fm06 Posté 10 avril 2020 Signaler Posté 10 avril 2020 18 hours ago, Nick de Cusa said: Que nous apprend le COVID-19 sur le syndrome metabolique ? https://crm.zoho.com/crm/org62166098/tab/Leads/1730102000002699111 Lien vérolé?
Nick de Cusa Posté 10 avril 2020 Auteur Signaler Posté 10 avril 2020 4 hours ago, fm06 said: Lien vérolé? ah m*rde p*tain desole, my bad: https://www.mostly-fat.com/mostly-fat/2020/04/what-can-covid-19-teach-us-about-metabolic-syndrome/ Interesse ?
RaHaN Posté 10 avril 2020 Signaler Posté 10 avril 2020 à l’instant, Nick de Cusa a dit : Interesse ? Tu as eu son accord ?
fm06 Posté 10 avril 2020 Signaler Posté 10 avril 2020 On 3/26/2020 at 10:41 AM, Nick de Cusa said: (Cato) Coronavirus, lignes directrices pour les decideurs politiques https://www.cato.org/publications/commentary/covid-19-response-critical-guidelines-policymakers Voilà. Spoiler COVID-19 : Recommandations essentielles pour dirigeants Les dirigeants doivent aborder cette pandémie résolument, avec calme et humilité. Un article du Cato Institute La pandémie COVID-19 est pour les Etats -Unis et le monde un défi inédit depuis des générations. Les progrès en santé publique et en médecine ont donné à beaucoup d’entre nous dans le monde développé le sentiment d’être invulnérables. Ce que nous ne sommes pas, bien entendu. Au Cato Institute nous avons des amis et de la famille qui ont été testés positifs au SARS-Cov2. Nous avons des proches qui font partie des plus vulnérables. Nous sommes de tout cœur avec les patients et leurs familles tout autour du globe, qui souffrent dans la peine et le deuil à cause de cette maladie. Nous apprécions le dévouement exemplaire de nos professionnels de santé. Les dirigeants doivent aborder cette pandémie résolument, avec calme et humilité. Du calme, parce que ce virus n’est pas la seule contagion qui nous guette. La panique est elle-même contagieuse et elle est mauvaise conseillère. L’humilité, parce que même lorsque les dirigeants n’agissent pas sous l’emprise de la panique, bien souvent leurs plans les mieux préparés déraillent. A ce propos, les dirigeants doivent d’abord supprimer les lois qui empêchent les professionnels de santé de réagir à la pandémie COVID-19. L’humilité avise les dirigeants qu’ils ne doivent pas supposer que, quelle que soit la situation, ils sont les mieux à même d’évaluer les avantages et les inconvénients des fermetures et des confinements que les citoyens privés, ni que les dirigeants fédéraux peuvent le faire mieux que les états ou les collectivités locales. Afin d’assurer que les efforts de contrôle sont proportionnés et produisent le minimum de dégâts au peuple américain, les dirigeants doivent les fonder sur des informations épidémiologiques solides et s’engager à les abroger dès que des objectifs prédéfinis sont atteints. Gardant à l’esprit le besoin d’urgence, de calme et d’humilité, nous proposons les principes ci-dessous pour aider les dirigeants à relever ce défi d’une manière qui sauve des vies et qui préserve la dignité humaine. Au Cato Institute, nous faisons face à ce défi avec à la fois de l’inquiétude et une solide conviction dans les capacités créatives des êtres humains. Nous recommandons vivement aux dirigeants des Etats-Unis et du autour du monde de ne pas laisser la peur et l’arrogance les conduire à prescrire des remèdes pires que le mal. Santé Les dirigeants ont progressé dans la suppression des obstacles réglementaires et bureaucratiques qui gênent les fournisseurs de soins et les tests viraux et qui ont ralenti la réaction initiale à la crise. Ces efforts doivent se poursuivre, tout en reconnaissant que les contributions variées d’un grand nombre de personnes faisant partie du vaste complexe médico-scientifique de ce pays sont vitales pour combattre la crise. Soutien aux personnes L’administration devrait diriger toute l’aide aux personnes vers ceux qui sont les plus touchés et les plus vulnérables au délabrement économique. Les dirigeants devraient s’appuyer sur des mécanismes existants, tels que l’assurance-chômage, et non pas de nouveaux programmes. Soutien aux entreprises Toute aide de l’administration aux entreprises devrait se faire sous forme de prêts d’urgence pour reconstituer la trésorerie, pas sous forme de prises de participations ou de nationalisations. L’aide devrait être largement disponible, et non pas biaisée en faveur de certaines industries disposant de puissants lobbies. Soutien à la consommation Les dépenses fédérales pour stimuler la demande auront peu d’effet face aux fermetures massives et à l’effondrement de la production. L’administration devrait plutôt se concentrer sur la suppression des obstacles douaniers et réglementaires et permettre des réactions agiles du secteur privé. Etat de droit Nonobstant le besoin d’une réaction urgente, nous devons sanctuariser l’état de droit. Bien que les officiels fédéraux et étatiques puissent réclamer des pouvoirs spéciaux en situation d’urgence, ce n’est pas un blanc-seing pour étendre leur autorité. La Constitution ne doit pas être suspendue, même pendant une situation d’urgence. Les mesures exceptionnelles doivent prendre fin lorsque la crise se termine, et des dispositions d’abrogation automatique doivent faire partie de toute législation d’urgence. Fermetures Des directives généralisées d’interruption d’activités aggravent les coûts économiques et les dommages subis par les travailleurs les plus vulnérables. Séparer les activités essentielles et non-essentielles est problématique, car les activités sont interdépendantes et beaucoup d’entreprises rendent des services irremplaçables et méconnus des autorités centrales. L’administration devrait permettre aux entreprises qui peuvent fonctionner en sécurité de le faire. Les actions de ces dernières semaines montrent que les entreprises américaines adoptent de nouveaux protocoles de sécurité et relèvent les défis nouveaux. Libertés publiques Nous ne devons pas permettre qu’une crise de santé publique serve d’excuse à la suspension des libertés publiques protégées par la Constitution. Par exemple, l’administration ne doit pas détenir des Américains indéfiniment sans procès, ni utiliser la technologie pour de la surveillance et du suivi illégaux. Fédéralisme Selon notre système constitutionnel, les états sont en première ligne pour réagir aux désastres. Bien que l’administration fédérale dispose de capacités exceptionnelles disponibles en situation d’urgence, l’initiative décentralisée est la clé de la résilience exceptionnelle de l’Amérique. Préparation L’administration fédérale a persisté dans des politiques budgétaires intenables pendant des années, ce qui a miné l’épargne des individus. En conséquence, notre capacité à faire face à de véritables crises comme la pandémie actuelle est affaiblie. Lorsque le pays sera de nouveau sur pied, nous devrons nous occuper de notre dette publique croissante et de nos dépenses toujours plus élevées.
Tipiak Posté 10 avril 2020 Signaler Posté 10 avril 2020 Coquille : il y a 31 minutes, fm06 a dit : Nous recommandons vivement aux dirigeants des Etats-Unis et du autour du monde de ne pas laisser la peur et l’arrogance les conduire à prescrire des remèdes pires que le mal.
