nordetoile Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Mon Dieu, 25% d'audience ce sont 7 millions de gens. L'audience totale est donc de 30 millions. Il y a en 2011, au XXIème siècle, une personne sur deux qui regarde encore la télé, intersidérant. Ce pays est foutu. c'est 30 millions qui regardent la télé ou 30 millions qui ont allumé leur poste? y a t'il un calcul sur les emissions que l'on suit, celle que l'on regarde et celles qui sont là comme bruit de fond? et puis celles que l'on commence à suivre et qui finissent comme bruit de fond (fric, krack,… par exemple?)
Chitah Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Mon Dieu, 25% d'audience ce sont 7 millions de gens. L'audience totale est donc de 30 millions. Il y a en 2011, au XXIème siècle, une personne sur deux qui regarde encore la télé, intersidérant. Ce pays est foutu. Ne sont-ce pas les mêmes 30 millions qu'il y a 30 ans? c'est 30 millions qui regardent la télé ou 30 millions qui ont allumé leur poste?y a t'il un calcul sur les emissions que l'on suit, celle que l'on regarde et celles qui sont là comme bruit de fond? et puis celles que l'on commence à suivre et qui finissent comme bruit de fond (fric, krack,… par exemple?) Tu mets le doigt sur cette notion injustement décriée de "temps de cerveau disponible"!
Domi Posté 13 janvier 2011 Signaler Posté 13 janvier 2011 Daniel Cohen a énoncé qu'on a connu aucune crise bancaire systémique pendant 30 ans, dans l'après guerre, parce qu'il n'y avait pas encore eu la "dérégulation" thatchero-reaganienne ; ça aurait été une merveilleuse occasion de répliquer par l'étalon-or stable de cette époque !Je n'ai pas l'impression que les libéraux mettent cette idée en avant ? Mon interprétation "au doigt mouillé" de la stabilité de la croissance des trente glorieuses est la suivante. Le jeu du système de monnaie fiat géré par les banques centrales pousse les acteurs privés dans une direction contraire à leurs intérêts communs et favorise les bulles. Une réglementation très contraignante peut alors jouer contre cette tendance des acteurs privés favorisés par les acteurs centraux (état et banque centrale) et se rapprocher des performances d'un système de banque libre. Par exemple, on pourrait fournir la hiérarchiser ainsi les choix économiques suivants : Chacun est responsable de ses dettes et doit les rembourser > L'état s'engage à rembourser les dettes de chacun mais contrôle préalablement les dépenses qu'il engage > L'état s'engage à rembourser les dettes de chacun sans contrôler les dépenses qu'il engage. En tout cas, il y a de bonnes raisons de penser que le système financier des trente glorieuses était plus stable qu'aujourd'hui, si c'est le cas nous devrions pouvoir l'admettre honnêtement ou présenter des arguments convaincants dans le sens contraire. Je ne nie pas que cela nous placerait ensuite dans une position équivoque parce qu'il serait plus difficile de faire admettre l'urgence d'un système de banque libre, même "encore meilleur" que le système monnaie fiat + lourde régulation.
Calembredaine Posté 16 janvier 2011 Signaler Posté 16 janvier 2011 En tout cas, il y a de bonnes raisons de penser que le système financier des trente glorieuses était plus stable qu'aujourd'hui, si c'est le cas nous devrions pouvoir l'admettre honnêtement ou présenter des arguments convaincants dans le sens contraire. Crédit Lyonnais…
Apollon Posté 16 janvier 2011 Signaler Posté 16 janvier 2011 Crédit Lyonnais… …se casse la gueule 15 ans après les trente glorieuses.
Calembredaine Posté 17 janvier 2011 Signaler Posté 17 janvier 2011 …se casse la gueule 15 ans après les trente glorieuses. L'inertie est due au camouflage des ponctions et des malversations. L'Etat a tapé dans la caisse sans vergogne pendant des décennies.
