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Propositions pour Contrepoints


Copeau

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D'un autre côté, il dénonce les droits de mutation...

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Un article écrit par un notaire à nom à rallonge faisant l'apologie de sa caste de parasites... En avions-nous vraiment besoin sur Contrepoints ?

 

Un problème avec les noms à rallonge ? En l'occurrence, TDK n'est pas notaire.

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Un problème avec les noms à rallonge ? En l'occurrence, TDK n'est pas notaire.

Pas du tout. Mais l'alliance des trois (bon, il est pas notaire mais il les défend), ça fait vraiment cliché et pas forcément le genre de clichés que l'on devrait associer au libéralisme défendu par Contrepoints. Il suffit de voir les commentaires unanimes sous l'article.

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 Si on suivait les commentaires, il faudrait que CP soit beaucoup plus critique envers l'immigration. Et je doute que cela te plaise ;)

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Si on suivait les commentaires, il faudrait que CP soit beaucoup plus critique envers l'immigration. Et je doute que cela te plaise ;)

Bah, je m'y attendais à celle-ci. Le fait est que les libéraux sont divisés à ce sujet donc ça ne me dérange pas qu'il y ait des articles n'allant pas dans mon sens. C'est un débat à avoir. Tu noteras par ailleurs bien mes mots : j'ai parlé d'unanimité parce que tous les commentaires vont dans le même sens. Ce n'est jamais le cas lorsqu'il s'agit d'islam et d'immigration.

Lorsque l'on parle des notaires, on ne devrait que parler de la suppression de leurs privilèges. Inlassablement. D'une part parce que c'est libéral, d'autre part parce que les notaires ne représentent rien pour nous tandis que vendre la libéralisation de leur profession pourrait amener vers nous des individus qui ont plus d'affinités avec nous : les avocats.

Que l'on fasse de la propagande libérale sur Contrepoints me semble tout à fait ok. Que l'on fasse celle des notaires, bôf.

Je ne fais que donner mon avis mais je pense que cet article a manqué sa cible, pour le coup.

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Un article écrit par un notaire à nom à rallonge faisant l'apologie de sa caste de parasites... En avions-nous vraiment besoin sur Contrepoints ?

Tiens, je suis déçu, quels préjugés sont-ce là ?

 

Sinon, je trouve les gens lisent bien mal.

 

 

 

La liberté, monsieur Macron, ce n’est pas de décréter la baisse de rémunération d’une profession. C’est de laisser jouer la concurrence ou de laisser s’organiser le marché, c’est cela la liberté !

À quel point CP a-t-il vocation à s'adapter aux gens qui ne savent pas lire ? Est-ce bien son créneau ?

 

Il y a des commentaires favorables sous l'article. 

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Tiens, je suis déçu, quels préjugés sont-ce là ?

Sinon, je trouve les gens lisent bien mal.

À quel point CP a-t-il vocation à s'adapter aux gens qui ne savent pas lire ? Est-ce bien son créneau ?

Il y a des commentaires favorables sous l'article.

Si tu prends les commentaires sur facebook et sous l'article, il doit en avoir 5% de positifs. Je me positionne dans une logique marchande de base : on écrit pour ses lecteurs ou - pour Contrepoints - afin de faire la promotion du libéralisme. La défense des notaires et de leurs privilèges n'entre pas dans ces deux cases.

Et la pique sur le nom de l'auteur, comme je l'ai dit, c'est que tous ces éléments mis ensemble, ça fait très cliché quand on défend des privilégiés d'Ancien régime.

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Si on se contente de regarder les chiffres, c'est l'article le plus lu du jour.

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Je suis de l'avis de Nick (principalement pour la phrase qu'il cite). C'est sans doute mal présenté, mais l'article de TDK n'est en rien aveuglément pro-notaires.

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déjà vu.

 

le mec se faisait ouvrir en deux sur JV.com

 

"en gros, si c'est pas le PS ->complotiste"

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Je trouve super des articles de ce genre, à destination des entrepreneurs et startupers qui peuvent de fait constituer un bon public que cp peut toucher : http://www.contrepoints.org/2016/03/05/241671-entrepreneurs-comment-convaincre-vos-investisseurs

 

Par contre un lien en bas d'article renvoie à un dossier "création d'entreprises", qui ne rassemble pas (encore ?) le genre d'articles "pratico-pratiques" que l'on pourrait espérer trouver dans un dossier portant ce titre.

En tout cas l'idée est là, complémentaire à la super série "expatriation"

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Jungle de Calais : une oasis agoriste dans un monde de brutes?

 

La jungle de Calais est le foyer de plusieurs milliers de migrants regroupés en îlots d’occupation discontinus sur une surface de plus de 18 hectares de forêts et de friches industrielles. Actuellement en cours de démantèlement à coups de gaz lacrymogènes et d’engins de chantier par le préfecture du Pas-de-Calais, c’est un bidonville de caravanes et de tentes, de cartons, de bâches et de palettes qui s’est développé dans une arrière-cour de l’opulente Europe.

 

Les migrants qui y vivent ont pour la plupart fui la violence de zone de guerre ou de conflits armés, pour être confronté aux passeurs, aux phénomènes de caïdat, ou à l'arbitraire des polices européennes. La jungle est aussi le lieu de violences endogènes : troubles de voisinages, viols et agressions sexuelles ayant conduit progressivement à l’isolement des femmes. Entre les hommes, des conflits sporadiques éclatent ; en décembre dernier un Soudanais de 25 ans meurt poignardé.

