Chitah Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Je ne pense pas que la taule soit si cruelle que ça avec les criminels Lire rapport du Sénat, 2-a) : http://www.senat.fr/rap/l99-449/l99-4493.html La commission, qui n'éprouve pas, on l'imagine, une sympathie particulière pour cette catégorie pénale, a pu constater que l'administration pénitentiaire était fréquemment incapable d'assurer la sécurité physique des " pointeurs ", voire fermait les yeux sur les brimades dont ils sont l'objet (insultes, crachats, racket, passages à tabac, viols…).
LaFéeC Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Je ne pensais pas aux pointeurs en particulier.
jubal Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Attention sur ces affaires de tournantes. Une fille avec 5 cinq mecs dont un qui filme c'est pas forcément une tournante. Ca peut être aussi tout simplement neuneu2K assisté d'un notaire, d'un avocat et de deux huissiers de justices qui s'entoure de toutes les garanties pour s'assurer et attester du consentement de sa partenaire (avec laquelle il est par ailleurs mariée depuis plusieurs années). J'imagine qu'ils doivent morfler en taule, si la victime est "innocente", j'entends par là n'est pas une professionnelle du risque comme un flic ou un convoyeur de fonds (et encore). J'imagine qu'il doit y avoir une sorte de code de conduite dans les prisons, qui doit inclure les cas dont tu parles… Non, le traitement special est réservé aux pointeurs. Celui qui a arrosé d'essence son voisin pour ensuite y mettre le feu, pour le fun, n'a pas de problème particulier. Mais j’étais plutôt curieux de savoir ce que toi tu en pensais: ton absence de pitié pour les violeurs s’étend elle aux autres criminels, ou bien c'est un cas particulier ?
Chitah Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Mais j’étais plutôt curieux de savoir ce que toi tu en pensais: ton absence de pitié pour les violeurs s’étend elle aux autres criminels, ou bien c'est un cas particulier ? A priori pour les crimes de sang, touchant des innocents, oui, je n'ai pas de bienveillance ni de pitié particulière.
neuneu2k Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Et cette situation, je m'en réjouis. Qu'ils en chient bien ces bâtards. Moi aussi, et sans les précautions oratoires sauf pour ceux qui regrettent sincèrement et profondément leur acte.
jubal Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Et cette situation, je m'en réjouis. Qu'ils en chient bien ces bâtards. Evidemment, ce n'est pas du tout glorieux ce que je viens d'écrire, mais disons que je ne ressens pas de peine. C'est étrange. Moi non plus. Moi aussi, et sans les précautions oratoires sauf pour ceux qui regrettent sincèrement et profondément leur acte. Ben pas moi.
Lancelot Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Quand je vois les affaires de tournantes, on voit que très régulièrement, c'est la copine d'un des violeurs. Celui-ci décide d'en faire profiter ses copains. Copains qui pensent que comme la fille couche/embrasse, est une fille facile et donc c'est normal qu'elle leur fasse plaisir. Et après, l'expert-psy arrive et explique sereinement que tout ça c'est bien malheureux mais c'est pas leur faute parce qu'après tout ce sont des gens tout à fait normaux bien qu'un peu immatures, presque des victimes, manipulés par une fille qui s'exprime avec son cul.
WBell Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Le problème du fonctionnement de base d'une prison civile sur une prison militaire, c'est qu'il n'y a pas de sas de décompression. Un milou qui déconne, c'est isolé, et ça passe par plusieurs degrés de réacclimatation avant d'être mis en commun. Tu es d'abord isolé au mitard capitonné, puis cellule vierge, puis cellule literie, et ainsi de suite. Et chaque passage à l'étape au dessus demande 1) de tirer le temps nécessaire (incompressible) avant de pouvoir passer à l'étape suivante 2) de montrer des gestes concrets de bonne volonté pour obtenir plus que l'ultra strict minimum. Avant la remise en commun, évaluation psycho pour estimer si c'est possible, et combien de temps pour la réhabilitation. Et à ce moment là, le gars bosse (les corvées militaire régulières : balayer, lit au carré, nettoyer les chambrées et les courrées) et ainsi de suite… En prison civile, si tu n'es pas un pointeur mais un petit malfrat de droit commun, tu es jeté comme Nemo au milieu des requins. Donc tu as intérêt très vite à devenir un requin pour survivre. Et tout se monnaye (même le PQ). La meilleure école pour transformer un petit con en gangster, c'est la prison civile. Et la "déontologie" des criminels, comme pour les mafieux, n'a que deux règles : mort aux pointeurs, et pas touche à un gars qui a un "parrain". Pour tout le reste, c'est négociable…
Invité Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Et la "déontologie" des criminels, comme pour les mafieux, n'a que deux règles : mort aux pointeurs Quand la déontologie des criminels me paraît meilleure que celle de la justice, mon visage reprend mon smiley n°5 cynisme et ironie de situation. C'est un grand service qu'ils rendent à la société ainsi qu'à l'univers de nous débarasser de ces déchets de la fabrique de l'espace-temps. On devrait leur découper le zob avec du papier calque dans le sens de la longueur avant de les amputer puis de les balancer à la mer. ça éviterait de laisser le boulot aux détenus normaux.
