José Posté 24 juillet 2012 Signaler Posté 24 juillet 2012 Proposition d'article à traduire : The Remarkable Story of Chile's Economic Renaissance. (Traduisez l'article, je me charge du SAV.) UP. Autre proposition : Even "Primitives" Pursue Profit.
Rincevent Posté 24 juillet 2012 Signaler Posté 24 juillet 2012 UP.Autre proposition : Even "Primitives" Pursue Profit. Je tente les deux demain au boulot (j'ai un peu de temps), mais il faudra repasser pour voir si je n'ai pas commis de contresens.
José Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 Proposition d'article à traduire : A Hungry World Population? Oh Well, Let Them Eat Ethanol!.
NicolasB Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 Je veux bien le prendre pour demain soir ou mercredi au plus tard… Il faut que je relise un coup ou deux mais il est bientôt prêt.
NicolasB Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 Une fois de plus, la crise est revenue ce week-end, avec une très mauvaise enchère sur les obligations du trésor espagnol. Des rumeurs, qu’un groupe de régions autonomes espagnoles vont avoir besoin de l’aide du gouvernement central (comme nous l’avions prévu ici), propulsent les coûts d’emprunt à 10 ans pour le gouvernement espagnol à des taux stratosphériques record de 7.55%. La problématique tourne dorénavant autour de combien de temps le gouvernement central et les régions autonomes peuvent se financer à ces taux. Tout compte fait l’Espagne a bien travaillé pour ‘préfinancer’ une large part de sa dette cette année (cela signifie que l’état espagnol a déjà emprunté la quasi-totalité de l’argent dont il a besoin pour 2012), pendant que les taux d’intérêt étaient relativement faibles (autour de 4%). De plus, la maturité moyenne de sa dette était autour de six ans et demis – ce qui n’est pas un profil de dette si mauvais tout bien considéré. Toutefois, il va y avoir bientôt 10% de dette en plus par rapport au PIB tandis que le coût de renflouement des régions espagnoles ne va faire qu’augmenter. Pendant ce temps l’économie continue de décrocher – la banque d’Espagne a annoncé ce matin que l’économie espagnole s’était contractée de 0,4 % lors du second trimestre de cette année, à ajouter au 0,3 % de baisse dans le premier trimestre. Ceux d’entre vous qui ont lu notre récent rapport sur les renflouements des banques espagnoles savent que nous avons déjà abordé cette solution en détail, mais juste au cas où vous trouverez un petit rappel sur ce rapport: …en regardant les besoins de financement de l’état espagnol sur les prochaines années, surtout en prenant en compte les recapitalisations des banques, il devra faire face à un de grands besoins de financement. Jusqu’à mi 2015, l’état espagnol devra refinancer 547,5 milliards d’Euros, plus de la moitié de son PIB et la grande majorité de sa dette. Maturité de la dette espagnole Le gouvernement central espagnol aura besoin de refinancer 209 milliards d ’Euros en obligations et 75 milliards d ’Euros en bons du trésor, l’équivalent de presque 30% du PIB et pratiquement la moitié de sa dette officielle. Cela va devenir de plus en plus compliqué si les couts d’emprunt demeurent à des niveaux aussi élevés. Déficit espagnol De la mi 2012 à la mi 2015, l’Espagne aura à financer un déficit équivalent à 179 milliards d ‘Euros – et encore, si l’Espagne réussit à suivre les prévisions du FMI et son plan de réduction des déficits. Factures impayées L’Espagne affronte également un stock important de factures impayées à toutes les strates du gouvernement, pour un total d’environ 105 milliards d’euros. Cela devrait tirer à sa fin d’ici 2013 bien que ce stock a été un niveau très élevé ces temps derniers. En fin de compte, ces fonds sont principalement dus à des créanciers espagnols, ce qui revient à dire que ne pas les payer serait contreproductif pour l’économie espagnole. (En écoutant les rumeurs du week-end dernier, il est intéressant de signaler que l’explosion récente des arriérés venait quasiment exclusivement des gouvernements régionaux). …les sommes à refinancer dans les deux prochaines années sont particulièrement élevées… Cela va encore augmenter la pression sur les banques pour charger un peu plus la dette souveraine espagnole, avec des conséquences potentielles énormes si le système venait à exploser. Si les problèmes du secteur bancaire ne sont pas résolus, leurs capacités à financer l’état serait soumis à une trop forte pression. Si cela devait tomber en morceaux, l’Espagne se trouverait peut-être sans créanciers volontaires. Je ne suis pas contre une ultime relecture : il fait trop chaud pr traduire! Juste un autre petit commentaire, j'enverrai le fichier *.doc à la rédaction quand je suis chez moi.