 

Pourtant, la loi de la jungle ce n’est pas uniquement la loi du plus fort, un univers  post-apocalyptique à l’insécurité permanente fait de menaces et de prédations ; mais bien, compte tenu des circonstances, un lieu étonnamment vivable. Bénéficiant d’une extra-territorialité de fait,  la jungle a été le lieu d’expérimentation d’une certaine forme de liberté ayant permis l’auto-organisation sous la forme de relations marchandes pacifiques, de coopération économique et de solidarités alimentées par des organisation caritatives françaises et britanniques présentes sur le camp.

 

Le quotidien la Voix du Nord, rapporte des scènes de vie : « un migrant joue de la musique sur un vieux synthé Casio. Un autre s’est construit une superbe cabane avec terrasse ». « Les Afghans ouvrent des épiceries bien achalandées, des restaurants où l’on peut fumer le narguilé ou déguster un thé, allongé sur un tapis ». Des lieux de convivialité, de prières, de rassemblement ou d’éducation sont présents : une mosquée (la grande majorité des migrants sont musulmans), des églises évangélistes, une école non-confessionnelle avec son aire de jeu.

 

Libération évoque lui aussi des «shops» éclairés (un étal de vêtements, des restaurants, des épiceries...) regroupés dans une artère « qu’on pourrait qualifier de commerçante » où se trouvait jusqu'à ces derniers jours un hammam. Quatre boulangeries, jugées « excellentes », fourniraient plusieurs milliers de pains par jour.

 

Maisons de fortune, restaurants, églises, discothèques : la jungle de Calais est une véritable ville où l'on peut tout trouver.

 

Le développement de cette cohabitation globalement pacifique dans l’univers chaotique des migrants, en dehors de l’ordre  républicain et largement entre lui, pourra faire écho chez certains à l’agorisme (du grec ἀγορά, le marché ouvert), la philosophie politique établie par Samuel Edward Konkin III (1947-2004), auteur du New Libertarian Manifesto.

 

Cette philosophie prône la mise en place d'une société anarcho-capitaliste, ou anarchie de marché libre. Les agoristes ont cessé de croire en la légitimité de l’Etat et pour échapper à son contrôle et à sa taxation participent à la contre-économie, sur des marchés noirs ou gris, de manière pacifique. Ici, il s’agit d’échapper notamment à l’interdiction officielle de travailler faite aux migrants par l’Etat français, et ce dans des conditions qui déclencherait un attaque foudroyante chez les membres des nombreux corps d’inspection de notre foisonnante fonction publique.

 

Les migrants, s’ils n’ont jamais lu Konkin, on reproduit à Calais une pratique spontanée dans leurs pays d’origine : celle de l’économie informelle, analysée par l’économiste péruvien Hernando de Soto, non comme scorie ou résidu d’une économie primitive, mais comme une réponse rationnelle efficace : le moyen de se soustraire à des lois et règlements absurdes, liberticides et anti-économiques.

 

Pour de Soto, les pauvres ne sont pas des êtres passifs et résignés, mais souvent des entrepreneurs qui travaillent et survivent et qui - pour beaucoup - pourraient déclamer comme Figaro «  perdu dans la foule obscure, il m’a fallu déployer plus de science et de calculs pour subsister seulement, qu’on n’en a mis depuis cent ans à gouverner toutes les Espagnes ».

 

Hernando de Soto plaide pour la pleine intégration de l’économie informelle au sein de l’économie légale permettant la transformation d’un « capital mort », sous utilisé, en un « capital vivant », plus aisément susceptible de transfert, de rente, d’engagement comme collatéral. Ce capital représenterait une valeur de plusieurs milliers de milliards d’euro à l’échelle de la planète en Amérique du Sud, Afrique et Asie, essentiellement sous la forme de biens immobiliers non cadastrés et difficilement cessibles. Samuel Konkin a toujours affirmé au contraire que l’économie informelle devait rester telle, jusqu’à l’accrétion éventuelle d’une masse critique susceptible de dévoiler l’obsolescence de l’Etat ou d’en enclencher le processus.

 

Les bulldozers de la République ont aplani rapidement le débat théorique, témoignant que l’agorisme low-tech des migrants, à ce degré de concentration, supporte mal l’exposition médiatique. 

 

La jungle de Calais sera donc rasée, mais sûrement pas au bénéfice de ses habitants.

 

 

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L'article que je viens de poster à besoin d'être relu attentivement (je viens de voir "des conditions qui déclencheraiENT une attaque") et certainement réécrit. J'espère qu'il pourra servir de base à l'article qu'attendait F. Mas sur la jungle de Calais, l'agorisme et de Soto.

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Je n'ai pas trouvé de sujet général sur le journal, alors je vais poser ma question ici.

Pourquoi le slogan de CP est il "le nivellement par le haut" ?

 

Parce "le nivellement pas le bas" était pris par tous les autres médias, pardi.

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Je voulais dire, c'est un journal dont le but est de  convaincre les gens que le libéralisme est la solution ou juste un journal qui expose des idées libérales  ?

J'avais compris la 1ere proposition (bin oui, pour niveler par le haut il faut bien prendre les gens en bas et les amener en haut), mais plus je lis et plus je vois que non.

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plus je lis et plus je vois que non.

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