TODA Posté 17 janvier 2011 Signaler Posté 17 janvier 2011 J'ai écouté la fin. Madelin a été plutôt mauvais. Face à militant marxiste primaire (qui prône ouvertement la violence…), il avait pourtant plein de bonnes phrases à placer. Il lui aurait fallu expliquer qu'un emploi n'appartient pas à son occupant. Non, il s'est défendu en disant qu'il avait essayé de faire de l'accompagnement social lorsque, ministre, il a fermé des chantiers navals (avec l'argent du contribuable). Complètement contreproductif. Daniel Cohen a énoncé qu'on a connu aucune crise bancaire systémique pendant 30 ans, dans l'après guerre, parce qu'il n'y avait pas encore eu la "dérégulation" thatchero-reaganienne ; ça aurait été une merveilleuse occasion de répliquer par l'étalon-or stable de cette époque ! Je n'ai pas l'impression que les libéraux mettent cette idée en avant ? Tous les libéraux n'ont pas ton expertise…. …..mais si tu commence à avoir leur oreille… cela peut s'améliorer!
Filibert Posté 17 janvier 2011 Signaler Posté 17 janvier 2011 Tous les libéraux n'ont pas ton expertise….…..mais si tu commence à avoir leur oreille… cela peut s'améliorer! J'aurais certainement été très mauvais et serais arrivé à des incohérences ! Ce que je regrette c'est que les socialistes soient de bien meilleurs argumenteurs que les libéraux.
(V) Posté 18 janvier 2011 Signaler Posté 18 janvier 2011 Ce que je regrette c'est que les socialistes soient de bien meilleurs argumenteurs que les libéraux. Parce qu'il ne faut pas chercher à être logique ou à dire des choses justes. Dans le débat avec Madelin, son contradicteur syndicaliste est excellent car on voit bien qu'il ne comprend strictement rien au débat (il ne semble même pas saisir en quoi il aurait des raison de s'opposer frontalement à Madelin, et il lui faut profiter pour cela de l'élan d'Arditi), mais ça ne l'empêche pas de parler à coup de slogans et d'images. Il dit n'importe quoi mais il s'impose, et la spontanéité apparente du propos s'affirme face à la retenue et à la modération de l'interlocuteur honnête qui essaye de tenir des propos cohérents. Les libéraux devraient arrêter de tenter à tout prix de prouver ou démontrer leurs idées, ne cherchons pas l'entente ou la connivence, parlons davantage avec le cœur, révoltons-nous contre l'oppression de l'Etat et les entraves à la liberté ! Une astuce est d'avoir une série de slogans en stocks, bien choc, à sortir n'importe quand sur n'importe quel sujet. Peu importe la logique de l'argumentation ou le rapport avec le débat, pour un esprit simple ou un public niais une voix forte vaut souvent mieux qu'une idée juste - l'idéal est que celle-ci soit portée par celle-là, mais quand ce n'est pas le cas autant préférer la première pour soi.
ACNM Posté 18 janvier 2011 Signaler Posté 18 janvier 2011 Vous avez lu le Monde ^^ ? Il parait qu'Alain Madelin est resté "KO debout" ! D'abord, revenons sur l'émission de France 2, qui partait d'une bonne idée : faire de la pédagogie en direction du grand public. Déjà, il ne fallait pas s'y méprendre. Fric Krach Gueule de bois n'était ni un reportage, ni un documentaire, mais bien une docu-fiction aussi précis que Y a t il un pilote dans l'avion ? dans laquelle Papy Arditti regrette le bon vieux temps d'avant. Le bon vieux temps d'avant, celui des années 50 et de la Rue des Martyrs de Pierre Arditti, celui de la "mixité sociale", ca n'était pas le bon temps; C'était le temps où (source INSEE, IAURIF, Ined) un peu plus de 5 % des résidences principales parisiennes avaient l’eau courante, des WC intérieurs, une baignoire et le chauffage central, (15 %en 1962 et 30 % en 1970). CINQ POUR CENT. Tous ensemble et solidaires, mais dans le froid et la saleté. la suite sur http://leparisienliberal.blogspot.com/2011…t-nimporte.html
