Citronne Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 Demande-toi déjà qui a créé le topic Justement, je ne saute pas aux conclusions faciles monsieur sachant que certains ici ont le pouvoir de modifier les sous-titres de topics vilements !
dracir Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 De nombreuses personnes sur le terrain te contredisent et témoignent très concrètement de cette expérimentation grandeur nature et surtout de ses conséquences catastrophiques sur les petits cobayes.Laurent LAFFORGUE en dresse une liste non exhaustive dans un mail adressé au HCE avant de démissionner : Marc Le BRIS : "Et vos enfants ne sauront pas lire…ni compter" (Stock, 2004) Rachel BOUTONNET : "Journal d'une institutrice clandestine" (Ramsay, 2003) Fanny CAPEL : "Qui a eu cette idée folle un jour de casser l'école ?"(Ramsay, 2004) Elisabeth ALTSCHULL : "L'école des ego : contre les gourous du pédagogiquement correct" (Albin Michel, 2002) Evelyne TSCHIRHART : "L'école à la dérive: ce qui se passe vraiment au collège" (Editions de Paris, 2004) Agnès JOSTE: "Contre-expertise d'une trahison : la réforme du français au lycée" (Edition des Mille et une nuits, 2002) Collectif "Sauver les lettres" : "Des professeurs accusent" (Textuel, 2001) (un manifeste humaniste contre les "ultraréformistes et ultrapédagogistes" qui ont pris le pouvoir à l'éducation nationale et organisent la destruction de l'instruction publique) Guy MOREL et Daniel TUAL-LOIZEAU : "L'horreur pédagogique : paroles de profs et vérité des copies" (Ramsay, 1999, épuisé mais qui doit pouvoir se trouver) Liliane LURCAT : "La destruction de l'enseignement élémentaire et ses penseurs : la première cause de l'échec à l'école" (François-Xavier de GUIBERT, 2e édition, 2004) et "Vers une école totalitaire ? L'enfance massifiée à l'école et dans la société" (François-Xavier de GUIBERT, 2e édition, 2001) Enfin, une mine d'informations que j'avais déjà citée ici en 2008 de mémoire lorsque nous abordions dans un fil les ravages de la méthode globale d'apprentissage de la lecture : http://michel.delord.free.fr/ Excellente liste ! Merveilleux le texte de Frédéric Bastiat. Merci !
Paul L Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 De nombreuses personnes sur le terrain te contredisent et témoignent très concrètement de cette expérimentation grandeur nature et surtout de ses conséquences catastrophiques sur les petits cobayes. Mouais… Les auteurs que tu cites sont selon moi les nostalgiques d'une époque qui n'a jamais existé. Ils ont trouvé un bon filon : le profs dépresso-réacs qui achètent leurs brûlots ; ça leur redonne un peu de courage et d'agressivité pour aller affronter ces méchants gamins de 9 ans qui comme chacun sait, sont violents, ont de la purée dans la tête et ne pensent qu'à glander! Ce qui est amusant avec l'enseignement, et en particulier pour celui du primaire, c'est que tout le monde a un avis et se permet de le balancer comme une vérité immuable! Moi je vais pas emmerder mon toubib ou mon garagiste quand ils me disent qu'il faut changer une pièce… Le débat sur la méthode globale, ça fait longtemps qu'il est tranché sur le terrain : personne ne l'utilise plus depuis belle lurette. La plupart des enseignants de CP utilisent des méthodes mixtes mais en ajoutant une groooosse louche de combinatoire. M. De Robien a cru bon de ressortir la Bête du placard pour se faire mousser, et c'est vrai que ça lui a réussi (apparemment, c'est encore un sujet en vogue le dimanche après la messe). Bon, sinon, cher Yul, admettons que vous ayez raison : l'Ecole n'a pas vocation à niveler les inégalités sociales. Mais alors : qui, quoi le fera? Je devine votre réponse : personne, et tant pis pour leurs gueules! Ce qui me laisse à penser que le dogme libéral est le cousin occidental des bondieuseries bouddhistes sur la réincarnation. Mauvais karma? Pas de cul, tes rejetons auront une vie pourrave!