Rincevent Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 La remarquable histoire de la renaissance économique du Chili Par Daniel J. Mitchell et Julia Morriss. Cet article est paru dans le Daily Caller le 18 Juillet 2012, et sur cato.org le même jour. Il y a trente ans, le Chili était un cas désespéré. Un gouvernement socialiste dans les années 1970 avait paralysé l'économie et déstabilisé la société, menant à des troubles civils et à un coup d'Etat militaire. Compte tenu de la gravité de la situation, il n'est pas surprenant que l'économie du Chili était moribonde tandis que d'autres pays d'Amérique latine, comme le Mexique, le Venezuela et l'Argentine, avaient une richesse par habitant environ deux fois supérieure. Aujourd'hui, en revanche, le Chili a dépassé l'Argentine en devenant le pays le plus riche de l'ensemble de l'Amérique latine. Pendant trois décennies, son économie a connu la plus forte croissance de la région. La pauvreté a chuté de façon spectaculaire, et le niveau de vie s’est envolé. Regardons comment le Chili est devenu le tigre de l’Amérique latine. La réforme des retraites est la réforme économique la plus connue du Chili. Depuis les années 1980, les travailleurs ont été autorisés à mettre 10 pour cent de leur revenu dans un compte de retraite personnel. Ce système, mis en œuvre par José Piñera, a connu un succès remarquable, la réduction du fardeau des impôts et des dépenses et l'augmentation de l'épargne et l'investissement, tout en produisant une augmentation de 50 à 100 pour cent des prestations de retraite. Le Chili est maintenant une nation de capitalistes. Mais il faut beaucoup plus qu’une réforme, quoiqu’impressionnante, pour transformer une nation en une réussite économique. Ce qui a fait du Chili un cas spécial, c’était une libéralisation économique générale. Ce tableau, basé sur les cinq variables clés du rapport mondial du Fraser Institute sur la liberté économique dans le monde (EFW), montre comment le Chili a bougé dans la bonne direction au fil du temps. [ici, un tableau qui ne passe pas] En ce qui concerne la fiscalité des entreprises, les bénéfices non utilisés étaient imposés à près de 50 pour cent, mais le taux d'imposition a été baissé à 10 pour cent en 1984. Il n'est pas resté à ce bas niveau, mais il est demeuré inférieur à 20 pour cent, de sorte que le système fiscal n'est pas un grand obstacle à la production et les entreprises ont la liberté d'investir davantage. Le score du Chili quant à la taille de l’Etat montre une amélioration significative depuis 1975. La réforme des retraites y a sans doute contribué, comme l'ont fait les réformes qui ont réduit le taux marginal de l'impôt sur le revenu de 58 pour cent en 1980 à 40 pour cent en 2005. Mais même ce taux de 40 pour cent ne tient pas compte de tous les avantages de la réforme. Les tranches d'imposition sur le revenu ont été élargies, aidant de nombreuses personnes à protéger du fisc une plus grande part de leur revenu, tandis que les investisseurs et les entrepreneurs peuvent bénéficier de taux d'imposition inférieurs en créant des entreprises. Sans surprise, la baisse des taux d'imposition a généré de nombreux avantages. Le Chili a éliminé un grand nombre de niches fiscales qui favorisaient certains groupes d'intérêt et qui poussaient à des décisions économiques inefficientes. L'évasion fiscale a considérablement diminué parce que les entreprises ont moins à payer et que leurs impôts sont devenus moins compliqués. En effet, la baisse de l’évasion fiscale a rapporté plus d’argent à l’Etat. Selon les données de Friedrich Schneider sur les économies parallèles (mesurant "la production par le marché de biens et services légaux, mais délibérément cachés aux pouvoirs publics"), le Chili a la plus petite économie souterraine dans la région, avec un score moyen de 20,3. En comparaison, le score de la Colombie est 41 ; pour le Mexique 30,2 ; El Salvador 47,4 ; Equateur 36,6 et le Brésil 40,5. Ex-Ministre des finances chilien, Hernán Büchi a écrit un livre sur la transformation du Chili, et il décrit le plan de privatisation massive qui a généré de substantielles rentrées d’argent. Quelques- unes des principales ventes comprenaient le distributeur de carburant Copec, la principale compagnie d'électricité Endesa, des compagnies de téléphone, des aciéristes, et quelques-unes des banques, qui ont attiré des investisseurs privés. Les sociétés nouvellement privatisées eurent bien plus d'occasions de se développer et de grandir, les exportations ont augmenté, et de nouvelles entreprises ont commencé à croître. Grâce à ces privatisations, le Chili garde un score assez bon pour les droits de propriété. Cela a été particulièrement évident dans le secteur minier. Büchi mentionne comment les investisseurs privés sont entrés en scène et les coûts de production ont chuté alors que la production augmentait. Cela a été perçu dans tout le pays tandis que les marchés ont été déréglementés et que les droits de propriété privée ont été protégés. Le score relatif à l’accès à une monnaie saine s’est amélioré de façon spectaculaire entre 1980 et 2010, l'inflation a diminué à moins de cinq pour cent et la liberté d'avoir des comptes bancaires à l'étranger