Nick de Cusa Posté 30 mai 2014 Auteur Signaler Posté 30 mai 2014 UE : les fédéralistes créent les nationalistes qu'ils disent craindre. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100273542/euro-federalists-have-created-precisely-the-angry-nationalism-they-kept-warning-against/
Mallory Posté 30 mai 2014 Signaler Posté 30 mai 2014 Existe-t-il un accord entre Contrepoints et le Ludwig Von Mises Institute qui nous permettrait de traduire leurs billets quotidiens (https://mises.org/daily/) ? Après une rapide recherche sur Contrepoints, il ne me semble pas que cela se fasse, ou du moins pas de façon systématique. Si nous y sommes autorisés, je serais ravi de pouvoir contribuer à ces traductions.
Rübezahl Posté 30 mai 2014 Signaler Posté 30 mai 2014 Existe-t-il un accord entre Contrepoints et le Ludwig Von Mises Institute qui nous permettrait de traduire leurs billets quotidiens (https://mises.org/daily/) ? Après une rapide recherche sur Contrepoints, il ne me semble pas que cela se fasse, ou du moins pas de façon systématique. Si nous y sommes autorisés, je serais ravi de pouvoir contribuer à ces traductions. Le site https://mises.org/daily/ est sous licence CC by (logo en bas à gauche), donc seule condition de reprise = mention de l'auteur etc
Nick de Cusa Posté 31 mai 2014 Auteur Signaler Posté 31 mai 2014 Climat, le mythe des 97% de consensus scientifique. http://wattsupwiththat.com/2014/05/30/the-myth-of-the-97-climate-change-consensus/
Rübezahl Posté 31 mai 2014 Signaler Posté 31 mai 2014 The First Floating City “Seastead” with Substantial Autonomy by 2020? http://panampost.com/tony-escobar/2014/05/06/the-first-floating-city-seastead-with-substantial-autonomy-by-2020/ …
Ultimex Posté 31 mai 2014 Signaler Posté 31 mai 2014 Je me rends compte que j'ai une traduction en retard de plusieurs mois... Toutes mes excuses donc pour ce contretemps... Voici le texte d'origine de Jeffrey Tucker : http://www.fee.org/the_freeman/detail/police-work-has-become-a-racket#ixzz2roTGsPxp Les éléments en rouge sont ceux pour lesquels j'avais de doutes. Le travail de la police est devenu un racket JEFFREY A. TUCKER, le 29 janvier 2014 (Traduction Raphaël C.) Quelque part dans mon sac se trouve une enveloppe contenant une amende. Elle m’a été remise par un agent de police local après avoir été arrêté sur une autoroute inter-États au Texas. Je roulais en effet à 130 km/h en moyenne au lieu des 120 autorisés. Ce vaillant fonctionnaire devait bien entendu m’arrêter avant que je ne mette en danger la vie de d’autres personnes, incluant ceux roulant à 140, 145 km/h, me doublant de part et d’autres du véhicule. J’ai donc été pris parce… Eh bien probablement parce que les autres roulaient trop vite pour être arrêtés. Donc le type m’arrête et m’informe de ma très mauvaise conduite. Il m’explique que je n’étais pas autorisé à faire ce que je faisais et qu’il devait donc me verbaliser. Il m’assure cependant que ce procès-verbal ne veut pas forcément dire que je suis coupable. Il s’agit en effet d’un Etat de droit et non d’un Etat arbitraire dirigé par des gens équipés de gilets pare-balles et lourdement armés, ce qui me donne le droit constitutionnel à un procès équitable. (This is a government of laws, not of arbitrary dictates by heavily armed people in bulletproof vests, and so therefore I have a constitutional right to a fair trial.) C’est en tout cas ce qui nous est constamment répété. Je commence donc à le presser sur ce point, ce que je n’aurais peut-être pas dû faire au cas où il m’arrête à nouveau. Seulement je n’arrivais pas à me retenir. « Imaginons un instant que je pense que vous ayez tort. Je veux dire, vous avez probablement raison mais imaginons juste que pour moi vous avez inventé tout ça. Je peux exposer ça devant un juge ? » « Oui monsieur, vous pouvez. Voyez la date de l’audition. » « Et où se situe le tribunal ? » « Juste ici, dans ce comté. » Je lui explique bien entendu que je me rendais à l’aéroport et que je vis à 1500 kms d’ici. Je lui demande alors s’il m’est possible d’utiliser Skype ou Google Hangout pour assister à mon audition. « Je suis désolé monsieur, vous devez y assister en personne. » Je continue alors sur ma lancée : « Je dois donc conduire jusqu’à Atlanta, prendre un avion pour Dallas, louer une voiture et rouler 150 kms plus