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Concept de compétition en milieu scolaire


Invité rogermila

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Invité rogermila
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En parcourant une étude sur la rentrée scolaire publiée dans un hebdomadaire, on s'aperçoit que le fossé se creuse entre les partisans d'une compétition entre élèves et ceux qui rejettent ce concept.

Mais au delà du clivage "pour /contre" qui n'a rien de choquant, ce qui l'est plus, c'est que cette division en deux camps est, à quelques rares exceptions près, un affrontement au niveau des valeurs entre enseignement privé et enseignement public.

Ces trois témoignages illustrent bien le débat:

Anne I. professeur au lycée privé Rocroy St Leon à Paris

"Rocroy est une école privée catholique qui a d'excellents résultats (100% de réussite au bac) et qui tient à garder sa réputation d'excellence.

…Nous accordons de l'attention aux bons élèves et essayons de les pousser…..Nous faisons une selection à l'entrée…les mauvais élèves nous préférons les voir ailleurs et on décourage les parents qui voudraient les inscrire ….

S.B. pedagogue et sociologue scolaire dans le public

La compétition nuit à l'idée de citoyenneté comme à la cohésion sociale…..Les fonctions proprement éducatives de l'école: vivre ensemble, prendre sa part des taches collectives, se tolérer ne sont pas assez présentes"

S.C documentaliste collège publc jules Chambrelent à Hourtin

"Nous prétons plus d'attention aux mauvais….une fois par semaine un élève vient parler avec un professeur, le but est d'avoir une relation de confiance….

s'il a envie de lire une BD en cours, il le fait "

Si les enseignants du public rejetent l'idée de compétition sans se rendre compte que leur système conduit direct vers le chomage, c'est forcément qu'ils ont été formatés dans ce sens là et ont perdu tout esprit d'analyse critique.

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J'ai toujours pas mal bouquinner en cours, j'ai surtout construit une relation durable de confiance avec ma main droite plutot qu'avec le personnel enseignant.

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J'ai toujours pas mal bouquinner en cours, j'ai surtout construit une relation durable de confiance avec ma main droite plutot qu'avec le personnel enseignant.

Decidemment, cette main droite, faudra que tu me la presente un de ces jours !

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Je pense que la competition a du bon mais n;est pas suffisente, parce que dans certains lycee, le niveau est tellement pas qu;etre le meilleur ne garanti absolument pas d'etre bon.

Je pense qu;il faut mettre un point d'honneur a developer la curiosite. Quand on frequent les amphy, il est assez deprimant de voir le nombre detudiant qui se contentent de lire les ouvrages imposee et les polycopies et ne vont jamais assister a une conference, ouvrir une revue, se commander un bouquin… ET puis le nombre d'etudiant qui sont incapablent de lire dans une autre langue que leur langue maternelle est attristant. Parce qu'ils se prive d'une grande source d'information. Ou se limite a des traductions qui, quand elles sont disponibles, sont d'une qualite tres hasardeuse.

Mais comme cette rechercher personnelle n'apporte rien en terme de point ou de mention, peu d'etudiants y consacre du temps.

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Le système français est démotivant pour les élèves.

Pour ma part, j'ai étudié dans un collège/lycée privé en France ainsi que dans une High School publique aux USA.

Bien que le niveau HS soit médiocre les différences dans la manière de traiter les élèves m'ont frappées.

La chose la plus marquant pour moi : la cantine.

Dans mon collège/lycée français : les 6èmes avaient priorité pour accéder aux repas, ils étaient chouchoutés et traités avec tous les égards possibles. les terminales passaient en dernier, il y avait un réfectoire divisé en 2 parties collège et lycée.

Dans ma HS américaine : les seniors (terminales) passaient en premier, on leur devait le respect (les laisser passer dans la file), ils avaient une "senior section" pour déjeuner entre eux avec un billard et une télé grand écran.

Bref on créait une ambiance qui signifiait : plus tu vas loin dans tes études plus les avantages seront grands et plus tu seras respecté, en France en revanche c'était au mieux l'égalitarisme, au pire les avantages aux moins méritants.

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Un de mes amis a etudier dans une unif pas tres connue en Angleterre, il m'a explique qu;il a vraiment ete supris de voir a quel point les prof sont la pour soutenir les etudiant et les pousser a la reussite, alors qu;en Belgique et en France, les profs semblent plus etre la pour buser des etudiants et faire tout leur possible pour rendre les choses le plus difficile possible der facon a ecrtemer le mieux possible.