RaHaN Posté 11 avril 2020 Signaler Posté 11 avril 2020 Le 10/04/2020 à 13:54, Nick de Cusa a dit : ah m*rde p*tain desole, my bad: https://www.mostly-fat.com/mostly-fat/2020/04/what-can-covid-19-teach-us-about-metabolic-syndrome/ Interesse ? Bon ben, j'ai plus qu'à
Séverine B Posté 12 avril 2020 Signaler Posté 12 avril 2020 Le 10/04/2020 à 13:54, Nick de Cusa a dit : ah m*rde p*tain desole, my bad: https://www.mostly-fat.com/mostly-fat/2020/04/what-can-covid-19-teach-us-about-metabolic-syndrome/ Interesse ? Le 10/04/2020 à 13:55, RaHaN a dit : Tu as eu son accord ? Bien penser à demander l'accord des auteurs/sites avant de lancer la proposition de traduction.
RaHaN Posté 12 avril 2020 Signaler Posté 12 avril 2020 il y a 7 minutes, Séverine B a dit : Bien penser à demander l'accord des auteurs/sites avant de lancer la proposition de traduction. C'était (mal) sous-entendu dans mon dernier post, L. Amber apprécie la demande. 1
Séverine B Posté 12 avril 2020 Signaler Posté 12 avril 2020 Quand ce sont des sites et/ou des auteurs avec lesquels nous n'avons pas négocié de partenariat, merci de bien indiquer au moment où vous prenez la trad (ou au moment où vous la postez) que la demande a été acceptée (quitte à nous transférer le mail à la rédaction). Je sais c'est un peu pénible, mais c'est une question de droits que nous devons respecter... 1
fm06 Posté 12 avril 2020 Signaler Posté 12 avril 2020 Où peut on trouver la liste des sites avec lesquels CP a un accord?Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk
Séverine B Posté 13 avril 2020 Signaler Posté 13 avril 2020 Il y a 21 heures, fm06 a dit : Où peut on trouver la liste des sites avec lesquels CP a un accord? Envoyé de mon iPhone en utilisant Tapatalk Quelque part sur ce fil ... Peut-être qu'une âme charitable nous fera remonter le post ou le doc... Sinon, j'essaie de poster ça ici dans la matinée...
RaHaN Posté 13 avril 2020 Signaler Posté 13 avril 2020 Il y a 21 heures, fm06 a dit : Où peut on trouver la liste des sites avec lesquels CP a un accord? En haut de chaque page de ce fil, tu as ce lien qui te renvoit à une page sur laquelle tu trouveras un doc comprenant des traductions déjà effectués, ainsi qu'un onglet avec les différents accords. Reste à voir si ceux-ci sont actualisés.
Nick de Cusa Posté 13 avril 2020 Auteur Signaler Posté 13 avril 2020 Covid-19 : la sante americaine est bien trop reglementee (FEE) https://fee.org/articles/americas-hyper-regulated-health-care-industry-has-been-exposed-by-covid-19/?utm_source=zapier
fm06 Posté 13 avril 2020 Signaler Posté 13 avril 2020 1 hour ago, Nick de Cusa said: Covid-19 : la sante americaine est bien trop reglementee (FEE) https://fee.org/articles/americas-hyper-regulated-health-care-industry-has-been-exposed-by-covid-19/?utm_source=zapier Voilà. Spoiler Le système de santé américain hyper-réglementé mis en évidence par le COVID-19 Libérez le système de santé et le marché y pourvoira – si on le laisse faire. Par Josh Withrow Il n’y a pas besoin de chercher très loin pour trouver des douzaines d’exemples d’entreprises privées qui se démènent pour venir en aide à nos professionnels de santé surchargés en leur apportant les équipements de protection et les outils dont ils ont désespérément besoin pour sauver des vies. Des entreprises du textile qui produisent à plein régime des masques et des vêtements de protection pour médecins. Des constructeurs qui reconfigurent leurs chaînes d’assemblage pour produire des respirateurs. Des distilleries qui fabriquent du gel hydroalcoolique. De nombreuses entreprises se démènent aussi d’autres façons, en imaginant comment rendre service à leur entourage et protéger leurs travailleurs du mieux qu’elles peuvent, ou en réorganisant leur production afin de réapprovisionner certains rayons de magasin complètement dégarnis par des acheteurs paniqués. Un mépris généralisé pour les grandes entreprises Certaines personnes, pourtant, ne semblent pas capables de dépasser leur mépris généralisé pour les grandes entreprises, dont elles considèrent qu’elles ne font rien d’autre qu’exploiter le peuple pour faire du profit. Prenez les réactions lorsque le Président Trump a invité un certain nombre des principaux PDG de grands groupes à se réunir à la Maison blanche pour parler de la manière dont leurs entreprises travaillent à soutenir la lutte contre la pandémie. Ce tweet d’un journaliste de Vox est assez représentatif d’une réaction très répandue chez les commentateurs plutôt à gauche dans les médias sociaux : Trump qui parade avec les dirigeants de toutes ces entreprises privées au lieu de parler des efforts de l’administration, c’est un reflet du peu d’efforts que son gouvernement fait pour réagir au coronavirus. - Aaron Rupar (@atrupar), 30 mars 2020 J’imagine que les cyniques peuvent douter des motivations de ces entreprises, sont-elles véritablement altruistes ou juste en train d’utiliser cette occasion pour mettre leur marque en avant. Mais en fait leurs motivations n’ont pas d’importance. Aucun de ces efforts du secteur privé pour combattre la pandémie ne devrait surprendre ceux qui comprennent ce que sont les marchés libres et comment ils fonctionnent – là où il y a de la demande, des entrepreneurs trouveront un moyen de la satisfaire, si on les laisse faire. Peu importe que ces entreprises soient motivées par la charité ou simplement par la possibilité d’augmenter leur part de marché si le résultat final c’est que les gens obtiennent ce dont ils ont désespérément besoin aussi vite que possible. La merveille des marchés libres C’est la merveille des gens libres qu’on laisse entre en relation et faire des affaires librement – le capitalisme aide à faire se rencontrer des gens qui possèdent ce que d’autres veulent ou dont ils ont besoin, sans jugement. Comme l’a affirmé sans détour Walter Williams, « le capitalisme a permis à chacun de devenir riche en servant son prochain ». Ce n’est pas comme si toutes ces entreprises gagnaient gros en contribuant à alléger la crise ; la plupart n’en font rien. La valeur est subjective, après tout, et la plupart des PDG placent la vie de leur prochain au-dessus de l’argent. Bien entendu, des marxistes comme le maire de New-York Bill DeBlasio voient ça, et toute crise, comme une occasion à ne pas manquer de contrôler et de piloter l’économie par eux-mêmes, à la manière soviétique. DeBlasio et d’autres ont appelé Trump à utiliser les pouvoirs étendus de l’administration pour nationaliser des entreprises et leur production dans les faits en invoquant la loi sur la production de défense (Defense Production Act – DPA). Bien que le Président ait plutôt refusé de l’utiliser jusqu’à présent, sa nomination récente de Peter Navarro, un faucon en matière de commerce, incroyablement rétrograde sur le plan économique, pour mener la mise en application de la DPA est inquiétante, de même que son utilisation de la DPA pour tenter d’empêcher 3M d’expédier des respirateurs outre-mer. La gesticulation de Trump avec la DPA et ses menaces de réquisition d’une usine inoccupée de GM pour produire plus de respirateurs font de belles annonces mais une mauvaise politique, en particulier alors que, comme mentionné précédemment, des entreprises comme Ford sont déjà engagées pour répondre précisément à ce besoin. Combien voulez-vous parier que les quelques entreprises qui produisent déjà des respirateurs volontairement ont des chances de faire mieux que celles qui se font enrôler ? A l’avenir, il faudra prêter attention à ce que notre système de santé ait tout ce qui lui a manqué pour combattre cette maladie, et probablement bien d’autres choses. Il y aura très probablement des pressions pour mettre en place plus d’infrastructures de soin avec des fonds fédéraux. Dans l’esprit de beaucoup, l’administration devra investir pour compenser là où le « marché » a échoué. Cette conception repose sur l’idée préconçue qu’il y avait un marché libre et qu’il a échoué. Le moindre regard sur la réglementation et les lois qui corsettent la santé met en évidence un réseau complexe de restrictions empilées sur la pratique de la médecine, que le Dr Robert Graboyes a pertinemment surnommé « la forteresse de la santé », désignée comme telle car les murs légaux érigés tout autour empêchent toute sorte de nouveaux venus d’y pénétrer sans une autorisation expresse. Oter les chaînes du système de santé Pourquoi manque-t-il des lits dans tant d’hôpitaux ? Pourquoi n’ont-ils pas assez de respirateurs, de scanners tomographiques et autres équipements essentiels ? Pourquoi y a-t-il une pénurie de professionnels de santé et pourquoi les médecins prennent-ils leur retraite à un rythme tel qu’on ne peut les remplacer ? Un sacré bout de réponse se trouve dans la forteresse érigée à tous les niveaux : fédéral, étatique et local. Les lois sur le « certificat de besoin » permettent aux fournisseurs d’interdire à leurs concurrents d’acheter des infrastructures de santé dans leur région. Les lois sur le « périmètre d’exercice » coincent des assistants médicaux et des infirmiers hautement expérimentés dans des rôles étroitement définis qui obligent les patients à attendre de rares médecins. Les avantages fiscaux des mutuelles de santé financées par les employeurs et les restrictions au marché de l’assurance individuelle lient les services de santé aux emplois et cachent les incitations financières alors que les gens dépendent de systèmes de tiers-payants. Les pressions réglementaires anti-concurrentielles sur le système de santé sont profondes. Tout est réglementé, depuis les professionnels de santé jusqu’à la construction de nouveaux locaux ; les prix sont manipulés et fixés par des subventions, des statuts et des tiers payeurs. La meilleure chose que l’administration puisse faire pour améliorer le système de santé est de lui ôter ses chaînes. Libérez-le, et le marché y pourvoira – si on le laisse faire.