au sud à une certaine date pour pouvoir défendre mes droits ? Vous réalisez que faire tout ceci me coûterait probablement 2 jours de travail et 1000$ ? » Il m’a répondu : « Hé bien, la façon dont vous vous rendez au tribunal est votre problème. » Je lui demande alors : « A combien s’élève l’amende ? » Il m’explique que le montant est imprimé sur le procès-verbal. D’après ce que je lis, tout cela va me coûter 135 $. Je lui demande donc si, se trouvant à ma place, il préférerait payer 135 ou 1000 $, question à laquelle il ne répondit pas. J’insiste donc encore un peu : disons que je me rende au tribunal, finisse devant monsieur le Juge et me déclare innocent. Que se passe-t-il ensuite ? « A ce point, le juge planifiera un procès. » Alors-là, attendez une seconde. Donc je reviens ici et dépense 1000 $ pour ça et là le juge programme un procès, ce qui fait que je doive répéter tout le processus une nouvelle fois, ce qui monte les dépenses totales à 2000 $ ? « Encore une fois, la façon dont vous voyagez et vous vous rendez ici vous concerne. » « Tout ça pour payer l’amende au final parce qu’après tout, vous êtes le policier et moi un simple imbécile contestant votre parole. » A ce niveau, l’agent, un peu agacé, me souhaite une bonne journée et me quitte. Au final, c’était moi l’idiot tenant l’amende et je ne pus m’empêcher de rire. Après tout, regardez à quoi mes droits se réduisent. Je peux dépenser 2000 $ et probablement 4 jours de ma vie plus 135 $ ou juste payer 135 $. Mmmh, le choix est dur ! Me soucier de mes droits peut être sacrément coûteux ! Réfléchissons un peu à ce scenario. Que vient-il de m’arriver ? Est-ce que j’ai des ennuis pour avoir mis en danger les autres, ce qui voudrait dire que mon procès-verbal a permis d’améliorer l’organisation sociale en nous poussant tous à avoir un comportement plus sûr ? D’une manière ou d’une autre, je ne pense pas. Je vais vous expliquer ce qui vient de se passer : j’ai été taxé, une autre façon de dire que je viens d’être volé. Réunir de l’argent pour l’État : cela semble être devenu la fonction principale de la police aujourd’hui. En fait, ça a même été un moyen suggéré par la police elle-même pour compenser les coupes budgétaires. Comme le magazine Police Chief Magazine le suggérait après la crise financière de 2008, il y a un moyen « d’aider la survie d’une ville et de maintenir ou d’étendre les services de police par l’intermédiaire de nouveaux revenus comme approche proactive pour affronter la crise fiscal d’aujourd’hui et l’avenir incertain de demain. » Pour avoir plus de détails sur ce système, j’ai interviewé Justin Hanners qui a quitté la police pour protester contre ces méthodes. Bien entendu, ils ne le présentent pas comme ça au public qu’ils comptent dévaliser : on nous raconte que c’est pour notre sécurité. Lysander Spooner disait que le voleur de grand chemin ne prétendait pas me voler pour mon propre bien au moins. La police devrait au moins faire preuve de la même intégrité. Maintenant poussons l’analyse un peu plus loin : que se passe-t-il si je ne paye pas ? Je vais recevoir une note m’avertissant qu’il vaudrait mieux que je crache au bassinet, et vite, sinon je vais perdre mon permis de conduire. Imaginons que je perde mon permis et que je continue de conduire malgré tout. Je me ferai attraper à nouveau et devrai repayer une amende. Et si je refuse une nouvelle fois de payer et continue de conduire ? Au bout d’un moment, je me ferai mettre en prison. Et que se passera-t-il si je m’enfuie au moment de mon arrestation ? Je pourrais me faire taser ou tirer dessus avec de vraies balles. Je pourrais même me faire tuer. Cela semble un peu extrême non ? La peine de mort pour avoir roulé quelques kilomètres par heure au dessus de la vitesse limite. Mais quand vous y réfléchissez, toutes les lois sont mises en vigueur de cette façon, jusqu’à ce point final (all the way to the ultimate end point). Même la loi la plus inoffensive en apparence est appliquée par une agression non seulement de la propriété privée mais même de la vie elle-même. C’est pourquoi lois, législations et régulations sont si dangereuses. Sous le prétexte d’apporter paix et ordre, elles amènent en fait le risque d’une violence maintenue (to bear against) contre nous. Désolé monsieur l’agent, je ne me sens pas aidé.
