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Diplôme en prostitution


Johnnieboy

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Posté

J'ai appris l'existence de cette proposition via une vidéo de Michéa ( http://www.facebook.com/profile.php?id=878…97&comments )

Funding for tertiary courses in prostitution could be considered under changes aimed at boosting quality and relevance in the sector, New Zealand education officials say.

But MPs on parliament's education and science select committee were told today that although courses in the world's oldest profession might be considered if providers put them forward, they would still have to meet tight criteria to get funding.

http://www.theage.com.au/news/world/now-fo…4559843317.html

A quoi attribuer ce genre de dérives, si ce n'est au libéralisme ?

Posté
Commence par montrer que cela pourrait provenir du libéralisme.

L'argumentaire de Michéa dans l'Empire du moindre mal me semble solide : puisque ce qui prime est la liberté individuelle, il est impossible de critiquer un choix si celui-ci est pris librement. A partir de là, tout se vaut et on peut donc proposer un diplôme en prostitution comme une voie d'études respectable.

Posté

T'as fumé quoi à midi, Johnnieboy ?

Or donc, l'État décide de décerner un diplôme aux putes et ce serait à cause de la faute au libéralisme ? :icon_up:

Sinon, Michéa est un con.

Posté
T'as fumé quoi à midi, Johnnieboy ?

Or donc, l'État décide de décerner un diplôme aux putes et ce serait à cause de la faute au libéralisme ? :icon_up:

Sinon, Michéa est un con.

Bah, d'une l'idée vient d'un Etat notoirement libéral, la Nouvelle-Zélande, de deux, j'explique le lien logique entre promotion de la liberté individuelle comme summum de l'évolution de l'humanité et la mise au même niveau de tous les choix puisque ceux-ci sont pris librement.

Mais j'attends la contradiction avec impatience, hein, je suis là pour discuter.

Posté
T'as fumé quoi à midi, Johnnieboy ?

Or donc, l'État décide de décerner un diplôme aux putes et ce serait à cause de la faute au libéralisme ? :icon_up:

Il faut bien admettre que le libéralisme a accouché de la république de la tolérance (de tout sauf de ce qui est 'réac'…), que le modele républicain moderne ne soit pas libéral, c'est un fait, qu'il prenne sa source de relativisme moral dans le libéralisme, c'en est malheureusement un aussi.

Posté
Bah, d'une l'idée vient d'un Etat notoirement libéral, la Nouvelle-Zélande, de deux, j'explique le lien logique entre promotion de la liberté individuelle comme summum de l'évolution de l'humanité et la mise au même niveau de tous les choix puisque ceux-ci sont pris librement.

Mais j'attends la contradiction avec impatience, hein, je suis là pour discuter.

Vu le taux de réacs sur le premier forum libéral français (les autres le sont encore plus), j'entretiens l'idée que tu fais erreur quelque part.

Posté
Bah, d'une l'idée vient d'un Etat notoirement libéral…

Que l'État s'occupe de décerner des diplômes et d'en fixer le contenu, c'est tout sauf du libéralisme.

…le lien logique entre promotion de la liberté individuelle comme summum de l'évolution de l'humanité et la mise au même niveau de tous les choix puisque ceux-ci sont pris librement.

Et quand l'État français établit des diplômes de clowns, c'est sans doute aussi à cause de la faute au libéralisme ?

La prostitution a existé avant le libéralisme, avant l'État. Que l'État néo-zélandais veuille encadrer encore plus le plus vieux métier du monde n'a strictement rien à voir avec une quelconque logique de la promotion de la liberté individuelle.

Et maintenant, Johnnieboy, que les choses soient claires : tu me contredis encore une fois et c'est l'averto gratuit.

Il faut bien admettre que le libéralisme a accouché de la république de la tolérance…

Non.

La France n'est pas le monde. Ce que ne semble pas avoir encore compris cet idiot de Michéa.

Posté
ho ho ho ho, pun.

ah oui tiens :icon_up:

L'argumentaire de Michéa dans l'Empire du moindre mal me semble solide : puisque ce qui prime est la liberté individuelle, il est impossible de critiquer un choix si celui-ci est pris librement. A partir de là, tout se vaut et on peut donc proposer un diplôme en prostitution comme une voie d'études respectable.

C'est une logique individualiste plutôt que libérale.

Posté
La France n'est pas le monde. Ce ne semble pas avoir encore compris cet idiot de Michéa.

Le monde n’est pas la France, mais le libéralisme appliqué aux meurs est d’origine française et d’influence française, surtout chez les anglo saxons.

Posté
Je préfère plutôt l'offrir à Eva ce verre.

Si Eva se désiste, je veux bien que tu m'offres un café blanc et honni soit qui mal y pense.

Posté
Le monde n’est pas la France, mais le libéralisme appliqué aux meurs est d’origine française et d’influence française, surtout chez les anglo saxons.

C'est bien pourquoi cela n'a rien à voir avec le libéralisme, mais avec l'athéisme.

Évidemment, ça lui fera mal au cul au Michéa de reconnaître que le boxon moral actuel découle directement de l'athéisme militant franchouille. Et aussi des franc-maçons juifs cyclistes.

Si Eva se désiste, je veux bien que tu m'offres un café blanc et honni soit qui mal y pense.

Non problemo, mais ce sera dans une ville civilisée : Bruxelles. :icon_up:

Posté
C'est bien pourquoi cela n'a rien à voir avec le libéralisme, mais avec l'athéisme.

Mais les deux sont très liés, on peut le regretter, mais c'est ainsi, même chez les anglo-saxons, les libéraux classiques étaient souvent déistes.

Évidemment, ça lui fera mal au cul au Michéa de reconnaître que le boxon moral actuel découle directement de l'athéisme militant franchouille. Et aussi des franc-maçons juifs cyclistes.

Pourquoi cyclistes <–<

Posté
Mais les deux sont très liés…

"Très liés" ne signifie pas un lien de cause à effet.

Très curieusement alors que la France, la Grande-Bretagne, la Belgique, les États-Unis étaient "au summum" du libéralisme au 19e siècle, l'écrasante majorité des gens étaient parfaitement croyants, moraux et tout et tout. Encore plus curieusement, c'est à partir du déclin accéléré du libéralisme et de l'expansion parallèle de l'athéisme et de l'État que le boxon moral, le relativisme et le nihilisme s'installent. Alors attribuer la dérive morale à une source libérale, c'est n'importe quoi. D'ailleurs, quand Dostoïevski dénonce le relativisme moral, c'est bien par rapport à l'athéisme, pas par rapport au libéralisme. Il n'a jamais dis : "Puisque l'homme est libre tout est permis."

Pourquoi cyclistes…

Enfin, voyons, c'est évident.

Posté
La proportion qu'a notre barman à toujours avoir raison m'exaspère. On peut pas le virer ?

Il est lourd hein <–<

Posté
La proportion qu'a notre barman à toujours avoir raison m'exaspère.

Ah oui c'est sûr, c'est la faute aux cyclistes.

Posté

"papa, maman, plus tard, je veux etre prostipute."

"mom, dad, when I grow up I wanna be a prostitube"

Posté
L'argumentaire de Michéa dans l'Empire du moindre mal me semble solide : puisque ce qui prime est la liberté individuelle, il est impossible de critiquer un choix si celui-ci est pris librement. A partir de là, tout se vaut et on peut donc proposer un diplôme en prostitution comme une voie d'études respectable.

De même que Sciences-Po promet à ses étudiants de pouvoir faire une carrière dans la politique, en présentant cela comme une carrière à la fois honorable et prestigieuse.

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