Mathieu_D Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Neuneu2k, tant qu'on parle salaire, est-ce que tu as une métrique entre TJM et salaire ? Sur 2012 mon brut est 70 fois mon TJM, ça me laisse penser que j'ai des arguments pour avoir plus.
Hayek's plosive Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Le 06/06/2013 à 13:45, neuneu2k a dit : Tout à fait, mais je réagit sur l'idée q'un bac +5 mérite quoi que ce soit, sous pretexte qu'il est bac+5 (c'est déjà super bizarre d'assimiler la personne à un bout de papier ou une durée), la rémunération doit etre la récompense du service au public, rien d'autre. Si par hasard l'employeur en question n'est vraiement pas foutu de payer plus cher que le smic pour ses employés, sa connerie n'est pas de payer le smic, mais bien de se fixer des criteres stupides limitant son recrutement. C'est la constatation que j'ai faite par rapport a l'examen du CFA que j'ai passé samedi dernier et dont j'ai parlé dans le fil "je raconte my life". Au UK, dans les métiers de la finance, tout le monde commence en bac + 3 et fait des graduate program. Les bac + 5 sont peu courants et pas mieux valorisés. Un bac + 3 qui commence a enseigner par exemple en faisant les TD ou assistant de prof pendant les deux premieres annees serait bien mieux formé et capable d'enseigner qu'un bac + 5. Et etre prof de college demande pas beaucoup plus de competences ou d'intelligence qu'etre trader ou analyste financier.
Hayek's plosive Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Le 06/06/2013 à 13:47, Miss Liberty a dit : C'est bien le fond de ma pensée. Mais je dirais que 90% des recruteurs en France ne pensent pas comme nous. Ils veulent un bout de papier, et très précisément celui demandé. Le reste ne passe même pas en entretien. Diplome = on peut rien reprocher aux recruteurs Pas de diplome = prise de risque = je peux prendre un blame si ca tourne mal
neuneu2k Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Le 06/06/2013 à 13:50, Mathieu_D a dit : Neuneu2k, tant qu'on parle salaire, est-ce que tu as une métrique entre TJM et salaire ? Sur 2012 mon brut est 70 fois mon TJM, ça me laisse penser que j'ai des arguments pour avoir plus. C'est un secret bien gardé, ma regle de 2008 était TJM*7.2= brut mensuel, ça représentait assez bien la valeur de marché, mais ça peut etre obsolete.
F. mas Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Hayek Je suis tout à fait d'accord sur l'inhumanité du truc. La perversion du marché politique est assez visible dans le domaine de l'enseignement supérieur : les classes moyennes veulent de l'égal accès à l'enseignement supérieur, les politiciens leur en vendent en sacrifiant l'université qui encaissent depuis trente ans les réformes les plus débiles pour satisfaire la masse des demandeurs. Ceux qui savent comment ça marche évitent la voie de garage universitaire en allant dans les écoles ou les iut, et les autres se font blouser. Personne ne se plaint, parce que les étudiants sont contents d'être à la fac, les profs ont du boulot (et donc chouineraient si on commençait à mettre des barrières d'entrée en première année), les politiciens placent leurs gosses en école et ceux qui sortent diplômés des facs mais sans job ne sont pas plus informés au début qu'à la fin de leur cursus.
neuneu2k Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Tarif Journalier Moyen, le prix que tu paye un PPM pour une journée de présence effective.
Mathieu_D Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Le 06/06/2013 à 13:54, neuneu2k a dit : C'est un secret bien gardé, ma regle de 2008 était TJM*7.2= brut mensuel, ça représentait assez bien la valeur de marché, mais ça peut etre obsolete. J'ai donc des arguments, je suis assez nettement en dessous. ( j'avais déjà vu ta relation salaire brut = 85*TJM.) Je vais partir en région et mon n+2 assimile ça à une augmentation. Je n'anticipe pas pourtant une baisse de mon TJM car j'ai fait des ouvertures de compte cette année à un tarif aggressif, qui ont donné lieu à de la récurrence. 'fin bon je raconte 3615 my life.
