Invité rogermila Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Plusieurs leaders libéraux, ou qui s'en réclament, et ayant des mandats électoraux, s'expriment dans "Valeurs Actuelles" (n° 3865). Certains propos sont très troubants. Alors: idées en contradictiion avec les principes libéraux, pour des raions bassement carrièristes et oppotunistes ? Sagesse et recadrage pragmatique des "programmes" libéraux ? Suggestions de nouvelles alliances politiques douteuses ? Volte-face, voire trahison ? A vous de juger. EXTRAIT: Citation Avec le depart du patron des élus du mouvement des réformateurs (pour la plupart ex-madelinistes) et la non-nomination de Gérard Longuet , les libéraux sont les grands perdants du remaniement ministériel.Première raison, conjoncturelle : " les liberaux sont des boucs-emissaires bien commodes, à gauche mais aussi à droite" constate Hervé Novelli. "La crise ? c'est la faute aux capitalisme donc aux libéraux. ! Or rien n'est plus faux: nous avons toujours été pour la régulation" Injustement caricaturé, le libéralisme serait, en réalité,"humaniste,social,ethique et moral " insiste le député Yannick Paternotte. " Avec la crise le mot libéral est devenu un mot grossier" deplore le sénateur Philippe Dominati. Benoite Taffin, porte-parole de l'association Contribuables Associés reconnait "Si j'ai quitté la politique et choisit la voie associative pour défendre mes idées, c'est notamment parce qu'il est de plus en plus difficile pour les partis de se revendiquer "liberal'; car ça veut dire défendre les riches, les privilèges. Comment en vouloir aux élus libéraux de baisser parfois les bras. Ils sont tous seuls à se batttre contre les médias et la classe politique". "Les Français sont des libéraux qui s'ignorent car quand on les interroge ils veulent :mois d'impots, moins de dépenses publiques, moins de fonctionnaires.Ils rêvent d'être propriétaires." "Sur la question des libertés, la Droite a souvent baissé pavillon devant ses ennemis" regrette Hervé Novelli. C'est pourtant ailleurs, que se situe , selon le député Bernard Carayon, la seconde raison du déclin du courant libéral. "Les libéraux ont raté le coche.Ce n'est pas sur l'économie qu'ils ont placée au coeur de leur programme que se situe les vrais curseurs: c'esyt sur les valeurs,la mondialisation et ses conséquences sur l'emploi,la place de l'Islam et la sécurité.Seuls une très faible minorité de Français font du domaine économique leur priorité' Claude Goasguen rajoute "Réformateurs c'est trop réducteur, ça ne veut rien dire.Il faut s'inscrire dans un camp, au sens large,et le revendiquer.Je plaise pour que l'on change le nom de notre structure et qu'on l'appelle droite liberale.Notre identité ne doit pas se résumer à l'économie." Troisième motif de la perte d'influence ;l'absence de leader. "Contrairement aux gaullistes, les liberaux sont par nature des indépendants.Depuis le depart d'Alain Madelin ils se cherchent un chef" dit Claude Goasguen. "La plupart de nos sympatisants voteront Sarkozy au premier tour" dit Hervé Novelli, qui exlut de présenter un candidat liberal. Il s'en explique "Au sein de l'UMP les libéraux ont perdu au niveau politique mais ont gagné au niveau ideologique. La plupart des propositions de Sarkozy en 2007 étaient d'essence libérale. Qui peut dire que les libéraux n'ont pas marqué de leur empreinte cette première partie de quinquennat.". Claude Goasguen lui n'hesite pas à braver Sarkozy pour faire entendre la voie des libéraux "On pourrait aussi se rapprocher de J.F Copé, les idées de son club Génération France sont proches des nôtres" Et de conclure "Nicolas Sarkozy aura besoin des libéraux pour gagner en 2012".