ernest Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 Bon, sinon, cher Yul, admettons que vous ayez raison : l'Ecole n'a pas vocation à niveler les inégalités sociales. Mais alors : qui, quoi le fera? Je devine votre réponse : personne, et tant pis pour leurs gueules! Ce qui me laisse à penser que le dogme libéral est le cousin occidental des bondieuseries bouddhistes sur la réincarnation. Mauvais karma? Pas de cul, tes rejetons auront une vie pourrave! Il faut arrêter de dire n'importe quoi. Tu crois vraiment être le premier à faire ce pseudo-reproche au « dogme » libéral (ce fameux dogme qui consiste à dire que 2+2=4) ? Tout ça a déjà été réfuté beaucoup de fois. Et ne nous fait pas le coup de la morale à deux balles sur les pauvres enfants qui n'ont pas d'argent pour s'offrir des études que les libéraux se délectent à voir crever. C'est toi qui est du coté de l'arbitraire, de l'immoral, de la criminalité, du pillage des faibles par les puissants ; en tenant des positions socialistes odieuses logiquement et moralement. Un peu de lecture, car tu as fais l'effort de venir ici : L'égalité des chances, par Hoppe. Et l'article Wikibéral.
Apollon Posté 6 décembre 2010 Signaler Posté 6 décembre 2010 Le débat sur la méthode globale, ça fait longtemps qu'il est tranché sur le terrain : personne ne l'utilise plus depuis belle lurette. La plupart des enseignants de CP utilisent des méthodes mixtes mais en ajoutant une groooosse louche de combinatoire. M. De Robien a cru bon de ressortir la Bête du placard pour se faire mousser, et c'est vrai que ça lui a réussi (apparemment, c'est encore un sujet en vogue le dimanche après la messe). Si la critique de la méthode globale est passéiste, que dire de la pique anticléricale ? A croire qu'on ne peut pas avoir certaines idées sans se faire bourrer le crane à la messe ? Bon, sinon, cher Yul, admettons que vous ayez raison : l'Ecole n'a pas vocation à niveler les inégalités sociales. Mais alors : qui, quoi le fera? Je devine votre réponse : personne, et tant pis pour leurs gueules! Ce qui me laisse à penser que le dogme libéral est le cousin occidental des bondieuseries bouddhistes sur la réincarnation. Mauvais karma? Pas de cul, tes rejetons auront une vie pourrave! Tu confonds deux problèmes que sont la mobilité sociale et les inégalités. La France est un pays avec une très forte reproduction sociale et un corps enseignant fortement sympathisant de gauche. Paradoxe ? A moins que le remède que tu préconises soit une cause du mal ? Croire que l'école est là pour égaliser les conditions quitte à niveler vers le bas c'est alimenter la guerre sociale et en fin de compte segmenter la société entre ceux que tu souhaites mélanger. La contradiction entre la fin et les moyens est l'alpha et l'oméga du socialisme.