neuneu2k Posté 6 juin 2013 Signaler Posté 6 juin 2013 Le 06/06/2013 à 14:06, Mathieu_D a dit : Je vais partir en région et mon n+2 assimile ça à une augmentation. Je n'anticipe pas pourtant une baisse de mon TJM car j'ai fait des ouvertures de compte cette année à un tarif aggressif, qui ont donné lieu à de la récurrence. 'fin bon je raconte 3615 my life. Il n'a pas forcément tort, partir en région, c'est en effet arriver sur un marché moins fluide et cette abscence de fluidité est a l'aventage des employeurs (eg: les salaires sont plus merdiques), mais si en effet tu garde la meme facturation, ça ne coute rien de demander une augment quand meme
free jazz Posté 23 juin 2013 Signaler Posté 23 juin 2013 J'ai trouvé un texte remarquable de Marcel Déat qui présente de nombreuses analogies avec l'idéologie de Peillon. Ce dernier s'apprête à sortir un livre sur Rousseau éducateur de la citoyenneté. Déat, théoricien du fascisme français explique que l'éducation rousseauiste (la soustraction des enfants à leurs parents par les éducateurs de l'Etat) doit être de nature totalitaire. Lisez Peillon, puis Déat. Il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette pour distinguer leur conception jacobine de l'éducation nationale. Citation « La révolution française est l’irruption dans le temps de quelque chose qui n’appartient pas au temps, c’est un commencement absolu, c’est la présence et l’incarnation d’un sens, d’une régénération et d’une expiation du peuple français. 1789, l’année sans pareille, est celle de l’engendrement par un brusque saut de l’histoire d’un homme nouveau. La révolution est un événement méta-historique, c’est-à-dire un événement religieux. La révolution implique l’oubli total de ce qui précède la révolution. Et donc l’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. Et c’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. » Vincent Peillon, La Révolution française n’est pas terminée (Seuil, 2008) L'égalité entre les femmes et les hommes est aujourd'hui une valeur et une promesse de la République, en même temps qu'un objectif fondamental de l'institution scolaire. C'est précisément à l'aune de cette promesse et des espoirs qu'elle suscite qu'il faut mesurer le chemin qu'il reste à parcourir... et il est encore long. L'égalité en droit, la mixité scolaire n'ont pas suffi à abolir la différence de regard porté sur les filles et les garçons, la construction sexuée des parcours scolaires ni les violences sexistes à l'école. L'école reproduit encore trop souvent des stéréotypes sexistes. La manière d'interroger, de donner la parole, de noter, de sanctionner et évidemment d'orienter, révèlent des représentations profondément ancrées sur les compétences supposées des unes et des autres. Il est de notre responsabilité de provoquer une prise de conscience de ces phénomènes inconscients pour que les regards changent, que nous parvenions à ce « déconditionnement » des mentalités dont parlait déjà Yvette Roudy, ministre des droits des femmes en 1981. Il est de notre responsabilité que nous passions des déclarations d'intention et des textes de lois à une pratique quotidienne de l'égalité. Parce que nous voulons que les femmes et les hommes aient le choix, aient tous les choix possibles, parce que c'est un impératif citoyen, un impératif social et un impératif économique, nous construirons ensemble une éducation qui porte et transmet la culture de l'égalité entre les sexes. Notre école doit former des citoyennes et des citoyens émancipés (...) : la culture de l'égalité doit se transmettre au plus tôt, et nous y attacherons une importance toute particulière dans l'écriture des programmes. Nous y formerons les enseignants et l'ensemble des personnels qui concourent à l'éducation et à l'orientation des élèves, dans le cadre des Ecoles supérieures du professorat et de l'éducation. Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem Citation J.