jlouis Posté 1 juin 2014 Signaler Posté 1 juin 2014 Un article intéressant à traduire à propos des éléctions législatives en Inde : Seven Thoughts on Modi’s Mandate. Je fais celui ci aujourd'hui.
José Posté 2 juin 2014 Signaler Posté 2 juin 2014 URGENT ! Une bonne âme pourrait traduire ceci pour demain ? Evidence shows significant income mobility in the US – 73% of Americans were in the ‘top 20%’ for at least a year
NicolasB Posté 2 juin 2014 Signaler Posté 2 juin 2014 URGENT ! Une bonne âme pourrait traduire ceci pour demain ? Evidence shows significant income mobility in the US – 73% of Americans were in the ‘top 20%’ for at least a year Je le prends... J'essaye de le rendre dans la soirée, sinon demain avant midi.
Nick de Cusa Posté 2 juin 2014 Auteur Signaler Posté 2 juin 2014 Les insultes raciales nous rabaissent. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100274175/racial-insults-are-unacceptable-not-because-of-political-correctness-but-because-of-basic-rudimentary-good-manners/?fb
NicolasB Posté 3 juin 2014 Signaler Posté 3 juin 2014 Je le prends... J'essaye de le rendre dans la soirée, sinon demain avant midi. Avant midi du coup... Les preuves montrent une mobilité importante des revenus aux Etats-Unis – 73% des Américains ont été pendant au moins un an dans le top 20% des revenus les plus élevés. Mark J. Perry | April 23, 2014, 4:20 pm Dans un article du ‘Sundays’ NY Times’ “De la misère à la richesse à la misère’’, Le Professeur Mark Rank de l’Université de Washington souligne le grand nombre d’études sur la mobilité des revenus aux États-Unis. Les preuves empiriques montrant que les Américains montent et descendent dans l’échelle des revenus durant leur vies ‘jettent un sérieux doute sur la notion d’une structure de classe rigide aux Etats-Unis basée sur les revenus.’ Par exemple, Rank et son co-auteur Thomas Hirschl de l’Université Cornell ont suivi une cohorte d’adultes Américains âgés entre 25 et 60 ans sur une période de 44 ans pour voir quel pourcentage d’entre eux a atteint un certain niveau de revenus durant leurs vies. Leurs résultats « surprenants » sont disponibles dans le graphique ci-dessous : Selon le Professeur Rank : « Il s’avère que 12% de la population va se trouver dans le 1% des revenus les plus élevés pendant au moins un an. De plus, 39% des américains vont passer un an dans le 5% des revenus les plus élevés, 56% vont se trouver dans le 10%, et un colossal 73% va passer un an dans le 20% des revenus les plus élevés. Cependant, si beaucoup d’Américains vont atteindre ce niveau de richesse pendant leur vies durant un an, un bien plus petit pourcentage le fera sur une période plus étendue. Bien que 12% de la population va vivre un an pendant laquelle ils seront dans le 1% des revenus les plus élevés, seulement 0.6% le fera 10 années consécutives. Une des raisons à une telle fluidité dans le haut des revenus, est que, sur des périodes suffisamment longues, la plupart des ménages américains passent à travers de nombreuses expériences économiques, à la fois positives et négatives. Les individus interrogés parlaient de rencontres avec des périodes particulièrement prospères quand ils ont reçus des primes, ou une épouse qui rentre sur le marché du travail, ou un changement d’emploi. Ce genre d’évènements peuvent faire exploser les revenus d’un ménage; au-dessus des niveaux moyens. Il est évident que l’image de la statistique des 1 et 99 pourcent est très largement incorrecte. La majorité des américains expérimenteront au moins une année d’abondance à un certain moment de leurs carrières professionnelles (C’est également vrai à la fin de la répartition des revenus, où 54% des américains vont vivre au seuil de pauvreté, ou presque, au moins une fois entre les âges de 25 et 60 ans) Enfin, cette information suggère que les Etats Unis sont effectivement une terre d’opportunité, que le rêve américain est toujours possible - mais que c’est aussi un pays avec une pauvreté généralisée. Et plutôt que d’être un lieu