a augmenté. Outre l'augmentation de la liberté de change, le Chili a également amélioré son score quant à la liberté de commerce international. Les taxes à l'exportation, qui étaient auparavant une barrière rédhibitoire, ont été pratiquement éliminées, ce qui permit la concurrence étrangère sur le marché. Selon Büchi, l'épargne intérieure a augmenté, atteignant 18 pour cent, et les droits de douanes moyens sont tombés de 105 à 57 pour cent. En 1979, un droit de douane uniforme de 10 pour cent a été mis en place. Büchi note que suite à ces réformes, les exportations du Chili sont passés de 3,8 milliards à 8,1 milliards de dollars entre 1985 et 1989. Le fardeau de la réglementation a également été allégé. La Banque Mondiale signale qu’il fallait jusqu’à 27 jours pour créer une nouvelle entreprise au Chili, et qu’il en faut maintenant sept. Büchi mentionne que les investissements ont augmenté de 11,3 pour cent du PIB en 1982 à 20,3 pour cent en 1989. L'épargne intérieure aussi a augmenté durant cette période, passant de 2,1 pour cent du PIB à 17,2 pour cent. Comme les entreprises ont connu une plus grande liberté de se développer, le Chili a connu davantage d'innovation, des profits plus élevés et davantage d’épargne. Alors, que signifie tout cela ? Jetons un coup d'œil au PIB par habitant dans les principaux pays d'Amérique latine. Comme vous pouvez le voir, le Chili était près du fond en 1980, mais aujourd’hui il mène la danse. [ici, un tableau qui ne passe pas] Cela s'est traduit par de bonnes choses pour toutes les couches de la population. La proportion de la population sous le seuil de pauvreté a chuté de 40 à 20 pour cent de 1985 à 1997, puis à 15,1 pour cent en 2009. La dette publique est maintenant de moins de 10 pour cent du PIB, et après 1983 le PIB a augmenté en moyenne de 4,6 pour cent par an. Mais la croissance n'est pas un événement aléatoire. Le Chili a prospéré parce que le fardeau du gouvernement a diminué. Le Chili est désormais classé numéro un pour la liberté dans sa région et numéro sept dans le monde, devant même les états-Unis. La leçon du Chili est que les marchés libres et un gouvernement restreint sont une recette pour la prospérité. La clé pour d'autres pays en développement est de comprendre comment obtenir ces avantages sans avoir à souffrir une période de tyrannie socialiste et de dictature militaire. Daniel Mitchell est senior fellow à l'Institut Cato. Julia Morriss étudie le droit et les sciences sociales à l'American University à Washington, DC Traduction : Benjamin Guyot.
Largo Winch Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 NicolasB, c'est parfait. Pas la peine d'envoyer à la boite mail de la rédac. Merci !!
NicolasB Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 NicolasB, c'est parfait. Pas la peine d'envoyer à la boite mail de la rédac. Merci !! Bien reçu, par contre sur le blog original, il y avait quelques illustrations, mais ça a foiré au moment du copier-coller sur le forum.
Largo Winch Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 Oui oui, t'inquiète, je les ai bien récupérées ! Et un grand merci aussi à Benjamin Guyot.
ChocolateCookie Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 (modifié) Proposition d'article à traduire : A Hungry World Population? Oh Well, Let Them Eat Ethanol!. Bonjour à tous, cette rubrique du forum m'a fait de l'oeil et j'ai trouvé l'article intéressant (mais avec un syntaxe et des tournures qui m'ont donné un mal de chien), du coup je vous soumets cette version, étant une nullité en économie et en notion de reglementation américaines, si vous pouviez y jeter un coup d'oeil ^^ Edit: Après relecture, j'ai encore un peu de boulot sur des tournures, et le sens de quelques phrases qui m'ont échappé. Vous pouvez me donner une impression générale malgré tout? (Je fournirais une version corrigée dans la soirée de demain) Une population mondiale affamée ? Eh bien, donnons-leur de l’éthanol à manger ! … Et voilà les émeutes du maïs. Les règlementions relatives au changement climatique – bien plus que les aléas du climat – commencent maintenant à générer des instabilités à propos desquelles, ceux qui arrivaient à garder la tête froide, nous avaient mis en garde depuis des années. Les prix du maïs sur la place de Chicago approchent des niveaux record, près de $8.30 le boisseau (NDT : Bushel = ~1/4 quintal) au prix spot. La montée des prix a été dramatique ces dernières semaines, emmenée par la perception du déclin des rendements causé par des temps chauds et secs principalement dans le haut Midwest. Un bonne partie de ce maïs est irrécupérable comme semence. Les hautes températures rendent le pollen stérile, et l’étroite fenêtre de pollinisation – environ dix jours pour une surface donnée – impose qu’un fois ce temps passé, il est vraisemblable qu’il y ai bien peu de grains par épis. Et bien que la pluie puisse permettre à la plante de récupérer, sa valeur comme denrée alimentaire sera extrêmement réduite. La région productrice de maïs des états-Unis est extrêmement étendue, de ce fait une rendement minimal est toujours préservé. La sécheresse du milieu des années cinquante était très étendue et dura plusieurs années, mais n’avait réduit le rendement (le volume produit par acre (NDT : acre = ~0.4 hectare)) que de 20%. La sècheresse actuelle est comparable en étendue, mais pas en importance ni en durée. Pour le moment. 