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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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A ma grande honte, cela (administration, gouvernement, Etat, etc...) a déjà été détaillé sur ce fil, et j'ai cherché,, mais j'ai pas retrouvé...

 

Et voilà, c'est modifié...

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Hannan sur la Syrie (blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100233284/a-good-night-for-democracy-thanks-to-david-cameron/)

 

Une bonne nuit pour la démocratie britannique

 

Nous venons de voir le meilleur venant de notre Parlement et le pire venant de nos médias. Sans relâche, les journalistes ont ressassé leur clichés: "David Cameron gravement affaibli", "erreur de faire appel au Parlement", "met son jugement en question" et ainsi de suite. Quelques sympathisants du Labour Party s'en attribuent les mérites. Toute comme des sympathisants de l'UKIP. Les historiques Twitter sont à mourir de rire : "S'il vous plait, Premier Ministre, écoutez vos députés, écoutez l'opinion publique...Ha! Faible! Demi-tour!"

En réalité, nous venons d'assister à un grand moment. Le Parlement a récupéré une prérogative qu'il avait eu pendant quelques brèves années dans les années 1640, à savoir le contrôle du déploiement des forces armées. Ce changement vient du fait que David Cameron a respecté une promesse faite lorsqu'il était dans l'opposition. Il n'avait pas l'obligation légale d'obtenir le consentement parlementaire pour une frappe contre le régime baasiste. Mais il avait donné sa parole et il était assez sage de ne pas vouloir lancer une action militaire non défensive sans consentement national.

J'ai déjà discuté des raisons d'intervenir ou non, donc je n'y reviendrais pas. Je suis sceptique sur la solution de bombarder Assad, bien que j'aurais soutenu la motion du gouvernement telle qu'elle est. Mais ce qui est arrivé aura encore des effets quand la guerre syrienne sera terminée. Le pouvoir de paix et de guerre, la puissance la plus terrible qu'un État possède, vient de passer de l’exécutif au législatif. David Cameron était manifestement sincère dans sa conviction qu'une frappe militaire améliorerait la situation syrienne. Pourtant, il a accepté la décision du Parlement gracieusement, courtoisement et sans hésitation. Tant mieux pour lui. Tant mieux pour la démocratie.

 

Son autre article (http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100233524/the-united-kingdom-stands-taller-in-the-world-today/), ça intéresse Contrepoint aussi ?

 

Je viens de voir qu'il y a "cheese-eating surrender monkeys" comme tag :lol:

 

EDIT: je viens de voir http://mises.org/daily/6518/Move-Over-Obamacare-Here-Comes-Obamaschool sur le LvMI, même question.

Posté

Laurett, tu fais tes traductions à partir de quel traitement de texte ?

Peux-tu nous les envoyer directement à redaction@contrepoints.org en pièce jointe.

A partir de Google Doc c'est l'enfer pour faire la mise en ligne ensuite sur wordpress.

 

Merci en tout cas pour ces traductions !!

Posté

J'ai pas de traitement de texte, j'utilise directement google doc.

 

Je vais chercher un traitement de texte libre et gratuit pour les prochaines traducs (si quelqu'un à des conseils, je prends - je suis sous macOSX). Tu peux te débrouiller avec Google docs pour les deux d'aujourd'hui ?

Posté

J'ai pas de traitement de texte, j'utilise directement google doc.

Je vais chercher un traitement de texte libre et gratuit pour les prochaines traducs (si quelqu'un à des conseils, je prends - je suis sous macOSX). Tu peux te débrouiller avec Google docs pour les deux d'aujourd'hui ?

Si tu veux pas installer un truc, je me permets de rementionner les framapads.

Tu t'ouvres un compte (pas bien compliqué), et en plus tu peux tenter de faire participer d'autres.

Posté

C'est pas que je veux pas, c'est que j'y ai jamais vu l'utilité (google docs me suffit).

 

Bref, j'ai installé LibreOffice, et ça a l'air bien.

Largo, j'envoie tout ça à contrepoints en pièce jointe dans un mail.

Posté

Merci Cthulhu.

 

La question de passer par le parlement pour faire la guerre est très chaude.

 

Même en France ?

 

Pour les deux autres, c'est bon aussi ?

Posté

Le Jeffrey Tucker sur le vin. Pas forcément d'accord avec tout, mais il y a de l'énorme potentiel de troll.