dracir Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Ce qui est amusant avec l'enseignement, et en particulier pour celui du primaire, c'est que tout le monde a un avis et se permet de le balancer comme une vérité immuable Belle tentative de semer le doute en insinuant que 'tout le monde" pense tout et n'importe quoi, ce qui est un Mensonge. C'est tout le contraire : Nous avons deux camps clairement définis Globale et ses dérivés VERSUS la méthode syllabique/alphabétique : la méthode utilisée depuis plus de deux mille ans, qui est le déchiffrage progressif du code en partant de l'alphabet, communément appelé Syllabique, plus juste est cependant Alphabétique. D'un côté les partisants, défenseurs, si souvent de mauvaise foi, ou très "robotiquement" stupides, de la Globale/mixte/etc(y mettre le joli surnom plus vendeur) , qui est toute méthode comprenant de la globalisation (c'est à dire: deviner des mots sans savoir les déchiffrer ni même avoir compris le système de code du langage, fait de signes, qu'est notre alphabet hérité des Phéniciens et des Grecs). Et même si elles sont multiples, différentes dans leur bêtises, ces méthodes laissent sur le carreaux quasiment tous les enfants qui n'ont pas appris à lire avant le CP et/ou le soir après l'école, par les parents, avec une méthode syllabique. De l'autre côté, les partisans du bon sens: la méthode syllabique ( Partir de l'alphabet, continuer avec les syllabes simples, puis complexes, et lire des mots et enfin des phrases, de plus en plus complexes.) Le débat sur la méthode globale, ça fait longtemps qu'il est tranché sur le terrain : personne ne l'utilise plus depuis belle lurette. La plupart des enseignants de CP utilisent des méthodes mixtes mais en ajoutant une groooosse louche de combinatoire Argument de mauvaise foi qu'on me sort à chaque fois, histoire d'embrouiller, de noyer le poisson.. lobotomiser les enfants avec la confusion de cette bouillabaisse maison que chaque enseignant assaisonne selon ses délires post-iufm"îtes" est un crime, que la globale soit à 45%, 89%,, etc. Toute méthodes non purement syllabique est une méthode mixte, et est donc cette méthode globale, qui demande aux enfant de lire le premier jour de Classe Préparatoire, un texte avec une image pour le mémoriser, le "photographier".. une aberration criminelle à l'encontre de la génération de demain, nos enfants. Et plus elle contient de cette globalisation, plus elle est dangereuse. Bon, sinon, cher Yul, admettons que vous ayez raison : l'Ecole n'a pas vocation à niveler les inégalités sociales. Mais alors : qui, quoi le fera? Je devine votre réponse : personne, et tant pis pour leurs gueules! Ce qui me laisse à penser que le dogme libéral est le cousin occidental des bondieuseries bouddhistes sur la réincarnation. Mauvais karma? Pas de cul, tes rejetons auront une vie pourrave! Cela en dit long sur votre niveau de tolérance, même la liberté de religion vous lui chercher des poux. la faucille n'est pas loin.. Je ne chercherais pas à vous faire changer d'avis, je ne vous vois au mieux que comme un troll. Les liens de saltomatonion sus-cité sont éloquents et riche en info pour qui s'intéresse au sujet à mon avis. Voir aussi lire-ecrire.org par exemple.
Lancelot Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Il faut arrêter de dire n'importe quoi. D'un côté les partisans, défenseurs, si souvent de mauvaise foi, ou très "robotiquement" stupides, de la Globale/mixte/etc. (y mettre le joli surnom plus vendeur) , qui est toute méthode comprenant de la globalisation (c'est à dire: deviner des mots sans savoir les déchiffrer ni même avoir compris le système de code du langage, fait de signes, qu'est notre alphabet hérité des Phéniciens et des Grecs).Et même si elles sont multiples, différentes dans leur bêtises, ces méthodes laissent sur le carreaux quasiment tous les enfants qui n'ont pas appris à lire avant le CP et/ou le soir après l'école, par les parents, avec une méthode syllabique. De l'autre côté, les partisans du bon sens: la méthode syllabique (partir de l'alphabet, continuer avec les syllabes simples, puis complexes, et lire des mots et enfin des phrases, de plus en plus complexes). Je ne suis définitivement pas favorable à la méthode globale, mais le débat est plus compliqué que ça. Un résumé récent ici. En gros, voilà ce qu'on sait : 1. l'enseignement systématique du déchiffrage est plus efficace que son enseignement non systématique ou absent;2. l'enseignement systématique du déchiffrage est plus efficace lorsqu'il démarre précocement que lorsqu'il démarre après le début de l'apprentissage de la lecture; 3. les enfants qui suivent un enseignement systématique du déchiffrage obtiennent de meilleurs résultats que les autres, non seulement en lecture de mot, mais également en compréhension de texte (contrairement aux idées reçues sur les méfaits du déchiffrage qui conduirait à ânonner sans comprendre) ; 4. l'enseignement systématique du déchiffrage est particulièrement supérieur aux autres méthodes pour les enfants à risque de difficultés d'apprentissage de la lecture, soit du fait de faiblesses en langage oral, soit du fait d'un milieu socio-culturel défavorisé; 5. du moment que le déchiffrage est enseigné systématiquement, il importe peu que l’approche soit plutôt analytique (du mot ou de la syllabe vers le phonème) ou synthétique (du phonème vers la syllabe et le mot).