15] « Ce que nous avons observé est un changement de règlementation, et non pas de temps. » A l’époque, le rendement moyen était de 45 « boisseaux » par acres (un « boisseau » étant composé de 56 livres (NTD : unités de poids impériale = 0.453 gr)), et grimpait à un taux constant qui avait été initié par l’adoption des semences hybrides, commencée dans les années trente. Malgré les lamentations de Paul Ehrlich et de ses usants compatriotes, il n’y eu pas de de grandes famines dû à des « limites à la croissance » imaginaires, qui furent prévues avant d’être bientôt démenties. En fait, les rendements maintinrent leur croissance. Une bonne année de nos jours, le rendement tourne autour de 160 « boisseau x». Entre hier et aujourd’hui, il y a eu plusieurs mauvaises années causés par la sècheresse, la chaleur ou bien encore des infections, et presque toutes ont vu le même impact sur les rendements, soit 25% des volumes attendus. La projection du “USDA” (NDT: United States Department of Agriculture, ministère de l’agriculture des états-Unis) du 11 Juillet est d’une réduction de 9% de ces 160 « boisseaux » moyens. Mais il a fait bien chaud et sec depuis que cette estimation à été faite (à partir de données de plusieurs jours antérieures au 11 juillet), donc on peut s’attendre à une réduction plus importante, ce qui explique que les prix continuent à monter. Ce qui nous amène à l’éthanol. Il est fabriqué à partir du maïs. Le volume à produire est découle d’un décret, pas d’un choix. Cela représente 13.2 milliards de gallons cette année (NDT : Gallon = ~3.79l soit un volume de ~50 milliards de litres). L’année dernière nous avons vu partir en fumée 40% de nos cultures. Cette année, étant donnée les rendements attendus , nous pourrions bien détruire plus de la moitié de notre maïs. Les U .S. sont de loin les plus gros producteurs, et notre approvisionnement massif est un facteur majeur dans le maintiens d’un prix bas de la plus abondantes ressource alimentaire et fourragère – généralement autour de $3.00 / « boisseau ». C’était avant que George W. Bush ne décide que la réponse au réchauffement climatique soit de produire de l’éthanol à partir du maïs. D’où la montée des cours du maïs qui commença avec le passage en 2007 des « décrets éthanols » (NDT : ref : http://www.epa.gov/lawsregs/laws/eisa.html ), bientôt suivi par des émeutes de la faim globales. Et un maïs à $8.00 aujourd’hui en amènera encore bien plus. Le mauvais temps est un fait de la vie agricole. Durant les quatre dernières décennies, en cette période d’accroissement maximal des concentrations de dioxyde de carbone, il n’y a aucune preuve d’augmentations des années de mauvaises récoltes, ou d’un changement dans l’impact sur le rendement qui se produit. 2012 se profile comme une année minable pour la variété des cultures. Ce que nous avons observé est un changement de politique, pas de climat. Maintenant, l’Arabie Saoudite brûle la moitié de sa production de maïs, plutôt que de la vendre au monde qui a faim. Et tout ceci vous est présenté par nos amis les verts et, bien entendu, les Républicains, menant le processus politique main dans la main. Plus tard, la communauté environnementaliste réalisa – comme ce que certains d’entre nous leur avons dit pendant des années – que l’éthanol de maïs débouche sur une augmentation des émissions de dioxyde de carbone, et non pas une réduction. Evidemment, il y a peu de chance que le lobby agricole à l’influence disproportionnée accepte d’avaler une modification du « décret éthanol » quand ses membres ramassent l’argent à la pelle grâce à une pénurie induite artificiellement. C’est aussi une année électorale. Mais n’est-ce pas dommage pour ces pauvres gens au Mexique et à travers le monde qui vont en fait souffrir de la folie et la dépravation de notre politique agriculturo-environementale ? Modifié 25 juillet 2012 par ChocolateCookie
Rincevent Posté 25 juillet 2012 Signaler Posté 25 juillet 2012 Attention, j'ai dû finir en hâte cet après-midi, et les finitions ne sont pas faites (d'autant que le texte était bien plus complexe - et plus intéressant - que l'autre). Faudrait sans doute refaire les liens, les notes de bas de texte, et aussi les paragraphes de citations internes au texte. Même les "Primitifs" recherchent le profit Par Mike Reid. Paru sur le site du Mises Institute le 20 Juillet 2012. Les anticapitalistes aiment utiliser des exemples d'échange de cadeaux prétendument altruistes dans des sociétés « primitives » pour les contraster avec l’avidité du comportement dans les marchés modernes. Mais un examen plus attentif d’un système d’échange de cadeaux bien connu, la Kula des îles Trobriand, renforce plutôt les affirmations des libertariens quant à l’universalité de la recherche du profit. Dans le commerce sophistiqué de la Kula parmi les îles au large de la pointe orientale de la Nouvelle-Guinée, les hommes s'embarquaient pour de nombreux milles nautiques pour recevoir des dons cérémoniels faits de bijoux en coquillages, apparemment dans le seul but de donner