire à tout le monde.
Brock Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Miraculeusement, la libéralisation créerait de quoi tourner en plein-emploi ? c'est pas du tout miraculeux, si tu n'entraves pas queudallz a l'economie du doit comprendre par ou ca vient: liberalisation = moins de taxes = TOUT moins cher = plus de commerce = plus de prosperite = moins de pauvres. en dix ans tu rattrapes n'importe quelle catastrophe socialiste dans n'importe quel pays. C'est comme la vegetation au printemps: rien ne l'arrete.
Fuego Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 liberalisation = moins de taxes = TOUT moins cher = plus de commerce = plus de prosperite = moins de pauvres. Il faut aussi rajouter qu'il y aurait beaucoup plus d'incitations pour les entrepreneurs. Tu monterais une entreprise si tu sais que la moitié de tes profits seront volés ? Sinon : http://www.dailymotion.com/video/xdf3ra_va…ere-partie_news http://www.dailymotion.com/video/xdi30x_va…eme-partie_news http://www.dailymotion.com/video/xdl04h_va…eme-partie_news
Lancelot Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Et, bien entendu, la suppression du code du travail. Rien que le SMIC, c'est extrêmement chômagifère.
DarkT Posté 23 juin 2010 Signaler Posté 23 juin 2010 Non mais d'accord, la libéralisation créerait des emplois immédiatement, pas de souci. Mais là où je tique c'est sur le fait d'affirmer que ça en créerait au point d'arriver au plein emploi et à la suppression du temps partiel. Libérer totalement le travail va faciliter les choses, permettre aux patrons de libérer des postes, etc. Mais ça ne va pas non plus créer ex-nihilo des millions et des millions d'emplois. C'est quand même osé d'affirmer ça (pas dans le sens où c'est impossible, mais c'est jouer à madame Soleil, quoi). On est pas malade tous les mois. On pourrait imagine que chaque ménage paye chaque mois 150€ (cout de l'assurance) + 1200€/an en moyenne de dépenses non remboursées (estimation sans doute assez haute) Le problème des estimations, c'est les exceptions. Ceci dit pas besoin de grand chose pour dépasser les 1200. Personnellement j'ai expérimenté les piqûres à 400€ la seringue (non-remboursé selon ton modèle) ou encore l'hosto à 2000€/jour. Donc je maintiens que ne pas rembourser en-dessous de 500€, c'est super-dangereux pour pas mal de gens.
ikichi Posté 24 juin 2010 Signaler Posté 24 juin 2010 Maintenant que j'y pense, je me rappelle que pour ce qui est des handicapés, Hayek n'était pas hostile à l'intervention. Je n'y crois pas vraiment, mais apperement c'est un point discutable chez les libéraux clasiques.
Brock Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 rien que de la bonne. tout d'abord des snapshots de francais.Il y a tellement de choses a dire! http://www.liberation.fr/societe/1101933-s…ns-la-tombe:i-5 «La retraite, il faut que tout le monde l'ait au même âge. Et cet âge doit être 60 ans. Sinon, tout le monde est lésé.» Contrairement aux idées reçues, enseigner c'est éprouvant. Ludivine, 23 ans, étudiante en Lettres: « Il faudrait prendre en compte des années d'études dans les cotisations." et puis un goodie pour rigoler: http://www.liberation.fr/politiques/010164…s-hommes-femmes Le projet de réforme des retraites du gouvernement est-il «macho»? La réforme des retraites: nouveau cheval de bataille féministe?Oui, dans la mesure où ce projet va construire une société où les inégalités entre hommes et femmes vont s'accroître. Il va attaquer petit à petit l'indépendance économique et financière des femmes, qui est quand même récente: ce n'est que depuis 1965 qu'une femme peut travailler sans l'autorisation de son mari, ouvrir seule un compte en banque. C’est une bataille très importante pour les féministes car qui dit indépendance financière dit possibilité de faire ses choix de vie, de travailler, de décider ce qu'on veut faire de son corps. c'est fort ! je sens qu'on n'a pas fini de voir et d'entendre des choses incroyables dans les annees qui viennent…
DarkT Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Le coup de la retraite est des femmes, c'est pas si idiot que ça. L'article cité explique pas trop mal les choses : elles vont se retrouver à faire de la retraite par capitalisation, alors que l'Etat leur pompera les cotisations habituelles. En fait cette disparité hommes/femmes est même un excellent argument contre le système actuel et pour la retraite par capitalisation.
Invité Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 L'article cité explique pas trop mal les choses : elles vont se retrouver à faire de la retraite par capitalisation, alors que l'Etat leur pompera les cotisations habituelles. Moi non plus et pourtant je ne crois pas avoir deja subi mon operation de changement de sexe.
DarkT Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Sauf qu'une femme partira plus tard à la retraite parce qu'elle aura eu des interruptions pour s'occuper de ses enfants, de manière générale. D'où injustice du système actuel, parce que l'Etat les fera de rester plus longtemps que les autres là où un système par capitalisation conviendrait parfaitement.
Invité Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Sauf qu'une femme partira plus tard à la retraite parce qu'elle aura eu des interruptions pour s'occuper de ses enfants, de manière générale. De maniere generale, les conges maternite, on est paye, non ? donc on cotiserait aussi par la meme occasion.
DarkT Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Ouaip, mais il reste une disparité générale due à la "tradition" qui veut que les femmes prennent plus le temps que les hommes pour s'occuper des mômes. C'est volontaire, donc il n'y aurait pas grand chose à dire dessus si' l'Etat n'imposait pas bêtement un truc faisant de l'inégalité sous couvert d'égalité. Du coup, la plainte de la féministe n'est pas très éloignée de celle des libéraux.
h16 Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 c'est fort ! je sens qu'on n'a pas fini de voir et d'entendre des choses incroyables dans les annees qui viennent… Je pense au contraire que ça va se taire d'un coup, paf.
Invité jabial Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Ouaip, mais il reste une disparité générale due à la "tradition" qui veut que les femmes prennent plus le temps que les hommes pour s'occuper des mômes. J'ai la solution, je sais : on va faire une loi pour obliger les hommes à s'occuper plus des mômes Sérieusement, on va aller vers de plus en plus d'organisation sociale par la loi, pas le contraire, à moins d'une vraie révolution. Je pense au contraire que ça va se taire d'un coup, paf. Explique moi comment, ça m'intéresse. Il y a des gens qui en vivent par millions. Ils ne vont certainement pas changer de morale du jour au lendemain comme les politiciens le pourraient, et ces derniers ont une clientèle bien définie qu'ils doivent soigner. Il ne faut pas oublier que les partis défendent des intérêts catégoriels. Le revirement avec le sens du vent, ce serait possible si les politiciens étaient une petite minorité.
h16 Posté 25 juin 2010 Signaler Posté 25 juin 2010 Explique moi comment, ça m'intéresse. Il y a des gens qui en vivent par millions. Ils ne vont certainement pas changer de morale du jour au lendemain comme les politiciens le pourraient, et ces derniers ont une clientèle bien définie qu'ils doivent soigner. Il ne faut pas oublier que les partis défendent des intérêts catégoriels.Le revirement avec le sens du vent, ce serait possible si les politiciens étaient une petite minorité. Ce n'est pas du tout à un revirement que je pensais. Mais en gros, si les problèmes courants deviennent beaucoup plus graves que le simple problème des retraites, les retraités pourront bien brailler, personne ne les écoutera.
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