neuneu2k Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Le débat sur la méthode n'est important que parce qu'elle se veut universelle, tout le monde n'est pas sensible aux mêmes voies d'apprentissage. Si il faut absolument un empire, un peuple et une méthode, la méthode syllabique a fait ses preuves et est probablement mieux adaptée a la majorité des élèves, mais c'est un argument tres faible et néfaste pour la minorité pour qui une méthode mixte est meilleure.
jubal Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Ce qui est amusant avec l'enseignement, et en particulier pour celui du primaire, c'est que tout le monde a un avis et se permet de le balancer comme une vérité immuable! Moi je vais pas emmerder mon toubib ou mon garagiste quand ils me disent qu'il faut changer une pièce… Bien sur qu'on a un avis sur l'enseignement donne a nos enfants ! Il existe plusieurs manieres de voir l'education et l'enseignement, et c'est aux parents de choisir ce qu'ils pensent etre le mieux pour leurs enfants. De plus les parents n'ayant pas fait l'IUFM, leur avis ne peut etre que plus eclaire que celui des instits. Le débat sur la méthode globale, ça fait longtemps qu'il est tranché sur le terrain : personne ne l'utilise plus depuis belle lurette. La plupart des enseignants de CP utilisent des méthodes mixtes mais en ajoutant une groooosse louche de combinatoire. La methode a moitie globale, elle est a moitie pourrie. Meme avec des grosses louches de combinatoire. Cette methode est un insulte a l'intelligence, et elle est aujourd'hui utilise par la majorite des instits en france.
Lancelot Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Le débat sur la méthode n'est important que parce qu'elle se veut universelle, tout le monde n'est pas sensible aux mêmes voies d'apprentissage. Il y a quand même des tendances qui se dégagent, à la fois générales et selon les langues (la méthode syllabique est bien adaptée au français, moins à l'anglais). Tant qu'à choisir son école, autant en prendre une qui utilise la méthode qui a le plus de chance d'être adaptée, quitte à corriger le tir plus tard.
jubal Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Il y a quand même des tendances qui se dégagent, à la fois générales et selon les langues (la méthode syllabique est bien adaptée au français, moins à l'anglais). Pourquoi moins a l'anglais ? J'ai pu observer les resultats de la methode anglaise "jolly phonics", et ca marche tres bien. C'est une methode analytique avec 0% de global, mais qui part des sons plutot que des lettres. C'est vraiment bien, tout les enfants de 5 ans de la classe en question savaient lire des histoires simples en 6 mois, et surtout ils pouvaient ecrire des phrases avec des mots qu'ils n'avaient jamais vu avant (avec plein de fautes d'orthographe bien sur). Le resultat c'est des enfants qui prennent gout a la lecture et a l'ecriture tres tot, qui ont tout de suite envie d'ecrire des histoires. L'interet de la methode analytique ce n'est pas uniquement qu'elle apprend a lire, c'est aussi la maniere dont l'eleve se represente la lecture et l'ecriture ensuite.