free jazz Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Pas vu. Il y a une compil des meilleurs moments ? C'est du lourd. Après la leçon de haine du syndicaliste plastiqueur qui a paraît-il mis KO Madelin, Arditi s'est perdu en justifications, expliquant que oui, il a de l'argent mais que grâce à sa conscience d'artiste engagé, il est l'ennemi des banquiers et des riches ( ce qui ne l'a pas empêché de faire la pub pour LCL). [dailymotion]xgn983[/dailymotion]
Domi Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 Parce qu'il ne faut pas chercher à être logique ou à dire des choses justes.Dans le débat avec Madelin, son contradicteur syndicaliste est excellent car on voit bien qu'il ne comprend strictement rien au débat (il ne semble même pas saisir en quoi il aurait des raison de s'opposer frontalement à Madelin, et il lui faut profiter pour cela de l'élan d'Arditi), mais ça ne l'empêche pas de parler à coup de slogans et d'images. Il dit n'importe quoi mais il s'impose, et la spontanéité apparente du propos s'affirme face à la retenue et à la modération de l'interlocuteur honnête qui essaye de tenir des propos cohérents. Les libéraux devraient arrêter de tenter à tout prix de prouver ou démontrer leurs idées, ne cherchons pas l'entente ou la connivence, parlons davantage avec le cœur, révoltons-nous contre l'oppression de l'Etat et les entraves à la liberté ! Une astuce est d'avoir une série de slogans en stocks, bien choc, à sortir n'importe quand sur n'importe quel sujet. Peu importe la logique de l'argumentation ou le rapport avec le débat, pour un esprit simple ou un public niais une voix forte vaut souvent mieux qu'une idée juste - l'idéal est que celle-ci soit portée par celle-là, mais quand ce n'est pas le cas autant préférer la première pour soi. Il faudrait peut-être prévoir sur ce forum des "réponses toutes prêtes" pour les libéraux qui passent à la télé (même si ça ne doit concerner qu'Aurel a priori). Dans un débat argumenté je ne me fais pas de soucis mais face à un débordement d'émotivité cela ma parait plus difficile. Une suggestion par rapport à un interlocuteur qui dénonce la "finance rapace" : Ce n'est pas en se lamentant sur la cruauté de l'ennemi qu'on le combat. C'est à la portée du premier venu, ce n'est pas le rôle du politique. Quelle proposition concrète avez-vous faite pour empêcher la situation actuelle ? ( risqué cependant car il peut en mentionner. Il faut dans ce cas prévoir les parades). Les libéraux qui avaient dénoncé le danger ont mis en avant des solutions simples et claires : avant de combattre un mal que l'on a fait naitre, il faut cesser de l'alimenter ! Mieux vaut prévenir que guérir ! Cessons d'alimenter la finance et la spéculation avec les liquidités toujours plus abondantes des banques centrales ! Refusons cette logique de l'endettement de l'entreprise, des particuliers et de l'état qui au lieu de montrer l'exemple augmente ses déficits à coup de grands emprunts ! etc.
artemis Posté 25 janvier 2011 Signaler Posté 25 janvier 2011 C'est du lourd. Après la leçon de haine du syndicaliste plastiqueur qui a paraît-il mis KO Madelin, Arditi s'est perdu en justifications, expliquant que oui, il a de l'argent mais que grâce à sa conscience d'artiste engagé, il est l'ennemi des banquiers et des riches ( ce qui ne l'a pas empêché de faire la pub pour LCL). [dailymotion]xgn983[/dailymotion] Pourquoi Madelin se laisse faire? Il a toujours les yeux baissés. Quel gâchis.
Calembredaine Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Pourquoi Madelin se laisse faire? Il a toujours les yeux baissés. Quel gâchis. Honnêtement, il n'y a rien à répondre face un tel abruti. Je note que Pujadas n'a pas joué son rôle d'animateur, difficile pour Madelin d'en placer une face au mononeurone.
nordetoile Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Honnêtement, il n'y a rien à répondre face un tel abruti. Je note que Pujadas n'a pas joué son rôle d'animateur, difficile pour Madelin d'en placer une face au mononeurone. si j'ai bien compris, Pujadas a invité le syndicaliste dont l'interview lui avait valu une "volée de bois vert" de la part de Mélenchon? si c'est cela pas étonnant que Pujadas soit mauvais: il est en séance de rattrapage.