Séverine B Posté 16 avril 2020 Signaler Posté 16 avril 2020 Le 13/04/2020 à 17:11, fm06 a dit : Voilà. Masquer le contenu Le système de santé américain hyper-réglementé mis en évidence par le COVID-19 Libérez le système de santé et le marché y pourvoira – si on le laisse faire. Par Josh Withrow Merci !
Nick de Cusa Posté 18 avril 2020 Auteur Signaler Posté 18 avril 2020 Econlib on peut? aplatir la courbe et la cible qui recule sans cesse https://www.econlib.org/flattening-the-curve-and-moving-the-goalposts/
Nick de Cusa Posté 18 avril 2020 Auteur Signaler Posté 18 avril 2020 Le coronavirus revele que la pollution du diesel n'est pas si grave https://notrickszone.com/2020/04/14/corona-exposes-inconvenient-truth-pollution-from-diesel-cars-grossly-over-hyped-by-german-activists/
Nick de Cusa Posté 19 avril 2020 Auteur Signaler Posté 19 avril 2020 pour en finir enfin avec le PIB https://mises.org/wire/finally-kicking-gdp-habit#.Xps10y-NX_w.twitter
Séverine B Posté 19 avril 2020 Signaler Posté 19 avril 2020 https://thelibertarianrepublic.com/what-should-a-post-pandemic-america-look-like/
Séverine B Posté 19 avril 2020 Signaler Posté 19 avril 2020 https://fee.org/articles/mass-surveillance-is-spreading-along-with-covid-19/
Nick de Cusa Posté 19 avril 2020 Auteur Signaler Posté 19 avril 2020 Jeffrey Tucker. Quand Jesus a ete mis en quarantaine https://www.aier.org/article/that-time-jesus-was-quarantined/
fm06 Posté 19 avril 2020 Signaler Posté 19 avril 2020 6 hours ago, Séverine B said: https://fee.org/articles/mass-surveillance-is-spreading-along-with-covid-19/ Voilà. Spoiler La surveillance de masse se répand en même temps que le COVID-19 La surveillance administrative et la collecte de données sont des sujets controversés depuis longtemps aux Etats-Unis et la pandémie COVID-19 actuelle nous montre pourquoi. Par Mitchell Nemeth Les conséquences sociétales qui découlent de la récente pandémie à coronavirus ont été partiellement atténuées par les capacités technologiques croissantes de notre société. Les environnements de télétravail, la logistique assistée par la technologie et la gestion de la chaîne d’approvisionnement, les boutiques en ligne et la livraison d’épicerie directement au consommateur sont des traits de notre société. Grâce aux progrès technologiques des deux dernières décennies, une grande partie de la population active est en mesure de continuer à travailler alors même que de nombreux locaux d’entreprises sont physiquement fermés. Nous devons une grande part de ce succès aux technologies de l’information et, en particulier, à nos capacités à collecter, stocker et partager des données. La puissance de calcul croissante, la collecte sophistiquée et le partage de données, ainsi que des algorithmes puissants participent au soutien de notre économie, autant que possible. Cette combinaison de facteurs, avec l’assentiment du consommateur, a produit par bien des aspects un dispositif de surveillance potentiel. Contrairement à la version science-fiction de la surveillance étatique, ces outils de surveillance sont largement alimentés avec l’assentiment et la compréhension du consommateur. La connaissance que le consommateur ou l’utilisateur a des effets secondaires potentiels est peut-être limitée, mais tous les services ont un coût. Ce coût prend la forme de compromis par lesquels les consommateurs comprennent qu’un service en ligne gratuit comme Facebook peut fournir une plateforme de média social en échange du droit d’utiliser les données transmises au bénéfice de Facebook. Paré pour fliquer Pendant cette pandémie, une bonne part de notre vie a été mise sens dessus dessous. La majorité de la population américaine est en mode « restez chez vous » ou confinée par décret. Les restrictions varient selon les Etats, les municipalités ou les comtés. Ces décrets ont obligé la plupart des Américains à adapter leur mode de vie au moyen de la technologie et de l’accès Internet sans fil à haut débit. Ce que la plupart des Américains ne comprennent pas encore c’est la collecte sophistiquée et le partage de données qui s’effectuent très discrètement. Certains peuvent s’en rendre compte lorsqu’ils cherchent un produit sur un appareil électronique et voient apparaître des publicités pour le même produit sur un appareil totalement distinct. En coulisse, des entreprises ne se contentent pas de vendre des produits ou services ; elles échangent des éléments d’information pour affiner le ciblage de clients précis. Shoshana Zuboff, professeur à Harvard Business School, a forgé l’expression « capitalisme de surveillance » pour décrire ce phénomène. Le capitalisme de surveillance est « la capture unilatérale de pratiques de personnes privées comme matière première gratuite à transformer en données comportementales. Ces données sont ensuite conditionnées sous forme de prévisions et vendues sur les marchés à terme du comportement. » Pourquoi ce dispositif de surveillance est-il important pendant cette pandémie ? De manière générale les Américains se méfient des incursions dans leur vie privée, que ce soit par l’administration ou par des entreprises. En ces temps de crise, les individus ont plus tendance à « fermer les yeux » sur les entorses aux libertés publiques. Malheureusement, l’Amérique a institué des mesures désastreuses lors des périodes de crises des dernières décennies. Nous devrions nous assurer que de telles mesures dévastatrices ne soient pas mises en œuvre durant cette pandémie. Le 10 avril, Apple et Google ont annoncé un effort commun pour « permettre l’usage de la technologie Bluetooth pour aider les administrations et les autorités de santé à réduire la propagation du virus, avec la sécurité et le respect de la vie privée des utilisateurs