Apollon Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Le débat sur la méthode n'est important que parce qu'elle se veut universelle, tout le monde n'est pas sensible aux mêmes voies d'apprentissage.Si il faut absolument un empire, un peuple et une méthode, la méthode syllabique a fait ses preuves et est probablement mieux adaptée a la majorité des élèves, mais c'est un argument tres faible et néfaste pour la minorité pour qui une méthode mixte est meilleure. +1 : le problème n'est pas la méthode mais le monopole de l'enseignement.
Tremendo Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 +1 : le problème n'est pas la méthode mais le monopole de l'enseignement. Les deux sont liés, la méthode découle du fait que le monopole est entre les mains de pédagogos.
Lancelot Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Pourquoi moins a l'anglais ? Parce que, précisément, il ne s'agit pas d'une langue syllabique. Apprendre à lire, c'est apprendre à décoder des signaux écrits pour les traduire en sons, ce qui nécessite dans un premier temps de prendre appuis sur les unités de son les plus saillantes de la langue (en français, donc, les syllabes) et de les associer systématiquement à l'assemblage de lettres correspondant, afin d'apprendre les relations régulières entre lettres et sons ("BA" ça s'écrit avec un B et un A parce que ça fait "Beu" et "hA"). J'ai pu observer les résultats de la méthode anglaise "jolly phonics", et ça marche très bien. C'est une méthode analytique avec 0% de global, mais qui part des sons plutôt que des lettres. C'est vraiment bien, tout les enfants de 5 ans de la classe en question savaient lire des histoires simples en 6 mois, et surtout ils pouvaient écrire des phrases avec des mots qu'ils n'avaient jamais vu avant (avec plein de fautes d'orthographe bien sur). C'est un résultat tout à fait prévisible et logique : Parmi les langues alphabétiques, la championne de l'irrégularité est sans doute la langue anglaise. La même lettre peut y avoir différentes prononciations dans différents mots […]. De plus, l'irrégularité existe aussi dans l'autre direction, en écriture, cas le même phonème peut également s'écrire de différentes façons.[…] pour un enfant en Italie, il suffit d'apprendre l'association entre les 30 graphèmes et les 30 phonèmes de la langue pour démarrer la lecture. Clairement, un apprentissage global nécessitant la mémorisation de milliers de mots serait beaucoup moins efficace. Même les pays anglo-saxons sont aujourd'hui revenus à des méthodes phoniques qui mettent le déchiffrage au cœur de l'apprentissage la lecture (voir par exemple le National Literacy Strategy au Royaume-Uni entériné en 2006). Si la guerre des méthodes (analytique vs globale) avait un certain sens dans le milieu anglo-saxon, ce débat n'a pas lieu d'être dans des langues régulières qui peuvent pleinement profiter des relations systématiques entre graphie et phonie. Avec une méthode globale, ils feraient donc moins de fautes
jubal Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Parce que, précisément, il ne s'agit pas d'une langue syllabique. Oui j'ai pu voir qu'en anglais un grapheme peu correspondre a plusieurs phonemes, et c'est une difficulte qu'on a beaucoup moins en francais. Ca reste une langue organise en syllabe comme le francais. J'en avais parle avec une instit francaise qui ne comprenait pas pourquoi les methodes anglaises faisait apprendre les mots "a probleme" par coeur. Mais bon apprendre quelques mots ca n'a rien a voir avec la methode semi-globale qui est utilisee actuellement en france. Je peux comparer, car mon fils a eut les 2 methodes l'une apres l'autre (maternelle anglaise et CP francais). Avec une méthode globale, ils feraient donc moins de fautes Avec la methode globale ca m'etonnerait qu'ils ecrivent quoi que ce soit d'eux meme a 5 ans, ou meme 6. Au mieux ils peuvent ecrirent les mots qu'ils connaissent deja, mais ca ne presente pas d'interet pour eux. L'interet c'est d'ecrire ce qu'on veux, ca peut etre "ze tem papa" ou bien des commentaires pour expliquer un dessin.