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Existe-il une corrélation documentée parmi les élèves "médiocres" entre le niveau scolaire et le comportement anti-social (agressions même verbales, discipline face au prof, respect des règles) ?

Même si une relation existe, il s'agirait pour moi d'établissements différents, les nuls gentils n'ont rien à fiche au milieu de sauvages, même prometteurs.

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La compétition, c'est bénéfique pour le type d'élève qui n'a pas d'autre moyen de se motiver que de chercher à être le winner. Ce n'est certainement pas le cas pour tout le monde (en tout cas, moi, les classements, ça ne m'a jamais excité).

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Même si une relation existe, il s'agirait pour moi d'établissements différents, les nuls gentils n'ont rien à fiche au milieu de sauvages, même prometteurs.

Indubitablement, ce ne sont pas du tout les mêmes problématiques disciplinaires et pédagogiques, dans le premier cas, il faut essayer de trouver le domaine ou ils ne sont pas nuls, dans le deuxième, il faut les mater et trouver le domaine ou ils ne sont pas nuls…

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La compétition, c'est bénéfique pour le type d'élève qui n'a pas d'autre moyen de se motiver que de chercher à être le winner. Ce n'est certainement pas le cas pour tout le monde (en tout cas, moi, les classements, ça ne m'a jamais excité).

La tette du classement je m'en fou aussi, par contre les avantages lies c'est moins sur. Si c'est l'acces au une salle de billard aec ecran plat, moi ca m;aurait bien tente. Si c'est eviter les filles d'attente aussi. MAis le top pour mem otiver c;est la bouffe, alors un acces a un restaurant ou on peu mager mieux et plus et moins cher, j'y cours.

Dans l'unif de ma ville, les studios d'etudiant d'une des unifs sont attribue en fonction des resulat. Et il y en un qui est hyper grand, hyper beau, hyper calme et qu'il faut etre premier de promo en avant dernier annee pour etre le premoier a qui on le propose en derniere annee

Dans l'autre unif, une unif catho, les frais d;inscriptions des etidiant etranger diminuent d'annee en annee pour les etudiant qui reussisent (si on double une seul fois on l'a dans le cul) et les job etudiant interne a l'unif, les mieux remunere sont attribue en fonctions des resultats.

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La tette du classement je m'en fou aussi, par contre les avantages lies c'est moins sur. Si c'est l'acces au une salle de billard aec ecran plat, moi ca m;aurait bien tente. Si c'est eviter les filles d'attente aussi. MAis le top pour mem otiver c;est la bouffe,

C'est marrant, moi ce serait le contraire, la cantine degueulasse, merci mais non merci. Par contre des filles d'attente pour le top 10, je me serais casse le cul en deux.

Posté
C'est marrant, moi ce serait le contraire, la cantine degueulasse, merci mais non merci. Par contre des filles d'attente pour le top 10, je me serais casse le cul en deux.

non justement, une cantine degueulasse pour les autres et commandee chez le traiteur pour le top 10.

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non justement, une cantine degueulasse pour les autres et commandee chez le traiteur pour le top 10.

Avec des serveuses nues.

Invité jabial
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Je pense que la competition a du bon mais n;est pas suffisente, parce que dans certains lycee, le niveau est tellement pas qu;etre le meilleur ne garanti absolument pas d'etre bon.

Suffisante, non, nécessaire, indubitablement. C'est pas compliqué, il faut une hiérarchie de lycées avec un système du type : chaque années les 10% de meilleurs de le classe passent dans la division supérieure et les 10% de moins bons dans la division inférieure. Et le lycée lui-même change de division en fonction du résultat à l'examen national final - qui doit être vraiment anonyme, c'est-à-dire sur des copies tapées et non manuscrites, et 100% mélangées à l'échelle nationale de façon à ce qu'il soit impossible de connaître le lycée d'origine.

Et ce qui est fait à l'échelle nationale peut, un jour, l'être à l'échelle européenne. Et un jour plus lointain, mondiale.

Je pense qu;il faut mettre un point d'honneur a developer la curiosite. Quand on frequent les amphy, il est assez deprimant de voir le nombre detudiant qui se contentent de lire les ouvrages imposee et les polycopies et ne vont jamais assister a une conference, ouvrir une revue, se commander un bouquin…

Vu que les premières années on est jugé sur la connaissance par cœur des ouvrages et cours imposés, il est contre-productif pour un étudiant de sortir du moule. Le bon élève y risque sa mention, le mauvais son passage.

puis le nombre d'etudiant qui sont incapablent de lire dans une autre langue que leur langue maternelle est attristant. Parce qu'ils se prive d'une grande source d'information. Ou se limite a des traductions qui, quand elles sont disponibles, sont d'une qualite tres hasardeuse.