Invité Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Honnêtement, il n'y a rien à répondre face un tel abruti. Je note que Pujadas n'a pas joué son rôle d'animateur, difficile pour Madelin d'en placer une face au mononeurone. J'ai juste vu ces extraits, Madelin est extrêmement mauvais. Il laisse passer plein de choses, et s'il suffisait de jouer sur l'émotif, on peut très bien le faire, et en plus percutant. Je vous les fait pleurer les ménagères. Des trolls comme lui, je m'en farci treize à la douzaine chaque matin sur JV.com. Pour détruire un troll, il faut un plus gros troll. En règle général, à la télé ou à la radio, faut un troll professionnel ; des mielleux concilliants qui se contentent de lever les yeux au ciel quand deux trois vannes sont adaptées, on ne les retient pas. Pour battre les socialistes, faire adhérer les gens, faut des rires, de la subversion, du coeur, une soif d'un idéal à présenter comme alternative à l'idéal socialo-communiste, deux trois larmes mais pas trop. Bref, tout le contraire de Madelin.
G7H+ Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Points à placer tout le temps et plusieurs fois par interview pour convaincre (ne pas répondre à la question posée, on s'en fout) : - L'Etat est partout. Il prend 50%+20% de votre salaire, il réglemente l'immobilier, l'énergie, il contrôle les transports, la monnaie, les banques, l'éducation, l'agriculture, la santé, les retraites, les syndicats, il tient les média par les burnes et c'est un désastre partout. Le seul secteur plus ou moins libéral, c'est la vente de vêtement. Et c'est un putain de succès. - Les étatistes sont au pouvoir depuis 90 ans en France, le seul libéral au gouvernement (Madelin) a tenu 1 mois en 95 avant de se faire virer par Chirac parce qu'il voulait faire des réformettes. La crise actuelle (chômage, délinquance, inégalités, injustices, société bloquée, éducation nationale pourrie, corruption, dette de l'Etat) est le bilan des étatistes. C'est votre crise, VOUS êtes au pouvoir depuis 90 ans, VOUS êtes responsables, bordel. La crise actuelle est la crise de l'étatisme. - Même la Jamaïque est plus libérale économiquement que la France. Prendre l'exemple de l'Australie ou du Danmark comme modèle à suivre. - Ne jamais se défendre, attaquer en disant "vous me dégoûtez", "vous vous foutez de la gueule de qui là ?". Attaquer le fait qu'ils sont tous au pouvoir depuis la WW1, qu'ils sont corrompus, que rien ne change jamais, que c'est toujours le même système, qu'ils sont incapables de gérer le pays (dette publique), que la société toute entière crêve de leur flicage permanent, de leur réglementation totalitaire et de leur racket mafieux, que le système de retraite et de santé va s'effondrer sous 5 ans, que les gens n'auront plus rien, que le seul fait que vous soyez tous d'accord contre moi prouve que de l'extrême gauche à l'extrême droite, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. - Finir sur un truc sympa, genre : "j'espère que la rue vous foutra son pied au cul le plus tôt possible, bande de parasites, comme elle vient de le faire en Tunisie". Ne dire que ça. Répéter trois fois chaque point. Oui, il y a des trucs inexacts, oui c'est ordurier, mais au point où on en est, on s'en fout.
Baltar Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Pour ce qui est des débats télévisés, le meilleur francophone que j'ai vu jusqu'à présent est Martin Masse, il connait l'argumentaire libertarien sur le bout des doigts et il le ressort du tac au tac. Chez les anglo Peter Schiff est pas mal, il reste décontracté et souriant, presque rigolard lorsque son contradicteur l'attaque frontalement, puis il reprend son sérieux pour répondre. Madelin et son air abattu envoient un mauvais signal au téléspectateur.