ces cadeaux à nouveau dans un an ou deux. Un tel voyage était à la fois coûteux et dangereux. Les hommes embauchaient des artisans pour construire des canots spéciaux, assez robustes pour la mer et assez rapide pour la tâche. Et les voyages de Kula des Trobriand les emmenèrent jusqu’à la patrie des Dobuans, qui vivaient sur une île à 60 milles de là, parlaient une langue différente, et étaient considérés comme des cannibales. Quand les visiteurs arrivaient, si tout allait bien, leurs hôtes les accueillaient avec des cadeaux de cérémonie, « des bibelots indigènes sales, graisseux et qui ne ressemblent à rien », comme un anthropologue les décrivait en plaisantant. [1] Les plus convoités étaient des colliers et des bracelets de coquillages, appartenant à la catégorie spéciale d'objets de valeur appelés vaygu'a. Mais en dépit d’avoir fait tout ce chemin pour acquérir ces babioles, les visiteurs n'avaient pas l'intention de les conserver très longtemps. Au lieu de cela, les Trobriandais comptaient donner à leur tour tous les vaygu'a d'ici un an ou deux, quand ils auraient à accueillir à leur tour leurs propres visiteurs venus des autres îles. En fait, les hommes qui gardaient leurs vaygu'a beaucoup plus longtemps étaient « universellement vus comme blâmables et sans honneur», et appelés « lents » ou « durs » en Kula. [2] Tous ces risques et ces efforts peuvent-ils vraiment être entrepris pour la seule joie de donner à nouveau ces babioles crasseuses ? "Inutilité évidente"? L’économiste socialiste Karl Polanyi semble en avoir été précisément convaincu. Et il admirait les insulaires pour cela. Polanyi faisait l’éloge des échanges de la Kula comme « une économie sans gain et hors marché … l'une des transactions d’échange les plus élaborées connues de l'homme », dans lequel « aucun bénéfice n’est impliqué, ni en argent ni en nature. » [3] Dans une note informelle, Murray Rothbard se moque de la Kula et de l'amour que Polanyi leur porte : Il est apparemment enchanté par le « commerce Kula »… Ce que Polanyi en aime spécialement est son manque de vrai gain mutuel - ou bien est-ce son inutilité évidente ? [4] « Sans gain » ? « Hors marché » ? De toute évidence inutile ? Qu'est-ce qui se passait réellement dans le commerce Kula ? Lorsque l'anthropologue Bronislaw Malinowski s'est rendu dans les îles Trobriand dans les années 1910, il a constaté que la Kula était la passion dévorante de la vie quotidienne de tout le monde. Recevoir des vaygu'a était la preuve d'un homme « chanceux, audacieux et entreprenant » [5] En effet, la propriété temporaire lui permet de tirer beaucoup de notoriété, d'exposer son cadeau, de dire comment il l'a obtenu, et de prévoir à qui il va le donner. Et tout cela constitue l'un des sujets préférés de conversation et de potins dans la tribu, dans lequel les exploits et la gloire reçus via la Kula par les chefs ou d’autres sont constamment discutés. Ces morceaux de coquilles « sales et gras » étaient en fait des biens de prestige, tout aussi précieux et arbitraires que des montres Rolex, des voitures de luxe ou des trophées sportifs. Ces marchandises attirent l'attention et signalent vos succès. Ils disent, « Je suis assez puissant pour avoir cela. » En Amérique du Nord, quand une équipe dans la NHL remporte la Coupe Stanley, cela rend très célèbres les membres de cette équipe (du moins au Canada). Mais au lieu de fabriquer une nouvelle coupe chaque année, la NHL utilise le même trophée à chaque fois, de sorte que l'équipe gagnante de la Coupe Stanley la détient seulement jusqu'à ce que l'équipe suivante la remporte. La coupe est un artefact porteur de légende qui apporte la gloire à tout homme qui le possède, même si aucun homme ne peut le posséder pour toujours. Il en va de même pour les vaygu'a étaient les mêmes. L’idée n’était pas de les avoir en permanence, mais de les obtenir pour un temps. Donner pour recevoir Dans la Kula, chaque acte de générosité était en fait un investissement prudent. Celui à qui vous avez donné un vaygu'a à été obligé de vous rembourser plus tard par un « contre-don » d'un autre artefact qu'il possédait. Donc, un homme prévoyait à qui donner des présents afin de contrôler de qui il recevrait un présent. De cette façon, un donneur de vaygu'a patient et habile pouvait voir passer les objets les plus célèbres dans ses propres mains. La Kula n'est pas inutile (contrairement à l’opinion de Rothbard) et certainement pas sans profits (contrairement à l’opinion de Polanyi). C’était une recherche organisée de profit personnel. Certes, le bénéfice était de réputation, et non pas strictement matériel. Mais en dernière analyse, tous les « profits » - dollars papier, trophées de la NHL, ou colliers de coquillages - est un phénomène mental, l'accomplissement de nos fantaisies subjectives dépassant les coûts que nous avons payé pour y parvenir. La chose remarquable à propos des échanges libres comme la Kula, c'est que lors de chaque échange les deux parties en bénéficient. Mais qu'en est-il de l’allégation de Polanyi selon laquelle la Kula était « hors marché » ? En un sens, il a raison: la Kula lui-même était juste un échange de cadeaux élaboré, pas un marché. Pourtant, la Kula protégeait et encourageait