 

http://dailyreckoning.com/ive-tried-but-im-not-a-wine-snob/

 

 

Oui, je suis allé aux dégustations de vin, avec des fiches à remplir à chaque gorgée. J'ai comparé le cru 1984 avec le 1986 d'une variété de vin français et commenté leurs différences subtiles. J'ai sifflé, tournoyé et appris à simuler une révélation à la simple odeur d'un blanc léger ou d'un gros rouge.

Et j'ai écouté les dégustateurs parler de "framboise", "citronnelle", "chêne", "cuir de selle" et de "paillis d'épicéa". Et à l'écoute de ces mots, le vin dans votre main refletait magiquement ces propriétés. Ensuite, vous découvrez avec embarras que les autres personnes ne parlent pas du même vin que vous.

Bref, je vais juste le dire. Après avoir essayé toute ma vie, je ne peux plus faire semblant. Je ne suis pas un snob du vin. J'aime tout. Tous les vins. J'avais l'habitude de mettre la limite aux grosse cruches avec des boutons à vis, mais même plus. J'aime ces vins aussi. Je peux acheter une caisse au hasard n'importe où, la ramener chez moi et apprécier chaque bouteille.

Je ne fais même plus semblant d'être critique. Tous les vins sont merveilleux. Bien sûr, il y a des différences et si deux vins sont côte à côte, je peux facilement les distinguer. Et si jamais une grande bouteille apparaît devant moi, je le sais, je l'aime et je le dis. Mais est-ce que je l'aime plus qu'une bouteille dix fois moins chère ? Un peu, mais pas tant que ça.

Comment je choisis quel vin acheter ? De la même façon que la plupart des Américains (et je ne parle pas de ceux qui assistent à des dégustations de vins). Je choisis en me basant sur le prix, le nom et l'étiquette. Le prix doit être bon marché. Le nom doit être bien trouvé. Et l'étiquette doit être jolie et amusante. S'il manque une de ces conditions, je n'achète pas. Donc je vais acheter "Oops" plutôt qu'un "Clos de la Roche, Grand Cru". Je vais ramener à la maison un "Coassement Arrogant de la Grenouille Arrogante" plutôt que n'importe quel vin appelé "Médoc Château d'Armailhacq". Idem pour une "Ménagère Folle" plutôt qu'un "AC Chaussage-Montrachet".

Pour cette raison, j'aime les vins de Californie, du Chili, d'Argentine, d'Afrique du Sud, d'Oregon, et d'autres endroits qui semblent avoir compris que la meilleure façon de commercialiser leur produit était...eh bien...de le commercialiser! Depuis une dizaine d'années, les spécialistes de l'industrie se sont rendu compte du fait évident que le snobisme disparaissait et qu'ils devaient commencer à viser un public plus large. C'est alors que l'industrie a connu des bouleversements avec ce qui s'appelle aujourd'hui l'avènement des "étiquettes folles". Tout a changé.

Je ne me soucie pas de l'année du vin. Il me semble qu'il ne devrait pas y avoir de différence si le vin date de 1997 ou 1998. Ce serait étrange que les vins soient comme les iPhones où le 4G est meilleur que le 3G et ainsi de suite. Mais ce n'est pas l'utilité de l'année du vin: les producteurs ne deviennent pas meilleurs. Cela se réfère au fait que le processus de fabrication est tellement instable qu'ils ne peuvent pas avoir un produit avec une qualité constante.

C'est apparemment un grave problème en France qui a l'équivalent d'un Gosplan créé par les bureaucrates et les technocrates de l'ancienne industrie pour l'industrie du vin. Vous ne pouvez pas arriver, planter des vignes et faire du vin. Non, non, ce serait violer une précieuse tradition. Vous devez obéir aux bureaucrates afin de faire du vrai vin.

Et jusqu'à récemment, cette planification centrale interdisait d'irriguer "artificiellement" les vignes. On croyait que la production de bon vin nécessitait de s'asseoir et d'attendre que Mère Nature décide de vous accorder de la pluie. Ce qui explique les grandes différences entre les millésimes. Tellement primitif! Si tous les producteurs avaient la même attitude, nous serions encore en train de vivre dans des caves ou assis sous des arbres à attendre que les fruits nous tombent dans les mains.