h16 Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Points à placer tout le temps et plusieurs fois par interview pour convaincre (ne pas répondre à la question posée, on s'en fout) :- L'Etat est partout. Il prend 50%+20% de votre salaire, il réglemente l'immobilier, l'énergie, il contrôle les transports, la monnaie, les banques, l'éducation, l'agriculture, la santé, les retraites, les syndicats, il tient les média par les burnes et c'est un désastre partout. Le seul secteur plus ou moins libéral, c'est la vente de vêtement. Et c'est un putain de succès. - Les étatistes sont au pouvoir depuis 90 ans en France, le seul libéral au gouvernement (Madelin) a tenu 1 mois en 95 avant de se faire virer par Chirac parce qu'il voulait faire des réformettes. La crise actuelle (chômage, délinquance, inégalités, injustices, société bloquée, éducation nationale pourrie, corruption, dette de l'Etat) est le bilan des étatistes. C'est votre crise, VOUS êtes au pouvoir depuis 90 ans, VOUS êtes responsables, bordel. La crise actuelle est la crise de l'étatisme. - Même la Jamaïque est plus libérale économiquement que la France. Prendre l'exemple de l'Australie ou du Danmark comme modèle à suivre. - Ne jamais se défendre, attaquer en disant "vous me dégoûtez", "vous vous foutez de la gueule de qui là ?". Attaquer le fait qu'ils sont tous au pouvoir depuis la WW1, qu'ils sont corrompus, que rien ne change jamais, que c'est toujours le même système, qu'ils sont incapables de gérer le pays (dette publique), que la société toute entière crêve de leur flicage permanent, de leur réglementation totalitaire et de leur racket mafieux, que le système de retraite et de santé va s'effondrer sous 5 ans, que les gens n'auront plus rien, que le seul fait que vous soyez tous d'accord contre moi prouve que de l'extrême gauche à l'extrême droite, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. - Finir sur un truc sympa, genre : "j'espère que la rue vous foutra son pied au cul le plus tôt possible, bande de parasites, comme elle vient de le faire en Tunisie". Ne dire que ça. Répéter trois fois chaque point. Oui, il y a des trucs inexacts, oui c'est ordurier, mais au point où on en est, on s'en fout. YEAAAAAAH ! +100
Chitah Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Et ne jamais oublier de terminer par un "bon, c'est pas tout ça, mais contrairement à vous j'ai un vrai travail, je me lève tôt demain, je ne suis pas payé comme vous pour venir parader sur les plateaux de télé". Et ne jamais oublier non plus de faire le plein d'attaques personnelles, vieux dossiers et compagnie, à ressortir en cas de besoin. Du genre : "alors Mme Royal, vos enfants à l'Ecole Alsacienne, établissement privé pour riches, ça se passe bien leurs études? Et au fait, vous avez trouvé un conservatoire pour que votre fils pratique la musique, vu que vous avez refusé son inscription dans celui du 18ème arrondissement de Paris? Trop d'insécurité, de metissage j'imagine hein?"
h16 Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 C'est clair qu'il faudrait, dans chaque débat, avoir un dossier sur chacun des interlocuteurs pour pouvoir l'étriller Mais un type qui balance ça à Royal, il a mon scrutin rien que pour la tête qu'elle tirera.
Mobius Posté 26 janvier 2011 Signaler Posté 26 janvier 2011 Voila le débat télé, à fortiori en france c'est Mortal Kombat: il faut du sang et des tripes, c'est pas Street Fighter 3.3 où il faut de technique et de la maitrise. il faut faire de la réduction Ad stalinum, marteler que dans national socialiste: il y a SOCIALISTE le maitre étalon, c'est ceci qu'il faut faire
Tremendo Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Points à placer tout le temps et plusieurs fois par interview pour convaincre (ne pas répondre à la question posée, on s'en fout) :- L'Etat est partout. Il prend 50%+20% de votre salaire, il réglemente l'immobilier, l'énergie, il contrôle les transports, la monnaie, les banques, l'éducation, l'agriculture, la santé, les retraites, les syndicats, il tient les média par les burnes et c'est un désastre partout. Le seul secteur plus ou moins libéral, c'est la vente de vêtement. Et c'est un putain de succès. - Les étatistes sont au pouvoir depuis 90 ans en France, le seul libéral au gouvernement (Madelin) a tenu 1 mois en 95 avant de se faire virer par Chirac parce qu'il voulait faire des réformettes. La crise actuelle (chômage, délinquance, inégalités, injustices, société bloquée, éducation nationale pourrie, corruption, dette de l'Etat) est le bilan des étatistes. C'est votre crise, VOUS êtes au pouvoir depuis 90 ans, VOUS êtes responsables, bordel. La crise actuelle est la crise de l'étatisme. - Même la Jamaïque est plus libérale économiquement que la France. Prendre l'exemple de l'Australie ou du Danmark comme modèle à