Le pire ce n'est pas ça. Le pire c'est quand je vois des adultes établis qui ont le temps et qui ne se donnent pas la peine d'apprendre au moins l'anglais.

Mais comme cette rechercher personnelle n'apporte rien en terme de point ou de mention, peu d'etudiants y consacre du temps.

Voilà. Les seuls étudiants qui y consacrent du temps sont ceux qui considèrent ça comme un pur loisir, autrement dit les geeks.

Une des façons d'obliger les examinateurs à ne pas se contenter de vérifier l'apprentissage par cœur de leur cours est de séparer les deux tâches d'enseignement et d'examen, et de mélanger les copies de toutes les facs. De la sorte, l'examen devra être "ouvert" et laisser la place à la mesure de la compréhension du sujet d'étude.

Existe-il une corrélation documentée parmi les élèves "médiocres" entre le niveau scolaire et le comportement anti-social (agressions même verbales, discipline face au prof, respect des règles) ?

Quand un élève se comporte de façon anti-sociale il devient mauvais. Donc oui, la corrélation existe, c'est une question de bon sens. Mais bien entendu, ça ne veut pas dire que tous les mauvais sont des voyous, ni qu'aucun excellent élève ne soit un voyou.

Même si une relation existe, il s'agirait pour moi d'établissements différents, les nuls gentils n'ont rien à fiche au milieu de sauvages, même prometteurs.

Les sauvages prometteurs sont diablement rares. Quoi qu'il en soit, il me semble évident qu'il est nécessaire d'avoir des établissements disciplinaires, avec châtiment corporel et mise au pas militaire même si ça choque l'occidental, pour les cas les plus avancés.

La compétition, c'est bénéfique pour le type d'élève qui n'a pas d'autre moyen de se motiver que de chercher à être le winner. Ce n'est certainement pas le cas pour tout le monde (en tout cas, moi, les classements, ça ne m'a jamais excité).

Le classement n'excite peut-être pas, mais comme la notation, il est un nécessaire rappel à la réalité. Le but de l'école n'est pas de remplir de joie mais d'acquérir un savoir. Si on peut le faire dans la joie et la bonne humeur, tant mieux ; si la gaule* est nécessaire, tant pis.

* gaule : bâton que les instituteurs français du siècle dernier utilisaient pour faire valoir leur discipline

Posté
Suffisante, non, nécessaire, indubitablement. C'est pas compliqué, il faut une hiérarchie de lycées avec un système du type : chaque années les 10% de meilleurs de le classe passent dans la division supérieure et les 10% de moins bons dans la division inférieure. Et le lycée lui-même change de division en fonction du résultat à l'examen national final - qui doit être vraiment anonyme, c'est-à-dire sur des copies tapées et non manuscrites, et 100% mélangées à l'échelle nationale de façon à ce qu'il soit impossible de connaître le lycée d'origine.

Et ce qui est fait à l'échelle nationale peut, un jour, l'être à l'échelle européenne. Et un jour plus lointain, mondiale.

Je suis contrem parce que ton systeme va a l'encontre du libre arbitre, je veux des ecole hipie sans notation ou on applaudie beatement un enfamt qui etale son caca sur un toile ou un ado attarde qui joue de la guitare avec sa bite. Je veux des ecole a la mode militaire, non mixte, en pension au moix, avec leve a 4h00, revue des chambrees et corvee de chiotte. Jee veux des ecole coranique avec interdiction d'apprendre autre chose que le coran comme ces connerie darwiniste ou meme newtoniennes. Je veux des ecoles genre "les compagnon du toure de france, je veux des ecole genre Eton, … …

De la copmpetition et la concurrence jaillit l'excellence.

Posté
Je ne sais pas ce que c'est exactement que ces filles d'attente (un genre d'hôtesses d'accueil peut être) mais ça a l'air bougrement motivant :icon_up:

t'as bien choisi ton pseudo !

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La tête du classement je m'en fous aussi, par contre les avantages liés c'est moins sûr.

Oui, ça peut éventuellement marcher comme ça, mais alors il faut des récompenses personnalisées parce que la cantine m'importe peu. L'idéal pour moi ce serait un bureau personnel dans la fac (avec Internet, une bibliothèque, un fauteuil confortable…). Et qu'on me laisse choisir mes cours, aussi.