un vaste troc entre les Trobriandais, les Dobuans, les habitants des îles Amphlett, et les autre cultures qui ont pris part. Dans chaque voyage de Kula, les pirogues des visiteurs regorgeaient de nourriture, ou de poterie, ou d’artisanat – de tout ce que leur société d’origine savait faire de mieux. Et après la première cérémonie de remise des cadeaux sur la plage des hôtes, les visiteurs restaient pendant plusieurs jours à troquer ce qu’ils avaient apporté avec leurs hôtes. Comme dans une grande part de la Mélanésie, les îles au large de la côte est de la Nouvelle-Guinée connaissaient de fréquentes menaces de guerre, ce qui a certainement menacé de rompre le commerce, forçant chaque village à s’isoler économiquement. Mais la Kula atténué cette menace en fournissant une sorte de « cérémonie de pacification » entre des hommes de communautés et de cultures différentes. [6] Un bon partenariat par la Kula entre deux hommes pouvait fournir un flux constant de vaygu'a à travers de nombreux dons et contre-dons au fil des décennies ; la relation pouvait même être transmise en héritage à un fils. Chacun avait ainsi une bonne raison de protéger contre le vol ou la violence ses partenaires qui se trouvaient de passage sur son île. En bref, le réseau décentralisé d'échange de cadeaux par la Kula a fourni l'échafaudage social nécessaire pour protéger le commerce international contre le vol et la guerre. Sans besoin d’Etat. La puissance de l'intérêt Les socialistes occidentaux comme Polanyi sont souvent désireux d'utiliser une interprétation romantique des cultures traditionnelles pour traiter les marchés ou les profits d’inutiles ou de contre nature. La stratégie rhétorique consiste à faire jouer aux « primitifs » le rôle de lutins tropicaux généreux et désintéressés, puis à nous présenter par contraste comme des singes bien réels, égoïstes, comploteurs et moins fréquentables qu’eux. Pris dans cette bataille rhétorique, Rothbard ne peut guère être blâmé pour avoir trop vite rejeté la Kula comme « évidemment inutile ». En effet, si le compte-rendu dénué de sens que fait Polanyi d'une Kula sans profit était exact, la caractérisation de Rothbard serait parfaitement correcte. Mais la vérité est la suivante : tout être humain dans toutes les cultures choisit les meilleurs moyens qu'il peut imaginer pour atteindre les buts qu'il désire. Chaque participant à la Kula y prenait part parce qu'il s'attend à ce faire une forme de profit. Et le résultat net de la Kula, comme celui de tous les systèmes d'échanges vraiment volontaires, a été un gain mutuel et la paix internationale par le biais du profit des individus. Mike Reid est primus inter pares chez Invisible Order, une entreprise de solutions éditoriales libertariennes. Il enseigne également l'anthropologie à l'Université de Winnipeg. Traduction : Benjamin Guyot. Remarques [1] Bronislaw Malinowski, Les Argonautes du Pacifique occidental (Londres: Routledge, 1922) p. 351. [2] Malinowski, pp 360, 94. [3] Karl Polanyi, La Grande Transformation: aux origines politiques et économiques de notre temps , 2e éd.(Boston, MA: Beacon Press, 2001) p. 52. [4] Murray N. Rothbard, "A bas le primitivisme: une critique approfondie de Polanyi,« 1961. Réédité en 2004 sur Mises Daily . [5] Malinowski, p. 352. [6] Reo Fortune, Ensorceleurs de Dobu (Londres: Routledge, 1932) p. 209.
José Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Proposition d'article à traduire : America, the Law-crazed - America's zeal for legislating has turned us all into criminals of one type or another.
Largo Winch Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Bonjour à tous, cette rubrique du forum m'a fait de l'oeil et j'ai trouvé l'article intéressant (mais avec un syntaxe et des tournures qui m'ont donné un mal de chien), du coup je vous soumets cette version, étant une nullité en économie et en notion de reglementation américaines, si vous pouviez y jeter un coup d'oeil ^^ Edit: Après relecture, j'ai encore un peu de boulot sur des tournures, et le sens de quelques phrases qui m'ont échappé. Vous pouvez me donner une impression générale malgré tout? (Je fournirais une version corrigée dans la soirée de demain) Bonjour ChocolateCookie. Merci de bien vouloir nous donner un coup de main sur les traductions !! ça me semble pas mal du tout pour un premier jet. Quelques fautes et effectivement quelques tournures à améliorer sans doute. J'attends ta version revue pour ce soir. Encore merci !
Largo Winch Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Proposition d'article à traduire : The Remarkable Story of Chile's Economic Renaissance. (Traduisez l'article, je me charge du SAV.) Aucun commentaire pour l'instant. Tu ne vas même pas pouvoir fighter !!
José Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Aucun commentaire pour l'instant. Tu ne vas même pas pouvoir fighter !! C'est vrai que l'article est très factuel. Difficile de polémiquer. On aurait dû placer Mélenchon quelque part dans le texte.
h16 Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 C'est vrai que l'article est très factuel. Difficile de polémiquer. On aurait dû placer Mélenchon quelque part dans le texte. Rohohoh, le gros troll. Oui, on aurait du.