au cœur du dispositif. » Le nouveau coronavirus est transmis lors de contacts rapprochés. Comme l’a fait remarquer le communiqué de presse de Google, « les organismes de santé publique ont compris que le suivi de contacts est un outil de valeur pour aider à contenir la propagation » ; le suivi de contacts n’est pas un concept nouveau en lui-même. Certains pays dans le monde ont mis en œuvre de telles mesures. Par exemple, le gouvernement israélien a récemment fait voter une loi qui permet à leur agence de sécurité de faire du suivi de contacts. Le suivi de contacts consiste à identifier les personnes qui ont été en contact avec une personne infectée, ainsi qu’à collecter d’autres informations sur la nature du contact. C’est une version de la quarantaine beaucoup plus précise que le confinement. Cet effort conjoint entre Apple et Google permet aux individus d’adhérer en téléchargeant une application officielle. Contrairement à d’autres pays, les Etats-Unis se reposent sur des efforts dirigés par le secteur privé pour mener le suivi de contact. Est-ce légal ? La surveillance administrative et la collecte de données sont des sujets controversés depuis longtemps aux Etats-Unis, quoique sous des formes diverses. Le quatrième amendement de la Constitution des Etats-Unis garantit le droit « d'être garantis dans leur personne, leur domicile, leurs papiers et effets, contre les perquisitions et saisies non motivées. » Dans l’arrêt Carpenter contre Etats-Unis, la Cour suprême a statué que « la collecte par l’administration d’enregistrements de localisation d’antennes-relais constituait une perquisition au sens du quatrième amendement » et que l’administration devait donc disposer d’un mandat pour effectuer ces recherches. L’arrêt Carpenter ne traite pas la question qui sous-tend la « doctrine du tiers » qui recouvre « les attentes en matière de confidentialité concernant les informations volontairement confiées à un tiers » par une personne privée. Il reste que la manière dont l’administration distingue les informations de localisation d’antennes-relais collectées par les smartphones d’autres informations similaires n’est pas claire. Avec le déluge de décrets locaux ou étatiques qui interdisent certaines activités, dans bien des cas sous peine d’arrestation, il est prudent de demander si de tels comportements peuvent amener une situation où l’administration aura besoin de surveillance. L’arrêt Carpenter a répondu à une question et en même temps en a posé bien plus. Sur le site Protocol, Charles Levinson évoque un produit nommé Localiser X qui « permet aux enquêteurs de tracer une clôture numérique autour d’une adresse ou d’une zone, de positionner les équipements mobiles qui sont passés dans cette zone et de voir où ces équipements sont allés, en remontant sur plusieurs mois ». Selon l’article, les conditions d’utilisation de Localiser X interdisent de se servir de cet outil en justice comme élément de preuve. CNN a récemment publié un article qui met en évidence l’utilisation d’un autre outil de suivi de localisation. Nous avons tous entendu parler de cette histoire à propos de vacanciers du printemps en Floride qui ont « ignoré les avertissements demandant de pratiquer la distanciation sociale » et sont tombés malades du nouveau coronavirus. X-mode, la société derrière l’outil, fournit des services de suivi de localisation et ensuite fournit les données qu’elle collecte aux annonceurs après les avoir anonymisés. En quoi est-ce un problème ? Cet outil moins connu génère énormément d’intérêt de la part de l’administration pour « utiliser les données de localisation des téléphones mobiles des américains pour essayer de suivre et éventuellement de juguler l’expansion du coronavirus ». Un usage policier possible Supposons une collecte massive et le partage d’éléments d’information, même des éléments dont nous ignorons l’existence. La plupart des inquiétudes concernant la surveillance par l’administration disparaitraient si l’administration venait à adopter une attitude moins intrusive dans la vie de chacun d’entre nous. Malheureusement, cette pandémie a produit plus de demande d’actions de l’administration, par exemple plus de réglementation, des listes d’adresses de cas de virus confirmés tenus par les services de police, des couvre-feux, des fermetures forcées d’activités « non-essentielles » et du financement public pour tout le monde. Par exemple, le Juge Stuart Kyle Duncan a écrit à la majorité des Cours d’appel du 5ème circuit « L’arrêt Jacobson dit que tous les droits constitutionnels peuvent être raisonnablement restreints pour lutter en situation d’urgence de santé publique ». Sachant la quantité formidable d’outils technologiques que l’administration a en sa possession, il est impératif que le secteur privé prenne l’initiative afin que l’administration ne soit pas tentée de le faire. Google et Apple ont commencé à traiter la question du suivi de contacts ici aux Etats-Unis. Si leur initiative n’aboutit pas, l’administration pourrait être tentée d’obliger les entreprises et les fournisseurs d’information à transmettre des données aux agences de surveillance. Comme le Juge Anthony Kennedy l’a écrit dans Carpenter, « il est vrai que l’âge de la cybernétique a largement le pouvoir d’étendre et de restreindre les libertés individuelles dans une mesure incomparable avec les époques précédentes. » Alors même que nos capacités technologiques se sont développées pour produire des possibilités et des moyens jamais vus au monde, nous devons rester vigilants. Nous devons nous assurer que nos outils et ressources sont utilisés au bénéfice des personnes et non à celui de hauts fonctionnaires avides de pouvoir ou d’entreprises qui plient devant l’Etat.