Heureusement, l'entreprise américaine de vins Gallo (le plus grand producteur de vins au monde, dont beaucoup d'excellents crus) a fait d'énormes progrès ces dernières années afin de percer sur le marché français. Le gouvernement français a fini par céder et laisser l'entreprise américaine irriguer ses vignes, causant la moquerie des experts traditionnels français. Ces mêmes experts, qui adorent railler les Américains, tout en voyant leurs marges se réduire et leur dépendance aux subventions gouvernementales croître toujours plus.

Ils ont donc irrigué leurs vignes et le résultat fût un succès retentissant. Le vin rouge Bicyclette est devenu un géant de l'exportation. Et vous n'aviez pas besoin d'être un expert en vins et millésimes pour l'apprécier. Le vin français devint amusant pour la première fois. Avec le Fat Bastard (Gros Bâtard) produit par l'entreprise de Seattle Click Wine Group, les Américains basés en France ont finalement fait des vins français un succès commercial gigantesque aux Etats-Unis. En coupant court au brouillard traditionnel de faux-semblants et de faste, le vin redevint ce qui était dans le monde antique: une boisson pour tous les hommes tous les jours.

Bien entendu, les Français n'allaient pas rester les bras croisés et laisser leurs précieuses traditions se faire piétiner par des grossiers Américains. Ils ont donc utilisé leur méthode traditionnelle: poursuivre Gallo en justice. Il semble que quelqu'un avait découvert que le Pinot Noir de Bicyclette (rendu populaire aux Etats-Unis par le film Sideways) était composé à seulement 85% de Pinot, le reste venant d'autres variétés de raisin. Il s'agissait d'une condamnation pénale, mais la peine fût suspendue. On prédisait un désastre pour les ventes de Gallo. Rien à faire: le vin et la société ont acquérir plus de notoriété et ont vu leurs ventes augmenter encore plus.

C'est la gloire du capitalisme à l'œuvre. Il a la capacité de réinventer les traditions les plus traditionnalistes et les faire revivre dans le présent. Il a une tendance magnifique à dépouiller l'artifice, niveler les classes et apporter des choses merveilleuses à tout le monde d'une façon que tout le monde peur apprécier et comprendre. Nous n'avons pas à prendre des grands airs. Nous pouvons être naturels et juste profiter des meilleurs choses de la vie.

Ceci vient du fait qu'au final, le capitalisme transforme le luxe en nécessité et rend des choses autrefois apprécié uniquement des riches accessibles aux ouvriers et paysans de tous les pays. C'est pourquoi Gordon Gekko transportait un téléphone de la taille d'une brique en 1987 et qu'aujourd'hui, des passants dans la rue peuvent surfer sur Internet avec leur iPhones. Le système ayant rendu ceci possible est le plus démocratique et le plus proche des gens communs qui ait jamais existé.

Le capitalisme est le système des 99%. C'est pourquoi les élites, et en particulier les élites dirigeantes, le haïssent vraiment et ne le légaliseront jamais totalement.
 

 

Posté

Eh, eh ! On va voir si ça prend... :icon_mdr:

 

Au vu du nombre de commentaire, je dirais que oui (faut dire qu'avec un titre pareil...). Je ne sais pas comment ça se traduit en nombre de visiteurs par contre :P

 

Dan Hannan : Le Royaume-Uni sort grandi de son refus de partir en guerre

http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100233524/the-united-kingdom-stands-taller-in-the-world-today/

 

 

Vous ne lirez pas ceci partout, mais voilà. Le rejet parlementaire d'une action militaire en Syrie est positif pour David Cameron et négatif pour Ed Miliband. Plus précisément, c'est positif pour notre réputation dans le monde.

Positif pour David Cameron ? Comment puis-je écrire une chose pareille ? N'a-t-il pas été "sapé", "mortellement affaibli", "reçu un coup en pleine face" et soumis à tout autre cliché journalistique ? Les journaux nous l'assurent ainsi. Durant 72 heures, ils ont titré sur le parti politique ayant "gagné cette journée". Mais envisageons la possibilité que la majorité des gens soient moins intéressés par fouetter du Tory plutôt que de savoir si nous allons bombarder la Syrie.