ChocolateCookie Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Voilà la version finale, j'ai eu un peu d'aide pour les corrections! Une population mondiale affamée? Qu'ils boivent de l’éthanol ! … Et voilà les émeutes du maïs. Les règlementions relatives au changement climatique – bien plus que les aléas du climat – commencent maintenant à générer des instabilités à propos des quelles, ceux qui arrivaient à garder la tête froide, nous avaient mis en garde depuis des années. Les prix du maïs de la Bourse de commerce de Chicago approchent des niveaux record, près de $8.30 le boisseau (NDT : Bushel = ~1/4 quintal) au prix spot. La montée des prix a été dramatique ces dernières semaines, emmenée par la perception du déclin des rendements causé par des temps chauds et secs principalement dans le haut Midwest. Une bonne partie de ce maïs est irrécupérable comme semence. Les hautes températures rendent le pollen stérile, et l’étroite fenêtre de pollinisation – environ dix jours pour une surface donnée – implique qu’un fois ce temps passé, il est vraisemblable qu’il y ai bien peu de grains par épis. Et bien que la pluie puisse permettre à la plante de récupérer, sa valeur comme denrée alimentaire sera extrêmement réduite. La région productrice de maïs des états-Unis est extrêmement vaste, de ce fait un rendement minimal est toujours préservé. La sécheresse du milieu des années cinquante était très étendue et dura plusieurs années, mais n’avait réduit le rendement (le volume produit par acre (NDT : acre = ~0.4 hectare)) que de 20%. La sècheresse actuelle est comparable en étendue, mais pas en importance ni en durée. Pour le moment. « Ce que nous avons observé est un changement de politique, pas de climat.» A l’époque, le rendement moyen était de 45 « boisseaux » par acres (un « boisseau » étant composé de 56 livres (NTD : unités de poids impériale = 0.453 gr)), et grimpait à un taux constant qui avait été initié par l’adoption des semences hybrides commencée dans les années trente. Malgré les lamentations de Paul Ehrlich et de ses usants compatriotes, il n’y eu pas de grandes famines dû à des « limites à la croissance » imaginaires, qui furent prévues avant d’être bientôt démenties. En fait, les rendements maintinrent leur croissance. Une bonne année de nos jours, le rendement tourne autour de 160 « boisseaux». Entre hier et aujourd’hui, il y a eu plusieurs mauvaises années causées par la sècheresse, la chaleur ou bien encore des infections, et presque toutes ont vu le même impact sur les rendements, soit 25% des valeurs maximales attendues. La projection du “USDA” (NDT:United States Department of Agriculture, ministère de l’agriculture des états-Unis) du 11 Juillet est d’une réduction de 9% de ces 160 « boisseaux » moyens. Mais il a fait bien chaud et sec depuis que cette estimation a été faite (à partir de données datant de plusieurs jours avant le 11 juillet), donc on peut s’attendre à une réduction plus importante, ce qui explique que les prix continuent à monter. Ce qui nous amène à l’éthanol. Il est fabriqué à partir du maïs. Le volume à produire découle d’un décret, pas d’un choix. Cela représente 13.2 milliards de gallons cette année (NDT : Gallon = ~3.79l soit un volume de ~50 milliards de litres). L’année dernière nous avons vu partir en fumée 40% de nos cultures. Cette année, étant donnée les rendements attendus, nous pourrions bien détruire plus de la moitié de notre maïs. Les U .S. sont de loin les plus gros producteurs, et notre approvisionnement massif est un facteur majeur dans le maintien d’un prix bas de la plus abondante ressource alimentaire et fourragère – généralement autour de $3.00 / «boisseau». C’était avant que George W. Bush ne décide que la réponse au réchauffement climatique soit de produire de l’éthanol à partir du maïs. D’où la montée des cours du maïs qui commença avec le passage en 2007 des « décrets éthanols » (NDT : ref : http://www.epa.gov/lawsregs/laws/eisa.html ), bientôt suivi par des émeutesglobales de la faim. Et un maïs à $8.00 aujourd’hui en amènera encore bien plus. Le mauvais temps est uneréalité de la vie agricole. Durant les quatre dernières décennies, en cette période d’accroissement maximal des concentrations dedioxyde de carbone, il n’y a aucune preuve d’augmentations des années de mauvaises récoltes, ou d’un changement dans l’impact sur le rendement qui se produit. 2012 se profile comme une année minable pour la variété des cultures. Ce que nous avons observé est un changement de politique, pas de climat. Maintenant, l’Arabie Saoudite du mais brûle la moitié de sa production de cette céréale, plutôt que de la vendre au monde qui a faim. Et tout ceci grâce à nos amis les verts et, bien entendu, les Républicains, menant le processus politique main dans la main. Plus tard, la communauté environnementaliste réalisa – comme ce que certains d’entre nous leur avons dit pendant des années – que l’éthanol de maïs débouche sur une augmentation des émissions de dioxyde de carbone, et non pas sur une réduction. Evidemment, il y a peu de chance que le lobby agricole à l’influence disproportionnée accepte d’avaler une modification du « décret éthanol » quand ses membres ramassent l’argent à la pelle grâce à une pénurie induite artificiellement. C’est aussi une année électorale. Mais n’est-ce pas dommage pour ces pauvres gens au Mexique et à travers le monde qui vont, en fait, souffrir de la folie et la dépravation de notre politique environnementale?
Largo Winch Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Super ChocolateCookie. Merci beaucoup !
ChocolateCookie Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Super ChocolateCookie. Merci beaucoup ! De rien, avec plaisir. J'ai jeté un oeil interessé sur America, the Law-crazed. Je m'y attaquerais peut être ce weekend à moins que qqun d'autre le prenne (ça risque d'être un sacré morceau). Edit: j'ai pas vérifié s'il fallait poster le final à un endroit particulier ou vous faire passer un word quelque part.. ^^'
Largo Winch Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Oui, en postant à redaction@contrepoints.org ça permet d'éviter qu'on passe à côté d'une traduction.