fm06 Posté 20 avril 2020 Signaler Posté 20 avril 2020 On 4/19/2020 at 3:22 PM, Nick de Cusa said: Jeffrey Tucker. Quand Jesus a ete mis en quarantaine https://www.aier.org/article/that-time-jesus-was-quarantined/ Amen. Spoiler Quand Jésus était en quarantaine Jeffrey A. Tucker La plupart d’entre nous n’ont pas réalisé, jusqu’à il y a peu, quelle remarquable flétrissure affecte les personnes (ou des peuples entiers) qu’on dit malades. Même ceux qui ont eu le coronavirus et qui sont guéris (comme c’est le cas à 99%) sont à présent considérés comme suspects et traités comme on imagine les lépreux autrefois. Les préjugés sont incroyables et les politiques qui en ont résulté sont extrêmes. Cela a commencé avec l’interdiction des vols en provenance de Chine, puis d’Europe, du Royaume-Uni et d’Australie, ce qui a provoqué le chaos et un rapprochement social dans les aéroports dans tout le pays. Puis le séparatisme est arrivé chez nous. Les frontières des Etats se sont fermées. Puis c’est arrivé encore plus près de chez nous. La ville voisine ? N’y allez pas. Le pâté de maisons d’à côté ? Restez à l’écart. La porte à côté dans mon immeuble ? Eloignez vous de mon entrée. Les conjoints et les enfants eux-mêmes ne sont pas sûrs. Restez à l’écart les uns des autres et aspergez-vous continuellement de désinfectant. Des observateurs ont alerté sur le fait que toutes les frontières, pas seulement les frontières nationales, se durcissent, tout comme elles l’ont fait pendant est après la seconde guerre mondiale – ce qui a coûté cher en liberté et en prospérité. Quand on voit la peur, la paranoïa et la haine incroyables que le coronavirus a déchaînés, on a un aperçu de ce qui a dû être une habitude humaine de longue date : soupçonner les autres de transmettre des maladies. C’est étonnamment puissant, en particulier si ce n’est fait que de soupçons, de rumeurs, de préjugés et de calomnies, et cela affecte naturellement ceux qui sont différents d’une autre manière : les étrangers, ceux qui parlent une autre langue, ceux qui sont d’une autre classe sociale, d’un autre niveau de revenus. J. Duncan et M. Derret ont écrit en 1987 (« No Stone Upon Another: Leprosy and the Temple ») que la maladie nommé lèpre dans la Bible était associée à la révélation de péchés dissimulés. Toute personne qui en était porteuse était bannie du temple, non seulement pour éviter la contagion, mais surtout pour garder la pureté morale du lieu. Il était courant que toute personne considérée comme un pécheur soit étiquetée comme lépreux à tort ou à raison. Elle était forcée de chercher une forme de guérison pour recouvrer son droit d’accès et ne pas être tenue à l’écart pour toujours. En attendant, toute personne qui l’approchait était aussi considérée comme impure. Ils étaient contraints à l’isolement ce qui pouvait entraîner la mort émotionnelle ou physique. A cette époque comme aujourd’hui l’apparition d’une pandémie est un mécanisme idéal pour monter les gens les uns contre les autres et pour renforcer le pouvoir, avec des résultats stupéfiants. Dans les annales de l’histoire, 2020 sera gravée pour toujours comme l’année où les chrétiens eux-mêmes ont été bannis de leurs églises dans le monde entier – le dimanche de Pâques – par crainte de la maladie. Le fait d’y penser amène à l’esprit ce passage de Saint Marc, chapitre 1, versets 40-45. Un lépreux vient auprès de lui ; il le supplie et, tombant à ses genoux, lui dit : « Si tu le veux, tu peux me purifier. » 41 Saisi de compassion, Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » 42 À l’instant même, la lèpre le quitta et il fut purifié. 43 Avec fermeté, Jésus le renvoya aussitôt 44 en lui disant : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre, et donne pour ta purification ce que Moïse a prescrit dans la Loi : cela sera pour les gens un témoignage. » 45 Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant on venait à lui. Il y a un autre problème avec le terme de lèpre. Les chercheurs qui étudient cette chose ne trouvent aucune preuve de quelque lèpre que ce soit à cette époque et en cet endroit. Depuis 1950, les historiens de la médecine l’ont expliqué comme l’a résumé E.V. Hulse en 1975 : D’après les faits médicaux, historiques et paléopathologiques, il est clair que la « lèpre » biblique n’est pas la lèpre moderne. Il n’y pas la moindre indication que la maladie que nous appelons aujourd’hui lèpre n’existait pas au Proche Orient à l’époque de l’Ancien Testament et les descriptions de « sara » ne sont pas admises par les léprologues expérimentés comme relatives à la lèpre moderne. De même avec le Nouveau Testament : « Non seulement il n’y a pas de description clinique de lepra dans le Nouveau Testament », écrit-il, « mais l’usage du mot lepra est en lui-même une forte preuve que la lèpre du Nouveau Testament n’était pas la lèpre moderne ». Ce pourrait être une inflammation et un dessèchement de la peau ou bien ce pourrait être une manière de désigner quelqu’un de différent. Dès qu’il y a une rumeur de maladie, tout le monde est suspect. Si une personne est soupçonnée, il lui est difficile d’y échapper. Les gens parlent. Les gens ont peur. Ils veulent que cette personne s’en aille et ne plus y penser. Autrefois comme aujourd’hui. Surtout en l’absence de tests ! Tout cela pour dire que l’homme que Jésus a rencontré n’avait peut-être aucune maladie, mais il était tout de même banni du temple car considéré comme impur. Alors quand le prédicateur Jésus l’a déclaré pur, c’était peut-être un acte de compassion et d’amour. Mais Jésus était aussi un homme pratique. Il a demandé que l’homme purifié aille faire une purification rituelle. Il a aussi demandé à l’homme : ne dis à personne que Jésus t’a touché. Le gars l’a fait quand même. Oups ! Et voilà : « Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts ». Vous voyez le tableau. Vous fréquentez quelqu’un qui a le corona, probablement parce que cette personne a elle-même fréquenté quelqu’un qui a le corona, et parce que cette personne s’est approchée de vous, vous devenez subitement suspect. Direction la quarantaine pour 14 jours mon gars ! La bonne nouvelle c’est que malgré la quarantaine subie par le ministère de Jésus, « De partout cependant on venait à lui ». Tout cela est parfaitement cohérent avec tout ce que nous connaissons du ministère de Jésus. Les paraboles et le récit de sa vie sont plein d’histoires de destruction de préjugés, de barrières, de légendes et de murs artificiels d’appartenance à la tribu, la religion, la classe, le genre et la politique. Il a parlé du bon Samaritain qui a aidé un étranger. Il a lavé les pieds des pauvres. Il a protégé la prostituée contre la lapidation. Il a dit à ses disciples de prier pour les prisonniers et il a même accordé le salut à un collecteur d’impôts. De même il a usé de son influence pour éliminer la flétrissure de la maladie, qu’elle soit vraie ou rumeur. Notre époque nous rappelle qu’être désigné comme malade est une des formes de séparation sociale qui éloigne les gens les uns des autres et les rend plus dépendants du pouvoir. Cela conduit les gens à avoir peur, à détester et à mettre à part. Jésus, lui, ne s’est pas contenté de parler de ce sujet ; il l’a vécu, jusqu’à en subir lui-même le prix d’une mise en quarantaine. Il la soigné les « lépreux » simplement en les déclarant purs, c’est-à-dire en leur donnant la permission de revenir en société. C’était une situation semblable à celle de Simon le lépreux chez qui Jésus a mangé (Marc 14, 3-9). En fait Simon n’avait pas vraiment la lèpre (disons, personne ne l’avait, mais il avait peut-être été malade un jour et avait acquis ce sobriquet pour la vie, le pauvre homme), mais même le fait de guérir ne suffit pas à réhabiliter quelqu’un qui a été malade. Jésus, lui, s’en moque : son rôle était d’anoblir, pas d’avilir. Notre époque nous apprend beaucoup. Nous pensions avoir entendu toutes les excuses possibles pour affaiblir la liberté et renforcer le pouvoir. Les crises financières, le terrorisme, les inégalités, l’injustice, la discrimination, les micro-agressions, l’appropriation culturelle, le mondialisme et tout ce que vous voudrez, air connu. Chaque fois qu’il y a une crise on nous dit la même chose : vous ne pouvez pas être libre ; vous devez plutôt obéir. Ce que nous n’avions pas encore vu et vécu jusqu’à présent c’est cette vieille tendance à détruire la coopération sociale par la rumeur et la réalité de la maladie. Jésus, lui, a connu ça. Il a réagi avec compassion, courage moral et patience. Puissions-nous faire de même.