Un journaliste, voyant le Premier Ministre reconnaître sa défaite lors d'un vote parlementaire, pense automatiquement "Demi-tour, humiliation". Une autre personne est plus susceptible de penser "Cameron a écouté le pays, quel beau changement après Blair". Quand Cameron s'est levé après le vote, je m'attendais à ce qu'il soit paralysé, dire qu'il a pris note de la grande variété d'opinions exprimées, qu'il ferait une déclaration en temps voulu et blablabla. Au lieu de cela, il était un modèle de dignité: il accepta de bonne grâce que le pays était contre l'intervention et promis d'honorer la décision du Parlement.

Personne ne pourrait appliquer le terme de "digne" au comportement révoltant d'Ed Miliband. Lors du débat, j'avais réprimandé une poignée de mes collègues conservateurs sur le ton de leurs attaques contre le chef de l'opposition. Lorsqu'on pèse une décision ayant des conséquences de vie et de mort, je postais sur Twitter qu'il n'y avait aucune raison d'argumenter sur un faible leadership. Je pensais que Miliband, quelque soit son avis, méritait d'être écouté avec respect.

Le problème, c'est qu'il n'en a rien fait. Je ne pense pas que quelqu'un ait la moindre idée de savoir s'il était pour ou contre les frappes aériennes. Je ne suis même pas sûr qu'il ait bien réfléchi à la question. Au lieu de cela, il avait deux buts. Tout d'abord, montrer qu'il n'était pas Tony Blair. Ensuite, critiquer les Tories. Si vous pensez que je suis partial, lisez ce résumé dévastateur de Dan Hodges. Ce dernier a été tellement dégoûté de l'opportunisme de Miliband qu'il a quitté le Labour Party.

Et à propos de la perspective générale - l'idée que la Grande-Bretagne se trouve amenuisée et déshonorée dans le monde entier ? Les dommages à l'alliance anglo-américaine ? L'humiliation de rester là et regarder les Américains y aller avec les Français, que John Kerry a salué hier comme étant "notre plus vieil allié" ?

Ces préoccupations sont fondées sur une vision vraiment étrange de cette relation spéciale -  ou plutôt, le point de vue des extrémistes anti-américains. Il est supposé que l'alliance anglo-américaine se résume à une obligation inconditionnelle de la Grande-Bretagne de soutenir les actions militaires américaines. Vous entendez ceci au Venezuela ou en Iran. Je me le suis fait expliquer de façon assez obsessive par un journaliste de la télévision russe récemment. Mais aucun Anglais ou Américain ne pense ainsi.

Plusieurs Américains bellicistes et anglophiles ne veulent pas s'impliquer en Syrie. Par exemple, Donal Rumself a toujours affirmé que cela rendrait les choses encore pire. John Bolton, un ami de longue date de la Grande-Bretagne, considère qu'il s'agirait d'un mauvais déploiement de ressources, et assure à Tim Stanley que la décision du Parlement ne fera aucun mal à l'alliance des puissances anglo-saxonnes.

Il est vrai que Barack Obama est probablement déçu. Franchement, il s'agit cependant de son propre problème. Pourquoi les armes chimiques sont-elle la "ligne à ne pas dépasser" dans une guerre qui a vu des prisonniers mutilés et exécutés, des civils délibérément ciblés, des informateurs décapités ? Parce le 20 août dernier, le président Obama a répondu de façon confuse et non préparée à un journaliste :

Une ligne rouge, pour nous, c'est de voir plein d'armes chimiques se déplacer et être utilisées. Cela changerait mon calcul. Cela changerait mon équation.

Il suffit de les déplacer ? Et en déplacer juste une petite quantité plutôt que "plein" ? Devons-nous vraiment bombarder un pays, en dehors du cadre d'une intervention de l'ONU ou de la Ligue Arabe, en raison d'une ligne rouge griffonnée de façon si imprécise ?

Posez-vous la question. Dans la situation opposée, serions-nous soutenus par le président Obama ? Nous participons actuellement à deux grands conflits diplomatiques avec l'Espagne et l'Argentine. Dans le premier conflit, l'administration Obama est soigneusement neutre. Dans le deuxième, elle penche en faveur de l'Argentine. J'ai déjà affirmé qu'Obama est le président américain le moins pro-britannique depuis le XIXe siècle. Notre alliance avec les Etats-Unis est beaucoup plus grande que ce qui arrange en ce moment le Commandant en Chef.