Le classement n'excite peut-être pas, mais comme la notation, il est un nécessaire rappel à la réalité. Le but de l'école n'est pas de remplir de joie mais d'acquérir un savoir. Si on peut le faire dans la joie et la bonne humeur, tant mieux ; si la gaule* est nécessaire, tant pis.

* gaule : bâton que les instituteurs français du siècle dernier utilisaient pour faire valoir leur discipline

Certes.

Posté
Si les enseignants du public rejetent l'idée de compétition sans se rendre compte que leur système conduit direct vers le chomage, c'est forcément qu'ils ont été formatés dans ce sens là et ont perdu tout esprit d'analyse critique.

Non!

Ce sont des illusionnistes et finalement les fils de riches se retrouvent en grande majorité dans l'enseignement supérieur public.

Ne pas sélectionner à l'entrée c'est donner l'illusion à ceux qui n'en ont pas la capacité ou la volonté qu'ils peuvent réussir. Finalement le rythme de la classe s'adapte au niveau général et cela constitue un formidable frein pour ceux qui ont la capacité de réussir. Au bout du compte le public ne transforme pas en génie ceux qui ne sont pas capables de le devenir. Par contre le public fait perdre beaucoup de temps à ceux qui ont la capacité de réussir. Ceux qui n'ont pas la capacité de réussir perde aussi leur temps et sont mis en situation d'échec. Cette situation d'échec est stressante et peut être la source de violences.

ATTENTION : le privé n'est pas un système à exclure les plus faibles. C'est le public qui exclut en ne dirigeant pas les personnes vers des formations adaptées à leur possibilités. Seule la sélection permet cette orientation sans perte de temps.

Posté
ATTENTION : le privé n'est pas un système à exclure les plus faibles. C'est le public qui exclut en ne dirigeant pas les personnes vers des formations adaptées à leur possibilités. Seule la sélection permet cette orientation sans perte de temps.

Wai, c'est vrai, faites attention, merde !

Posté
Quand un élève se comporte de façon anti-sociale il devient mauvais. Donc oui, la corrélation existe, c'est une question de bon sens. Mais bien entendu, ça ne veut pas dire que tous les mauvais sont des voyous, ni qu'aucun excellent élève ne soit un voyou.

Je m'en doute, reste à voir la corrélation selon le type de foutoir.

Les sauvages prometteurs sont diablement rares. Quoi qu'il en soit, il me semble évident qu'il est nécessaire d'avoir des établissements disciplinaires, avec châtiment corporel et mise au pas militaire même si ça choque l'occidental, pour les cas les plus avancés.

L'inconvénient étant que certains élèves à la marge entre dissipation et dangerosité risquent de s'y endurcir et d'y perdre l'ambition d'accéder à des établissements classiques. C'est toujours plus simple de tomber vers les lycées moisis que de remonter vers la filière habituelle, hélas.

M'enfin les élèves normaux, que ce soit sur le plan du comportement et/ou sur celui des notes, pourraient progresser tranquilles.

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moi je me battais toujours pour avoir la pole, pas parce que j'aimais la competition pour nerds, mais parce que c'etait mon instinct de motard qui s'exprimait.

Invité jabial
Posté
L'inconvénient étant que certains élèves à la marge entre dissipation et dangerosité risquent de s'y endurcir et d'y perdre l'ambition d'accéder à des établissements classiques. C'est toujours plus simple de tomber vers les lycées moisis que de remonter vers la filière habituelle, hélas.

Les lycées disciplinaires ne sont pas destinés aux mauvais mais aux voyous.

L'idée est d'avoir 5 ou 6 divisions (D1= excellence nationale de type LLG ou H4, D6=illettrisme) , plus les lycées disciplinaires à part.

M'enfin les élèves normaux, que ce soit sur le plan du comportement et/ou sur celui des notes, pourraient progresser tranquilles.

Ce serait déjà énorme de permettre aux élèves normaux et aux hauts potentiels de s'exprimer librement.

Posté
Les lycées disciplinaires ne sont pas destinés aux mauvais mais aux voyous.

L'idée est d'avoir 5 ou 6 divisions (D1= excellence nationale de type LLG ou H4, D6=illettrisme) , plus les lycées disciplinaires à part.

Ce serait déjà énorme de permettre aux élèves normaux et aux hauts potentiels de s'exprimer librement.

Mais donc t'es p[our l'ed nat centralisee, mais juste modifiee, c;est ca ? Je ne te comprend plus, tu me surprend a mort.

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