de revenus fixes, basés sur des revenus d’allocations sociales, les Etats-Unis sont l’endroit où une majorité de la population va vivre soit la pauvreté, soit la richesse, ou les deux, durant leurs vies. Plutôt que de parler à propos des 1% et des 99% comme s’ils étaient gravés dans le marbre, il serait beaucoup plus intelligent de parler du fait que les Américains sont plus à même d’être exposés à la fois à une grande richesse et à une grande pauvreté pendant leurs vies, et à façonner nos politiques ainsi. De ce fait, nous aurions beaucoup plus en commun les uns les autres que ce que nous voulons reconnaître. » Merci à Mark Rank pour ramener une attention bien nécessaire au fait qu’il s’agit d’un mouvement dynamique de haut en bas à travers les déciles des revenus tout au long de la vie des Américains, et contrairement à ce qui est communément admis, le 1, le 5 ou le 10% de catégories avec les revenus les plus élevés n’est pas un groupe fixe et statique, mais fluide. Ce sont des catégories abstraites à la composition en changement perpétuel de différents américains. Il s’agit d’un point important que Thomas Sowell soulève depuis des années, en voici un exemple avec son éditorial de 2000 appelé “Sophismes économiques vivaces". « Les alarmistes ne parlent pas de varies personnes en chair et en os. Ils parlent de catégories abstraites comme le haut -ou le bas- des 10% ou 20% des revenus, ou n’importe quel autre pourcentage. Mais ces catégories abstraites ne contiennent pas les mêmes personnes au cours du temps. Derrière les statistiques mises en avant sur les inégalités et les statistiques sur le changement continu dans les revenus personnels se trouve le simple fait que les gens qui débutent leurs carrières sont souvent moins bien payés qu’à un âge plus avancé, après qu’ils aient acquis de l’expérience. Qui serait surpris de savoir que quelqu’un de 60 ans a plus de revenus que quelqu’un de 30? De plus, ce fait était aussi vrai il y a 30 ans, les gens qui ont aujourd’hui 60 en avait juste 30 à l’époque. Mais il ne s’agit pas de catégories différentes de personnes. Ce sont les mêmes personnes à des niveaux différents de leurs vies. Dans certains endroits et à certains moments, il y a eu des catégories entières de personnes qui ont vécu en permanence dans la pauvreté ou dans la richesse. Mais, dans les Etats Unis aujourd’hui, le pourcentage d’Américains correspondant à cette description n’atteint même pas 1% de la population. » C’est une chose que d’être concerné par le sort d’êtres humains, c’en est une autre que de créer des alertes sur des relations statistiques entre des catégories abstraites.
jlouis Posté 3 juin 2014 Signaler Posté 3 juin 2014 Les insultes raciales nous rabaissent. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100274175/racial-insults-are-unacceptable-not-because-of-political-correctness-but-because-of-basic-rudimentary-good-manners/?fb Je prends, et Lucilio j'ai fini et envoyé l'article que tu voulais traduire sur les élections en Inde.
Nick de Cusa Posté 4 juin 2014 Auteur Signaler Posté 4 juin 2014 Qui serait dispo là ? Lagarde présidente de la Commssion ? http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=84988
Nick de Cusa Posté 6 juin 2014 Auteur Signaler Posté 6 juin 2014 Et si personne n'utilisait l'État ? http://tucker.liberty.me/2014/06/05/what-if-they-made-a-state-and-no-one-used-it/
Lexington Posté 6 juin 2014 Signaler Posté 6 juin 2014 Je me rends compte que j'ai une traduction en retard de plusieurs mois... Toutes mes excuses donc pour ce contretemps... Voici le texte d'origine de Jeffrey Tucker : http://www.fee.org/the_freeman/detail/police-work-has-become-a-racket#ixzz2roTGsPxp Les éléments en rouge sont ceux pour lesquels j'avais de doutes. Merci il paraitra demain
Jesrad Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Et si personne n'utilisait l'État ? http://tucker.liberty.me/2014/06/05/what-if-they-made-a-state-and-no-one-used-it/ L'agorisme expliqué aux nouveaux-venus. Je prends.