-J. ROUSSEAU TOTALITAIRE On connaît le refrain: « C’est la faute à Voltaire, c’est la faute à Rousseau... » Le malheureux Jean-Jacques, en particulier, continue d’être vilipendé comme s’il était responsable de la Constitution de 1875, et le père du parlementarisme. Bien sûr, il y est pour quelque chose, et même pour beaucoup, dans le vaste courant démocratique du XIXe siècle. Mais de quelle démocratie s’agit-il? Nous en connaissons deux, qui se haïssent et s’excommunient, depuis la sanglante querelle des Girondins et des Montagnards. L’une va à l’anarchie, par l’individualisme, par le fédéralisme et le morcellement de la puisance publique. L’autre va à un ordre sévère, et parfois tyrannique, par le centralisme, par l’apothéose de l’Etat. Celle-ci est jacobine, essentiellement, et c’est la fille légitime de Rousseau, non pas l’autre, qu’il eût anathématisée. Il faudrait donc savoir de quoi l’on parle, et si cette démocratie autoritaire, par hasard, ne serait pas fort adéquate à notre temps, et plus proche qu’on ne l’imagine des modèles totalitaires. Qu’on ne crie pas au paradoxe: les textes sont là. Il y a d’abord le « Contrat social », qui est d’une saine lecture, et fort recommandable à nos vertueux réactionnaires. Qu’ils le lisent donc, ou le relisent, sans que la haine leur brouille les yeux. Ils y verront comment les citoyens s’y rassemblent théoriquement en société, pour conquérir une vraie liberté, limitée mais positive, et une sécurité que l’état de nature ne comporte point. Et coment cet hypothétique contrat comporte une immédiate et définitive abdication de l’individu entre les mains de l’Etat. Ce qui ne ressemble guère à une foire électorale. Ils y apprendront aussi par quelle discipline sévère chaque citoyen doit se hausser hors des passions privées et des intérêts particuliers, pour toujours se placer au point de vue de l’intérêt collectif et dégager ainsi la volonté générale. Et c’est pourquoi il importe « qu’il n’y ait pas de société partielle dans l’Etat », ce qui dissout les partis, les coalitions et les brigues. Remarquable effort de l’Etat pour échapper à l’emprise des sous-Etats qui tendent toujours à se former dans son sein. Fonction d’autorité, comme on voit, et qui n’est pas celle d’un pouvoir déliquescent. Tout justement ce que nous réclamons de notre pauvre Etat français. Et qu’accomplit sans défaillance l’Etat germanique. Mais nous ne nous en tiendrons pas à ces rapprochements politiques. car les analogies vont plus profond. passons du « Contrat social » à l’article de l’Encyclopédie rédigé par Rousseau: « De l’Economie politique.» Nous y trouvons d’abord, au moins à titre de comparaison, un organisme indiscutable, et d’autant plus remarquable chez un théoricien du Contrat: « Le corps politique, écrit-il, peut être considéré comme un corps organisé, vivant et semblable à celui d’un homme. » Suit un parallèle assez poussé entre l’organisme individuel et l’organisme collectif. Voilà un type de pensée qui n’est absolument pas dans la ligne du libéralisme, mais bien dans celle du romantisme allemand. Et qui conduit à une notion inévitablement hiérarchique et totalitaire. Second trait, bien plus accentué: le rôle du sentiment national et de la passion patriotique. Là encore nous retrouvons les Jacobins, qui firent du mot patriote le synonyme de révolutionnaire. « Il semble que le sentiment de l’humanité s’évapore et s’affaiblisse en s’étendant sur toute la terre. Il est certain que les plus grands prodiges de vertu ont été produits par l’amour de la patrie.» Mais il ne s’agit pas que d’aimer la patrie: comment les peuples l’aimeront-ils « si la patrie n’est rien de plus pour aux que pour des étrangers, et qu’elle ne leur accorde que ce qu’elle ne peut refuser à personne»? Voilà qui rend un son particulier, et combien moderne: la patrie doit être une Communauté, elle est le cadre et l’instrument de la justice. Non seulement elle doit veiller au bien-être de tous les citoyens, mais elle doit assurer l’égalité. Et nous voici en plein socialisme national, la formule en est impeccable: « C’est donc une des plus importantes affaires de gouvernement de prévenir l’extrême inégalité des fortunes, non en enlevant les trésors à leurs possesseurs, mais en ôtant à tous les moyens d’en accumuler; ni en bâtissant des hôpitaux pour les pauvres, mais en grantissant les citoyens de le devenir.» Il n’est pas jusqu’à cette « profession de foi purement civile » que l’Etat est en droit d’exiger des citoyens, et qui ne se rapproche, les dogmes déistes en moins, de cette formation civique uniforme à quoi tendent l’éducation et la propagande dans les Etats modernes. Il n’est pas jusqu’à ces errances de la volonté populaire, qui sans cesse appelle des redressements, exige des guides, qui ne suggère l’intervention des chefs, le rôle tutélaire du Parti, et la Führung suprême du premier des citoyens. Ces dernières idées nous ramenant au « Contrat social ». C’est sans