Aurel Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Les libéraux de l'UMP n'ont rien fait pour se différencier de leur patron, Sarkozy, et pour défendre une position libérale face à la crise. Les libéraux eux-mêmes ne connaissent pas la position économique des Réformateurs, tant elle est obscure. La préoccupation première des Français, c'est bien le chômage, la croissance. Sur la forme, ils ne se sont jamais permis des provocations faisant buzzer les médias comme Borloo, Copé ou nombre de ministres. Ils apparaissent ternes et technocratiques. Ensuite, il y a certainement des sujets de société que les libéraux doivent traiter, comme la sécurité ou le respect de la liberté d'expression et du net. Encore faut-il avoir une réflexion qui ne fricote pas avec la droite populaire, davantage nationaliste et répressive que respectueuse de nos libertés et de la propriété privée. Là aussi, il y a matière à buzzer, mais comme je l'ai dit, les Réformateurs n'aiment pas s'exposer et prendre des risques. Enfin, il n'y a pas de chef : absence de communication, absence d'organisation, absence de négociation politique pour avoir des investitures. Le seul objectif des Réformateurs, c'est de maintenir les élus actuels en place en se faisant oublier. Un peu comme au Nouvau Centre.
TODA Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Citation Contrairement aux gaullistes, les liberaux sont par nature des indépendants.Depuis le depart d'Alain Madelin ils se cherchent un chef" dit Claude Goasguen. … les liberaux sont par nature des indépendants. En effet, et ils en sont fiers… Depuis le depart d'Alain Madelin ils se cherchent un chef…. Tant pis pour eux! Grand mal leur fasse! ils n'en sont visiblement pas à une contradiction près! En fait, ils aimeraient tous être le chef, d'une manière puérile et anachronique, et donc sont incapable de "voir" les forces qui se regroupent et oeuvrent en commun chaque jour de façon plus efficace… Vraiment, tant pis pour eux! Citation Contrairement aux gaullistes Contrairement aux gaullistes, moi, je sais bien qui était le "vrai" chef légitime, c'était MAX, et il va bien falloir un jour arriver à se débarasser de toute cette bande de louzeurs!
TODA Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Citation La préoccupation première des Français, c'est bien le chômage, la croissance. Voilà….il faut se donner les moyens " chacun à son poste de combat" de répondre à ces légitimes préoccupations…
Blonde On Blonde Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 On paye aussi certainement le soutien de plusieurs figures libérales au néoconservatisme américain, à l'époque du lancement de la Guerre d'Irak.
Normous Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Blonde On Blonde a dit : On paye aussi certainement le soutien de plusieurs figures libérales au néoconservatisme américain, à l'époque du lancement de la Guerre d'Irak. Ah bon, qui?
le dernier dino Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Normous a dit : Ah bon, qui? Sabine Hérold…
Invité Berti Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Citation Au sein de l'UMP les libéraux ont perdu au niveau politique mais ont gagné au niveau ideologique. La plupart des propositions de Sarkozy en 2007 étaient d'essence libérale. Qui peut dire que les libéraux n'ont pas marqué de leur empreinte cette première partie de quinquennat.". On devrait pouvoir trouver quelques libéraux pour le dire sur ce forum (à commencer par moi).
Rincevent Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Normous a dit : Ah bon, qui? Madelin, et beaucoup d'autres.
Normous Posté 28 décembre 2010 Signaler Posté 28 décembre 2010 Rincevent a dit : Madelin, et beaucoup d'autres. La vision néo-conne de la politique étrangère de SH, EF and co est ce qui m'a dissuadé d'adhérer à Alternative Libérale.
Luciole Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 http://www.ina.fr/ardisson/tout-le-monde-e…en-irak.fr.html
Sous-Commandant Marco Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Normous a dit : La vision néo-conne de la politique étrangère de SH, EF and co est ce qui m'a dissuadé d'adhérer à Alternative Libérale. Et moi, c'est celle d'AM qui m'a dissuadé de voter à nouveau pour un atlantiste. Et sinon, +1 avec Aurel.
Invité Berti Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 AM s'est planté sur la guerre en Irak, c'est certain. Mais AM ne peut pas avoir toujours raison non plus. C'est grace à AM que j'ai pu connaître le libéralisme. Merci à AM donc. Si tous les hommes politiques pouvaient être comme lui, tout irait bien.