jlouis Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Normalement j’envoie la traduction par mail mais cette fois ci je préférerais que vous vérifiez collectivement la traduction avant de la diffuser : (notamment le passage en rouge dont je trouve la traduction niaise mais je n'ai pas réussi à trouver mieux) Qu’est ce que c’est un « nègre », papa ? Par Daniel Hannan / Politique / Dernière modification le : 1 Juin 2014 Il n’a pas dépassé les bornes, mais il s’est montré particulièrement vulgaire. « Qu’est ce que c’est un « nègre », Papa ? » « C’est un terme choquant, vulgaire ma chérie. Je ne veux en aucun cas que tu l’utilises. » « Mais qu’est ce qu’il veut dire ? » « Certaines personnes emploient ce mot pour désigner de façon blessante les gens noirs. Ils le font pour se démarquer, mais le plus souvent ils font que passer pour des idiots. » « Mais j’ai déjà entendu des gens noirs utilisés ce mot. » A ce point de la discussion, je tenterais d’offrir une superficielle explication sur le contexte. Je pourrais essayer de faire valoir que Papa a le droit de dire des choses sur toi, ma chérie, que Papa ne laisserait personne d’autre proférer. Je pourrais m’hasarder à préciser pourquoi les gémissements de Jesse Jackson « dit aux nègres comment vivre » envers Obama ne sont pas interpréter de la même façon que si c’était Jesse Helms qui avait fait la même remarque. Mais je ne pense pas que cela est à voir avec le relativisme culturel, mais plutôt avec la courtoisie et un humanisme élémentaire. Donc je poursuivis : « As-tu déjà entendu parler un de tes amis noirs utilisés ce mot ? » « Non » « Ou n’importe quel enfant noir de ton choix, ou leurs parents ? » « Non, seulement des acteurs dans des films. » « Correcte : des gens vulgaires et idiots dans des films. Ils peuvent d’ailleurs être blancs ou noirs. Qu’importe leur couleur, utiliser ce terme les discréditent. » « Qu’est ce que ça signifie « discréditer » ? » « C’est lorsque, par leurs propos, des gens se dévalorisent. Il y a certaines expressions que la décence interdit. » Ce qui s’applique notamment à vous, J. Jackson, pensais je intérieurement. L’emploi de la politesse est il si difficile ? Plus difficile que je ne le concevais, il semble. Les mois derniers ont vu des gens protestés en formant des nœuds sur les circonstances qui interdisent l’emploi de ce terme. Si Jeremy Clarkson ne peut mâcher ses mots, un Dj pourrait faire jouer une musique contenant ce mot ? Serait ce différent si la musique, au lieu d’être interprété par un blanc, l’aurait été par Ice-T ? Que faire si un chanteur blanc utilise un mot dans une chanson écrite par un compositeur noir, comme l’a fait Jennifer Lopez ? Et quoi penser lorsqu’un interprète n’utilise pas ce mot sur scène, mais aurait enregistré le prononçant en privé : les membres de One Direction, par exemple ? Est-ce que leur production se ternit aussitôt ? On peut aussi citer l’exemple du lamentable Justin Bieber -- dont le report de la stupide blague, je pense, aurait indirectement poussé ma fille à se poser des questions ? Bref, venons en aux faits : nous pouvons tous jouer à blâmer l’autre parti en se référant à des événements passés, mais je maintiens la règle élémentaire dont j’ai informé ma fille qu’il y a certaines expressions que la décence interdit. En accord avec l’édition de 1928 du guide Fowler pour un usage correct de la langue anglaise – pourtant traité comme autoritaire par mes collèges rédacteurs pour le Telegraph dans les années 90 – ce mot « trahit chez son émetteur, si ce n’est une insolence délibérée, au moins une arrogante vulgarité. » En effet. Et l’antidote contre l’insolence n’est pas la législation, mais la politesse. Il ne s’agit pas ne dépasser les bornes, pour l’amour de Dieu. Cela concerne la liberté d’expression ou le politiquement correct et les relations raciales. Cela n’a rien à voir avec la politique mais avec un minimum de savoir vivre. Est-ce un concept si difficile à intégrer ? Source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100274175/racial-insults-are-unacceptable-not-because-of-political-correctness-but-because-of-basic-rudimentary-good-manners/?fb
jlouis Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Qui serait dispo là ? Lagarde présidente de la Commssion ? http://eureferendum.com/blogview.aspx?blogno=84988 Va pour.
h16 Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Elle a décliné cette semaine, je ne suis pas sûr que traduire ça ait encore du sens actuellement...