suivre. - Ne jamais se défendre, attaquer en disant "vous me dégoûtez", "vous vous foutez de la gueule de qui là ?". Attaquer le fait qu'ils sont tous au pouvoir depuis la WW1, qu'ils sont corrompus, que rien ne change jamais, que c'est toujours le même système, qu'ils sont incapables de gérer le pays (dette publique), que la société toute entière crêve de leur flicage permanent, de leur réglementation totalitaire et de leur racket mafieux, que le système de retraite et de santé va s'effondrer sous 5 ans, que les gens n'auront plus rien, que le seul fait que vous soyez tous d'accord contre moi prouve que de l'extrême gauche à l'extrême droite, c'est bonnet blanc et blanc bonnet. - Finir sur un truc sympa, genre : "j'espère que la rue vous foutra son pied au cul le plus tôt possible, bande de parasites, comme elle vient de le faire en Tunisie". Ne dire que ça. Répéter trois fois chaque point. Oui, il y a des trucs inexacts, oui c'est ordurier, mais au point où on en est, on s'en fout. +1000 Au point où on en est, la première chose à faire est qu'ils acceptent de nous inviter sur leurs plateaux pour défendre la cause libérale. Or pour ça il faut être connu, et la seule chose à faire pour être connu c'est de se faire remarquer, et dans les médias on se fait remarquer en balançant des phrases fortes à contre-courant, qui marquent qui choquent. Zemmour, aux positions pas très bobo-friendly est maintenant invité sur tous les plateaux, certe les médias se servent de lui puisqu'il leur permet de faire de l'audience, mais c'est surtout lui qui se sert d'eux pour en même temps se foutre de leur gueule. Pas hésiter à être populiste, le côté pédagogique, calme et posé ça viendra plus tard.
neuneu2k Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Pas hésiter à être populiste, le côté pédagogique, calme et posé ça viendra plus tard. Il faut les deux a la fois, et nous pouvons a la fois souhaiter l’apparition d’un tribun libéral trash, et ne pas souhaiter y être trop publiquement associé
Tremendo Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Il faut les deux a la fois, et nous pouvons a la fois souhaiter l’apparition d’un tribun libéral trash, et ne pas souhaiter y être trop publiquement associé Qui va se dévouer pour jouer le rôle d'un Farage ou Hannan?
Invité Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Qui va se dévouer pour jouer le rôle d'un Farage ou Hannan? Des volontaires, il y en a ; des places disponibles pour troller, il n'y en a pas.
G7H+ Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Veillez à sortir de ses gonds (parler avec passion, pas crier et devenir tout rouge, le style Cohn-Bendit étant la limite entre les deux) quand on prend la parole mais à rester calme quand on ne l'a pas. Pour le spectateur, voir un type silencieux s'agiter sur sa chaise, devenir écarlate et s'arracher les cheveux, c'est carrément ridicule. Bref, tu ne parles pas, stay cool. Tu parles, tu te lâches.
neuneu2k Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Des volontaires, il y en a ; des places disponibles pour troller, il n'y en a pas. Je n'en suis pas convaincu, un bon gros troll libéral, ça ferait de l'audience.
Invité Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Je n'en suis pas convaincu, un bon gros troll libéral, ça ferait de l'audience. Malgré ma réputation de troll qui n'est plus à faire, je ne sais pas pour vous mais je n'ai jamais reçu de carton d'invitation.
free jazz Posté 27 janvier 2011 Signaler Posté 27 janvier 2011 Je n'en suis pas convaincu, un bon gros troll libéral, ça ferait de l'audience. S'il s'agit de faire du scandale, je me verrais bien dans ce rôle de troll populiste. Lucilio en mode Panzer serait pas mal dans ce genre de faux débat. Mais pour bien faire, il faudrait aussi le sens de la formule qui fait mouche et la prestance d'un Nigel Farage. Par exemple, à la place de Madelin je n'aurais pas manqué de rappeler au chef des miséreux que les "Conti" avaient arraché par la violence un joli butin de 50 000 euros d'indemnités, pris sur le dos de leurs camarades chômeurs. Je n'aurais pas non plus laissé passer l'apologie du plastiquage de l'outil de travail, ni la propagande pour une idéologie qui a fait plus de 100 millions de morts. Enfin j'aurais envoyé un scud sur le cuistre Arditi en lui signalant qu'il gagnait de l'argent en faisant de la pub pour les banques. Le problème c'est que Madelin a voulu être trop consensuel en territoire ennemi. Il n'avait pas complètement tort, dans la mesure où l'émission très manichéenne était conçue comme une sorte de tribunal prolétarien monté pour attiser la rancoeur du spectateur, censé applaudir les condamnations morales des autorités convoquées. Au final il est quand même apparu comme le plus modéré.
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