fm06 Posté 21 avril 2020 Signaler Posté 21 avril 2020 On 4/19/2020 at 11:26 AM, Séverine B said: https://thelibertarianrepublic.com/what-should-a-post-pandemic-america-look-like/ Et voici: Spoiler A quoi devrait ressembler l’Amérique post-pandémie ? Par Bob DiCostanzo Le coronavirus a pris la vie de plus de 154000 personnes. C’est profondément triste et grave. J’ai quelquefois l’impression que nous perdons de vue cette tragédie au cours du débat sur la « réouverture » du pays. Mais je sais aussi que la réaction des administrations à la crise a des conséquences de vie et de mort. Et nous devons résister énergiquement à toutes les décisions qui produiraient de bien plus grands maux. Bien que le combat concernant l’avenir du pays ne soit pas au centre des préoccupations de beaucoup d’Américains, les libéraux doivent être prêts à exprimer en quoi une société plus libre est cruciale pour la reprise et en quoi elle est le meilleur moyen de nous préparer à une autre pandémie. Commençons par la liberté économique. Cette idée a sorti des milliards de personnes de la pauvreté et a créé d’énormes quantités de richesses, ce qui nous permet de lutter contre le coronavirus mortel. Elargir la liberté économique n’a jamais été plus important. C’est ce qui accélérera la reprise, mais cela exige d’abattre les barrières – impôts élevés, dépenses dispendieuses, fardeaux réglementaires, etc. – qui ont entravé la création de richesses et refusé à tant de monde la chance d’une vie meilleure. La leçon de la dépression de 1920-1921 est instructive. Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est sans doute parce qu’elle s’est terminée très rapidement. En réaction à un ralentissement économique brutal au début des années 20, le gouvernement fédéral a coupé dans les dépenses et a laissé le marché libre fonctionner. L’économie a repris rapidement et a ouvert la voie aux « années folles ». Cet exemple qui montre le pouvoir des marchés forme un contraste saisissant avec la Grande Dépression qui a été prolongée par l’intervention de l’administration et ne s’est terminée que lorsqu’on a laissé le marché récupérer de la seconde guerre mondiale. Espérons que les officiels apprennent des leçons du passé car les administrations dans tout le pays font face à leurs propres crises économiques et fiscales. Selon le Comité pour un budget fédéral responsable, le déficit du budget fédéral est attendu à 3800 milliards de dollars pour cette année fiscale. Et il va probablement augmenter encore plus lorsque le Congrès aura voté un autre programme de dépenses pour aider les entreprises et les Etats qui font face au coronavirus. Pour situer les choses, le budget fédéral total pour 2015 était de 3700 milliards. Si les administrations avaient mieux maîtrisé les dépenses, le secteur public et le secteur privé seraient en meilleure posture pour réagir à la pandémie. Au lieu de ça, le gouvernement fédéral laisse filer des déficits historiques ; la Réserve fédérale a engagé une augmentation jamais vue des prêts ; et les officiels étatiques et locaux supplient pour obtenir des aides. Cette crise ne devrait pas être utilisée pour promouvoir des administrations irresponsables et affermir des bureaucraties campées sur leurs positions. Les administrations et autres agences indépendantes devraient réagir à ces défis en réduisant leurs dépenses et en restructurant leur fonctionnement pour être plus agiles et en meilleure posture pour affronter les crises futures. Les officiels fédéraux devraient envisager de réduire leurs dépenses actuelles pour compenser le coût du quatrième programme d’aide Coronavirus qui doit être approuvé par le Congrès dans les prochaines semaines. La liste de recommandations constituée par Chris Edwards du Cato Institute est un bon point de départ pour chercher réduction de dépenses. L’administration fédérale devrait aussi attacher des conditions à toute aide fédérale, afin de s’assurer que les administrations étatiques et locales, ainsi que les agences, utilisent l’argent comme un tremplin pour la reprise plutôt que comme une béquille temporaire qui facilite la prodigalité. Enfin, il nous faut une décentralisation radicale. La réaction en situation d’urgence sanitaire ne devrait pas dépendre d’agences fédérales telles que l’Agence des produits alimentaires et des médicaments ou les Centres de contrôle et de prévention des maladies. Les organisations hiérarchiques écrasent l’innovation, ce qui peut avoir des conséquences mortelles. Alléger ou éliminer les restrictions sur des choses telles que les tests et les vaccins devra être une priorité lorsque la crise sera passée. Un autre facteur qui entrave la réaction au virus est la dépendance des Etats et des entreprises vis-à-vis de l’administration fédérale. C’est le produit de notre échec collectif à empêcher la croissance du léviathan. Washington D.C. a fait croître son pouvoir aux dépens de nous tous, ainsi que des administrations étatiques et locales. New-York est malheureusement un bon exemple. D.C. prend régulièrement plus d’argent aux New-Yorkais que ce qu’il restitue à l’Etat sous forme d’aide fédérale. C’est problématique pour plusieurs raisons, y-compris le fait de limiter ce que des Etats comme celui de New-York peuvent faire en réaction à une pandémie. La décentralisation atténue ce problème en permettant à plus de ressources et de pouvoir de rester auprès de la population dans les Etats plutôt que de les concentrer à D.C. où ils sont souvent mal utilisés ou détournés. La décentralisation devrait aussi prendre la forme de l’abrogation de lois et règlements qui restreignent artificiellement la fourniture de services et de personnel médicaux, en laissant les décisions d’allocation de ressources au marché plutôt qu’à des bureaucrates de l’administration ou des intérêts particuliers qui cherchent à se protéger contre la concurrence. Laisser le pouvoir au secteur public est le meilleur moyen de sauver des vies. Le chemin qui nous attend sera difficile. Les libéraux vont devoir se battre plus durement que jamais pour s’assurer que les politiques existant de longue date ou celles adoptées récemment ne deviennent pas notre ordinaire quotidien. Nos vies et nos libertés en dépendent.
fm06 Posté 21 avril 2020 Signaler Posté 21 avril 2020 On 4/19/2020 at 7:34 AM, Nick de Cusa said: pour en finir enfin avec le PIB https://mises.org/wire/finally-kicking-gdp-habit#.Xps10y-NX_w.twitter Et voilà. Spoiler Pour en finir avec la manie du PIB Par Joseph Solis-Mullen Alors que le COVID-19 nous incite à réévaluer les institutions et les méthodes normalisées de fonctionnement de par le monde, nous avons une occasion de réorienter notre pensée économique afin qu’elle reflète mieux les réalités du paysage économique moderne. Cela commence par abandonner le PIB. Le PIB (Produit Intérieur Brut, quelquefois mentionné comme Produit National Brut – PNB – une distinction sans importance pour ce qui nous concerne) est un anachronisme – c’est à peu près aussi utile pour nous renseigner sur la santé de l’économie moderne que de se contenter de compter le nombre de calories ingérées par une personne pour déterminer sa santé. Le PIB c’est simplement la valeur monétaire totale de tous les biens et services qu’une société produit pendant une période donnée. Inventé au milieu du vingtième siècle, le PIB est idéal pour analyser les capacités et la santé d’une économie industrialisée et homogène produisant peu de biens intangibles – il a été prévu pour compter des voitures, des réfrigérateurs, des tanks et des cartouches, et non pas des cours de yoga, du stockage dans le cloud, des conférences sur Zoom ou des chauffeurs Uber. Il est significatif que les propriétés les plus saillantes du PIB sont qu’il est facile à calculer et facile à comprendre : additionnez tout – plus il y en a, mieux c’est. Vous voyez ? C’est simple ! Il y a trois problèmes fondamentaux dans le fait d’utiliser le PIB comme mesure globale de la santé d’une économie. Le premier, son incapacité à faire des distinctions qualitatives, a été illustré plus haut en comparant le PIB avec la