doute assez pour qu’on y regarde à deux fois, avant de vilipender Rousseau, au nom de la révolution nationale. Mais notre propos n’est pas de le défendre, il est bien plutôt de rechercher les antécédents français, les titres authentiquement nationaux de notre révolution. Il y a eu, tout au long de cent cinquante années, une école démocratique autoritaire: voilà un fait qui compte. Et dont les champions apparaissent dans toutes les bagarres politiques. Mais, pour ne pas parler que de la france, imagine-t-on que Fichte n’avait pas lu Rousseau quand il écrivit son « Etat commercial fermé », et que List l’ignorait, quand il conçut sa doctrine autarcique? Qu’on cherche les filiations dans le livre classique d’Andler sur « Les origines du socialisme d ‘Etat en Allemagne ». Rousseau n’est ni communiste, ni socialiste, c’est vrai. Il est, encore une fois, socialiste national, autant qu’on pouvait l’être en un temps où le grand capitalisme industriel et bancaire n’avait pas pris son essor, et où la lutte des classes ne s’était pas manifestée. Le «Contrat social» est fait pour une petite nation de classes moyennes, paysans propriétaires et artisans indépendants, où nul n’est assez riche pour opprimer autrui, et où chacun a assez de bien pour ne pas craindre l’assujettissement. Si Jean-Jacques avait connu le prolétariat moderne, il aurait durement ramené les riches à leur devoir, et il en eût appelé à l’Etat, au nom de la nation, pour imposer l’ordre et la justice. Et sans doute aurait-il inventé, pour appuyer l’effort de l’Etat, ce Parti unique, qui exclut les factions, et qui n’est que l’élité disciplinée des citoyens les plus désintéressés, aptes à dire la «volonté générale» et à en imposer le respect. Voilà pourquoi Rousseau s’inscrit parmi les précurseurs et les ancêtres de la révolution nationale, même si par ailleurs on le déteste. Plutôt que d’annuler allégrement deux siècles d’histoire comme le proposent quelques étourneaux, nous préférons les mieux comprendre et y puiser d’utiles enseignements. la révolution n’est pas faite de candide ignorance, et la rupture même avec le passé en implique la connaissance. Marcel Déat http://rousseaustudies.free.fr/ReeditionDeat.htm
Chitah Posté 23 juin 2013 Signaler Posté 23 juin 2013 Tiens c'est marrant, on a eu une discussion récemment où je me demandais si Mélenchon était une sorte de nouveau Marcel Déat, en fait j'ai pas tapé trop à côté finalement.
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Article de Marianne : Citation Alors que cette baisse dramatique de niveau provoqué par trente ans de réformes qui ont obéi à leurs lubies n’est plus contesté, qu’il commence à être admis, mesuré, évalué, qu’il laisse impuissants les pouvoirs publics et malheureux les enseignants qui sont de plus en plus nombreux à en faire en première ligne le douloureux bilan, que disent les enragés du « pédagogisme » ? Rien, pour la plupart, ils se taisent.Il est vrai que la situation s’est un peu compliquée pour eux. Alors qu’ils conservent une emprise pesante et routinière sur le discours de la plupart des technocrates du Ministère de l’Education qui continuaient à mouliner le comptine du « niveau qui monte », Vincent Peillon est le premier ministre de l’Education a avoir rompu avec ces sornettes en prenant la décision historique de reconnaître que les choses vont mal et que « les résultats des élèves français sont de plus en plus mauvais ». Une révolution.Et ils sont aussi sous le coup d’un autre choc, la désertion d’Antoine Prost, grand historien du système éducatif, ancien conseiller de Michel Rocard, qui fut longtemps un des papes du pédagogisme, ferraillant pendant des années avec les affreux pessimistes traités de « républicains ».Antoine Prost vient en effet de reconnaître subitement le désastre scolaire qu’il niait jusqu’ici : « Soyons sérieux, nous prétendons vouloir que nos enfants apprennent plus et mieux et nous avons fait jusqu’ici tout ce qu’il fallait pour qu’ils apprennent moins, et moins bien. Les élèves ne passent pas plus de temps en classe aujourd’hui en cinq années d’école primaire qu’ils n’en passaient en quatre ans il y a une génération. C’est comme si l’on avait obligé tous les élèves à sauter une classe. Nous avons organisé l’échec ». 1
Mathieu_D Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 [Test] En fait on sait tous que la vraie raison c'est que les chances font baisser le niveau. [/Test] |||| |||| || ?