Jesrad Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Le texte de Jeffrey Tucker sur la voie agoriste: Et si plus personne n'avait besoin de l'Etat ? J'ai demandé à un ami résidant en Chine comment fonctionne leur système postal. Sa réponse a été éclairante. Il existe un système public de courrier, la Poste de Chine. C'est une immense bureaucratie officielle qui transporte le courrier de façon très traditionnelle. Elle est née dans les années 1870. Mais aujourd'hui, pratiquement plus personne ne l'utilise pour quoi que ce soit. Elle est bien présente. Ses camions circulent. Ses agences postales se trouvent ici et là, et ses bureaucrates musardent à gauche et à droite. Mais quasiment tout le monde, des particuliers aux entreprises, utilise à la place des services postaux privés. Il y en a des douzaines, voire des centaines, tous spécialisés dans une chose ou l'autre. Il s'en crée de nouveaux toutes les semaines. Pourquoi les gens les utilisent ? Ces services privés proposent le suivi de vos lettres et colis. Ils sont rapides. Ils relèvent votre courrier n'importe où et presque instantanément. Ils sont si compétitifs que leurs prix baissent continuellement. C'est un marché en plein boom, qui ridiculise totalement le service du gouvernement, par contraste. Ces entrepreneurs, qui ont innové en dépit des monopoles et des réglementations, ont accru les opportunités, la prospérité et la liberté de leurs clients. Les gens ne sont plus prisonniers des choix que leur accorde leur gouvernement. Ils peuvent quitter le système pour se trouver de nouvelles façons plus appropriées de vivre. C'est là l'essentiel de ce que signifie être libre. Pourtant le gouvernement chinois persiste de son côté, de moins en moins pertinent. Combien de temps vont-ils maintenir cette pure apparence ? Probablement un bon moment, voire plus. Mais ses services seront de plus en plus obsolètes, inadéquats, inadaptables, inefficients et très largement oubliés des citoyens chinois, et donc en permanence menacés de disparition. Aux USA, un phénomène similaire est en cours. Le Service Postal ne cesse de réduire son activité. Il ferme des agences. Il réduit son offre. De temps en temps il délègue à des services privés, d'autres fois il les écrase de son monopole légal - tous les moyens lui sont bons pour prolonger son existence un jour de plus. Les secteurs privé et public continuent de coexister. Mais lequel a la faveur de l'Histoire ? Les services qui améliorent les conditions de vie demeurent, et les autres s'épuisent, s'étiolent et meurent, même quand ils sont financés par l'état. Le gouvernement peut maintenir longtemps en activité un service inutile, mais pas indéfiniment. Le progrès technique est une force irrépressible. Le gouvernement peut ralentir ses effets mais pas l'arrêter complètement. Le secteur privé devient de plus en plus remarquable tandis que les services de l'état - partout dans le monde - ne cessent de se dégrader. Cette tendance se répand partout. Elle affecte les transports de masse, là où les initiatives privées dévorent petit à petit l'état et ses monopoles. Elle affecte les télécoms, où en l'espace de quelques décennies nous sommes passés de boîtiers accrochés au mur et loués à l'état, à ces fabuleux dépôts de savoir accessibles n'importe quand, dans votre poche. Elle affecte aussi l'éducation (dans ce domaine, l'instruction publique est presque toujours un pis-aller), les retraites (reste-t-il quelqu'un de moins de 50 ans pour croire encore qu'il touchera une retraite publique décente ?), les assurances santé (où monopole public rime avec scandale public et déficit public), et la sécurité (où l'état lui-même fait appel à des services privés). Dans tous les aspects de la vie, cette tendance se fait de plus en plus évidente et intense, grâce à la révolution numérique qui repousse les frontières de ce que les entrepreneurs peuvent accomplir, bien au-delà de ce que l'état parvient à faire. Ces innovations nouvelles ont pris une place essentielle dans nos vies. Ainsi, grâce au marché des applis, nous avons accès à des univers entiers de musique, nous pouvons tracer nos rythmes de sommeil, apprendre à jouer d'un instrument de musique, trouver notre chemin dans n'importe quelle ville, depuis un smartphone. Grâce aux réseaux sociaux nous pouvons aisément vendre des trucs, mettre en location une pièce, appeler un chauffeur, suivre des cours avec les