ration calorique d’un être humain. Les distinctions qualitatives que le PIB ne sait pas faire sont de deux ordres : des différences qualitatives entre objets semblables et des différences qualitatives entre objets dissemblables. Ce sera peut-être mieux illustré avec un exemple : - Un ordinateur portable aujourd’hui qui coûte 3000 dollars. - Un ordinateur portable d’il y a quinze ans qui coûte 3000 dollars. Pour le PIB, ce sont deux contributions équivalentes à la santé de l’économie – pourtant, aucune personne sensée ne manquera d’apprécier l’énorme différence de capacité entre les deux ordinateurs portables en question. Cette valeur est complètement ignorée si on utilise le PIB comme métrique. De même, dans l’exemple suivant, qui illustre la deuxième manière par laquelle le PIB ne sait pas faire de distinction qualitative : - Des cigarettes pour une valeur de mille dollars. - Des respirateurs pour une valeur de mille dollars. Là encore, aucune personne sensée ne se trompera sur le fait que ces deux choses contribuent de manière qualitativement différente à l’économie, sur le plan personnel et sur le plan national. Mais à nouveau, en termes de PIB il n’y pas de différence entre les deux. Le deuxième problème avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne recouvre aucune mesure des pertes subies par l’économie pendant l’année. Y a-t-il eu des ouragans dévastateurs qui ont balayé le Golfe du Mexique ? Tout ce qui figure dans les statistiques du PIB c’est une augmentation des dépenses de construction. Y a-t-il eu la sortie de trois nouveaux modèles de smartphones et d’une micro-puce plus rapide cette année ? Vous ne trouverez pas la dévaluation des modèles des années précédentes dans les comptes du PIB. La production d’énergie a augmenté ? Le coût de la dégradation de l’environnement est impossible à saisir par le PIB. Enfin le troisième problème fondamental avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne prend pas en compte le travail non rémunéré – par exemple le temps passé à jardiner, à s’occuper des enfants ou à cuisiner. Payez quelqu’un d’autre pour le faire et ce travail sera inclus dans le PIB ; faites-le vous-mêmes et il n’y sera pas. Qu’est-ce que ça veut dire ? Bien que le PIB soit facile à mettre en tableaux et à comprendre, ce qu’il nous dit a bien peu de rapport avec la santé véritable d’une économie moderne dans laquelle des choses comme le bonheur humain et la santé de l’environnement sont importantes. Il est temps de passer à autre chose – peut-être avec une appli du Département américain du travail et des statistiques qui demande aux individus à la fin de chaque journée de récapituler ce qu’ils ont fait pendant cette journée : ils ont fait leur propre lessive mais ils ont fait nettoyer quelques articles au pressing ; ils ont acheté du café mais ils l’ont acheté dans un lieu qui n’utilise que des matériaux recyclés et qui vérifie que ses fournisseurs s’accordent tous sur des principes éthiques au travail – etc. Les données seraient disponibles directement chaque jour – une image bien plus fidèle de la santé économique de la nation. Et ce n’est qu’une proposition parmi des centaines possibles. Nous sommes à un moment où, je pense, beaucoup sont ouverts au questionnement et prêts à repenser certaines des valeurs centrales sous-jacentes et des hypothèses fondamentales de la superstructure socio-politico-économique qui a échoué à maîtriser l’épidémie de COVID-19. Pour terminer je voudrais juste faire remarquer que selon la vision étroite du PIB quelqu’un qui va travailler à pied chaque jour au lieu de prendre sa voiture c’est « mauvais » pour l’économie. Rien que ça, je pense, nous indique que nous devons aller au-delà du PIB qui est depuis longtemps un des outils conceptuels omniprésents pour comprendre le monde et son grand tourbillon de relations interdépendantes.
Séverine B Posté 24 avril 2020 Signaler Posté 24 avril 2020 Le 21/04/2020 à 15:10, fm06 a dit : Et voici: Révéler le contenu masqué A quoi devrait ressembler l’Amérique post-pandémie ? Par Bob DiCostanzo Le coronavirus a pris la vie de plus de 154000 personnes. C’est profondément triste et grave. J’ai quelquefois l’impression que nous perdons de vue cette tragédie au cours du débat sur la « réouverture » du pays. Mais je sais aussi que la réaction des administrations à la crise a des conséquences de vie et de mort. Et nous devons résister énergiquement à toutes les décisions qui produiraient de bien plus grands maux. Bien que le combat concernant l’avenir du pays ne soit pas au centre des préoccupations de beaucoup d’Américains, les libéraux doivent être prêts à exprimer en quoi une société plus libre est cruciale pour la reprise et en quoi elle est le meilleur moyen de nous préparer à une autre pandémie. Commençons par la liberté économique. Cette idée a sorti des milliards de personnes de la pauvreté et a créé d’énormes quantités de richesses, ce qui nous permet de lutter contre le coronavirus mortel. Elargir la liberté économique n’a jamais été plus important. C’est ce qui accélérera la reprise, mais cela exige d’abattre les barrières – impôts élevés, dépenses dispendieuses, fardeaux réglementaires, etc. – qui ont entravé la création de richesses et refusé à tant de monde la chance d’une vie meilleure. La leçon de la dépression de 1920-1921 est instructive. Si vous n’en avez jamais entendu parler, c’est sans doute parce qu’elle s’est terminée très rapidement. En réaction à un ralentissement économique brutal au début des années 20, le gouvernement fédéral a coupé dans les dépenses et a laissé le marché libre fonctionner. L’économie a repris rapidement et a ouvert la voie aux « années folles ». Cet exemple qui montre le pouvoir des marchés forme un contraste saisissant avec la Grande Dépression qui a été prolongée par l’intervention de l’administration et ne s’est terminée que lorsqu’on a laissé le marché récupérer de la seconde guerre mondiale. Espérons que les officiels apprennent des leçons du passé car les administrations dans tout le pays font face à leurs propres crises économiques et fiscales. Selon le Comité pour un budget fédéral responsable, le déficit du budget fédéral est attendu à 3800 milliards de dollars pour cette année fiscale. Et il va probablement augmenter encore plus lorsque le Congrès aura voté un autre programme de dépenses pour aider les entreprises et les Etats qui font face au coronavirus. Pour situer les choses, le budget fédéral total pour 2015 était de 3700 milliards. Si les administrations avaient mieux maîtrisé les dépenses, le secteur public et le secteur privé seraient en meilleure posture pour réagir à la pandémie. Au lieu de ça, le gouvernement fédéral laisse filer des déficits historiques ; la Réserve fédérale a engagé une augmentation jamais vue des prêts ; et les officiels étatiques et locaux supplient pour obtenir des aides. Cette crise ne devrait pas être utilisée pour promouvoir des administrations irresponsables et affermir des bureaucraties campées sur leurs positions. Les administrations et autres agences indépendantes devraient réagir à ces défis en réduisant leurs dépenses et en restructurant leur fonctionnement pour être plus agiles et en meilleure posture pour affronter les crises futures. Les officiels fédéraux devraient envisager de réduire leurs dépenses actuelles pour compenser le coût du quatrième programme d’aide Coronavirus qui doit être approuvé par le Congrès dans les prochaines semaines. La liste de recommandations constituée par Chris Edwards du Cato Institute est un bon point de départ pour chercher réduction de dépenses. L’administration fédérale devrait aussi attacher des conditions à toute aide fédérale, afin de s’assurer que les administrations étatiques et locales, ainsi que les agences, utilisent l’argent comme un tremplin pour la reprise plutôt que comme une béquille temporaire qui facilite la prodigalité. Enfin, il nous faut une décentralisation radicale. La réaction en situation d’urgence sanitaire ne devrait pas dépendre d’agences fédérales telles que l’Agence des produits alimentaires