POE Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Ah, c'est ici le fil où on dit du bien d'Alain Madelin ?
Astha Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Citation "Qui peut dire que les libéraux n'ont pas marqué de leur empreinte cette première partie de quinquennat.". Ces pseudo-libéraux de l'UMP comme Novelli/… me font plus penser à des rabatteurs d'électeurs que de véritables convaincus. Un progrès du libéralisme sous Sarkozy ? C'est du foutage de gueule.
F. mas Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Je pense que ces types sont sans doute libéraux, mais qu'ils sont aussi politiques : or, pour être et durer sur le marché politique français (comme d'ailleurs sur n'importe quel marché politique), il y a des standards à adopter (le clientélisme, la course aux postes de pouvoir, etc.) qui en eux-mêmes ne sont pas vraiment libéraux casher. Mais on ne peut pas tout avoir, et avoir des politiciens honteux, c'est toujours préférable aux politiciens clairement conscients de leurs propres intérêts (et donc concurrents de leurs électeurs).
Calembredaine Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 POE a dit : Ah, c'est ici le fil où on dit du bien d'Alain Madelin ? Alain Madelin est clairement libéral. Je l'écoute très régulièrement sur BFM radio et en tant qu'anarcho-capitaliste, je ne trouve quasiment rien à redire à son discours. Evidemment son discours s'est radicalisé depuis qu'il ne fait plus de politique.
Rincevent Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Rocou a dit : Alain Madelin est clairement libéral. Je l'écoute très régulièrement sur BFM radio et en tant qu'anarcho-capitaliste, je ne trouve quasiment rien à redire à son discours.Evidemment son discours s'est radicalisé depuis qu'il ne fait plus de politique. La dernière fois que je j'ai vu, Madelin a fait allusion à une expression de Mises. Bon, faussement attribuée à Rothbard, mais tout de même, il a lu la littérature.
john_ross Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Madelin la dernière fois que je l'ai vu chez taddeï, je l'ai trouvé bien socialisant, peut être est-ce l'émission qui veut ça.
Aurel Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Rocou a dit : Evidemment son discours s'est radicalisé depuis qu'il ne fait plus de politique. Je trouve au contraire son discours public bien plus édulcoré. Peut-être est-il à la recherche de nouveaux amis. S'il reste très bon dans l'ensemble, le résultat est parfois pathétique lorsqu'un vil alter lui rentre dedans alors qu'il tend benoitement la joue gauche après la première baffe.
F. mas Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Il ne faut pas être trop dur avec Al Madelin, il a quand même fait des pieds et des mains pour qu'on s'intéresse un peu au libéralisme en France y compris sur le plan théorique. Je me souviens avec émotion (snif) d'avoir acheter en terminale "aux sources du modèle libéral français", ce qui n'est quand même pas mal comparé à la production ordinaire des hommes politiques.
Invité rogermila Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 POE a dit : Ah, c'est ici le fil où on dit du bien d'Alain Madelin ?
neuneu2k Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 F. mas a dit : Il ne faut pas être trop dur avec Al Madelin, il a quand même fait des pieds et des mains pour qu'on s'intéresse un peu au libéralisme en France y compris sur le plan théorique. +1
Invité Berti Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 F. mas a dit : Il ne faut pas être trop dur avec Al Madelin On pourrait même être honnête et reconnaître qu'il a fait du bon boulot. Dommage qu'on ne l'entende plus beaucoup depuis 2002.
Sous-Commandant Marco Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 F. mas a dit : Il ne faut pas être trop dur avec Al Madelin, il a quand même fait des pieds et des mains pour qu'on s'intéresse un peu au libéralisme en France y compris sur le plan théorique. Je me souviens avec émotion (snif) d'avoir acheter en terminale "aux sources du modèle libéral français", ce qui n'est quand même pas mal comparé à la production ordinaire des hommes politiques. Madelin a joué un rôle très positif pour le libéralisme mais il était grand temps qu'il réalise s'être fourvoyé en participant à un gouvernement de l'UMP, c'est-à-dire en faisant de la politique comme les autres. Novelli et autres libéraux de l'UMP n'ont pas encore compris qu'ils en sont les idiots utiles.