Lancelot Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Ça reste une langue organise en syllabe comme le français. Il y a des syllabes, bien sûr, mais ce ne sont pas elles qui servent à rythmer les phrases, et donc elles sont moins facile à isoler, et donc elles ne constituent pas l'unité la plus saillante. C'est très visible quand on compare de la poésie française et anglaise, par exemple. J'en avais parle avec une instit francaise qui ne comprenait pas pourquoi les méthodes anglaises faisait apprendre les mots "à problème" par cœur. En français, ça n'a pas de sens (pour l'apprentissage de la lecture, du moins). En anglais, je ne suis pas expert, mais il semble que certains mots courants soient tellement irréguliers qu'il vaut mieux carrément les apprendre plutôt que d'essayer de les décomposer. Mais bon apprendre quelques mots ca n'a rien a voir avec la méthode semi-globale qui est utilisée actuellement en France. Je peux comparer, car mon fils a eut les 2 méthodes l'une après l'autre (maternelle anglaise et CP francais). J'en conviens. Encore une fois, je ne suis pas du tout un défenseur de l'approche globale (surtout pas en français), je dis seulement que la présentation qui a été faite ici de ce débat était simpliste et caricaturale.
neuneu2k Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Avec la methode globale ca m'etonnerait qu'ils ecrivent quoi que ce soit d'eux meme a 5 ans, ou meme 6. Je n'ai que peu de souvenirs de quelle méthode mes parents ont utilisés, mais je savais lire a 4 ans, et par contre, aussi loin que je m'en souvienne, j'ai lu globalement par reconnaissance photographique des mots entiers, voire des groupes de mots en anglais (ce qui doit expliquer pourquoi je préfère lire en anglais). D'aucuns vont ironiser sur le résultat, mon écriture est déficiente et je le regrette, mais ma vitesse de lecture compense amplement le défaut (ce qui ne signifie pas qu'il soit impossible de combiner une excellente vitesse de lecture et une écriture nettement meilleure que la mienne).
john_ross Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Tout comme moi vous pourriez faire un effort sur la conjugaison des verbes avoir et être, et en ce qui vous concerne notamment à la deuxième personne du singulier.
Apollon Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Je n'ai que peu de souvenirs de quelle méthode mes parents ont utilisés, mais je savais lire a 4 ans, et par contre, aussi loin que je m'en souvienne, j'ai lu globalement par reconnaissance photographique des mots entiers, voire des groupes de mots en anglais (ce qui doit expliquer pourquoi je préfère lire en anglais).D'aucuns vont ironiser sur le résultat, mon écriture est déficiente et je le regrette, mais ma vitesse de lecture compense amplement le défaut (ce qui ne signifie pas qu'il soit impossible de combiner une excellente vitesse de lecture et une écriture nettement meilleure que la mienne). Personnellement j'ai adopté une méthode de lecture lucilienne : je zyeute l'image de profil, attrape quelques mots-clés. Si j'ai une sensation de vérité, je vais me démentir en allant prendre deux trois mots supplémentaires. Puis je répond.
Paul L Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Tout comme moi vous pourriez faire un effort sur la conjugaison des verbes avoir et être, et en ce qui vous concerne notamment à la deuxième personne du singulier. A tel point que l'on ne dit pas un mot sur les chrétiens guillotinés à tour de bras comme par exemple dans la ville ou j'étais au lycée. Et les homofones gramaticaux c'est de la bouiyie pour les chats?