et des médicaments ou les Centres de contrôle et de prévention des maladies. Les organisations hiérarchiques écrasent l’innovation, ce qui peut avoir des conséquences mortelles. Alléger ou éliminer les restrictions sur des choses telles que les tests et les vaccins devra être une priorité lorsque la crise sera passée. Un autre facteur qui entrave la réaction au virus est la dépendance des Etats et des entreprises vis-à-vis de l’administration fédérale. C’est le produit de notre échec collectif à empêcher la croissance du léviathan. Washington D.C. a fait croître son pouvoir aux dépens de nous tous, ainsi que des administrations étatiques et locales. New-York est malheureusement un bon exemple. D.C. prend régulièrement plus d’argent aux New-Yorkais que ce qu’il restitue à l’Etat sous forme d’aide fédérale. C’est problématique pour plusieurs raisons, y-compris le fait de limiter ce que des Etats comme celui de New-York peuvent faire en réaction à une pandémie. La décentralisation atténue ce problème en permettant à plus de ressources et de pouvoir de rester auprès de la population dans les Etats plutôt que de les concentrer à D.C. où ils sont souvent mal utilisés ou détournés. La décentralisation devrait aussi prendre la forme de l’abrogation de lois et règlements qui restreignent artificiellement la fourniture de services et de personnel médicaux, en laissant les décisions d’allocation de ressources au marché plutôt qu’à des bureaucrates de l’administration ou des intérêts particuliers qui cherchent à se protéger contre la concurrence. Laisser le pouvoir au secteur public est le meilleur moyen de sauver des vies. Le chemin qui nous attend sera difficile. Les libéraux vont devoir se battre plus durement que jamais pour s’assurer que les politiques existant de longue date ou celles adoptées récemment ne deviennent pas notre ordinaire quotidien. Nos vies et nos libertés en dépendent. Le 21/04/2020 à 17:57, fm06 a dit : Et voilà. Révéler le contenu masqué Pour en finir avec la manie du PIB Par Joseph Solis-Mullen Alors que le COVID-19 nous incite à réévaluer les institutions et les méthodes normalisées de fonctionnement de par le monde, nous avons une occasion de réorienter notre pensée économique afin qu’elle reflète mieux les réalités du paysage économique moderne. Cela commence par abandonner le PIB. Le PIB (Produit Intérieur Brut, quelquefois mentionné comme Produit National Brut – PNB – une distinction sans importance pour ce qui nous concerne) est un anachronisme – c’est à peu près aussi utile pour nous renseigner sur la santé de l’économie moderne que de se contenter de compter le nombre de calories ingérées par une personne pour déterminer sa santé. Le PIB c’est simplement la valeur monétaire totale de tous les biens et services qu’une société produit pendant une période donnée. Inventé au milieu du vingtième siècle, le PIB est idéal pour analyser les capacités et la santé d’une économie industrialisée et homogène produisant peu de biens intangibles – il a été prévu pour compter des voitures, des réfrigérateurs, des tanks et des cartouches, et non pas des cours de yoga, du stockage dans le cloud, des conférences sur Zoom ou des chauffeurs Uber. Il est significatif que les propriétés les plus saillantes du PIB sont qu’il est facile à calculer et facile à comprendre : additionnez tout – plus il y en a, mieux c’est. Vous voyez ? C’est simple ! Il y a trois problèmes fondamentaux dans le fait d’utiliser le PIB comme mesure globale de la santé d’une économie. Le premier, son incapacité à faire des distinctions qualitatives, a été illustré plus haut en comparant le PIB avec la ration calorique d’un être humain. Les distinctions qualitatives que le PIB ne sait pas faire sont de deux ordres : des différences qualitatives entre objets semblables et des différences qualitatives entre objets dissemblables. Ce sera peut-être mieux illustré avec un exemple : - Un ordinateur portable aujourd’hui qui coûte 3000 dollars. - Un ordinateur portable d’il y a quinze ans qui coûte 3000 dollars. Pour le PIB, ce sont deux contributions équivalentes à la santé de l’économie – pourtant, aucune personne sensée ne manquera d’apprécier l’énorme différence de capacité entre les deux ordinateurs portables en question. Cette valeur est complètement ignorée si on utilise le PIB comme métrique. De même, dans l’exemple suivant, qui illustre la deuxième manière par laquelle le PIB ne sait pas faire de distinction qualitative : - Des cigarettes pour une valeur de mille dollars. - Des respirateurs pour une valeur de mille dollars. Là encore, aucune personne sensée ne se trompera sur le fait que ces deux choses contribuent de manière qualitativement différente à l’économie, sur le plan personnel et sur le plan national. Mais à nouveau, en termes de PIB il n’y pas de différence entre les deux. Le deuxième problème avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne recouvre aucune mesure des pertes subies par l’économie pendant l’année. Y a-t-il eu des ouragans dévastateurs qui ont balayé le Golfe du Mexique ? Tout ce qui figure dans les statistiques du PIB c’est une augmentation des dépenses de construction. Y a-t-il eu la sortie de trois nouveaux modèles de smartphones et d’une micro-puce plus rapide cette année ? Vous ne trouverez pas la dévaluation des modèles des années précédentes dans les comptes du PIB. La production d’énergie a augmenté ? Le coût de la dégradation de l’environnement est impossible à saisir par le PIB. Enfin le troisième problème fondamental avec l’utilisation du PIB comme mesure globale de la santé de l’économie c’est qu’il ne prend pas en compte le travail non rémunéré – par exemple le temps passé à jardiner, à s’occuper des enfants ou à cuisiner. Payez quelqu’un d’autre pour le faire et ce travail sera inclus dans le PIB ; faites-le vous-mêmes et il n’y sera pas. Qu’est-ce que ça veut dire ? Bien que le PIB soit facile à mettre en tableaux et à comprendre, ce qu’il nous dit a bien peu de rapport avec la santé véritable d’une économie moderne dans laquelle des choses comme le bonheur humain et la santé de l’environnement sont importantes. Il est temps de passer à autre chose – peut-être avec une appli du Département américain du travail et des statistiques qui demande aux individus à la fin de chaque journée de récapituler ce qu’ils ont fait pendant cette journée : ils ont fait leur propre lessive mais ils ont fait nettoyer quelques articles au pressing ; ils ont acheté du café mais ils l’ont acheté dans un lieu qui n’utilise que des matériaux recyclés et qui vérifie que ses fournisseurs s’accordent tous sur des principes éthiques au travail – etc. Les données seraient disponibles directement chaque jour – une image bien plus fidèle de la santé économique de la nation. Et ce n’est qu’une proposition parmi des centaines possibles. Nous sommes à un moment où, je pense, beaucoup sont ouverts au questionnement et prêts à repenser certaines des valeurs centrales sous-jacentes et des hypothèses fondamentales de la superstructure socio-politico-économique qui a échoué à maîtriser l’épidémie de COVID-19. Pour terminer je voudrais juste faire remarquer que selon la vision étroite du PIB quelqu’un qui va travailler à pied chaque jour au lieu de prendre sa voiture c’est « mauvais » pour l’économie. Rien que ça, je pense, nous indique que nous devons aller au-delà du PIB qui est depuis longtemps un des outils conceptuels omniprésents pour comprendre le monde et son grand tourbillon de relations interdépendantes. Merci :)) 4
Nick de Cusa Posté 28 avril 2020 Auteur Signaler Posté 28 avril 2020 Laissez les jeunes en bonne sante etudier et travailler https://reason.com/2020/04/27/let-healthy-young-americans-go-to-college-and-work/
F. mas Posté 28 avril 2020 Signaler Posté 28 avril 2020 Un rappel sur le keynésianisme (alors que tout le monde est en train de vouloir le remettre en selle) https://fee.org/articles/generations-of-keynesian-policies-have-made-us-extremely-vulnerable-to-the-covid-19-economic-crisis/
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