Nick de Cusa Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Sous-Commandant Marco a dit : …Novelli et autres libéraux de l'UMP n'ont pas encore compris qu'ils en sont les idiots utiles. Et des pompes à voix de sensibilité libérale. Toute personne de sensibilité libérale doit comprendre à quel point il est important que l'UMP soit déchiqueté aux suffrages de 2011 et 2012. Rassurez vous tout de suite : on peut laisser gagner le PS. Il ne fera pas pire. Et après le massacre à droite, tous ces crapoteux qui vont se retrouver sans mandats et qui ne savent pas gagner honnêtement leur vie, ils vont devoir comprendre que s'ils n'arrêtent pas d'être socialistes, c'en est fini pour eux pour la vie, plus de mandats du tout, fini.
Sous-Commandant Marco Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Nick de Cusa a dit : Et des pompes à voix de sensibilité libérale. Toute personne de sensibilité libérale doit comprendre à quel point il est important que l'UMP soit déchiqueté aux suffrages de 2011 et 2012.Rassurez vous tout de suite : on peut laisser gagner le PS. Il ne fera pas pire. Et après le massacre à droite, tous ces crapoteux qui vont se retrouver sans mandats et qui ne savent pas gagner honnêtement leur vie, ils vont devoir comprendre que s'ils n'arrêtent pas d'être socialistes, c'en est fini pour eux pour la vie, plus de mandats du tout, fini. N'exagérons pas dans l'ironie. On peut aussi préfèrer voir la droite gagner plutôt que la gauche, tout en gardant sa dignité libérale, c'est-à-dire sans voter. En tout cas je l'espère, puisque c'est mon cas.
nordetoile Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Pour ma part, j'arrive au libéralisme tout seul. Aprés de (trop?) nombreuses années d'expérience et d'observations, dans ma vie politique et professionnelle, j'ai le sentiment que nous sommes dans une impasse et que la société française a besoin des valeurs libérales pour se "relancer". c'est par le net (dont ce forum) que j'ai approché le milieu libéral. les leaders politiques dont vous parlez m'avaient, au mieux, suscité de la sympathie (AM, par exemple) mais pas vraiment mobilisé. Quant aux différents "penseurs" du mouvement dans l'histoire, je ne les avaient jamais rencontrés dans mes livres. Je pense que c'est d'abord là, les raisons de la faiblesse du libéralisme en France. L'article de Valeurs Actuelles me paraît plus soucieux du rapport UMP/libéralisme que du libéralisme lui même. Une force comme le libéralisme doit êtrer présente dans les campagnes électorales. Des candidatures "purement" libérales sont aujourd'hui particuliérement légitimes puisqu'elles défricheraient un terrain abandonné depuis quelques temps déjà. Probablement une réponse à l'abstention grandissante.
Nick de Cusa Posté 29 décembre 2010 Signaler Posté 29 décembre 2010 Sous-Commandant Marco a dit : …On peut aussi préfèrer voir la droite gagner … Oui. Donc, voir l'UMP d'aujourd'hui perdre.
Bastiat Posté 30 décembre 2010 Signaler Posté 30 décembre 2010 Aurel a dit : Les libéraux de l'UMP n'ont rien fait pour se différencier de leur patron, Sarkozy, et pour défendre une position libérale face à la crise. Les libéraux eux-mêmes ne connaissent pas la position économique des Réformateurs, tant elle est obscure. La préoccupation première des Français, c'est bien le chômage, la croissance. Moi j'affirme que les libéraux doivent demander la démocratie semi directe inspirée du modèle Suisse. Même si la culture française est noyée de jacobinisme, il y a la un gisement libéral considérable, ils risquent de louper le coche. Quand on comprend le lien qu'il y a entre jacobinisme et socialisme d'une part, le lien entre initiative populaire locale/subsidiarité et libéralisme d'autre part, l'atout pour les libéraux est évident. En matière d'argumentation c'est un atout considérable.
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