Paul L Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 J'en conviens. Encore une fois, je ne suis pas du tout un défenseur de l'approche globale (surtout pas en français), je dis seulement que la présentation qui a été faite ici de ce débat était simpliste et caricaturale. D'accord avec vous preux chevalier. Il faudrait étudier sérieusement la question. Et si le fait d'avoir des parents qui prennent le temps d'expliquer tous les soirs l'art de la combinatoire (ou autre chose) n'était pas plus important que tout le reste? D'autant plus s'ils sont habitués à dénigrer devant leurs enfants le travail fait en classe pendant la journée avec l'instit… Bien sur qu'on a un avis sur l'enseignement donne a nos enfants !Il existe plusieurs manieres de voir l'education et l'enseignement, et c'est aux parents de choisir ce qu'ils pensent etre le mieux pour leurs enfants. Le problème c'est lorsqu'on veut imposer sans discuter son AVIS à des gens pourtant mieux placés pour SAVOIR. Un peu de lecture, car tu as fais l'effort de venir ici : L'égalité des chances, par Hoppe. Et l'article Wikibéral. Merci pour le lien. Donc M.Hoppe écrit en parlant des pauvres: Comme ils se trouvent en moyenne faire partie de ceux dont les capacités intellectuelles et notamment verbales sont relativement faibles, cela conduit à une vie politique qui manque singulièrement de raffinement intellectuel, pour rester modéré. (…)Et, dans la mesure où il y a plus de gens intelligents dans les classes moyennes et supérieures que chez les autres, il s'agit d'un transfert forcé des pauvres vers les riches. En gros plus on est con plus on est pauvre. Et plus on est pauvre plus on est con. Et vous êtes nombreux ici à cautionner ces charmants discours?
Esperluette Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Et si le fait d'avoir des parents qui prennent le temps d'expliquer tous les soirs l'art de la combinatoire (ou autre chose) n'était pas plus important que tout le reste? Oh, oui ! Copain
john_ross Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Et les homophones grammaticaux c'est de la bouillie pour les chats? J'ai appris à écrire à l'EdNat avec le résultat que vous pouvez voir. En attendant pas un mots de votre part qur la façon dont le terreur est enseignée!
jubal Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Le problème c'est lorsqu'on veut imposer sans discuter son AVIS à des gens pourtant mieux placés pour SAVOIR. Et oui c'est comme ca, en ce qui concerne mes enfants c'est mon avis qui est important, pas le "savoir" des instits. C'est pour ca que le liberalisme c'est bien: on peut discuter ici du bien fonde des notes, mais sans se battre car au final c'est a chacun de choisir la méthode qu'il veut pour ses enfants, pas a l’état. Alors que ceux qui pensent qu'il faut la meme école imposée a tous sont condamnes a se battre sur les méthodes de cette école. Tient ça me fait penser au directeur de l'ecole de mon fils qui pensait mieux savoir que moi quelles activités optionnelles choisir pour lui, sur de son SAVOIR et se foutant complètement de mon AVIS. Sauf qu'il n'avait pas toutes les donnees en main et qu'en conséquence il était complètement a cote de la plaque.
Esperluette Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 @Jubal : la phrase que tu cites fonctionne dans les deux sens. C'est pour ça qu'elle est rigolote. Le pédagogue peut aussi vouloir imposer son avis (méthode pour ton gamin) malgré ton savoir (sur le profil de ton tien mouflet à toi que tu le connais depuis qu'il est au monde et toussa).