Bastiat Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 23/06/2013 à 13:05, free jazz a dit : J'ai trouvé un texte remarquable de Marcel Déat qui présente de nombreuses analogies avec l'idéologie de Peillon. Ce dernier s'apprête à sortir un livre sur Rousseau éducateur de la citoyenneté. Déat, théoricien du fascisme français explique que l'éducation rousseauiste (la soustraction des enfants à leurs parents par les éducateurs de l'Etat) doit être de nature totalitaire. Lisez Peillon, puis Déat. Il n'y a pas l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarette pour distinguer leur conception jacobine de l'éducation nationale. http://rousseaustudies.free.fr/ReeditionDeat.htm Je trouve presque Peillon plus fanatique... Ce texte comme d'autre me renforce dans ma conviction qu'un libéral qui cherche à libérer la société par "planification centrale" des reformes, c'est comme un socialiste qui cherche en anarcapie à convaincre tout le monde de mettre 100% de ses revenus en commun, c'est possible...en théorie... Ce qu'il faut viser est le fractionnement le plus complet du pouvoir, afin que celui-ci soit en concurrence, le contraire de Deat, Rousseau et Peillon.
Bastiat Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 08:44, Mathieu_D a dit : [Test] En fait on sait tous que la vraie raison c'est que les chances font baisser le niveau. [/Test] |||| |||| || ? Ils font plutôt baisser la moyenne des résultats (quoi qu'il parait que les filles bossent dur). Qu'ils fassent baisser le niveau je ne pense pas. C'est le monopole qui fait baisser le niveau, en uniformisant les connaissances. En réduisant la concurrence et l’innovation.
Mathieu_D Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:13, bastiat a dit : Ils font plutôt baisser la moyenne des résultats (quoi qu'il parait que les filles bossent dur). Qu'ils fassent baisser le niveau je ne pense pas. C'est le monopole qui fait baisser le niveau, en uniformisant les connaissances. En réduisant la concurrence et l’innovation. Non mais ça ne va pas de donner des réponses sensées à ce genre de question ?
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:13, bastiat a dit : Ils font plutôt baisser la moyenne des résultats (quoi qu'il parait que les filles bossent dur). Ce sont bien entendu d'immondes sottises, les études abondent pour démontrer que la race, la religion, l'ethnie, n'a que peu de rapport avec la réussite scolaire, la catégorie socio-professionnelle des parents et leur niveau d'instruction sont les facteurs les plus importants (ainsi que l'importance qu'ils accordent à l'instruction, etc.). Encore une fois : ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas.
henriparisien Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 06/06/2013 à 13:50, Mathieu_D a dit : Neuneu2k, tant qu'on parle salaire, est-ce que tu as une métrique entre TJM et salaire ? Sur 2012 mon brut est 70 fois mon TJM, ça me laisse penser que j'ai des arguments pour avoir plus. Je suis curieux de connaitre le détail du calcul. Mais en supposant que ton brut est à 2 K par mois, 24 K annuel, cela ferait un TJM (200 jours travaillé) à 8,4 K. C'est un zéro de plus que ce que sont payés les spécialistes et c'est souvent sur des interventions à la journée. En ce moment, un TJM à 400 euros et relativement confortable pour un développeur avec deux - trois ans d'expérience. Si la SSII marge normalement, cela lui fait un salaire autour de 3 K bruts.