Vous ne trouverez pas de plus grand partisan de l'alliance anglo-américaine que moi. La volonté des peuples anglo-saxons de combattre côte à côte est peut-être le plus grand atout de la liberté dans ce monde. Elle a vaincu les nazis. Elle a vaincu les Soviétiques. Elle a répandu la liberté sur chaque continent et archipel. Parfois, elle nous a demandé d'envoyer des soldats dans des contrées lointaines où nos intérêts immédiats étaient faibles, mais où l'intérêt plus large du monde anglo-saxon était en jeu. La guerre de Corée, par exemple, n'avait pas d'avantage pour les britanniques. Mais elle a convaincu les Soviétiques qu'ils faisaient face à un adversaire déterminé et uni. Une action militaire en Syrie ne fait pas partie de la même catégorie. Ni le Royaume-Uni, ni les Etats-Unis n'ont d'intérêt national dans cet ancien pays.

Quant à l'idée qu'il est négatif de rester à regarder alors que les Français s'engagent, la situation inverse de l'Irak, ce serait sûrement une division historique des tâches. L'Irak était un protectorat britannique, la Syrie était française. Mon argument principal est que parmi tous les pays du Proche et Moyen Orient, la Syrie est celui où nous avons le moins de responsabilités. Si nos amis français veulent s'impliquer, nous devrions leur souhaiter bonne chance. Je peux voir en quoi cela les concerne. Mais ceci ne nous concerne pas.

 Est-ce que notre participation a renforcé la tendance anti-américaine de l'extrême-gauche britannique ? Non. Il est vrai que les mouvements pacifistes, qui détestent toute action militaire américaine par principe, sont opposés à celle-ci également. Mais ils représentent une minuscule fraction de l'électorat. Loin des deux tiers de personnes qui ne sont pas convaincus qu'il faille bombarder Assad.

 

Beaucoup plus de gens s'opposent à cette campagne particulière, tout en soutenant chaleureusement l'Alliance Atlantique. Je pense qu'un bon nombre d'entre nous pourrait être persuadé d'adopter une ligne plus dure dans la région si nos intérêts étaient menacés. Pour empêcher l'Iran d'acquérir la bombe nucléaire par exemple. En effet, il existe des circonstances où nous pourrions prendre des mesures contre le régime syrien. Si, par exemple, ce dernier faisait un acte de guerre contre notre allié de l'Otan, la Turquie.

Mais, dans l'état des choses, l'argumentation en faveur d'une intervention n'a pas été convaincante. Une majorité des britanniques et une majorité des Américains s'y opposent. En parlant pour cette majorité, le Parlement n'affaiblit pas le monde anglo-saxon, mais réaffirme les valeurs démocratiques qui font qu'il mérite d'être défendu.

 

 

Posté

Au vu du nombre de commentaire, je dirais que oui (faut dire qu'avec un titre pareil...). Je ne sais pas comment ça se traduit en nombre de visiteurs par contre :P

Aujourd'hui 19h30, d'après stats WP le papier est n°2 avec 891 vues.

Le n°1 (obs prog) a 1500 vues.

Merci pour cette traduction et pour toutes les autres.

 

edit : 1081 vues pour 5/9/2013 , n°2 of ze day

Posté

http://www.zerohedge.com/news/2013-09-06/poland-confiscates-half-private-pension-funds-cut-sovereign-debt-load

 

La pologne s'apprête à confisquer la totalité de la dette souveraine détenue par les fonds de pensions privés du pays afin de pouvoir "neutraliser" (sur le plan comptable) de l'endettement public supplémentaire en utilisant ces actifs comme collatéral.

 

Ce qui est hallucinant dans l'histoire, c'est que cette décision incroyable a reçu une audience absolument nulle, à tel point qu'elle est même introuvable dans les agrégateurs google et yahoo.

 

(la dépêche source sur reuters : http://www.reuters.com/article/2013/09/04/poland-pensions-idUSL6N0H02UV20130904 )

 

Quoi que, en fait, ça reste une mesure "petit bras" considérant les "mesures extraordinaires" que prend l'exécutif US pour éviter de dépasser le plafond de sa dette, la aussi dans l'indifférence la plus totale. So .... never mind.

Posté

On croirait lire du Rand. Piller et tuer ce qui marche pour prolonger de quelques années l'existence du système étatique agonisant. Pauvres Polonais.

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