meilleurs enseignants - ou à l'inverse acheter des trucs, louer une chambre, se faire payer pour un trajet, ou enseigner. Les outils pour faire tout ça sont accessibles à tout le monde, et permettent de contourner les gouvernements. Il existe un chemin vers la liberté, plus efficace que toute l'action politique possible. Partout dans le monde, les gens souffrent du poids d'une administration centralisée, de ses réglementations, ses taxes et impôts, ses barrières aux échanges et à l'entraide, ses monopoles sur l'instruction, son système bancaire, et tant d'autres aspects. Les gens réclament plus d'espace pour vivre, créer et servir. Mais comment aller d'ici à là ? L'innovation est la voie productive qui est en train de faire toute la différence. Prenons un peu de recul et posons-nous une question fondamentale sur l'état. Pourquoi l'état fournit-il le moindre service ? Pourquoi l'élite politique et les agents de la bureaucratie ne se contentent-ils pas juste de prendre notre argent pour vivre à nos frais toute leur vie ? Pourquoi prennent-ils la peine de paraître faire quoi que ce soit pour nous, comme maintenir la paix, protéger l'environnement, punir les criminels et nous freiner dans nos élans auto-destructeurs ? L'état s'économiserait à ne rien faire de tout ça. Au lieu de prendre le risque de prétendre faire des choses pour nous, pour la gloire, il pourrait simplement fonctionner comme un pur parasite de la société civile. Mais il y a un problème avec ça: les états ont besoin du soutien du peuple, même implicitement. Aucun gouvernement ne peut régner uniquement par la force. Le contrôle dépend absolument de la conquête des esprits et des cœurs. Seul l'engagement culturel profond envers la raison du plus nombreux garantit la stabilité de l'état et prévient l'insurrection et la révolution. C'est la raison fondamentale pour laquelle le gouvernement étend sans cesse la liste des choses par lesquelles il se gonfle de grandeur. Mais voyez aussi ce qu'il se passe lorsque la grandeur s'essouffle, quand les mesures de sécurité, les systèmes bancaires et monétaires, les systèmes éducatifs, de réglementation, de retraite, de protection de l'environnement et les bureaucraties du travail sous-performent très visiblement par rapport à leurs alternatives privées. Naturellement et logiquement, les gens se mettent alors à s'éloigner de ce qui ne fonctionne pas, au bénéfice de ce qui marche, purement par la poursuite de leurs intérêts. Ils peuvent bien bâtir un état. Mais ils ne peuvent pas forcer les gens à l'utiliser, surtout s'il existe des alternatives préférables. Il y a aujourd'hui des milliers voire des millions de façons de quitter le Léviathan. Ces solutions sont partout, des voitures avec chauffeur d'Uber au Bitcoin en passant par l'école libre, les services médicaux privés et les pharmacies en ligne ou encore les parcs naturels privés. Citez n'importe quel service prétendument essentiel que l'état a fourni au XXème siècle et vous pourrez en trouver un moins cher, plus efficace, plus innovant et plus disponible parmi les alternatives du secteur privé. Il n'y a rien que les états font, que le marché libre ne peut pas mieux faire. C'est ce que démontre chaque jour davantage la trajectoire technologique actuelle. Cela engendre l'instabilité politique. Un changement de paradigme. L'obsolescence du secteur public. La futilité croissante du pouvoir. De moins en moins de pertinence, et donc de moins en moins de loyauté, pour la structure coercive de l'autorité, remplacée par la dépendance culturelle, économique et sociale envers les systèmes que la société civile se crée pour ses propres besoins. La tolérance envers les taxes, la sujétion, la surveillance de masse, la réglementation et la guerre a entamé son déclin. A long terme tout cela mourra faute de soutien populaire. Voici l'histoire de la prévalence de la liberté humaine contre la tyrannie, qui pourrait bien s'inscrire dans notre court-terme. C'est la voie pacifique vers la réforme. Une voie incertaine, certes, mais on voit dans le monde d'aujourd'hui que c'est cette voie qui répond le mieux aux besoins humains et aussi celle qui menace le plus sérieusement nos élites politiques. La classe dirigeante ne se laissera pas rejeter sans combattre, mais de plus en plus, les peuples qu'ils affrontent sont ceux qui découvrent déjà qu'il y a bien mieux que d'essayer de vivre aux dépens des autres.