jubal Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 @Jubal : la phrase que tu cites fonctionne dans les deux sens.C'est pour ça qu'elle est rigolote. Le pédagogue peut aussi vouloir imposer son avis (méthode pour ton gamin) malgré ton savoir (sur le profil de ton tien mouflet à toi que tu le connais depuis qu'il est au monde et toussa). Tres juste
Lancelot Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 D'accord avec vous preux chevalier.Il faudrait étudier sérieusement la question. Ah, mais justement, elle a été et elle continue d'être étudiée très sérieusement. Le résultat, c'est que les modèles théoriques justifiant la méthode globale sont battus en brèche, qu'elle offre un terrain favorable à la dyslexie et à l'échec scolaire (ceci n'empêchant pas que certains puissent apprendre à lire comme ça). Par contre, là où il y a débat, c'est sur la base à partir de laquelle enseigner le déchiffrage. En français, c'est clairement la syllabe (d'où le "b-a ba"), et on emploiera donc avec raison la méthode syllabique (apprendre d'abord aux enfants à reconnaitre à l'oral les syllabes dans les mots, puis leur montrer à quelles lettres sont associées ces syllabes pour leur faire intégrer les associations systématiques entre graphèmes et phonèmes). En anglais, c'est plus compliqué (notamment parce que l'association entre graphème et phonème est loin d'être systématique, et dans ce cas il est peut être préférable de prendre parfois comme unités de base certains mots irréguliers). Et si le fait d'avoir des parents qui prennent le temps d'expliquer tous les soirs l'art de la combinatoire (ou autre chose) n'était pas plus important que tout le reste? D'autant plus s'ils sont habitués à dénigrer devant leurs enfants le travail fait en classe pendant la journée avec l'instit… J'ai peur de ne pas comprendre. Le problème c'est lorsqu'on veut imposer sans discuter son AVIS à des gens pourtant mieux placés pour SAVOIR. Si je vais acheter des pommes (au hasard), je vais en choisir certaines et donc imposer mon AVIS au marchand, qui est pourtant bien mieux placé que moi pour SAVOIR quelles pommes sont les meilleures. Et il aura beau essayer de discuter, moi je sais bien quelles sont les pommes que j'ai envie d'acheter. Est-ce que ça pose problème ?
Domi Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 Le problème c'est lorsqu'on veut imposer sans discuter son AVIS à des gens pourtant mieux placés pour SAVOIR. Les gens sont capables de constater par eux-mêmes les résultats produits par les deux méthodes. Sur ce forum, beaucoup de ceux qui faisaient le plus de fautes, tout en ayant un niveau intellectuel élevé par ailleurs, ont dit avoir appris la lecture avec la méthode globale.
Paul L Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 J'ai peur de ne pas comprendre. Je voulais parler de l'aspect psychologique de l'apprentissage de la lecture (confiance, soutien et intérêt des parents). Sur ce forum, beaucoup de ceux qui faisaient le plus de fautes, tout en ayant un niveau intellectuel élevé par ailleurs, ont dit avoir appris la lecture avec la méthode globale. Ces gens ont d'excellentes capacités en lecture, malgré la méthode globale (même s'il faudrait vérifier qu'ils ont vraiment appris de cette façon). L'orthographe c'est une autre histoire. Beaucoup ont souffert de la méthode globale. Mais la méthode syllabique n'est pas la panacée non plus : avez-vous déjà rencontré (voire élevé) un de ces nombreux enfants qui confond lecture et déchiffrage? C'est très difficile de leur faire perdre ces réflexes. C'est pour eux qu'on a inventé des méthodes autres que la syllabique pure. Il est clair que l'Ednat est à bout de souffle et que des solutions doivent être trouvées. Des milliers d'enseignants cherchent à faire leur boulot de manière efficace au quotidien, souvent contre les instructions officielles qui fluctuent d'un extrême à l'autre en fonction du gouvernement en place. Mais la société et les médias, depuis quelques années, présentent les "méthodes d'il y a trente ans" comme une baguette magique. Je pense qu'ils se trompent. A l'école il faut apprendre à lire et écrire. Pas passer ses journées à faire des dictées, des exercices vides de sens et de l'analyse grammaticale. Sinon on devient quelqu'un qui ne lira et n'écrira probablement pas.
ernest Posté 7 décembre 2010 Signaler Posté 7 décembre 2010 En gros plus on est con plus on est pauvre. Et plus on est pauvre plus on est con. Et vous êtes nombreux ici à cautionner ces charmants discours? De fait, c'est exactement le discours que tu tiens : en prônant l'égalité des chances tu admets qu'il y a des inégalités structurelles chez les pauvres que seule une instruction obligatoire pourrait combler.
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