Marlenus Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Ce qui est intéressant c'est qu'il est approuvé le meurtre de violeurs, mais on est même pas d'accord sur ce qu'est un violeur. Un type qui force sa femme un soir où il est un peu bourré. 2 balles dans la tête? J'aime cette justice.
José Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 J'aime cette justice. Pas étonnant. Pour un mec qui fait la vaisselle.
yiggles Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Ce qui est intéressant c'est qu'il est approuvé le meurtre de violeurs, mais on est même pas d'accord sur ce qu'est un violeur. Un type qui force sa femme un soir où il est un peu bourré. 2 balles dans la tête? J'aime cette justice. on vit aussi dans une société qui est devenue hystérique à propos de tout ce qui tourne autour des agressions sexuelles, c'est presque comme si les victimes d'agression sexuelles étaient sommées de se considérer comme anéanties et d'être marquées à vie, alors que ce n'est pas forcément le cas. Je pense que beaucoup de victimes ne portent pas plainte non pas à cause de la pression de la société machiste () mais parce que qu'elles n'ont pas envie d'étre vues par leur entourage comme "la femme qui a été violée" avec tout ce que ça implique. Catherine Millet : Vous voulez dire qu'on exagère le traumatisme que provoque une agression sexuelle ?Oui, complètement. J'en avais parlé il y a longtemps avec Christine Angot, qui est devenue célèbre avec un roman évoquant la relation incestueuse imposée par son père, « L'Inceste ». Elle trouve atroce l'entourage des filles violées et notamment, victimes d'un inceste, et qui les entretiennent dans ce traumatisme par des procès intentés des années après. Au contraire, on devrait leur dire : « La chose a eu lieu, elle ne t'a pas marqué de façon indélébile, tu peux vivre ta vie dans un autre habit que celui de la jeune fille victime d'un viol. » Je risque de choquer, mais je ne comprends pas les femmes qui se disent traumatisées, sévèrement traumatisées par un viol. Une agression, c'est toujours traumatisant, bien sûr si le viol s'est fait avec violence, si vous risquez de perdre votre intégrité physique. Mais s'il n'y a pas eu ce genre d'agression, de menaces avec une arme, de coups, c'est un traumatisme qu'on peut surpasser comme n'importe quelle violence ordinaire. Avez-vous été vous-même victime d'un viol ? Non, et j'espère que cela ne m'interdit pas d'avoir une opinion sur la question ! Je pense que s'il m'était arrivé de me voir imposer un acte sexuel - et après tout, ça m'est peut-être arrivé, et j'ai oublié -, j'aurais laissé faire en attendant que ça se passe, et je m'en serais tirée en me disant que c'était moins grave que de perdre un œil ou une jambe. Je ne me serais pas sentie atteinte. Ma personne ne se confond pas avec mon corps. On se dit que si on ne porte pas plainte, le type va s'en prendre à quelqu'un d'autre. D'accord, mais tout dépend de la gravité de l'acte. Toujours Libé, ma lecture favorite du matin : un représentant de la mosquée fréquentée par la femme agressée par DSK dit qu'elle est « tachée à jamais ». Mais non, elle n'est pas tachée ! Elle n'a pas été victime d'un accident qui la fera boiter toute sa vie…
Fenster Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Elle n'a pas été victime d'un accident qui la fera boiter toute sa vie… OH….. Quoi?? quoi?? j'ai l'esprit mal placé??
Chitah Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 on vit aussi dans une société qui est devenue hystérique à propos de tout ce qui tourne autour des agressions sexuelles C'est absolument vrai, mais pour ce qui me concerne cela ne date pas d'hier, je n'ai jamais, comme je l'ai dit autre part, réussi à comprendre ne serait-ce qu'une part infime de ce qui peut se passer. D'autant plus que souvent, la victime est connue de son agresseur, ce qui rend la chose pour moi encore plus incompréhensible.
LaFéeC Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Despentes, dans King Kong théorie, disait exactement la même chose. Après il y a des formes plus ou moins ignoble.