Mathieu_D Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:27, henriparisien a dit : Je suis curieux de connaitre le détail du calcul. Mais en supposant que ton brut est à 2 K par mois, 24 K annuel, cela ferait un TJM (200 jours travaillé) à 8,4 K. C'est un zéro de plus que ce que sont payés les spécialistes et c'est souvent sur des interventions à la journée. En ce moment, un TJM à 400 euros et relativement confortable pour un développeur avec deux - trois ans d'expérience. Si la SSII marge normalement, cela lui fait un salaire autour de 3 K bruts. J'ai 5 an d'xp et je ne suis pas développeur. Sur mes dernières missions j'ai été vendu 600-650 euros/ jour et ça m'a fait un TJM sur l'année un petit poil en dessous de 600. 600*70 ça fait à peu prêt mon brut annuel. (salaire brut, pas salaire chargé ni salaire net) Il ressort de mon enquête que j'ai des arguments pour plus. 'fin bon.
Bastiat Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:18, Mathieu_D a dit : Non mais ça ne va pas de donner des réponses sensées à ce genre de question ?C'est marant, il ne m'a pas semblé aller tout à fait dans votre sens... Le 29/06/2013 à 09:25, Chitah a dit : Ce sont bien entendu d'immondes sottises, les études abondent pour démontrer que la race, la religion, l'ethnie, n'a que peu de rapport avec la réussite scolaire, la catégorie socio-professionnelle des parents et leur niveau d'instruction sont les facteurs les plus importants (ainsi que l'importance qu'ils accordent à l'instruction, etc.). Encore une fois : ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas. oui c'est ce que je dis, ce ne sont pas vraiment les riches, bien portants, cultivés, qui font le gros de l’immigration, mais plutôt des pauvres cherchant une vie meilleurs et venant de pays ou l’illettrisme est assez rependu. Il ne me viendrait même pas à l'idée d'incriminer la religion, l'ethnie et en coremoins la "race" à supposé que cette dernière soit définissable. Donc inutile de t'emporter. Par ailleurs le seul critére que j'ai cité et que tu n'as pas repris est le sexe.
Lancelot Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 08:06, Chitah a dit : Article de Marianne Je trouve la conclusion étrange. Comment peut-on dire qu'on a fait l'équivalent de sauter une classe à tous les élèves alors que le niveau des cours baisse de plus en plus ? Ce n'est pas (que) le nombre d'heures qui détermine la qualité de l'enseignement.
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 13:43, Lancelot a dit : Je trouve la conclusion étrange. Comment peut-on dire qu'on a fait l'équivalent de sauter une classe à tous les élèves alors que le niveau des cours baisse de plus en plus ? Ce n'est pas (que) le nombre d'heures qui détermine la qualité de l'enseignement. Bah c'est simple : on fait sauter une classe à tout le monde, X% des élèves sont complètement largués, Y% un peu largués, etc. Du coup, mauvaises notes, le système s'adapte en notant plus cool, donc la situation revient à la normal (la répartition des notes est comme avant entre 0/10 et 10/10). Sauf que dès qu'on fait un test indépendant, international, c'est le vrai niveau qui est révélé, d'où les mauvais résultats PISA et compagnie.
Miss Liberty Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:25, Chitah a dit : la catégorie socio-professionnelle des parents et leur niveau d'instruction sont les facteurs les plus importants (ainsi que l'importance qu'ils accordent à l'instruction, etc.). Tout à fait, et ce sont des facteurs encore plus importants dans l'éducation nationale comme elle est faite actuellement : un monopole, une méthode de travail pour tous (mauvaise). Travail à la maison interdit (donc en fait seuls les parents impliqués avec du temps et des capacités font travailler leur gamin), techniques basées sur "l'observation" et non sur l'apprentissage (donc les gamins sans cours particuliers ou parent compétents n'y comprennent rien - pas parce qu'ils sont cons, parce qu'ils ne sont pas devins), notes et compétition inexistante (donc si les parents ne sont pas exigents, les gamins ne développent pas d'ambition)... En fait tout est fait pour que seuls les gamins poussés par leurs parents et dont les parents ont les moyens financiers ou intellectuels de les aider réussissent. C'est ce que les socialistes appellent l'égalité des chances. Une belle arnaque.