Largo Winch Posté 7 juin 2014 Signaler Posté 7 juin 2014 Va pour. Ne pas traduire, ce n'est plus d'actu.
Lexington Posté 10 juin 2014 Signaler Posté 10 juin 2014 Sujet léger, du lectorat je pense http://www.cato.org/blog/did-fda-just-ban-european-cheese
Arturus Posté 10 juin 2014 Signaler Posté 10 juin 2014 Obama: We Have to Do Something About Student Debt and This Is SomethingRobby Soave|Jun. 10, 2014
Cthulhu Posté 10 juin 2014 Signaler Posté 10 juin 2014 Sujet léger, du lectorat je pense http://www.cato.org/blog/did-fda-just-ban-european-cheese C'est court, j'essaye de le faire dans la soirée.
Cthulhu Posté 11 juin 2014 Signaler Posté 11 juin 2014 La FDA vient-elle de bannir le fromage européen ? Jusqu’ici, la principale préoccupation des fromagers européens était d’établir des « indicateurs géographiques » empêchant les entreprises américaines d’utiliser des noms comme gorgonzola, feta ou parmesan. Mais en quoi le nom du produit est-il important si personne n’a le droit d’en manger ? Une récente décision de la Foods and Drug Administration (FDA) de bannir les fromages vieillis sur planche à bois pourrait potentiellement bloquer la majeure partie des importations depuis l’Europe. Cela semble faire partie d’une croisade étrange contre le fromage savoureux. L’an dernier, la FDA avait ciblé le fromage de mimolette, inspirant des commentaires informatifs et une vidéo de mes collègues du Cato Institute. La raison invoquée était que la croûte de la mimolette pouvait contenir des traces d’acariens, une bestiole inoffensive essentielle à la création de certaines saveurs. La FDA est désormais passée à plein régime et a banni tous les fromages vieillis sur planche à bois. Selon l’agence : La structure poreuse du bois lui permet d’absorber et de retenir des bactéries, qui colonisent non seulement la surface, mais aussi l’intérieur du bois. Les étagères et planches utilisées pour le vieillissement sont en contact direct avec les produits finis, pouvant ainsi être la source potentielle de micro-organismes pathogènes dans les produits finis. Est-ce que placer de la nourriture sur du bois la rend trop dangereuse pour être mangée par des humains ? Si c’est un problème pour les fromagers artisanaux des Etats-Unis, cela pourrait avoir de sérieuses répercussions sur les imports de fromage depuis l’Europe. Selon le blog Cheese Underground, la majorité des fromages importés aux Etats-Unis sont vieillis sur bois. Les entreprises américaines se plaignent souvent que les régulateurs européens sont trop prudents lorsqu’il est question de nouvelles méthodes de production de nourriture avec des modifications génétiques ou des hormones de croissance. La complainte principale est que les régulations européennes sont basées sur une peur irrationnelle de la nouveauté et non sur des raisons scientifiques. Des pratiques courantes aux Etats-Unis sont interdites en Europe, empêchant les producteurs américains de vendre leurs produits outre-Atlantique. La FDA est apparemment plus intéressée à éradiquer les méthodes plus traditionnelles. Est-ce que la « science » peut justifier la criminalisation de techniques de production clairement sûres qui sont utilisées pour améliorer la qualité d’un produit ? Les différences de réglementation sont un problème critique dans les négociations actuelles sur un accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Alors que les négociateurs américains poussent les européens à adopter une approche plus scientifique, les négociateurs de l’Union Européenne devraient peut-être réclamer un peu plus de bon sens.
Nick de Cusa Posté 11 juin 2014 Auteur Signaler Posté 11 juin 2014 Pourquoi Juncker ne sera pas président de la Commission Européenne. http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100275511/heres-my-prediction-helle-thorning-schmidt-as-commission-president-jean-claude-juncker-as-council-president-andrew-mitchell-as-uk-commissioner/
Fadior Posté 12 juin 2014 Signaler Posté 12 juin 2014 Je sais pas trop où mettre ça.. Introducing The Latest Tactic For Governments To Raise Cash Il fallait y penser.
Rübezahl Posté 12 juin 2014 Signaler Posté 12 juin 2014 Le texte de Jeffrey Tucker sur la voie agoriste: Super texte et super traduction. Merci Jesrad. (Et si je peux, je le repiquerais aussi pour uplib quand il aura quitté la une de Contrepoints.)
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