Nick de Cusa Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Dans le héros Okonkwo est obligé de tuer un jeune qui a violé (et tué, si je me rappelle bien) une fille de son village. Le problème c'est qu'il doit l'héberger pendant des années. Je ne sais plus très bien pourquoi, si on attend une compensation du village du coupable ou quoi. Il devient comme un membre de la famille. Mais bon, à la fin, dura lex sed lex, couic. Le contexte est un village Ibo* d'avant les blancs (le thème du livre c'est l'arrivée desdits blancs sous forme de missionnaires, le village leur donne la terre où l'on enterre les jumeaux, que l'on ne garde pas car ils sont maudits, une terre pourrie damnée donc. Mais je dévie). *: je ne vous cache pas qu'il arrive à Okonkwo de battre ses femmes. Mais pas souvent.
Normous Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Pas étonnant. Pour un mec qui fait la vaisselle. Normal, la vaisselle, c'est un truc d'hommes
José Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Normal, la vaisselle, c'est un truc d'hommes Et merde, un autre dhimmi domestique…
neuneu2k Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Vous n'avez pas de femme de ménage ou au moins un lave vaisselle ? Le libéral a cigare n'est plus ce qu'il était !
LaFéeC Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Je trouve que le lave vaisselle contribue à la paix des ménages.
john_ross Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Je trouve que le lave vaisselle contribue à la paix des ménages. Ce qui contribue à la paix des ménages ce sont des chambres séparées, et que chacun s'occupe de ce qu'il a à faire.
Esperluette Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Je trouve que le lave vaisselle contribue à la paix des ménages. Moi je trouve que c'est le casque de bonne qualité, quand on n'entend plus les bruissements extérieurs.
Marlenus Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 A ceux qui sont d'accord avec Millet, je leur propose un échange. Ils me foutent un grosse claque, qu'ils n'aient pas peur. Et moi je les offre à des copains homos qui se chargerons de leur cul dans une petite tournante des famille. Suis sur que je me remettrais plus vite de la claque
José Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Suis sur que je me remettrais plus vite de la claque Tu vois bien que les "femmes battues", c'est much ado about nothing.
Marlenus Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 Tu vois bien que les "femmes battues", c'est much ado about nothing. A la lecture de ce fil, il faudra quand même que l'on m'explique ce que l'on reproche aux talibans dans leur attitude envers les femmes.
h16 Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 A ceux qui sont d'accord avec Millet, je leur propose un échange. Ils me foutent un grosse claque, qu'ils n'aient pas peur. Et moi je les offre à des copains homos qui se chargerons de leur cul dans une petite tournante des famille. Suis sur que je me remettrais plus vite de la claque J'ai une autre proposition. Je te file des baffes et c'est tout.
José Posté 7 septembre 2011 Signaler Posté 7 septembre 2011 A la lecture de ce fil, il faudra quand même que l'on m'explique ce que l'on reproche aux talibans dans leur attitude envers les femmes. Ils les laisse pas boire.
François Posté 8 septembre 2011 Signaler Posté 8 septembre 2011 on vit aussi dans une société qui est devenue hystérique à propos de tout ce qui tourne autour des agressions sexuelles, c'est presque comme si les victimes d'agression sexuelles étaient sommées de se considérer comme anéanties et d'être marquées à vie, alors que ce n'est pas forcément le cas. Je pense que beaucoup de victimes ne portent pas plainte non pas à cause de la pression de la société machiste () mais parce que qu'elles n'ont pas envie d'étre vues par leur entourage comme "la femme qui a été violée" avec tout ce que ça implique. Catherine Millet : Je n'avais pas à l'époque (années 50 en ce qui me concernait) pensé que l'archivage de cette information, évidemment sous forme papier, valait la peine mais je vais essayer d'en citer de mémoire le fond. Pendant la WWII, les anglais avaient énormément développé les "corps" (c'est le terme officiel ) des auxiliaires féminines dans les trois armes. Ils avaient édité un petit bouquin pour expliquer à ces nouvelles recrues, les particularités de la vie militaire en temps de guerre pour leur permettre de s'intégrer facilement. Un petit chapitre était consacré au problème posé par les agressions sexuelles qui étaient estimées devoir être plus fréquentes dans ces conditions particulières. Il y était dit que l'agresseur étant en général plus fort physiquement, il ne fallait pas lui résister sur ce plan. L'agressée devait donc parler, argumenter (exemples des meilleurs arguments fournis dans le document) et tenter de convaincre l'agresseur de l'erreur qu'il était en train de commettre. Si, en dépit de cette discussion, il ne pouvait être stoppé dans ses élans, le dernier conseil était savoureux, en recommandant de fermer les yeux et d'essayer d'en tirer quelque plaisir Je crois également que St Augustin s'élevait contre le suicide de certaine "vierge et martyre" qui s'était jetée du haut du toit de la maison pour échapper à la soldatesque qui en voulait à sa vertu, car, outre le fait que tant que "l'irréparable" ne s'est pas produit, un miracle reste toujours possible, la mort restait un irréparable plus grave que la perte involontaire de la virginité.
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