NicolasB Posté 26 juillet 2012 Signaler Posté 26 juillet 2012 Il y a aussi en première page de ce fil un lien vers un fichier Excel sous Google Docs qui permet de s'attribuer un texte à traduire afin d'éviter que deux âmes pleines de bonne volonté traduise le même article en même temps…. Des fois, il faut même rajouter les propositions que tu traduis…
Citronne Posté 27 juillet 2012 Signaler Posté 27 juillet 2012 J'ai pris l'article "Crimes contre l'Etat", il a deja ete fait ? Le Google Docs est a jour ? Citronne (back in da business… )
Largo Winch Posté 27 juillet 2012 Signaler Posté 27 juillet 2012 NicolasB et Citrone ont raison, le google docs n'est plus à jour, c'est dommage… Il serait bien d'avoir quelque chose sur ce qui fera l'actualité demain matin : l'ouverture des JO. Si quelqu'un a le courage de traduire l'un ou l'autre de ces articles d'ici ce soir ? Les mythes des Jeux olympiques, ancien et moderne (article assez court) Les JO 2012, triomphe du capitalisme (article plus long)
h16 Posté 27 juillet 2012 Signaler Posté 27 juillet 2012 Les mythes des Jeux olympiques, ancien et moderne (article assez court) Je prends. (En cours.) Les Jeux Olympiques commencent, ce qui veut dire qu'à côté des parades d'athlètes, nous allons devoir supporter la parade d'infatués qui essaieront d'utiliser les Jeux pour leur propre promotion. Le Comité Olympique International pense que ce spectacle sportif de plusieurs milliards de dollars est en pratique une sorte de mouvement mondial pour la paix, pendant que les politiciens locaux voient les Jeux comme la toile sur laquelle ils peuvent projeter leurs opinions sur l'économie, le commerce international, les politiques environnementales, et tout ce dont ils peuvent imaginer. Ils ne parlent que de ça. Comme je l'explique dans le Huffington Post: La réalité historique ne pourrait être plus éloignée de nos idées fausses modernes, quand les armées grècques violaient régulièrement la trève olympique, allant parfois même jusqu'à livrer bataille sur le sanctuaire olympique lui-même. Le succès personnel était bien plus estimé que la participation elle-même, et la richesse avait préséance sur l'idéologie. Pindare, le poète lyrique dont les odes nous racontent la plupart de ce que nous savons sur le début des Jeux Olympiques, écrivit sur ordre et patronné par de riches athlètes, qui cherchaient avant tout la gloire personnelle plus que la justification de leur ville-état et de son système politique. Le grand champion Alcibiade utilisa ainsi son prestige pour récolter gloire et richesses, souvent au détriment de l' "intérêt national"… Sous les conditions actuelles de la mondialisation — homogénéisation culturelle, interdépendance économique, déclin des nations-états même à l'égard de nos ennemis en temps de guerre — la compétition athletique internationale poursuit une trajectoire toujours plus parallèle à celle du monde dans son ensemble. Comme tout événement sportif, les JO des deux dernières décennies sont devenues exponentiellement plus orientés vers le divertissement. Même la prolifération d'un mercantilisme grossier est un élément positif puisqu'il renvoie les Jeux au rôle qu'ils remplissent le mieux : donner une occasion aux meilleurs athlètes du globe de nous divertir. Les Jeux nous offrent le meilleur, indépendamment de la couleur, de la religion, des contrats ou du Rideau de Fer. Le "mouvement" olympique, pendant ce temps, est retourné à sa nature de divertissement, de rituel et de valeur athlétique des Jeux originaux. Ira Stoll établit d'ailleurs un argument similaire dans Reason. Ce qui ne veut pas dire que les Jeux Olympiques ne sont pas bons — je les aime tant que j'ai écrit ma thèse sur leur transformation à la sortie de la Guerre Froide — mais cela veut dire que s'ils vous plaisent, vous ne devez pas y voir plus que les meilleurs athlètes du monde venus faire leur travail. Que les Jeux Olympiques commencent !
NicolasB Posté 27 juillet 2012 Signaler Posté 27 juillet 2012 NicolasB et Citrone ont raison, le google docs n'est plus à jour, c'est dommage… Il serait bien d'avoir quelque chose sur ce qui fera l'actualité demain matin : l'ouverture des JO. Si quelqu'un a le courage de traduire l'un ou l'autre de ces articles d'ici ce soir ? Les mythes des Jeux olympiques, ancien et moderne (article assez court) Les JO 2012, triomphe du capitalisme (article plus long) Si je puis me permettre de donner un avis sur le deux (après l'avoir survolé en diagonale), c'est un vrai risque d'un happeau à troll quand on connait les milliards de livres qui ont été dépensés pour payer des stades et autres petites choses pour les JO.
Nick de Cusa Posté 28 juillet 2012 Auteur Signaler Posté 28 juillet 2012 … Citronne (back in da business… ) Yeah ! La huitième samouraï. NicolasB et Citrone ont raison, le google docs n'est plus à jour, c'est dommage… Je mettais des articles, que personne ne prenait, j'ai arrêté. Reprendre est une excellent idée. Foncez.
Nick de Cusa Posté 28 juillet 2012 Auteur Signaler Posté 28 juillet 2012 Je ne sais pas si ceci aura l'ampleur que prédit A. Watts : http://wattsupwiththat.com/2012/07/27/wuwt-publishing-suspended-major-announcement-coming/#more-68235
NicolasB Posté 29 juillet 2012 Signaler Posté 29 juillet 2012 Yeah ! La huitième samouraï. Je mettais des articles, que personne ne prenait, j'ai arrêté. Reprendre est une excellent idée. Foncez. Ben peut-être parce que les gens ne vont pas en page une quand ils arrivent!
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