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 15:52, Miss Liberty a dit : En fait tout est fait pour que seuls les gamins poussés par leurs parents et dont les parents ont les moyens financiers ou intellectuels de les aider réussissent. C'est ce que les socialistes appellent l'égalité des chances. Une belle arnaque. C'est exactement cela en effet.
Boz Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 09:25, Chitah a dit : Ce sont bien entendu d'immondes sottises, les études abondent pour démontrer que la race, la religion, l'ethnie, n'a que peu de rapport avec la réussite scolaire, la catégorie socio-professionnelle des parents et leur niveau d'instruction sont les facteurs les plus importants (ainsi que l'importance qu'ils accordent à l'instruction, etc.). Encore une fois : ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas. C'est presque ça . Il faut compléter en parlant du groupe de pairs (les fréquentations, en gros) et des méthodes pédagogiques (plus un élève vient d'un milieu défavorisé, plus les méthodes "traditionnelles" et explicites sont efficaces, en gros). Evidemment, ces facteurs ne sont pas toujours indépendants.
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 16:11, Boz a dit : C'est presque ça . Il faut compléter en parlant du groupe de pairs (les fréquentations, en gros) et des méthodes pédagogiques (plus un élève vient d'un milieu défavorisé, plus les méthodes "traditionnelles" et explicites sont efficaces, en gros). Evidemment, ces facteurs ne sont pas toujours indépendants. C'est pour cela que j'ai précisé "les plus importants", histoire de bien signaler que je n'ai pas la prétention d'être exhaustif. On pourrait rajouter aussi l'établissement dans lequel tombe le gamin, plus ou moins de bonne qualité, plus ou moins adapté, etc. Etablissement situé dans tel quartier, dont les parents sont habitants à cause de ceci ou de cela (catégorie socio-professionnelle, etc.) Tous ces facteurs sont évidemment très interdépendants.
POE Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 16:16, Chitah a dit : C'est pour cela que j'ai précisé "les plus importants", histoire de bien signaler que je n'ai pas la prétention d'être exhaustif. On pourrait rajouter aussi l'établissement dans lequel tombe le gamin, plus ou moins de bonne qualité, plus ou moins adapté, etc. Etablissement situé dans tel quartier, dont les parents sont habitants à cause de ceci ou de cela (catégorie socio-professionnelle, etc.) Tous ces facteurs sont évidemment très interdépendants. Tu as lu The Bell Curve ? Il semble qu'on y trouvait des arguments en faveur de différence d'origine ethnique ?
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 16:33, POE a dit : Tu as lu The Bell Curve ? Il semble qu'on y trouvait des arguments en faveur de différence d'origine ethnique ? Je connais cette étude, elle porte en elle-même les germes de la débilité de ses conclusions. Si dans l'étude sur le coefficient moyen des grecs, on inclut Euclide, Pythagore, etc. j'y accorderai du crédit. "Ethnie" est un concept dont l'étalement temporel est de l'ordre de la dizaine de millénaires. Une étude sur une année n'a donc aucune valeur, c'est comme si tu étudiais "comment Chitah s'habille?" en n'étudiant qu'une seule journée de ma vie. C'est bien évidemment idiot et sans valeur. J'en avais parlé sur l'histoire des prix nobels et des juifs : je veux bien qu'on mesure l'octroi de prix Nobel selon la religion, mais alors il faut qu'on l'attribue au moins virtuellement entre mettons -2000 avant JC et nos jours. Je suis pas certain que le nombre de juifs soit aussi important que cela.
h16 Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 16:41, Chitah a dit : "Ethnie" est un concept dont l'étalement temporel est de l'ordre de la dizaine de millénaires. Une étude sur une année n'a donc aucune valeur, c'est comme si tu étudiais "comment Chitah s'habille?" en n'étudiant qu'une seule journée de ma vie. C'est bien évidemment idiot et sans valeur.Ca dépend. On parle slip et chaussettes ou seulement de la couche superficielle ?
Chitah Posté 29 juin 2013 Signaler Posté 29 juin 2013 Le 29/06/2013 à 16:50, h16 a dit : Ca dépend. On parle slip et chaussettes ou seulement de la couche superficielle ? En matière de sous-vêtements, mes préférences ont considérablement évolué avec le temps. Pour les vêtements superficiels, un peu moins.
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